Bulletin de la Société archéologique, historique & artistique le Vieux papier

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88 pages

Titre : Bulletin de la Société archéologique, historique & artistique le Vieux papier

Auteur : Le Vieux papier (Paris). Auteur du texte

Éditeur : [Le Vieux papier] (Paris)

Date d'édition : 1906-07-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34422769d

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 juillet 1906 01 juillet 1906

Description : 1906/07/01 (T4,A7,FASC37). 1906/07/01 (T4,A7,FASC37).

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6558109b

Source : Le Vieux Papier, 2013-435597

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 11/11/2013

Je soumets ces problèmes à la sagacité de nos amis, et, ceci dit, voici
mon autographe.

H. VIVAREZ.

A Versailles, le ? janvier 1749.

L'importunité des lettres de bonne année a ses exceptions, ma chère fille et
vous méritez bien que j'en fasse une en votre faveur ; je ne regarde point vos lettres
comme de simples complimens, dictés par l'usage, et par une mode qui pour estre
fort ancienne, n'en est peut estre pas meilleure. Je les reçois comme une expression
fidelle des sentiments de votre cœur et son langage ne peut que me faire un grand
plaisir.

J'aimerais mieux, à la vérité ! entendre parler par votre bouche, que par votre
plume, mais il faut laisser à votre digne mère le temps d'arranger les affaires de
l'aimable famille que Dieu luy a donnée et se contenter de vous dire de loin, ma
chère fille, qu'on ne peut rien adjouter à la tendresse dont je suis rempli pour vous.

D'AGUESSEAU.

Mille amitiés à tous les habitants de Chastellux à commencer par la mère.

Je suis dans mon tort à l'égard du chevalier, j'espère le réparer bientost.

A propos de la Girafe.

Le sentiment de curiosité qu'avait provoqué la girafe importée en France
en 1827 n'était pas épuisé en 1834, puisque à cette époque elle sert de sujet
de caricature politique.

En effet, nous voyons dans le Charivari du 28 juin 1834, une gravure
intitulée « La Ménagerie royale », non signée, que je suppose être de Dau-
mier, représentant Louis-Philippe sous la forme d'un gros éléphant, avec les
fameuses poires en guise de crottin. A côté de lui est une girafe en costume
militaire. Est-ce un de ses fils? Je n'en sais rien. La seule explication qu'on
trouve dans le texte du journal, sous la rubrique : Dessin, dit : « Le Chari-
vari reprend le cours trop longtemps interrompu de sa galerie intitulée :
Ménagerie royale. Aujourd'hui, il donne la portraiture de deux commensaux
bien connus au jardin du roi. »

La girafe ne dut pas vivre longtemps. En 1850, il en arrivait une nou-
velle, et, dans le Charivari du 14 avril 1850, Cham nous la montre dans
trois dessins.

Le premier représente la girafe servant de grand mât à un navire.

Comme légende : Arrivée de la girafe en France. Le capitaine du navire
trouve moyen d'utiliser sa passagère pendant la traversée.

La seconde gravure représente la girafe en chemin de fer et ne pouvant

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