Titre : L'Aéronautique
Éditeur : Gauthier-Villars (Paris)
Date d'édition : 1926-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343878271
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 15190 Nombre total de vues : 15190
Description : 01 septembre 1926 01 septembre 1926
Description : 1926/09/01 (A8,N88)-1926/09/30. 1926/09/01 (A8,N88)-1926/09/30.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6555719v
Source : Musée Air France, 2013-273208
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/11/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 286
- .......... Page(s) .......... 289
- .......... Page(s) .......... 292
- .......... Page(s) .......... 294
- .......... Page(s) .......... 307
- .......... Page(s) .......... 312
- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 316
- Revue des Livres
- "L'Aéronautique marchande", Bulletin mensuel - n° 57
- "L'AÉROTECHNIOUE"
L'AÉROTECHNTQUE. 297
de la tension de la chaîne soit égale au poids du contre-
poids. Une échelle graduée fixée sur les guides permet
de lire à chaque moment le couple résistant.
L'anémomètre.
L'anémomètre, invention du commandant Herrera, est
aussi très original. Dans un anémomètre à tube de Pitot,
la hauteur du liquide coloré, que détermine la vitesse
du vent, n'est pas proportionnelle à cette vitesse, mais
à son carré, et les variations de niveau pour les petites
vitesses sont très peu sensibles et sujettes à de grosses
erreurs. Dans le Laboratoire Eiffel, on a tourné cette
difficulté en utilisant quatre tubes avec différentes incli-
naisons et, dans un laboratoire italien, en faisant adopter
au tube une forme courbe en arc de circonférence.
Le commandant Herrera a calculé la courbe exacte
que le tube doit former pour avoir une sensibilité cons-
tante, et ses calculs l'ont conduit à adopter un arc de
cycloïde, courbe si utile, qui est une fois de plus venue
au secours des expérimentateurs et mathématiciens.
M. MORENO-CARACCIOLO.
Le problème de l'aile battante et du vol ramé
Par A. ALAYRAC
INGÉNIEUR EN CHEF DE L'AÉRONAUTIQUE
Dans un article paru en 1910 dans La Technique
Aéronautique, et intitulé : « Le secret du vol des oiseaux »,
le capitaine Étévé émettait l'idée que le vol par batte-
ments pouvait s'expliquer à l'aide des accélérations du
mouvement des ailes par rapport au centre de gravité
de l'ensemble. Il démontrait ensuite par un calcul très
simple que des mouvements verticaux, communiqués
à la nacelle d'un parachute, pouvaient ralentir la des-
cente et en concluait, par un raisonnement plus intuitif
que précis, que des mouvements analogues pourraient
maintenir à une altitude moyenne nulle ou positive,
la trajectoire d'un appareil en descente planée.
La même hypothèse a été émise récemment sous une
autre forme par M. Boël de la Section Technique belge
qui lui a consacré une intéressante étude et une commu-
nication au dernier Congrès international de la naviga-
tion aérienne à Bruxelles. M. Boël démontre que des
mouvements verticaux du centre de gravité peuvent
ralentir la chute.
Lorsque l'ingénieur en chef Étévé a dernièrement
attiré mon attention sur ces travaux de l'époque de sa
jeunesse, j'ai compris que j'avais déjà traité presque
complètement ce problème, sans y songer, dans mon
étude sur le vol dans un vent de vitesse variable, et que
les résultats de cette étude, coordonnés en vue de ce
nouveau but pouvaient me donner des précisions .plus
complètes que celles qui ont été obtenues par les auteurs
précités.
Le problème est le suivant : Peut-on, par des dépla-
cements de la surface sustentatrice par rapport à
l'ensemble, déplacements que nous réduirons, pour sim-
plifier le problème, à des translations, expliquer la sus-
tentation et la propulsion ?
Nous supposerons la masse de la surface sustenta-
trice négligeable par rapport à la masse totale. Dans
ces conditions il est facile de voir que si l'on cherche les
équations du mouvement d'un point de l'aile, ces équa-
tions seront les mêmes que celles d'un planeur rigide
de mêmes caractéristiques, dans une atmosphère animée
par rapport aux axes fixes du mouvement de l'aile par
rapport au centre de gravité. Les deux cas sont assimi-
lables au point de vue des équations du mouvement,
à la condition de supposer que l'angle d'attaque de l'aile
est maintenu constant, ce qui nécessitera un organe
spécial puisque le centre de gravité se déplace par rapport
à l'aile.
J'ai donc traité ce problème lorsque j'ai examiné le
cas de la descente planée dans une atmosphère animée
d'un mouvement sans déformation. Toutefois les résultats
obtenus demandent à être adaptés à ce nouveau problème
dont les conditions physiques sont très différentes. Les
accélérations, au lieu d'être données, sont maintenant
à la disposition du pilote, mais sous la condition que
l'aile devra décrire une courbe fermée ou tout au moins
une courbe comprise à l'intérieur d'un cycle fermé. Au
point de vue de la réalisation, il faudra encore prévoir
l'organe ou la commande susceptibles de réaliser la
constance d'attaque, mais dans cette première étude
purement théorique je laisserai de côté la recherche des
procédés de stabilisation, et je supposerai le résultat
obtenu par un moyen quelconque. Je note seulement
en passant qu'il paraît assez simple d'imaginer une rota-
tion de la surface stabilisatrice, conjuguée du déplace-
ment de l'aile et créant à chaque instant le couple néces-
saire.
Comme dans ma précédente étude, j'ai examiné tout
d'abord le cas simple du mouvement rectiligne de l'aile
à accélération constante avec changement brusque du
9--
de la tension de la chaîne soit égale au poids du contre-
poids. Une échelle graduée fixée sur les guides permet
de lire à chaque moment le couple résistant.
L'anémomètre.
L'anémomètre, invention du commandant Herrera, est
aussi très original. Dans un anémomètre à tube de Pitot,
la hauteur du liquide coloré, que détermine la vitesse
du vent, n'est pas proportionnelle à cette vitesse, mais
à son carré, et les variations de niveau pour les petites
vitesses sont très peu sensibles et sujettes à de grosses
erreurs. Dans le Laboratoire Eiffel, on a tourné cette
difficulté en utilisant quatre tubes avec différentes incli-
naisons et, dans un laboratoire italien, en faisant adopter
au tube une forme courbe en arc de circonférence.
Le commandant Herrera a calculé la courbe exacte
que le tube doit former pour avoir une sensibilité cons-
tante, et ses calculs l'ont conduit à adopter un arc de
cycloïde, courbe si utile, qui est une fois de plus venue
au secours des expérimentateurs et mathématiciens.
M. MORENO-CARACCIOLO.
Le problème de l'aile battante et du vol ramé
Par A. ALAYRAC
INGÉNIEUR EN CHEF DE L'AÉRONAUTIQUE
Dans un article paru en 1910 dans La Technique
Aéronautique, et intitulé : « Le secret du vol des oiseaux »,
le capitaine Étévé émettait l'idée que le vol par batte-
ments pouvait s'expliquer à l'aide des accélérations du
mouvement des ailes par rapport au centre de gravité
de l'ensemble. Il démontrait ensuite par un calcul très
simple que des mouvements verticaux, communiqués
à la nacelle d'un parachute, pouvaient ralentir la des-
cente et en concluait, par un raisonnement plus intuitif
que précis, que des mouvements analogues pourraient
maintenir à une altitude moyenne nulle ou positive,
la trajectoire d'un appareil en descente planée.
La même hypothèse a été émise récemment sous une
autre forme par M. Boël de la Section Technique belge
qui lui a consacré une intéressante étude et une commu-
nication au dernier Congrès international de la naviga-
tion aérienne à Bruxelles. M. Boël démontre que des
mouvements verticaux du centre de gravité peuvent
ralentir la chute.
Lorsque l'ingénieur en chef Étévé a dernièrement
attiré mon attention sur ces travaux de l'époque de sa
jeunesse, j'ai compris que j'avais déjà traité presque
complètement ce problème, sans y songer, dans mon
étude sur le vol dans un vent de vitesse variable, et que
les résultats de cette étude, coordonnés en vue de ce
nouveau but pouvaient me donner des précisions .plus
complètes que celles qui ont été obtenues par les auteurs
précités.
Le problème est le suivant : Peut-on, par des dépla-
cements de la surface sustentatrice par rapport à
l'ensemble, déplacements que nous réduirons, pour sim-
plifier le problème, à des translations, expliquer la sus-
tentation et la propulsion ?
Nous supposerons la masse de la surface sustenta-
trice négligeable par rapport à la masse totale. Dans
ces conditions il est facile de voir que si l'on cherche les
équations du mouvement d'un point de l'aile, ces équa-
tions seront les mêmes que celles d'un planeur rigide
de mêmes caractéristiques, dans une atmosphère animée
par rapport aux axes fixes du mouvement de l'aile par
rapport au centre de gravité. Les deux cas sont assimi-
lables au point de vue des équations du mouvement,
à la condition de supposer que l'angle d'attaque de l'aile
est maintenu constant, ce qui nécessitera un organe
spécial puisque le centre de gravité se déplace par rapport
à l'aile.
J'ai donc traité ce problème lorsque j'ai examiné le
cas de la descente planée dans une atmosphère animée
d'un mouvement sans déformation. Toutefois les résultats
obtenus demandent à être adaptés à ce nouveau problème
dont les conditions physiques sont très différentes. Les
accélérations, au lieu d'être données, sont maintenant
à la disposition du pilote, mais sous la condition que
l'aile devra décrire une courbe fermée ou tout au moins
une courbe comprise à l'intérieur d'un cycle fermé. Au
point de vue de la réalisation, il faudra encore prévoir
l'organe ou la commande susceptibles de réaliser la
constance d'attaque, mais dans cette première étude
purement théorique je laisserai de côté la recherche des
procédés de stabilisation, et je supposerai le résultat
obtenu par un moyen quelconque. Je note seulement
en passant qu'il paraît assez simple d'imaginer une rota-
tion de la surface stabilisatrice, conjuguée du déplace-
ment de l'aile et créant à chaque instant le couple néces-
saire.
Comme dans ma précédente étude, j'ai examiné tout
d'abord le cas simple du mouvement rectiligne de l'aile
à accélération constante avec changement brusque du
9--
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 15/38
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6555719v/f15.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6555719v/f15.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6555719v/f15.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6555719v/f15.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6555719v
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6555719v
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6555719v/f15.image × Aide