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et mal bâtie. Marchés considérables de céréales. Vins esti-
més; 4,521 hab. Les Romains bâtirent en ce lieu une forte-
resse. Au xe siècle, Bar devint le ch.-l. d'un comté réuni à la
Champagne vers 1095. Thibault IV y créa une foire franche
qui fut importante au moyen âge ; Louis XIII la supprima.
Les bourgeois donnèrent leur ville au roi en 1328. Combat de
1814 entre les Français et les alliés.
BAR-SUR-ORNAIN. V. BAR-LE-Duc.
BAR-SUR-SEINE, s.-préf. (Aube), sur la rive g. de la Seine.
Ville fortifiée jusqu'à la fin du xvie siècle. Elle est bien bâtie,
et possède une belle église gothique et de jolies promenades.
Fabr. d'eaux-de-vie. Récolte et comm. de vins, chanvre, laine
et bois ; bonneterie, cuirs, etc. ; 2,803 hab.
BARABA, vaste contrée marécageuse de la Sibérie, entre
l'Ohi, l'Irtysch et l'Altaï; 500 kil. de long.
BARABAS, insigne larron et meurtrier, que Pilate gra-
cia. à la demande des Juifs, de préférence à J.-C.
BARABRAS, nom de deux tribus de la Nubie : l'une, à
la frontière d'Egypte, de Syène à Wady-Halfa; l'autre, vers
le confluent de l'Atbara avec le Nil, dans le pays de Barbar
ou Berber. Ce dernier nom, ainsi que celui de Barabras, qui
n'est que le pluriel de Berberi, indique que ces tribus, diffé-
rentes du reste par leur langage et leur physionomie des peu-
plades nègres et arabes qui les entourent, appartiennent à la
famille des Berbères, qui occupait, avant la conquête arabe,
l'Afrique septentrionale et centrale. C. P.
BARAC. V. DÉBORA.
BARAGUAY-D'HILLIERS (Louis), général français,
né à Paris en 1764, m. à Berlin en 1813, était lieutenant au
régiment d'Alsace à l'époque de la révolution. Aide de camp
des généraux Crillon et de La Bourdonnaye, il fit la campagne
du Palatinat. Général de brigade en 1793, il devint chef d'état
major de Custine, et, pour l'avoir défendu devant le tribunal
révolutionnaire, fut emprisonné. Délivré après le 9 thermidor,
il commanda l'armée de Paris contre les insurgés du faubourg
Saint-Antoine. Pendant la campagne d'Italie, 1796, il prit
Bergame, et fit 4,000 prisonniers à Rivoli. Alors il fut nommé
général de division et gouverneur de Venise. Il devait aller en
Egypte; mais, chargé de porter les drapeaux des chevaliers
de Malte au Directoire, il fut pris par les Anglais. Bientôt re-
lâché, il passa à l'armée du Rhin, et contribua aux succès
d'Engen et de Biberach ; fit la campagne d'Austerlitz, comme
colonel général des dragons; se signala, en 1809, à la bataille
de Raab en Autriche; en 1810, envoyé en Espagne, prit Fi-
guières. Il fit enfin la campagne de Russie, et périt des fati-
gues de la terrible retraite de Moscou.
BARAGUAY-D'HILLIERS (ACHILLE), maréchal de France,
fils du précédent, né à Paris en 1795, m. en 1878, perdit le
poignet gauche à Leipzig, 1813, prit part à la guerre d'Es-
pagne en 1823, à l'expédition d'Alger, 1830, servit en Algérie
de 1841 à 1847 ; député du Doubs après 1848, un instant chef
de l'armée de Paris, ensuite l'un des vice-présidents du Sénat.
En 1854, il prit, assisté des Anglais, la forteresse de Bomar-
sund,dans l'île d'Aland, et fut nommé maréchal. En 1859, il
battit les Autrichiens à Marignan.
BARANOW, brg des États autrichiens (Gallicie) sur la
Vistule; 1,916 hab. Ane. château, bâti par Etienne Bathory.
tharles-Gustave, roi de Suède, y battit les Polonais en 1656.
BARANTE (AMABLE-GUILLAUME-PROSPER BRUGIÈRE,
BARON DE), historien et publiciste, né à Riom en 1782, m. en
1866, fit ses premières études à l'École militaire d'Effiat, et
entra à l'École polytechnique. Destiné à la carrière adminis-
trative, il était simple employé au ministère de l'intérieur,
quand il commença d'écrire dans la Décade philosophique, et
publia les Lettres de Jt/ue Aïssé et de Mmes de la Fayette, Yillars
et de Tencin, 1805. Auditeur au conseil d'État en 1806, chargé
de missions en Allemagne, en Pologne et en Espagne, sous-
préfet de Bressuire en 1807, préfet de la Vendée en 1809, il
obtint un certain succès par son Tableau de la littérature fran-
çaise pendant le dix-huitième siècle, et fut nommé préfet de la
Loire-Inférieure en 1813. A la première Restauration des
Bourbons, il édita des Mémoires de Mme de La Rochejaquelein, et
fut maintenu dans son poste, bien qu'une brochure intitulée :
des Divers Projets de constitution pour la France, eùt pu le com-
promettre. Mis à l'écart pendant les Cent-jours, il devint, au
retour des Bourbons, conseiller d'État, secrétaire général du
ministère de l'intérieur , et député du Puy-de-Dôme à la
Chambre de 1815, où il se rangea parmi les « défenseurs de la
charte constitutionnelle. Directeur général des contributions
indirectes en 1816, commissaire royal à la Chambre des dé-
putés en 1818, pair de France en 1819, il s'engagea de jour en
jour plus avant dans l'opposition, combattit en particulier la
loi du sacrilège, et consacra aux lettres les loisirs que lui lais-
saient les questions politiques. Il publia alors : des Communes
et de l'Aristocratie, 1821, une traduction des Œuvres complètes
de Schiller, 1821, 6 vol.; divers articles dans la Biographie
universelle de Michaud; la traduction de quelques pièces da
la Collection des théâtres étrangers. Mais son ouvrage capital
l'Histoire des ducs de Bourgogne de la maison de Valois, 1824-S
12 vol., qui lui ouvrit l'entrée de l'Académie française. De E
rante accueillit avec empressement la révolution de 183
conserva la pairie, fut nommé ambassadeur à Turin, etremp
les mêmes fonctions à Saint-Pétersbourg depuis 1835. A ce
période de sa vie appartiennent les ouvrages suivants : È
moires historiques et littéraires, 183G, réimpression d'artic]
insérés dans divers recueils ; Introduction à la Chronique du 1
ligieux de Saint-Denis, 1839; Lettres et instructions de Louis XV
au comte de Saint-Priest, 1849. La révolution de 1848 ren
de Barante à la vie privée, et il publia encore :
Questions constitutionnelles, 18»9 ; Notice sur le comte Mollien, 1850; j
tice sur le comte A. de Saint-Priest, 1852, Histoire de la Convention
tionale, 1851-58; Histoire du Directoire, 1855 ; Etudes historiques et biog
phigues, 1857; Etudes littéraires et historiques, 1858; Histoire de Jeat
d'Arc, 1858 ; le Parlement et la Fronde, 1839 ; Vie de Mathieu Molé, 18.
Vie politique de Royer-Collard, ses discours et ses écrits, 1861.
BARANYA, comitat de Hongrie compris entre ceux
Tolna, de Bacs à l'E., de Somogy au N.-O. et la Drave au S
5,115 kil. carrés et 285,500 hab. Ch.-I. Funfkirchen ou Cin
Églises (cercle en deçà du Danube).
BARATARIA, île du golfe du Mexique, à l'entrée de
baie de son nom, aux États-Unis (Louisiane). Forteresse
bon port. Le lac du même nom, formé par le Mississipi, affl
dans la baie de Barataria.
BARATHA, v. de l'anc. Asie Mineure (Lycaonie), enl
Iconium et Tyane, auj. Bore.
BARATHRE (barathron), gouffre profond en Attiqu
dans le dème Hippothoontide. On y jetait les condamnés
mort. Il avait un revêtement intérieur en pierres, entre 1
joints desquelles on avait scellé des lames et pointes de fer q
déchiraient le patient dans sa chute.
BARATIER (JEAN-PHILIPPE), enfant précoce, né en 17.
à Schwabach dans le margraviat d'Anspach, m. en 1740.
savait, à 4 ans, lire et écrire en français et en allemand, et,
5 ans, en latin. A 13 ans, il publiait son Itinéraire de Benjan
de Tudèle; à 14 ans, il était membre de l'Académie de Berli
Les mathématiques, l'astronomie, les antiquités, lui étaie
familières. Le grand Frédéric, à qui on le présenta, n'en
pas plus de cas que d'une machine.
BARATINSKI (EUGÈNE), célèbre poète russe, m. i
1844, ami et rival de Pouschkine. Ses poésies ont été publié
en 1833; on y remarque, entre autres, la Bohémienne, graciet
tableau des mœurs russes.
BARBACENA (FEHSBERTO-CALDEIRA-BRANT, MARQU
DE), diplomate brésilien, né à Sabora, 1772, m. en 1842.
fut lui qui négocia le traité de 1823, par lequel les deux coi
ronnes de Portugal et de Brésil furent séparées. Ministre d
finances, il importa au Brésil la première machine et le pr
mier bâtiment à vapeur. B.
BARBACOAS, v. de l'Amérique du S. (Colombie), i
confluent du Telembi et du Guaxi. Mines d'or aux enviroj
(État de Cauca).
BARBADE (LA), Barbados, île de la mer et de l'archip
des Antilles (Antilles anglaises), la plus orientale des petit-
Antilles, par 13° 5' lat. N. et 62° l'long. O. ; 430 kil. carrés
171,860 hab., dont 94,000 nègres émancipés. Ch.-l. Bridge
town, sur la côte S.-O. Climat moins humide que celui di
autres Antilles ; sol fertile en sucre ; comm. de viandes salée:
Découverte par les Portugais ; elle fut la lre col. des Angla
aux Antilles en 1624; ils en ont fait le ch.-I. du gvt de leui
Iles-du-Vent, et le ch.-l. militaire de leurs Petites-Antille
BARBALISSUS ou BARBARISSUS, v. forte c
l'anc. Asie, en Syrie, dans la Chalybonitide, puis dans l'Ei
phratésienne, sur la rive dr. de l'Euphrate. Justinien la J
reconstruire; auj. Baies (?).
BARBANCOIS (CHARLES-HÉLION, MARQUIS DE), agr(
nome distingué, né près de Châteauroux en 1760, m. e
1822. On lui doit l'introduction des mérinos d'Espagne dar
le Berry, et de nombreux écrits sur l'agriculture.
BARBANÈGRE (LE BARON JOSEPH), général de brigade
né à Pontacq (Basses-Pyrénées) en 1772, m. en 1830, entra a
service en 1793. A la tête du 48e de ligne, il se distingua au
batailles d'Austerlitz, d'Iéna et d'Eylau. Général sous les oi
dres de Davout, 1809, il combattit à Eckmühl, à Ratisbonnr
et à Wagram. Pendant la retraite de Russie, sa brigade s
couvrit de gloire à Krasnoë et au passage du Niémen. E
1813, il s'enferma dans Stettin, et ne rendit cette ville qu'apri
l'abdication de Napoléon. Son plus bel exploit est la défem
d'Huningue, 1815, où, avec 135 hommes, il arrêta 25,OC
Autrichiens, et ne capitula qu'après 12 jours de tranchée or
verte, et sa garnison étant réduite à 50 hommes. (V. CHAM:
BURE\.
BARBARES, nom de mépris que donnaient, dans l'ar:
tiquité, les Grecs et les Romains à tous les étrangers, et pv,
et mal bâtie. Marchés considérables de céréales. Vins esti-
més; 4,521 hab. Les Romains bâtirent en ce lieu une forte-
resse. Au xe siècle, Bar devint le ch.-l. d'un comté réuni à la
Champagne vers 1095. Thibault IV y créa une foire franche
qui fut importante au moyen âge ; Louis XIII la supprima.
Les bourgeois donnèrent leur ville au roi en 1328. Combat de
1814 entre les Français et les alliés.
BAR-SUR-ORNAIN. V. BAR-LE-Duc.
BAR-SUR-SEINE, s.-préf. (Aube), sur la rive g. de la Seine.
Ville fortifiée jusqu'à la fin du xvie siècle. Elle est bien bâtie,
et possède une belle église gothique et de jolies promenades.
Fabr. d'eaux-de-vie. Récolte et comm. de vins, chanvre, laine
et bois ; bonneterie, cuirs, etc. ; 2,803 hab.
BARABA, vaste contrée marécageuse de la Sibérie, entre
l'Ohi, l'Irtysch et l'Altaï; 500 kil. de long.
BARABAS, insigne larron et meurtrier, que Pilate gra-
cia. à la demande des Juifs, de préférence à J.-C.
BARABRAS, nom de deux tribus de la Nubie : l'une, à
la frontière d'Egypte, de Syène à Wady-Halfa; l'autre, vers
le confluent de l'Atbara avec le Nil, dans le pays de Barbar
ou Berber. Ce dernier nom, ainsi que celui de Barabras, qui
n'est que le pluriel de Berberi, indique que ces tribus, diffé-
rentes du reste par leur langage et leur physionomie des peu-
plades nègres et arabes qui les entourent, appartiennent à la
famille des Berbères, qui occupait, avant la conquête arabe,
l'Afrique septentrionale et centrale. C. P.
BARAC. V. DÉBORA.
BARAGUAY-D'HILLIERS (Louis), général français,
né à Paris en 1764, m. à Berlin en 1813, était lieutenant au
régiment d'Alsace à l'époque de la révolution. Aide de camp
des généraux Crillon et de La Bourdonnaye, il fit la campagne
du Palatinat. Général de brigade en 1793, il devint chef d'état
major de Custine, et, pour l'avoir défendu devant le tribunal
révolutionnaire, fut emprisonné. Délivré après le 9 thermidor,
il commanda l'armée de Paris contre les insurgés du faubourg
Saint-Antoine. Pendant la campagne d'Italie, 1796, il prit
Bergame, et fit 4,000 prisonniers à Rivoli. Alors il fut nommé
général de division et gouverneur de Venise. Il devait aller en
Egypte; mais, chargé de porter les drapeaux des chevaliers
de Malte au Directoire, il fut pris par les Anglais. Bientôt re-
lâché, il passa à l'armée du Rhin, et contribua aux succès
d'Engen et de Biberach ; fit la campagne d'Austerlitz, comme
colonel général des dragons; se signala, en 1809, à la bataille
de Raab en Autriche; en 1810, envoyé en Espagne, prit Fi-
guières. Il fit enfin la campagne de Russie, et périt des fati-
gues de la terrible retraite de Moscou.
BARAGUAY-D'HILLIERS (ACHILLE), maréchal de France,
fils du précédent, né à Paris en 1795, m. en 1878, perdit le
poignet gauche à Leipzig, 1813, prit part à la guerre d'Es-
pagne en 1823, à l'expédition d'Alger, 1830, servit en Algérie
de 1841 à 1847 ; député du Doubs après 1848, un instant chef
de l'armée de Paris, ensuite l'un des vice-présidents du Sénat.
En 1854, il prit, assisté des Anglais, la forteresse de Bomar-
sund,dans l'île d'Aland, et fut nommé maréchal. En 1859, il
battit les Autrichiens à Marignan.
BARANOW, brg des États autrichiens (Gallicie) sur la
Vistule; 1,916 hab. Ane. château, bâti par Etienne Bathory.
tharles-Gustave, roi de Suède, y battit les Polonais en 1656.
BARANTE (AMABLE-GUILLAUME-PROSPER BRUGIÈRE,
BARON DE), historien et publiciste, né à Riom en 1782, m. en
1866, fit ses premières études à l'École militaire d'Effiat, et
entra à l'École polytechnique. Destiné à la carrière adminis-
trative, il était simple employé au ministère de l'intérieur,
quand il commença d'écrire dans la Décade philosophique, et
publia les Lettres de Jt/ue Aïssé et de Mmes de la Fayette, Yillars
et de Tencin, 1805. Auditeur au conseil d'État en 1806, chargé
de missions en Allemagne, en Pologne et en Espagne, sous-
préfet de Bressuire en 1807, préfet de la Vendée en 1809, il
obtint un certain succès par son Tableau de la littérature fran-
çaise pendant le dix-huitième siècle, et fut nommé préfet de la
Loire-Inférieure en 1813. A la première Restauration des
Bourbons, il édita des Mémoires de Mme de La Rochejaquelein, et
fut maintenu dans son poste, bien qu'une brochure intitulée :
des Divers Projets de constitution pour la France, eùt pu le com-
promettre. Mis à l'écart pendant les Cent-jours, il devint, au
retour des Bourbons, conseiller d'État, secrétaire général du
ministère de l'intérieur , et député du Puy-de-Dôme à la
Chambre de 1815, où il se rangea parmi les « défenseurs de la
charte constitutionnelle. Directeur général des contributions
indirectes en 1816, commissaire royal à la Chambre des dé-
putés en 1818, pair de France en 1819, il s'engagea de jour en
jour plus avant dans l'opposition, combattit en particulier la
loi du sacrilège, et consacra aux lettres les loisirs que lui lais-
saient les questions politiques. Il publia alors : des Communes
et de l'Aristocratie, 1821, une traduction des Œuvres complètes
de Schiller, 1821, 6 vol.; divers articles dans la Biographie
universelle de Michaud; la traduction de quelques pièces da
la Collection des théâtres étrangers. Mais son ouvrage capital
l'Histoire des ducs de Bourgogne de la maison de Valois, 1824-S
12 vol., qui lui ouvrit l'entrée de l'Académie française. De E
rante accueillit avec empressement la révolution de 183
conserva la pairie, fut nommé ambassadeur à Turin, etremp
les mêmes fonctions à Saint-Pétersbourg depuis 1835. A ce
période de sa vie appartiennent les ouvrages suivants : È
moires historiques et littéraires, 183G, réimpression d'artic]
insérés dans divers recueils ; Introduction à la Chronique du 1
ligieux de Saint-Denis, 1839; Lettres et instructions de Louis XV
au comte de Saint-Priest, 1849. La révolution de 1848 ren
de Barante à la vie privée, et il publia encore :
Questions constitutionnelles, 18»9 ; Notice sur le comte Mollien, 1850; j
tice sur le comte A. de Saint-Priest, 1852, Histoire de la Convention
tionale, 1851-58; Histoire du Directoire, 1855 ; Etudes historiques et biog
phigues, 1857; Etudes littéraires et historiques, 1858; Histoire de Jeat
d'Arc, 1858 ; le Parlement et la Fronde, 1839 ; Vie de Mathieu Molé, 18.
Vie politique de Royer-Collard, ses discours et ses écrits, 1861.
BARANYA, comitat de Hongrie compris entre ceux
Tolna, de Bacs à l'E., de Somogy au N.-O. et la Drave au S
5,115 kil. carrés et 285,500 hab. Ch.-I. Funfkirchen ou Cin
Églises (cercle en deçà du Danube).
BARATARIA, île du golfe du Mexique, à l'entrée de
baie de son nom, aux États-Unis (Louisiane). Forteresse
bon port. Le lac du même nom, formé par le Mississipi, affl
dans la baie de Barataria.
BARATHA, v. de l'anc. Asie Mineure (Lycaonie), enl
Iconium et Tyane, auj. Bore.
BARATHRE (barathron), gouffre profond en Attiqu
dans le dème Hippothoontide. On y jetait les condamnés
mort. Il avait un revêtement intérieur en pierres, entre 1
joints desquelles on avait scellé des lames et pointes de fer q
déchiraient le patient dans sa chute.
BARATIER (JEAN-PHILIPPE), enfant précoce, né en 17.
à Schwabach dans le margraviat d'Anspach, m. en 1740.
savait, à 4 ans, lire et écrire en français et en allemand, et,
5 ans, en latin. A 13 ans, il publiait son Itinéraire de Benjan
de Tudèle; à 14 ans, il était membre de l'Académie de Berli
Les mathématiques, l'astronomie, les antiquités, lui étaie
familières. Le grand Frédéric, à qui on le présenta, n'en
pas plus de cas que d'une machine.
BARATINSKI (EUGÈNE), célèbre poète russe, m. i
1844, ami et rival de Pouschkine. Ses poésies ont été publié
en 1833; on y remarque, entre autres, la Bohémienne, graciet
tableau des mœurs russes.
BARBACENA (FEHSBERTO-CALDEIRA-BRANT, MARQU
DE), diplomate brésilien, né à Sabora, 1772, m. en 1842.
fut lui qui négocia le traité de 1823, par lequel les deux coi
ronnes de Portugal et de Brésil furent séparées. Ministre d
finances, il importa au Brésil la première machine et le pr
mier bâtiment à vapeur. B.
BARBACOAS, v. de l'Amérique du S. (Colombie), i
confluent du Telembi et du Guaxi. Mines d'or aux enviroj
(État de Cauca).
BARBADE (LA), Barbados, île de la mer et de l'archip
des Antilles (Antilles anglaises), la plus orientale des petit-
Antilles, par 13° 5' lat. N. et 62° l'long. O. ; 430 kil. carrés
171,860 hab., dont 94,000 nègres émancipés. Ch.-l. Bridge
town, sur la côte S.-O. Climat moins humide que celui di
autres Antilles ; sol fertile en sucre ; comm. de viandes salée:
Découverte par les Portugais ; elle fut la lre col. des Angla
aux Antilles en 1624; ils en ont fait le ch.-I. du gvt de leui
Iles-du-Vent, et le ch.-l. militaire de leurs Petites-Antille
BARBALISSUS ou BARBARISSUS, v. forte c
l'anc. Asie, en Syrie, dans la Chalybonitide, puis dans l'Ei
phratésienne, sur la rive dr. de l'Euphrate. Justinien la J
reconstruire; auj. Baies (?).
BARBANCOIS (CHARLES-HÉLION, MARQUIS DE), agr(
nome distingué, né près de Châteauroux en 1760, m. e
1822. On lui doit l'introduction des mérinos d'Espagne dar
le Berry, et de nombreux écrits sur l'agriculture.
BARBANÈGRE (LE BARON JOSEPH), général de brigade
né à Pontacq (Basses-Pyrénées) en 1772, m. en 1830, entra a
service en 1793. A la tête du 48e de ligne, il se distingua au
batailles d'Austerlitz, d'Iéna et d'Eylau. Général sous les oi
dres de Davout, 1809, il combattit à Eckmühl, à Ratisbonnr
et à Wagram. Pendant la retraite de Russie, sa brigade s
couvrit de gloire à Krasnoë et au passage du Niémen. E
1813, il s'enferma dans Stettin, et ne rendit cette ville qu'apri
l'abdication de Napoléon. Son plus bel exploit est la défem
d'Huningue, 1815, où, avec 135 hommes, il arrêta 25,OC
Autrichiens, et ne capitula qu'après 12 jours de tranchée or
verte, et sa garnison étant réduite à 50 hommes. (V. CHAM:
BURE\.
BARBARES, nom de mépris que donnaient, dans l'ar:
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