1391 ALBENGA — ALBER 1392
Ingaunia, 3 vol., Albenga, 1853-1857. — Amati, Dizionario
corÓgrafico d'Italia, t.1, p. 156-158. —Cappelletti, Le Chiese
d'Italia, t. XIII, p. 529-575.—Giscardi, Delle chiese e luoghi
pii della Liguria, p. 364. — Girolamo Rossi, Storia della
città e diocesi di Albenga, Albenga, 1870; Il rito ambrosiano
nelle Chiese suffraganee della Liguria, art. dans Alti della
Società Ligure di storia patria, 1888, t. XIX, p. 533-541 ;
cf. Duc, Documents sur l'histoire ecclésiastique du moyen âge,
dans Miscellanea di storia italiana, t. XXIV, p. 358. — Re-
mondini, Iscrizioni medio-evali della Liguria, dans Atti délia
Società Ligure di storia patria, 1874, t. XII, p. 4-5,115. —
Pertz, dans Neues Archiv, 1874, t. XII, p. 589-590. —
Gams, Series episcoporum, 1873, p. 810-811; supplément,
p. 2. — Ed. Mella, I baltisteri d'Agrate-Conturba e d'Albenga,
Turin, 1880, extrait des Atti della Società d'archeologia e
belle arti per la provincia di Torino, 1880, t. III, fasc. 1. —
Nicolo Giuliani, Albo letterario della Liguria, Gênes, 1886,
p. 11-18. — C. Desimoni, Regesti delle lettere pontificie ri-
guardanti la Liguria, dai più antichi tempi fino all'avve-
nimento d'Innocenzo III, dans Alti della Società Ligure di
storia patria, 1888, t. XIX. — Manno, Bibliografia storica
degli Stati della monarchia di Savoia, Turin, 1891 sq., t. II,
p. 100-106; t. III, n. 12152; t. IV, n. 18105 et 18464. —
Groner, Die Diôzesen Italiens, Fribourg-en-Brisgau, 1904,
p. 5, 14. — U. Chevalier, Topo-bibliographie, t. I, col. 36-
37. — Eubel, Hierarchia ecclesiastica medii ævi, t. i, p. 80-
81; t. n, p. 95; t. m, p. 114. - Savio, I vescovi d'Italia :
Il Piemonte, Turin, p. 213-274,308, 392, 495.
J. FRAIKIN.
2. ALBENGA (CHARTREUSE d'), ou plus exactement
chartreuse du Mont-Saint-Pierre, près de Toirano,
au diocèse d'Albenga, dans la Ligurie. Il n'y a pas
lieu de mentionner ici la légende relative à l'origine
du nom « Mont-Saint-Pierre », ainsi que d'une an-
cienne église bâtie sur cette colline et d'une abbaye
de bénédictins fondée, paraît-il, en 773, par Charle-
magne. En 1282, l'évêque d'Albenga, Lanfranc Negri
(1255-1296), ayant constaté que l'observance régu-
lière n'était plus en vigueur dans l'abbaye, défendit
de recevoir de nouveaux sujets. En 1308, les béné-
dictins ayant abandonné le Mont-Saint-Pierre, par
ordre du légat apostolique, les biens de l'abbaye
furent unis à la mense épiscopale d'Albenga. Le
5 avril 1315, Emmanuele Spinola, évêque d'Albenga
(1309-1320), céda le Mont-Saint-Pierre et presque
tous ses biens à la chartreuse de Casotto (Pié-
mont), avec charge d'y établir une communauté
et d'y célébrer les saints offices. Le 17 août 1321, les
visiteurs de la province cartusienne de Lombardie,
délégués par le chapitre général, détachèrent la nou-
velle maison du Mont-Saint-Pierre de la chartreuse
de Casotto, et la déclarèrent autonome comme toutes
les autres maisons de l'ordre. Le premier prieur fut
dom Pierre de Garzano, profès de Casotto, qui, en 1334,
eut aussi à diriger la nouvelle chartreuse de Bologne.
En 1381, le pape d'Avignon, Clément VII, cédant
aux instances du prieur de la chartreuse de Montbrac
(Piémont), publia une bulle d'union de la chartreuse
du Mont-Saint-Pierre à celle de Montbrac. Après le
départ des religieux d'Albenga, on devait charger
un prêtre d'assurer le service religieux dans l'église
du Mont-Saint-Pierre. Cette bulle ne fut jamais mise
à exécution.
Avec le temps les religieux expérimentèrent que le
séjour du Mont-Saint-Pierre n'était pas supportable,
soit à cause de la rigueur du climat, soit à cause de la
vétusté des bâtiments. Aussi, en 1433, le chapitre
général y envoya le prieur de la chartreuse de Lucques
pour voir si on devait l'abandonner complètement,
ou la rebâtir un peu plus bas, et combien de per-
sonnes pouvaient y vivre en proportion de ses revenus.
Deux ans après, les visiteurs furent chargés d'aller
examiner l'endroit où l'on avait projeté de bâtir
la nouvelle maison. L'année suivante, on suspendit
l'exécution de ce dessein et, malgré l'insistance des
religieux, l'ordre ne recommença à s'en occuper qu'en
1495, où le chapitre général commit au prieur d'Asti
le soin de vérifier le bien-fondé de leurs plaintes et
l'urgence de leur déménagement. En attendant, la
communauté avait fait agrandir un hospice qu'elle
possédait au bas de la colline près de Toirano et de la
rivière de Varatella, où finalement (15 août) elle fut-
autorisée à se transporter. Depuis - cette époque, en
dehors de l'ordre, on changea souvent le nom du mo-
nastère, en l'appelant simplement la chartreuse de
Saint-Pierre-de-Varatella ou de Toirano. Cependant,
en permettant cette translation, tant le Saint-Siège
que le chapitre général ordonnèrent que l'église de
l'abbaye ne serait pas abandonnée; mais que l'on
devait en refaire la toiture et y célébrer la sainte
messe de temps en temps. La chartreuse du Mont-
Saint-Pierre possédait un trésor précieux ; une
chaîne de fer très ancienne qui, selon la tradition,
était une des deux chaînes, ou du moins une partie
notable d'une des deux chaînes qui servirent aux
soldats d'Hérode pour lier l'apôtre saint Pierre à
Jérusalem. La chartreuse du Mont-Saint-Pierre fut
supprimée en 1799, par le décret général de la Répu-
blique ligurienne instituée par Bonaparte, 1799-1805.
Voici les noms de plusieurs prieurs qui méritent d'être
conservés à cause de leurs vertus, de leur noblesse,
et des charges qu'ils ont remplies dans d'autres mai-
sons : Roland de Vigono, 1332-1334.—Nicolaà, décédé
avant le chapitre général de 1375, qui lui accorda un
tricenaire dans tout l'ordre. - Sylvestre, 1386-1395;
en 1406, le chapitre général des urbanistes exhorta
la communauté à demeurer fidèle au pape de Rome,
Innocent VII, malgré la persécution qu'elle souffrait
de la part des clémentins. — Antoine Zerbino, 1413.
— Antoine Centurione, noble génois, mort en charge,
1436-1437. — Melchior Spinola, noble génois, mort en
1460-1461. — François de Cislari, 1469. — Jérôme de
Terzago, 1486. - Paul de Sainte-Agathe, 1490-1496,
et 1501-1503. — Jérôme de Ravizzoni, 1496-1500. —
Fulgence de Novare, 1517-1524 et 1533-1541. — Gré-
goire de Bompersis, 1527-1533. — Denys de Marchis,
1563. — Antoine Rosso, mort prieur en Calabre, en
odeur de sainteté, 15 août 1590. - Hippolyte Marinari,
prieur de plusieurs maisons et visiteur célèbre, mort
en 1590. — Archange dei Rossi, fut aussi trois fois
prieur, à Milan et à Mantoue, décédé en 1596. — Paul
Fachineto, 1597. — André Pittorio, fut aussi prieur
de Pavie et de Savone, t 1638. — Côme Sicco, fut
prieur de Milan deux fois et visiteur, t 1644. — Phi-
lippe Malliani, 1603-1606, et 1619-1623. - Anthelme
Casabianca, 1655-1660. - Benoît Costaforte, 1671-
1673, écrivit une histoire de la maison, qui ne fut pas
imprimée, mort en 1680. — Anthelme Castelli, 1783-
1795. — Grégoire Quairazzi, fut nommé recteur en
1795 et fut expulsé avec toute la communauté en 1799.
Cappelletti, Le Chiese d'Italia, t. XIII, p. 540. — Tromby,
Storia del P. S. Bruno e deI sua ordine, Naples, 1778, t. VIII,
passim, et dans l'appendice II, n. XLVI, p. LVII-LIX ; voir
aussi au t. IX, p. 211-212. — Molin, Historia Cartusiana, t.1,
p. 419-421. — Le Couteulx, Annal, ord. Cari., t v, p. 73-76.
— Morozzo, Theatrum chronol. S. ord. Cartus., Turin, 1681,
p. 252, n. LIX.
S. AUTORE.
1. ALBER (ÉRASME). Voir ALBERUS.
2. ALBER (FERDINAND), jésuite tyrolien, né à
Innsbruck, en 1548, mort à Homonna (Hongrie), le
30 octobre 1617. Reçu dans la Compagnie de Jésus en
1565, il y remplit les plus hautes charges. Après avoir
professé la philosophie à Ingolstadt et à Munich, il fut
recteur des collèges de Munich et d'Innsbruck, pro-
vincial de Germanie supérieure et d'Autriche, de nou-
veau recteur d'Innsbruck et enfin visiteur de la pro-
vince du Rhin. Il gouvernait le collège de Vienne
Ingaunia, 3 vol., Albenga, 1853-1857. — Amati, Dizionario
corÓgrafico d'Italia, t.1, p. 156-158. —Cappelletti, Le Chiese
d'Italia, t. XIII, p. 529-575.—Giscardi, Delle chiese e luoghi
pii della Liguria, p. 364. — Girolamo Rossi, Storia della
città e diocesi di Albenga, Albenga, 1870; Il rito ambrosiano
nelle Chiese suffraganee della Liguria, art. dans Alti della
Società Ligure di storia patria, 1888, t. XIX, p. 533-541 ;
cf. Duc, Documents sur l'histoire ecclésiastique du moyen âge,
dans Miscellanea di storia italiana, t. XXIV, p. 358. — Re-
mondini, Iscrizioni medio-evali della Liguria, dans Atti délia
Società Ligure di storia patria, 1874, t. XII, p. 4-5,115. —
Pertz, dans Neues Archiv, 1874, t. XII, p. 589-590. —
Gams, Series episcoporum, 1873, p. 810-811; supplément,
p. 2. — Ed. Mella, I baltisteri d'Agrate-Conturba e d'Albenga,
Turin, 1880, extrait des Atti della Società d'archeologia e
belle arti per la provincia di Torino, 1880, t. III, fasc. 1. —
Nicolo Giuliani, Albo letterario della Liguria, Gênes, 1886,
p. 11-18. — C. Desimoni, Regesti delle lettere pontificie ri-
guardanti la Liguria, dai più antichi tempi fino all'avve-
nimento d'Innocenzo III, dans Alti della Società Ligure di
storia patria, 1888, t. XIX. — Manno, Bibliografia storica
degli Stati della monarchia di Savoia, Turin, 1891 sq., t. II,
p. 100-106; t. III, n. 12152; t. IV, n. 18105 et 18464. —
Groner, Die Diôzesen Italiens, Fribourg-en-Brisgau, 1904,
p. 5, 14. — U. Chevalier, Topo-bibliographie, t. I, col. 36-
37. — Eubel, Hierarchia ecclesiastica medii ævi, t. i, p. 80-
81; t. n, p. 95; t. m, p. 114. - Savio, I vescovi d'Italia :
Il Piemonte, Turin, p. 213-274,308, 392, 495.
J. FRAIKIN.
2. ALBENGA (CHARTREUSE d'), ou plus exactement
chartreuse du Mont-Saint-Pierre, près de Toirano,
au diocèse d'Albenga, dans la Ligurie. Il n'y a pas
lieu de mentionner ici la légende relative à l'origine
du nom « Mont-Saint-Pierre », ainsi que d'une an-
cienne église bâtie sur cette colline et d'une abbaye
de bénédictins fondée, paraît-il, en 773, par Charle-
magne. En 1282, l'évêque d'Albenga, Lanfranc Negri
(1255-1296), ayant constaté que l'observance régu-
lière n'était plus en vigueur dans l'abbaye, défendit
de recevoir de nouveaux sujets. En 1308, les béné-
dictins ayant abandonné le Mont-Saint-Pierre, par
ordre du légat apostolique, les biens de l'abbaye
furent unis à la mense épiscopale d'Albenga. Le
5 avril 1315, Emmanuele Spinola, évêque d'Albenga
(1309-1320), céda le Mont-Saint-Pierre et presque
tous ses biens à la chartreuse de Casotto (Pié-
mont), avec charge d'y établir une communauté
et d'y célébrer les saints offices. Le 17 août 1321, les
visiteurs de la province cartusienne de Lombardie,
délégués par le chapitre général, détachèrent la nou-
velle maison du Mont-Saint-Pierre de la chartreuse
de Casotto, et la déclarèrent autonome comme toutes
les autres maisons de l'ordre. Le premier prieur fut
dom Pierre de Garzano, profès de Casotto, qui, en 1334,
eut aussi à diriger la nouvelle chartreuse de Bologne.
En 1381, le pape d'Avignon, Clément VII, cédant
aux instances du prieur de la chartreuse de Montbrac
(Piémont), publia une bulle d'union de la chartreuse
du Mont-Saint-Pierre à celle de Montbrac. Après le
départ des religieux d'Albenga, on devait charger
un prêtre d'assurer le service religieux dans l'église
du Mont-Saint-Pierre. Cette bulle ne fut jamais mise
à exécution.
Avec le temps les religieux expérimentèrent que le
séjour du Mont-Saint-Pierre n'était pas supportable,
soit à cause de la rigueur du climat, soit à cause de la
vétusté des bâtiments. Aussi, en 1433, le chapitre
général y envoya le prieur de la chartreuse de Lucques
pour voir si on devait l'abandonner complètement,
ou la rebâtir un peu plus bas, et combien de per-
sonnes pouvaient y vivre en proportion de ses revenus.
Deux ans après, les visiteurs furent chargés d'aller
examiner l'endroit où l'on avait projeté de bâtir
la nouvelle maison. L'année suivante, on suspendit
l'exécution de ce dessein et, malgré l'insistance des
religieux, l'ordre ne recommença à s'en occuper qu'en
1495, où le chapitre général commit au prieur d'Asti
le soin de vérifier le bien-fondé de leurs plaintes et
l'urgence de leur déménagement. En attendant, la
communauté avait fait agrandir un hospice qu'elle
possédait au bas de la colline près de Toirano et de la
rivière de Varatella, où finalement (15 août) elle fut-
autorisée à se transporter. Depuis - cette époque, en
dehors de l'ordre, on changea souvent le nom du mo-
nastère, en l'appelant simplement la chartreuse de
Saint-Pierre-de-Varatella ou de Toirano. Cependant,
en permettant cette translation, tant le Saint-Siège
que le chapitre général ordonnèrent que l'église de
l'abbaye ne serait pas abandonnée; mais que l'on
devait en refaire la toiture et y célébrer la sainte
messe de temps en temps. La chartreuse du Mont-
Saint-Pierre possédait un trésor précieux ; une
chaîne de fer très ancienne qui, selon la tradition,
était une des deux chaînes, ou du moins une partie
notable d'une des deux chaînes qui servirent aux
soldats d'Hérode pour lier l'apôtre saint Pierre à
Jérusalem. La chartreuse du Mont-Saint-Pierre fut
supprimée en 1799, par le décret général de la Répu-
blique ligurienne instituée par Bonaparte, 1799-1805.
Voici les noms de plusieurs prieurs qui méritent d'être
conservés à cause de leurs vertus, de leur noblesse,
et des charges qu'ils ont remplies dans d'autres mai-
sons : Roland de Vigono, 1332-1334.—Nicolaà, décédé
avant le chapitre général de 1375, qui lui accorda un
tricenaire dans tout l'ordre. - Sylvestre, 1386-1395;
en 1406, le chapitre général des urbanistes exhorta
la communauté à demeurer fidèle au pape de Rome,
Innocent VII, malgré la persécution qu'elle souffrait
de la part des clémentins. — Antoine Zerbino, 1413.
— Antoine Centurione, noble génois, mort en charge,
1436-1437. — Melchior Spinola, noble génois, mort en
1460-1461. — François de Cislari, 1469. — Jérôme de
Terzago, 1486. - Paul de Sainte-Agathe, 1490-1496,
et 1501-1503. — Jérôme de Ravizzoni, 1496-1500. —
Fulgence de Novare, 1517-1524 et 1533-1541. — Gré-
goire de Bompersis, 1527-1533. — Denys de Marchis,
1563. — Antoine Rosso, mort prieur en Calabre, en
odeur de sainteté, 15 août 1590. - Hippolyte Marinari,
prieur de plusieurs maisons et visiteur célèbre, mort
en 1590. — Archange dei Rossi, fut aussi trois fois
prieur, à Milan et à Mantoue, décédé en 1596. — Paul
Fachineto, 1597. — André Pittorio, fut aussi prieur
de Pavie et de Savone, t 1638. — Côme Sicco, fut
prieur de Milan deux fois et visiteur, t 1644. — Phi-
lippe Malliani, 1603-1606, et 1619-1623. - Anthelme
Casabianca, 1655-1660. - Benoît Costaforte, 1671-
1673, écrivit une histoire de la maison, qui ne fut pas
imprimée, mort en 1680. — Anthelme Castelli, 1783-
1795. — Grégoire Quairazzi, fut nommé recteur en
1795 et fut expulsé avec toute la communauté en 1799.
Cappelletti, Le Chiese d'Italia, t. XIII, p. 540. — Tromby,
Storia del P. S. Bruno e deI sua ordine, Naples, 1778, t. VIII,
passim, et dans l'appendice II, n. XLVI, p. LVII-LIX ; voir
aussi au t. IX, p. 211-212. — Molin, Historia Cartusiana, t.1,
p. 419-421. — Le Couteulx, Annal, ord. Cari., t v, p. 73-76.
— Morozzo, Theatrum chronol. S. ord. Cartus., Turin, 1681,
p. 252, n. LIX.
S. AUTORE.
1. ALBER (ÉRASME). Voir ALBERUS.
2. ALBER (FERDINAND), jésuite tyrolien, né à
Innsbruck, en 1548, mort à Homonna (Hongrie), le
30 octobre 1617. Reçu dans la Compagnie de Jésus en
1565, il y remplit les plus hautes charges. Après avoir
professé la philosophie à Ingolstadt et à Munich, il fut
recteur des collèges de Munich et d'Innsbruck, pro-
vincial de Germanie supérieure et d'Autriche, de nou-
veau recteur d'Innsbruck et enfin visiteur de la pro-
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