Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse...Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Source : L'Argonnaute (La Contemporaine), 2013-54726
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/12/2013
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des jours bien remplis, des jours de souvenir et de noble espé- rance, des jours où la Vie l'emporte encore sur la Mort!
0 Mort, où est ton aiguillon 1 Mort ! la vie sera ta mort, puisque des tombeaux sort une Vie nouvelle, le Triomphe de l'Immortalité !
Pierre DUROC.
M4" Polnearé à JV'aucy Mme Poincaré a eu la très gracieuse et très touchante pensée de venir à Nancy, au lendemain des jours d'épreuve, saluer les victimes militaires et civiles de la guerre, les blessés, les mutilés, les réfugiés.
Vendredi matin, Mme Raymond Poincaré parcourut la ca- serne Molitor, classes, dortoirs, ouvroirs, guidée par M. !e Maire de Nancy, MM. Jambois, Paul Luc et les membres de la commission administrative. Mme Mirman lui présenta les dames visiteuses, ses dévouées collaboratrices.
L'après-midi fut consacré à l'ambulance 107, dont M. Hardy, délégué régional de l'Union des Femmes de France, et M. le docteur Sturel lui firent les honneurs.
Samedi matin, visite à l'Ecole des Mutilés, fondée par le regretté Jean Buffet, sous la conduite des trois vice-présidents, de l'œuvre, MM. Brun, Jambois et Krug; puis visite du ser- vice des tuberculeux à l'hôpital Villemin ; visite enfin de l'Ecole ménagère des réfugiés de la rue du Montet.
Samedi après-midi, M. le Maire de Nancy, assisté de MM. les Adjoints, présenta à Mme R. Poincaré l'Ecole muni- cipale de broderie, une des plus intéressantes créations de guerre de la Municipalité de Nancy.; ensuite, visite en détail de l'hôpital civil, où Mme R. Poincaré, guidée par M. le pré- sident Krug et l'excellente sœur Louise, passa successivement au chevet de toutes les victimes de la guerre, et notamment des civils, hommes et femmes, blessés lors des derniers bom- bardements ; elle remit à chacun de ces blessés civils une enveloppe contenant un secours variable selon la situation de famille de l'intéressé. La journée, bien remplie on le voit, se termina par la visite de l'hôpital de MaxéviIIe, sous la direc- tion de M. Hardy et de M. le médecin-major Senlecq.
Mme Poincaré regretta de n'avoir point le temps d'aller jus- qu'à Drouot, mais les réfugiés de cette caserne n'ont pas été oubliés et nous croyons savoir que M. -Paul Luc reçut une somme de 3.000 francs à répartir entre les deux asiles Molitor et Drouot.
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