Titre : Revue scientifique
Éditeur : G. Baillière (Paris)
Éditeur : Édition de la Société anonyme française d'edition et de publicitéÉdition de la Société anonyme française d'edition et de publicité (Paris)
Date d'édition : 1944-01-01
Contributeur : Moureu, Charles (1863-1929). Éditeur scientifique
Contributeur : Flat, Paul (1864-1918). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34378388w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 77317 Nombre total de vues : 77317
Description : 01 janvier 1944 01 janvier 1944
Description : 1944/01/01 (A82,FASC1,N3228)-1944/12/31... 1944/01/01 (A82,FASC1,N3228)-1944/12/31 (A82,FASC8,N3228).
Description : Collection numérique : France-Brésil Collection numérique : France-Brésil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65643166
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/11/2013
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- SOMMAIRE
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- .......... Page(s) .......... 187
- SOMMAIRE
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- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 334
- SOMMAIRE
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- .......... Page(s) .......... 465
- .......... Page(s) .......... 480
- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 513
- .......... Page(s) .......... 521
- INDEX GENERAL ANNÉE 1944 LISTE ALPHABÉTIQUE DES AUTEURS
- I. - MÉMOIRES ET NOTES (Auteurs) (Les titres des Notes sont en italiques)
- A
- B
- .......... Page(s) .......... 79 à 96
- .......... Page(s) .......... 403 à 420
- .......... Page(s) .......... 3 à 14
- BUU-HOÏ & HIONG-KI-WEI. - Études dans le domaine des noyaux aromatiques condensés:
- .......... Page(s) .......... 168 à 171
- .......... Page(s) .......... 306 à 308
- .......... Page(s) .......... 370 à 373
- BUU-HOÏ, HIONG-KI-WEI & ROYER (R.). - Études dans le domaine des noyaux aromatiques condensés:
- .......... Page(s) .......... 453 à 458
- BUU-HOÏ, HIONG-KI-WEI & ROYER (R.). - [Voir aussi Buu-Hoï & LECOCQ (J.).]
- Buu-Hoï & LECOCQ (J.). - Études dans le domaine des noyaux aromatiques condensés:
- .......... Page(s) .......... 39 à 42
- Buu-Hoï & LECOCQ (J.). - [Voir aussi Buu-Hoï & HIONG-KI-WEI.]
- .......... Page(s) .......... 277 à 297
- C
- .......... Page(s) .......... 365 à 367
- .......... Page(s) .......... 43 à 45
- .......... Page(s) .......... 241 à 243
- CHEYMOL (J.) & HENRY (R.). - [Voir aussi HAZARD (R.), CORTEGGIANI (MLLE É.) & CHEYMOL (J.).
- CORTEGGIANI (Mlle É.). - [Voir HAZARD (R.), - & CHEYMOL (J.).]
- .......... Page(s) .......... 339 à 346
- D
- .......... Page(s) .......... 421 à 452
- F
- .......... Page(s) .......... 219 à 234
- G
- H
- HENRY (R.). - [Voir CHEYMOL (J.) & -.]
- .......... Page(s) .......... 140 à 144
- HIONG-KI-WEI. - [Voir BUU-HOÏ & -, et BUU-HOÏ, - & ROYER (R.).]
- J
- .......... Page(s) .......... 195 à 203
- K
- .......... Page(s) .......... 131 à 139
- L
- .......... Page(s) .......... 160 à 167
- LECOCQ (J.). - [Voir Buu-Hoï & -.]
- LESPAGNOL (A.). - [Voir CHEYMOL (J.) & -.]
- M
- P
- R
- S
- SALZEDO (M lle P.). - [Voir DAUDEL (R.) & -.]
- .......... Page(s) .......... 38
- SOURIAU (J.-M.). - Généralisation de certaines formules arithmétiques d'inversion. Applications, pp........... Page(s) .......... 204 à 211
- T
- .......... Page(s) .......... 145 à 159
- U
- .......... Page(s) .......... 247 à 250
- .......... Page(s) .......... 247 à 250
- .......... Page(s) .......... 244 à 246
- .......... Page(s) .......... 47 à 50
- .......... Page(s) .......... 182-183
- .......... Page(s) .......... 184
- .......... Page(s) .......... 252-253
- .......... Page(s) .......... 254 à 256
- .......... Page(s) .......... 51-52
- .......... Page(s) .......... 529
- .......... Page(s) .......... 378 à 391
- .......... Page(s) .......... 313 à 333
- .......... Page(s) .......... 112 à 114
- .......... Page(s) .......... 465 à 479
- PHILBERT (G.). - [Voir HERPIN (A.) & -].
- .......... Page(s) .......... 115 à 121
- .......... Page(s) .......... 529-530
- .......... Page(s) .......... 185-186
- .......... Page(s) .......... 250 à 252
- .......... Page(s) .......... 392-393
- .......... Page(s) .......... 527-528
- .......... Page(s) .......... 64
- .......... Page(s) .......... 64
- A
- .......... Page(s) .......... 59-60
- B
- .......... Page(s) .......... 64
- .......... Page(s) .......... 60
- .......... Page(s) .......... 398-399
- .......... Page(s) .......... 535-536
- .......... Page(s) .......... 262
- .......... Page(s) .......... 63
- .......... Page(s) .......... 263
- .......... Page(s) .......... 263
- .......... Page(s) .......... 61-62
- C
- D
- F
- G
- J
- K
- L
- M
- P
- .......... Page(s) .......... 57
- POMRIASKINSKY-KOBOZIEFF (N. A.). - [Voir KOBOZIEFF (N.) & -.]
- R
- .......... Page(s) .......... 187 à 191
- S
- T
- U
- .......... Page(s) .......... 122-123
- V
- .......... Page(s) .......... 123-124
- .......... Page(s) .......... 397
- .......... Page(s) .......... 127-128
62 COMPTES RENDUS DE LIVRES
Tirant son origine des premières observations médicales,
l'endocrinologie doit son développement à la physiologie qui
nous a éclairé sur le rôle de nos diverses glandes endocrines,
tandis qu'à sa suite, la biochimie réussissait à identifier et syn-
thétiser quelques-unes de leurs hormones. La médecine dispose
ainsi aujourd'hui d'agents très-efïicaces qui peuvent, sinon gué-
rir, du moins suppléer la déficience glandulaire et maintenir en
vie des sujets jadis condamnés : l'insuffisance thyroïdienne du
myxœdème, surtout le diabète infantile, maintenant traité par
l'insuline, la tétanie, les troubles d'origine hypophysaire (infan-
tilisme, syndrome adiposo-génital, diabète insipide) ou épi-
physaire (puberté précoce).
Bien des troubles alimentaires sont maintenant reconnus et
guéris ou, mieux, prévenus, grâce aux vitamines : vitamine A et
lésions oculaires, vitamine B, et béri-béri, vitamine PP et pel-
lagre (rôle de la sous-alimentation carnée), vitamine C et scor-
but, vitamine D et rachitisme. Il faut savoir reconnaître les
troubles légers les plus fréquents et ne pas oublier que les vita-
mines ne remplacent pas une bonne alimentation équilibrée.
Le domaine qui s'ouvre largement devant la médecine actuelle
est celui des affections familiales héréditaires, grâce à l'applica-
tion délicate, mais fructueuse à la pathologie humaine, de la
génétique, cette science née dans le jardin du moine MENDEL et
qui prit son essor en Amérique dans l'étude de milliers de géné-
rations de minuscules Mouches, ce qui montre une fois de plus
les lointains retentissements de cette science pure dont certains
voudraient diminuer les mérites. On arrivera ainsi à soulever
un peu du mystère contenu dans la notion de terrain. On ne
saurait de plus sous-estimer l'importance sociale de ces maladies.
L'auteur envisage les mieux connues : l'hémophilie, avec sa
curieuse transmission matriarcale, l'ostéopsathyrose (fragilité
osseuse : hommes de verre, et sclérotiques bleues), la maladie
hémolytique, etc.
Le livre s'achève par une étude, d'une part, des néphrites et
des néphroses de l'enfance, d'autre part, de cette affection si
mystérieuse d'origine récente, bien qu'on tente de la rattacher à
certaines épidémies mal connues du passé, l'acrodynie, avec ses
troubles psychiques et ses troubles des extrémités (mains et
pieds) : rougeurs, douleurs, brulûres, sueurs et lésions muti-
lantes; on ignore tout de son origine, de sa contagiosité, mais
elle n'est heureusement que rarement mortelle.
Si de multiples affections peuvent frapper l'enfance, la lec-
ture de ce livre montre combien la médecine moderne, fondée
sur la science, a pu faire d'utiles progrès, le rôle des Français
étant toujours resté considérable. On ne peut que bien augurer
de l'avenir si l'humanité veut concentrer ses efforts sur de tels
problèmes et non les entraver ou faire reculer leurs solutions
par ces guerres dont l'innocente enfance est indirectement la
victime.
P. CIIAUCHARD
BIOLOGIE ET FOI CHRÉTIENNE
Sur une synthèse entre les résultats de la science biologique
et les grandes affirmations de la foi chrétienne.
Par JEAN FRIEDEL(*)
o
N comprend mieux l'idée de ce livre quand on a connu et
apprécié Jean FRIEDEL, mort en 1941, ainsi qu'il m'a été
donné de le faire pendant les 13 années qu'il a passées comme
maître de conférences de botanique à la Faculté des sciences de
Nancy ; la courte notice biographique que son fils Henri a placée
en tête du volume, le fait revivre d'une façon fidèle. C'était un
esprit original, dont la culture générale et philosophique dépas-
sait la moyenne habituelle ; honnête travailleur scientifique, sans
éclat, il s'intéressait tout particulièrement au fait religieux, avec
un rare libéralisme qui se trouvait à l'aise dans un protestan-
tisme syncrétique, confinant parfois au panthéisme ; d'une
extrême bonté, il s'occupait charitablement des étudiants isolés,
Arméniens, Chinois, Russes réfugiés ; il y avait réellement en
lui quelque chose d'évangélique, qui attirait les sympathies '-
ou le dédain des arrivistes. Ainsi s'explique ce livre que ITni-
versité de Genève a couronné par le prix Georges REGARD ; assez
peu méthodique et traitant de questions disparates, il est tout
imprégné de spiritualisme chrétien. En fait de résultats de la
science biologique, il ne s'arrête que sur deux chapitres particu-
lièrement féconds à l'époque actuelle : le magnifique essor de la
chimie biologique et tout ce qu'on peut tirer de la doctrine de
l'évolution, récemment mise au point par la conception des
mutations ; il indique les principales conséquences spirituelles
que suggèrent ces deux ordres de découvertes. Pour FRIEDEL, le
finalisme, peu sensible dans la science physique, s'impose en
biologie où tout est adaptation préalable, malgré les gaucheries,
les exagérations, les doubles emplois ; en dépit du désordre par-
fois scandaleux de la Nature, celle-ci semble monter vers la spi-
ritualité. Il aborde ensuite le problème du surnaturel et notam-
ment du miracle ; tout en étant profondément religieux, il croit
assez peu aux miracles physiques, mais accepterait les miracles
d'ordre physiologique (guérisons) et d'ordre psychique (conver-
sions). Il manifeste sa largeur d'esprit (peut-être excessive !) en
ne repoussant pas à priori les phénomènes métapsychiques, tout
en reconnaissant la fréquence des fraudes et l'incertitude des
télépathies (transmission de pensée, vision à distance, prémo-
nition), et il estime que leur étude doit tenir une place dans un
essai de synthèse entre les résultats de la science et les affirma-
tions chrétiennes.
L. CUÉNOT
(*) Un vol. (12X18,5) de 16/1 p. Éditions Je sers; 107, boulevard Raspail,
Paris (VIe). 1942. Prix: 20 Cr.
Tirant son origine des premières observations médicales,
l'endocrinologie doit son développement à la physiologie qui
nous a éclairé sur le rôle de nos diverses glandes endocrines,
tandis qu'à sa suite, la biochimie réussissait à identifier et syn-
thétiser quelques-unes de leurs hormones. La médecine dispose
ainsi aujourd'hui d'agents très-efïicaces qui peuvent, sinon gué-
rir, du moins suppléer la déficience glandulaire et maintenir en
vie des sujets jadis condamnés : l'insuffisance thyroïdienne du
myxœdème, surtout le diabète infantile, maintenant traité par
l'insuline, la tétanie, les troubles d'origine hypophysaire (infan-
tilisme, syndrome adiposo-génital, diabète insipide) ou épi-
physaire (puberté précoce).
Bien des troubles alimentaires sont maintenant reconnus et
guéris ou, mieux, prévenus, grâce aux vitamines : vitamine A et
lésions oculaires, vitamine B, et béri-béri, vitamine PP et pel-
lagre (rôle de la sous-alimentation carnée), vitamine C et scor-
but, vitamine D et rachitisme. Il faut savoir reconnaître les
troubles légers les plus fréquents et ne pas oublier que les vita-
mines ne remplacent pas une bonne alimentation équilibrée.
Le domaine qui s'ouvre largement devant la médecine actuelle
est celui des affections familiales héréditaires, grâce à l'applica-
tion délicate, mais fructueuse à la pathologie humaine, de la
génétique, cette science née dans le jardin du moine MENDEL et
qui prit son essor en Amérique dans l'étude de milliers de géné-
rations de minuscules Mouches, ce qui montre une fois de plus
les lointains retentissements de cette science pure dont certains
voudraient diminuer les mérites. On arrivera ainsi à soulever
un peu du mystère contenu dans la notion de terrain. On ne
saurait de plus sous-estimer l'importance sociale de ces maladies.
L'auteur envisage les mieux connues : l'hémophilie, avec sa
curieuse transmission matriarcale, l'ostéopsathyrose (fragilité
osseuse : hommes de verre, et sclérotiques bleues), la maladie
hémolytique, etc.
Le livre s'achève par une étude, d'une part, des néphrites et
des néphroses de l'enfance, d'autre part, de cette affection si
mystérieuse d'origine récente, bien qu'on tente de la rattacher à
certaines épidémies mal connues du passé, l'acrodynie, avec ses
troubles psychiques et ses troubles des extrémités (mains et
pieds) : rougeurs, douleurs, brulûres, sueurs et lésions muti-
lantes; on ignore tout de son origine, de sa contagiosité, mais
elle n'est heureusement que rarement mortelle.
Si de multiples affections peuvent frapper l'enfance, la lec-
ture de ce livre montre combien la médecine moderne, fondée
sur la science, a pu faire d'utiles progrès, le rôle des Français
étant toujours resté considérable. On ne peut que bien augurer
de l'avenir si l'humanité veut concentrer ses efforts sur de tels
problèmes et non les entraver ou faire reculer leurs solutions
par ces guerres dont l'innocente enfance est indirectement la
victime.
P. CIIAUCHARD
BIOLOGIE ET FOI CHRÉTIENNE
Sur une synthèse entre les résultats de la science biologique
et les grandes affirmations de la foi chrétienne.
Par JEAN FRIEDEL(*)
o
N comprend mieux l'idée de ce livre quand on a connu et
apprécié Jean FRIEDEL, mort en 1941, ainsi qu'il m'a été
donné de le faire pendant les 13 années qu'il a passées comme
maître de conférences de botanique à la Faculté des sciences de
Nancy ; la courte notice biographique que son fils Henri a placée
en tête du volume, le fait revivre d'une façon fidèle. C'était un
esprit original, dont la culture générale et philosophique dépas-
sait la moyenne habituelle ; honnête travailleur scientifique, sans
éclat, il s'intéressait tout particulièrement au fait religieux, avec
un rare libéralisme qui se trouvait à l'aise dans un protestan-
tisme syncrétique, confinant parfois au panthéisme ; d'une
extrême bonté, il s'occupait charitablement des étudiants isolés,
Arméniens, Chinois, Russes réfugiés ; il y avait réellement en
lui quelque chose d'évangélique, qui attirait les sympathies '-
ou le dédain des arrivistes. Ainsi s'explique ce livre que ITni-
versité de Genève a couronné par le prix Georges REGARD ; assez
peu méthodique et traitant de questions disparates, il est tout
imprégné de spiritualisme chrétien. En fait de résultats de la
science biologique, il ne s'arrête que sur deux chapitres particu-
lièrement féconds à l'époque actuelle : le magnifique essor de la
chimie biologique et tout ce qu'on peut tirer de la doctrine de
l'évolution, récemment mise au point par la conception des
mutations ; il indique les principales conséquences spirituelles
que suggèrent ces deux ordres de découvertes. Pour FRIEDEL, le
finalisme, peu sensible dans la science physique, s'impose en
biologie où tout est adaptation préalable, malgré les gaucheries,
les exagérations, les doubles emplois ; en dépit du désordre par-
fois scandaleux de la Nature, celle-ci semble monter vers la spi-
ritualité. Il aborde ensuite le problème du surnaturel et notam-
ment du miracle ; tout en étant profondément religieux, il croit
assez peu aux miracles physiques, mais accepterait les miracles
d'ordre physiologique (guérisons) et d'ordre psychique (conver-
sions). Il manifeste sa largeur d'esprit (peut-être excessive !) en
ne repoussant pas à priori les phénomènes métapsychiques, tout
en reconnaissant la fréquence des fraudes et l'incertitude des
télépathies (transmission de pensée, vision à distance, prémo-
nition), et il estime que leur étude doit tenir une place dans un
essai de synthèse entre les résultats de la science et les affirma-
tions chrétiennes.
L. CUÉNOT
(*) Un vol. (12X18,5) de 16/1 p. Éditions Je sers; 107, boulevard Raspail,
Paris (VIe). 1942. Prix: 20 Cr.
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