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de 1859 contre la France, il se trouva impliqué dans une af-
faire de détournement, et se tua. B.
BRUCK, vge de Bavière, sur l'Amper, près de Munich ;
3,200 hab. Hôtel d'invalides et manufacture d'armes aux en-
virons, dansl'anc. abbaye de Fürstenfeld.
BRUCK, v. de Suisse. (V. BRUGG.)
BRUCK-SUR-LA-MUR, v. des États autrichiens (Styrie);
2,879 hab. Ch.-l. de cercle. Ouvrages en fer; commerce actif.
BRUCK-SUR-LA-TAJA, vge des États autrichiens (Mora-
vie) ; 200 hab. Ane. abbaye de prémontrés, fondée en 1190,
supprimée en 1784, et convertie en château seigneurial.
BRUCK-SUR-LEITHA, Leitcepons, v. des États autrichiens
(basse Autriche) ; 4,200 hab. Beau château des comtes de
Harrach.
BRUCKENAU, v. de Bavière (basse Franconie), sur la
Sinn; 1,700 hab. Château, résidence royale d'été. Aux envi-
rons,bains d'eaux minérales, les plus fréquentés du royaume.
BRUCKER (JACOB), savant allemand, né à Augsbourg en
1696, m. en 1770, enseigna, en 1718, l'histoire de la philoso-
phie à l'université d'Iéna, fut, en 1724, recteur de l'école de
Kaufbeuren, pasteur dans cette ville en 1736, et, en 1744, à
Augsbourg. Il a publié plusieurs ouvrages sur l'histoire de la
philosophie, dont les plus connus sont : Historia philosophica
doctrinœ de ideis, Augsb., 1723; Olium Vindelicum, seu Melete-
matumhistorim philosophica; triga, Augsb., 1729, ouvrage qui
le fit nommer membre de l'Académie de Berlin ; Historia cri-
tica philosopliiœ à mundi incunabulis ad nostram usque œtatem
deducta, 5 vol., Leipz., 1742 à 1744, nouv. édit. en 1766, et
augm. d'un appendice en 1767. Un abrégé en a paru en 1747
sous le titre de : histitutiones historiœ philosophicæ. Ce grand
ouvrage, preuve d'un vaste savoir, a contribué au dévelop -
pement de cette branche de la philosophie, et a servi de base
aux travaux des savants postérieurs. E. S.
BRUCOMAGUS, nom latin de BRUMATH ou BRUMPT.
BRUCTÈRES, peuple germanique, habitant sur les deux
rives de l'Ems, entre la Lippe, la Vecht et le Weser, et ayant
pour voisins les Frisons, les Bataves, les Ampsivares, les Usi-
piens et les Chauques. Leur pays, auj. territoire de Munster,
d'Osnabrück et de Hanovre, était couvert de marais (bruck en
allem.) et de bois que les Romains appelèrent Sylva Cæsia. —
Les Bructères livrèrent sur l'Ems un combat naval à Drusus,
l'an 12 av. J.-C. Alliés des Chérusques, ils contribuèrent à la
défaite de Varus, en l'an 9. Sous Vespasien, animés par leur
prophétesse Velléda, ils soutinrent la révolte du Batave Ci-
vilis, 69 ap. J.-C. Plus tard, ils eurent beaucoup à souffrir
des attaques de leurs voisins, les Chamaves et les Angriva-
riens, furent battus par Constantin, et entrèrent dans les
troupes romaines. Une partie se mêlèrent aux Francs. On en
trouvait quelques-uns encore au vrne siècle sous le nom de
Berthari. B.
BRUCTERUS MONS, nom latin du BROCKEN.
BRUE (ANDRÉ), directeur et commandant général pour
la compagnie du Sénégal et d'Afrique à la fin du XVIIe siècle
et au commencement du xVIIIe, rendit la prospérité au com-
merce, négligé par ses prédécesseurs, gagna l'amitié et le res-
pect des indigènes, fit construire le fort Saint-Pierre sur la
rivière de Falemé, rétablit le comptoir d'Albreda et en fonda
un autre dans l'ile Bissao. Le P. Labat a beaucoup profité de
ses Mémoires pour composer une Nouvelle relation de l'Afrique
occidentale, 1729. B.
BRUÉ (ÉTIENNE-ROBERT), géographe, né à Paris en 1786,
m. en 1832, appliqua à la confection des cartes le procédé du
dessin sur le cuivre. Son Atlas universel en 65 cartes est re-
marquable par sa netteté. Revu parE. Levasseur, et réédité
à Paris en 1875. Brué a fait les cartes du voyage de M. de
Humboldt. B.
BRUEYS (DAVID-AUGUSTIN DE), né en 1640 à Aix, m. en
1723. Élevé dans le calvinisme, il se livra à la théologie, et
par suite à la controverse. Quand Bossuet publia l'Exposition
de la doctrine catholique, Brueys lui fit une réponse, et le grand
homme convertit son antagoniste. Peu de temps après son
abjuration, celui-ci perdit sa femme et entra dans les ordres.
Quoique ardent théologien et auteur de plusieurs ouvrages en
faveur du catholicisme, il avait un invincible penchant pour
le théâtre. Palaprat, son compatriote et son ami, avait les
mêmes goûts; ils travaillèrent ensemble à plusieurs pièces :
mais Brueys est le principal ou le véritable auteur du Gron-
deur, 1691; du Muet, 1691; de l'Important, 1693; des Empiri-
ques, 1697; de l'Avocat Patelin, 1706, imitation d'une excel-
lente farce du xve siècle, etc. La gaieté, le naturel, la justesse
d'observation, comme dans le Grondeur, distinguent les meil-
leures comédies de Brueys.
Ses œuvres dramatiques ont été publiées à Paris, 1733, 3 vol., et, avec
celles de Palaprat, 1755, 5 vol. j. T.
BRUEYS D'AIGALLIERS (FRANÇOIS-PAUL), né à Uzès en
753, m. en 1798, entra dans la marine en 1766, et s'y dis-
tingua, soit comme lieutenant de vaisseau dans l'arm
comte de Grasse, 1780, soit par ses études de l'archipel
ricain et d'une partie de la Côte-Ferme, 1784-88. Cap
de vaisseau en 1792, contre-amiral en 1796, il venait
nommé vice-amiral en 1798, lorsqu'il fut chargé de trai
ter en Égypte l'armée d'invasion commandée par le g<
Bonaparte. L'armée une fois débarquée, la flotte alla mc
dans la baie d'Aboukir, où l'amiral anglais Nelson vint 1
quer, le 1er août 1798. Brueys fut tué dans la bataille, -
escadre détruite ou prisonnière. J. T
BRUGELETTE, brg de Belgique (Hainaut) sur la
der ; 1,600 hab. Collège dirigé par les jésuites, et actuelli
fermé.
BRUGES, Brugge en flamand, Brügge en allemand,
Belgique, ch. -1. de la Flandre occidentale; sur la Royc
jonction de canaux qui mènent à Gand, à Ostende et àl'É,
autrefois fortifiée. Évêché, athénée, écoles de chirurgie
peinture, bibliothèques. Entre toutes les villes de Belê
elle a le mieux conservé, par ses monuments, ses coutur
ses mœurs, la physionomie du moyen âge; ses princ
monuments sont : l'hôtel de ville; le palais de justice,
palais de Philippe le Bon, où l'on admire surtout une m
fique cheminée en marbre et en bois du xvie siècle, atti
au sculpteur André ; la tour de la Halle, où est le plus
carillon de l'Europe ; les églises de Saint-Sauveur, de l'
Dame, où se trouvent les tombeaux de Charles le Témi
et de Marie, sa fille, la chapelle du Saint-Sang, l'hôpital !
Jean, avec de-belles peintures de Hans Hemling. Fal
dentelles renommées et de toiles ; raffineries, papeteries,
series; fonderie de cloches ; 44,598 hab. — Ane. capitâ
comtes de Flandre, Bruges devint très riche au moyen àe
l'industrie du tissage des laines, des tapisseries, de la
dès diamants, etc., par le commerce avec l'Angleterre,
lie, l'Orient. C'était un des grands entrepôts de la Hal
y eut à Bruges, en 1302, un massacre général de Fra:
Ses fréquentes révoltes, particulièrement sous Maxin
commencèrent la ruine de son commerce extérieur, ql
cheva sous la domination espagnole par l'ensablemei
ports de Sluys et de Damme. Elle fut occupée parles Fr;
en 1745 et 1794, et, lors de la réunion de la Belgiqu
France, devint le ch.-l. du département de la Lys. Pa1
Jean de Bruges.
BRUGG ou BRUCK, v. de Suisse (Argovie), au cor
de l'Aar et de la Reuss, à 55 kil. E. de Bâle; 1,340 hab,
pont sur l'Aar. Entrepôt de commerce entre l'Allemai
l'Italie. Aux environs, ruines d'un château des Habsboi
BRUGGEN, brg de Prusse (prov. du Rhin), près de
pen; 2,400 hab. Les Français y battirent les Prussi
3 octobre 1796. — vge de Suisse, cant. et à 4 kil. de
Gall ; beau pont sur la Sitter.
BRUGMANS (SÉBALD-JUSTIN), médecin et natur
né à Franeker dans la Frise en 1763, m. en 1819, prof
de botanique et de chimie à l'université de Leyde, où il
des collections et un cabinet d'anatomie comparée. En
il organisa le service militaire de santé en Hollande,
vailla à la Pharmacopœa Batava. Le roi Louis Bonap:
nomma son 1er médecin et conseiller d'État. Il devint i
pecteur du service de santé des armées françaises et r
de l'Académie de Leyde. En 1815, il fut chargé d'obtf
restitution des objets d'histoire naturelle enlevés à la Ho
après la conquête française.
Il a publié dans les Mémoires de l'Institut de Hollande des C
tions sur la natation des poissons; son écrit le plus remarqua
l'Eloge de Boerhaave. 1
BRUGNATELLI (LOUIS-GASPARD), né à Pavie en
m. en 1818, s'appliqua de bonne heure à l'étude de la
cine et de la chimie, remplaça Scopoli dans l'enseignel
cette science, 1787, et fut nommé, en 1796, profes
chimie générale appliquée aux arts, fonctions qu'il rem
qu'à sa mort. Il était membre de l'Institut royal de ft
contribua à relever la pharmacie de l'état d'abaisseme
lequel elle était tombée depuis longtemps. En 1795, i
.soumettre la nomenclature chimique à une réforme
critiquée trop sévèrement, d'autant plus que beaucoq
dénominations ont été adoptées plus tard. Brugnate
blié un grand nombre de Mémoires et d'observatio
parties spéculatives de la chimie et sur ses applica
arts et à la médecine, insérés, pour la plupart, da
nales de chimie et dans le Journal de physique, de chimie
toire naturelle de Pavie, 1808-17.
Il a publié aussi : Eléments de chimie, 4 vol.; Pharmacopéi
trad. en français par L.-A. Planche, 18J1 ; Lithologie humain
vrage inachevé. Il fut l'un des éditeurs de la Bibliothèque i
l'Europe, 1788-91, 2 vol. in-o j du Joui-nalvhysico-medica
20 vol. in-'fO.
BRUGUIÈRES (JEAN-GUILLAUME), naturaliste
geur, né àMontpellier en 1750, m. à Ancône en 1799.
de 1859 contre la France, il se trouva impliqué dans une af-
faire de détournement, et se tua. B.
BRUCK, vge de Bavière, sur l'Amper, près de Munich ;
3,200 hab. Hôtel d'invalides et manufacture d'armes aux en-
virons, dansl'anc. abbaye de Fürstenfeld.
BRUCK, v. de Suisse. (V. BRUGG.)
BRUCK-SUR-LA-MUR, v. des États autrichiens (Styrie);
2,879 hab. Ch.-l. de cercle. Ouvrages en fer; commerce actif.
BRUCK-SUR-LA-TAJA, vge des États autrichiens (Mora-
vie) ; 200 hab. Ane. abbaye de prémontrés, fondée en 1190,
supprimée en 1784, et convertie en château seigneurial.
BRUCK-SUR-LEITHA, Leitcepons, v. des États autrichiens
(basse Autriche) ; 4,200 hab. Beau château des comtes de
Harrach.
BRUCKENAU, v. de Bavière (basse Franconie), sur la
Sinn; 1,700 hab. Château, résidence royale d'été. Aux envi-
rons,bains d'eaux minérales, les plus fréquentés du royaume.
BRUCKER (JACOB), savant allemand, né à Augsbourg en
1696, m. en 1770, enseigna, en 1718, l'histoire de la philoso-
phie à l'université d'Iéna, fut, en 1724, recteur de l'école de
Kaufbeuren, pasteur dans cette ville en 1736, et, en 1744, à
Augsbourg. Il a publié plusieurs ouvrages sur l'histoire de la
philosophie, dont les plus connus sont : Historia philosophica
doctrinœ de ideis, Augsb., 1723; Olium Vindelicum, seu Melete-
matumhistorim philosophica; triga, Augsb., 1729, ouvrage qui
le fit nommer membre de l'Académie de Berlin ; Historia cri-
tica philosopliiœ à mundi incunabulis ad nostram usque œtatem
deducta, 5 vol., Leipz., 1742 à 1744, nouv. édit. en 1766, et
augm. d'un appendice en 1767. Un abrégé en a paru en 1747
sous le titre de : histitutiones historiœ philosophicæ. Ce grand
ouvrage, preuve d'un vaste savoir, a contribué au dévelop -
pement de cette branche de la philosophie, et a servi de base
aux travaux des savants postérieurs. E. S.
BRUCOMAGUS, nom latin de BRUMATH ou BRUMPT.
BRUCTÈRES, peuple germanique, habitant sur les deux
rives de l'Ems, entre la Lippe, la Vecht et le Weser, et ayant
pour voisins les Frisons, les Bataves, les Ampsivares, les Usi-
piens et les Chauques. Leur pays, auj. territoire de Munster,
d'Osnabrück et de Hanovre, était couvert de marais (bruck en
allem.) et de bois que les Romains appelèrent Sylva Cæsia. —
Les Bructères livrèrent sur l'Ems un combat naval à Drusus,
l'an 12 av. J.-C. Alliés des Chérusques, ils contribuèrent à la
défaite de Varus, en l'an 9. Sous Vespasien, animés par leur
prophétesse Velléda, ils soutinrent la révolte du Batave Ci-
vilis, 69 ap. J.-C. Plus tard, ils eurent beaucoup à souffrir
des attaques de leurs voisins, les Chamaves et les Angriva-
riens, furent battus par Constantin, et entrèrent dans les
troupes romaines. Une partie se mêlèrent aux Francs. On en
trouvait quelques-uns encore au vrne siècle sous le nom de
Berthari. B.
BRUCTERUS MONS, nom latin du BROCKEN.
BRUE (ANDRÉ), directeur et commandant général pour
la compagnie du Sénégal et d'Afrique à la fin du XVIIe siècle
et au commencement du xVIIIe, rendit la prospérité au com-
merce, négligé par ses prédécesseurs, gagna l'amitié et le res-
pect des indigènes, fit construire le fort Saint-Pierre sur la
rivière de Falemé, rétablit le comptoir d'Albreda et en fonda
un autre dans l'ile Bissao. Le P. Labat a beaucoup profité de
ses Mémoires pour composer une Nouvelle relation de l'Afrique
occidentale, 1729. B.
BRUÉ (ÉTIENNE-ROBERT), géographe, né à Paris en 1786,
m. en 1832, appliqua à la confection des cartes le procédé du
dessin sur le cuivre. Son Atlas universel en 65 cartes est re-
marquable par sa netteté. Revu parE. Levasseur, et réédité
à Paris en 1875. Brué a fait les cartes du voyage de M. de
Humboldt. B.
BRUEYS (DAVID-AUGUSTIN DE), né en 1640 à Aix, m. en
1723. Élevé dans le calvinisme, il se livra à la théologie, et
par suite à la controverse. Quand Bossuet publia l'Exposition
de la doctrine catholique, Brueys lui fit une réponse, et le grand
homme convertit son antagoniste. Peu de temps après son
abjuration, celui-ci perdit sa femme et entra dans les ordres.
Quoique ardent théologien et auteur de plusieurs ouvrages en
faveur du catholicisme, il avait un invincible penchant pour
le théâtre. Palaprat, son compatriote et son ami, avait les
mêmes goûts; ils travaillèrent ensemble à plusieurs pièces :
mais Brueys est le principal ou le véritable auteur du Gron-
deur, 1691; du Muet, 1691; de l'Important, 1693; des Empiri-
ques, 1697; de l'Avocat Patelin, 1706, imitation d'une excel-
lente farce du xve siècle, etc. La gaieté, le naturel, la justesse
d'observation, comme dans le Grondeur, distinguent les meil-
leures comédies de Brueys.
Ses œuvres dramatiques ont été publiées à Paris, 1733, 3 vol., et, avec
celles de Palaprat, 1755, 5 vol. j. T.
BRUEYS D'AIGALLIERS (FRANÇOIS-PAUL), né à Uzès en
753, m. en 1798, entra dans la marine en 1766, et s'y dis-
tingua, soit comme lieutenant de vaisseau dans l'arm
comte de Grasse, 1780, soit par ses études de l'archipel
ricain et d'une partie de la Côte-Ferme, 1784-88. Cap
de vaisseau en 1792, contre-amiral en 1796, il venait
nommé vice-amiral en 1798, lorsqu'il fut chargé de trai
ter en Égypte l'armée d'invasion commandée par le g<
Bonaparte. L'armée une fois débarquée, la flotte alla mc
dans la baie d'Aboukir, où l'amiral anglais Nelson vint 1
quer, le 1er août 1798. Brueys fut tué dans la bataille, -
escadre détruite ou prisonnière. J. T
BRUGELETTE, brg de Belgique (Hainaut) sur la
der ; 1,600 hab. Collège dirigé par les jésuites, et actuelli
fermé.
BRUGES, Brugge en flamand, Brügge en allemand,
Belgique, ch. -1. de la Flandre occidentale; sur la Royc
jonction de canaux qui mènent à Gand, à Ostende et àl'É,
autrefois fortifiée. Évêché, athénée, écoles de chirurgie
peinture, bibliothèques. Entre toutes les villes de Belê
elle a le mieux conservé, par ses monuments, ses coutur
ses mœurs, la physionomie du moyen âge; ses princ
monuments sont : l'hôtel de ville; le palais de justice,
palais de Philippe le Bon, où l'on admire surtout une m
fique cheminée en marbre et en bois du xvie siècle, atti
au sculpteur André ; la tour de la Halle, où est le plus
carillon de l'Europe ; les églises de Saint-Sauveur, de l'
Dame, où se trouvent les tombeaux de Charles le Témi
et de Marie, sa fille, la chapelle du Saint-Sang, l'hôpital !
Jean, avec de-belles peintures de Hans Hemling. Fal
dentelles renommées et de toiles ; raffineries, papeteries,
series; fonderie de cloches ; 44,598 hab. — Ane. capitâ
comtes de Flandre, Bruges devint très riche au moyen àe
l'industrie du tissage des laines, des tapisseries, de la
dès diamants, etc., par le commerce avec l'Angleterre,
lie, l'Orient. C'était un des grands entrepôts de la Hal
y eut à Bruges, en 1302, un massacre général de Fra:
Ses fréquentes révoltes, particulièrement sous Maxin
commencèrent la ruine de son commerce extérieur, ql
cheva sous la domination espagnole par l'ensablemei
ports de Sluys et de Damme. Elle fut occupée parles Fr;
en 1745 et 1794, et, lors de la réunion de la Belgiqu
France, devint le ch.-l. du département de la Lys. Pa1
Jean de Bruges.
BRUGG ou BRUCK, v. de Suisse (Argovie), au cor
de l'Aar et de la Reuss, à 55 kil. E. de Bâle; 1,340 hab,
pont sur l'Aar. Entrepôt de commerce entre l'Allemai
l'Italie. Aux environs, ruines d'un château des Habsboi
BRUGGEN, brg de Prusse (prov. du Rhin), près de
pen; 2,400 hab. Les Français y battirent les Prussi
3 octobre 1796. — vge de Suisse, cant. et à 4 kil. de
Gall ; beau pont sur la Sitter.
BRUGMANS (SÉBALD-JUSTIN), médecin et natur
né à Franeker dans la Frise en 1763, m. en 1819, prof
de botanique et de chimie à l'université de Leyde, où il
des collections et un cabinet d'anatomie comparée. En
il organisa le service militaire de santé en Hollande,
vailla à la Pharmacopœa Batava. Le roi Louis Bonap:
nomma son 1er médecin et conseiller d'État. Il devint i
pecteur du service de santé des armées françaises et r
de l'Académie de Leyde. En 1815, il fut chargé d'obtf
restitution des objets d'histoire naturelle enlevés à la Ho
après la conquête française.
Il a publié dans les Mémoires de l'Institut de Hollande des C
tions sur la natation des poissons; son écrit le plus remarqua
l'Eloge de Boerhaave. 1
BRUGNATELLI (LOUIS-GASPARD), né à Pavie en
m. en 1818, s'appliqua de bonne heure à l'étude de la
cine et de la chimie, remplaça Scopoli dans l'enseignel
cette science, 1787, et fut nommé, en 1796, profes
chimie générale appliquée aux arts, fonctions qu'il rem
qu'à sa mort. Il était membre de l'Institut royal de ft
contribua à relever la pharmacie de l'état d'abaisseme
lequel elle était tombée depuis longtemps. En 1795, i
.soumettre la nomenclature chimique à une réforme
critiquée trop sévèrement, d'autant plus que beaucoq
dénominations ont été adoptées plus tard. Brugnate
blié un grand nombre de Mémoires et d'observatio
parties spéculatives de la chimie et sur ses applica
arts et à la médecine, insérés, pour la plupart, da
nales de chimie et dans le Journal de physique, de chimie
toire naturelle de Pavie, 1808-17.
Il a publié aussi : Eléments de chimie, 4 vol.; Pharmacopéi
trad. en français par L.-A. Planche, 18J1 ; Lithologie humain
vrage inachevé. Il fut l'un des éditeurs de la Bibliothèque i
l'Europe, 1788-91, 2 vol. in-o j du Joui-nalvhysico-medica
20 vol. in-'fO.
BRUGUIÈRES (JEAN-GUILLAUME), naturaliste
geur, né àMontpellier en 1750, m. à Ancône en 1799.
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