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- 2e PARTIE
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Dans l'établissement des campements, la proximité des gués et
des sources jouait vraisemblablement un rôle important.
La localisation de ces nombreux sites, échelonnés le long de
la vallée du Loing et de celle de son affluent le Puiseaux, qui la
prolonge, semble montrer qu'il existait là un axe de communication
entre la Seine et la Loire, c'est à dire entre le nord et le centre
de la France. (voir fig. 22 et 23).
* * *
X - LE SITE DE LA MAISON BLANCHE
Le gisement est situé à un peu plus de 2 km au nord de la Pierre
aux Fées, sur la rive droite du Loing, à environ 200 m des limites
actuelles de son lit.
L'examen des coupes de la carrière vnisine le place à la jonc-
tion d'un ancien bras du Loing et du cours d'un petit ruisseau actuel-
lement comblé par une boue tourbeuse.
C'est vers la fin du mois de septembte 1974 que les premiers
vestiges furent mis à jour, au cours de l'arrachage de gros arbres
par les bulldozers de l'entreprise d'extraction de grave. Un nombre
important de silex jonchait la terre remuée par les machines.
Le débitage de caractère laminaire, la présence dans l'outilla-
ge de grattoirs sur bout de lame, de burins de tous types, de grands
becs droits, permettent de le situer dans le Paléolithique supérieur.
L'absence de pointes hambourgiennes, de zinken véritables, et
par contre l'abondance des lamelles à dos soulignent tout ce qui dif-
férencie cette industrie du hambourgien de Cepoy de celle de la Mai-
son Blanche qui est une industrie magdalénienne typique.
Un sondage d'abord restreint, puis étendu sur 8 m2 (fig. 24),
fut d'abord entrepris en novembre. Il révélait une coupe archéologi-
que épaisse, non remaniée, où l'abondance des éclats de débitage, des
fragments de grès brûlés et d'outils témoigne de l'existence d'une
zone d'habitation proche.
L'exploitation de la gravière se poursuivant à un rythme accé-
1éré, l'intérêt de ce site devait être encore augmenté à la mise au
jour par les engins d'une épaisse couche argileuse blanche, plus pro-
fonde, contenant des vestiges lithiques et osseux mêlés (os longs et
mandibules de rennes).
Etant donné les conditions matérielles très difficiles à cette
époque, une partie de cette couche archéologique a dû être prélevée
par blocs et fouillée en laboratoire (fig. 25, 26).
On remarque sur ces blocs la densité importante des vestiges
ainsi que le mélange de fragments osseux et d'éclats de silex (éclats
de débitage et outils façonnés).
La Maison Blanche est un des très rares sites qui, au nord de le
Loire, associe la faune à l'industrie du paléolithique supérieur.
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Dans l'établissement des campements, la proximité des gués et
des sources jouait vraisemblablement un rôle important.
La localisation de ces nombreux sites, échelonnés le long de
la vallée du Loing et de celle de son affluent le Puiseaux, qui la
prolonge, semble montrer qu'il existait là un axe de communication
entre la Seine et la Loire, c'est à dire entre le nord et le centre
de la France. (voir fig. 22 et 23).
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X - LE SITE DE LA MAISON BLANCHE
Le gisement est situé à un peu plus de 2 km au nord de la Pierre
aux Fées, sur la rive droite du Loing, à environ 200 m des limites
actuelles de son lit.
L'examen des coupes de la carrière vnisine le place à la jonc-
tion d'un ancien bras du Loing et du cours d'un petit ruisseau actuel-
lement comblé par une boue tourbeuse.
C'est vers la fin du mois de septembte 1974 que les premiers
vestiges furent mis à jour, au cours de l'arrachage de gros arbres
par les bulldozers de l'entreprise d'extraction de grave. Un nombre
important de silex jonchait la terre remuée par les machines.
Le débitage de caractère laminaire, la présence dans l'outilla-
ge de grattoirs sur bout de lame, de burins de tous types, de grands
becs droits, permettent de le situer dans le Paléolithique supérieur.
L'absence de pointes hambourgiennes, de zinken véritables, et
par contre l'abondance des lamelles à dos soulignent tout ce qui dif-
férencie cette industrie du hambourgien de Cepoy de celle de la Mai-
son Blanche qui est une industrie magdalénienne typique.
Un sondage d'abord restreint, puis étendu sur 8 m2 (fig. 24),
fut d'abord entrepris en novembre. Il révélait une coupe archéologi-
que épaisse, non remaniée, où l'abondance des éclats de débitage, des
fragments de grès brûlés et d'outils témoigne de l'existence d'une
zone d'habitation proche.
L'exploitation de la gravière se poursuivant à un rythme accé-
1éré, l'intérêt de ce site devait être encore augmenté à la mise au
jour par les engins d'une épaisse couche argileuse blanche, plus pro-
fonde, contenant des vestiges lithiques et osseux mêlés (os longs et
mandibules de rennes).
Etant donné les conditions matérielles très difficiles à cette
époque, une partie de cette couche archéologique a dû être prélevée
par blocs et fouillée en laboratoire (fig. 25, 26).
On remarque sur ces blocs la densité importante des vestiges
ainsi que le mélange de fragments osseux et d'éclats de silex (éclats
de débitage et outils façonnés).
La Maison Blanche est un des très rares sites qui, au nord de le
Loire, associe la faune à l'industrie du paléolithique supérieur.
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