Titre : L'Aéronautique
Éditeur : Gauthier-Villars (Paris)
Date d'édition : 1926-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343878271
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 août 1926 01 août 1926
Description : 1926/08/01 (A8,N87)-1926/08/31. 1926/08/01 (A8,N87)-1926/08/31.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6555718f
Source : Musée Air France, 2013-273208
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/11/2013
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- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 253
- .......... Page(s) .......... 259
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- .......... Page(s) .......... 261
- .......... Page(s) .......... 262
- .......... Page(s) .......... 275
- .......... Page(s) .......... 277
- .......... Page(s) .......... 280
- .......... Page(s) .......... 281
- .......... Page(s) .......... 283
- .......... Page(s) .......... 284
- " L'Aéronautique marchande ", Bulletin mensuel - n° 56
- .......... Page(s) .......... 279
- " L?ÉROTECHNIQUE "
L'AÉROTECHNIQUE. 269
de ces pièces. Ses derniers travaux (1) ont porté sur
le flambage des montants de section variable. Il a trouvé
une forme de montant qui, pour une valeur finie de la
flèche, donne des tensions égales en tous les points du
montant et qui permet de gagner 13 pour 100 en poids
et 8 pour 100 en résistance aérodynamique sur un
montant de section constante supportant le même effort.
Une autre étude traite de la stabilité de tôles tordues,
aubes de ventilateurs, par exemple.
M. Wettchinkine a également étudié la flexion de
pièces à double courbure; la première partie de ce travail
a paru dans le Bulletin des Ingénieurs, 1924, la deuxième
partie est sous presse.
Enfin, mentionnons un appareil pour la mesure des
moments d'inertie et qui doit servir à la détermination
de l'influence de la masse d'air, oscillant avec l'avion,
sur son moment d'inertie (2).
M. Walther, un des collaborateurs de la Section, a
effectué un travail important sur les forces sustentatrices
agissant sur les aubes des turbines hydrauliques plongées
dans un courant convergent (3). L'auteur démontre que,
pour les aubes immobiles (directrices), les forces obéissent
à une loi tout à fait analogue au fameux théorème de
Joukowski sur les forces sustentatrices des ailes. En ce
qui concerne les aubes mobiles, l'auteur obtient des
formules qui sont également analogues à celle de Jou-
kowski, mais les aubes subissent, en plus, des forces
additionnelles, dont le travail est nul.
Parmi les autres Mémoires sur des questions techniques
publiés dans les Travaux de l'Institut, citons : « Sur le
mouvement de l'eau dans les canaux et des gaz dans les
conduites » par le professeur Joukowski (fasc. 1); « Appli-
cation de la théorie des persiennes à l'hélice » par
W. Alexandrof (fasc. 6) ; « Le calcul des pales d'hélices
à la torsion » par L. Leibenson (fasc. 8); « Tempêtes de
neige avec et sans chute de neige » par F. Bonchkowsky
(fasc. 11).
L'Institut a publié, depuis 1923, 18 Mémoires en russe
avec des résumés en anglais; il se propose également de
publier en langues étrangères certains travaux particu-
lièrement importants, notamment la traduction en
français des quatre Mémoires* du professeur Joukowski
sur sa Théorie tourbillonnaire de l'hélice et la traduction en
anglais de deux Mémoires du professeur Tchapliguine sur
la Théorie de l'aile à fentes et sur la Théorie générale de l'aile
monoplane. W. MARGOULIS,
Membre correspondant à l'étranger de l'Institut
central aérohydrodynamique de l'U. R. S. S.
La sonde
Cet appareil mesure l'alti-
tude vraie au-dessus du sol
ou de la mer; il permet au
pilote d'un aéronef de con-
naître à chaque instant la
hauteur exacte à laquelle il se
trouve, quelles que soient la
visibilité et la nature du
terrain.
Le principe de l'Echoluftlot
Behm pour la navigation
aérienne est le même que celui
de l'appareil créé par le
même inventeur pour la me-
sure des profondeurs en navi-
gation maritime : les ondes
produites par une détonation
à bord de l'aéronef reviennent
au même aéronef après ré-
(1) M. Wettchinkine travaille
depuis longtemps ces questions.
Citons de lui : «Le choix des maté-
riaux de construction pour les
avions » (Travaux du Bureau des
calculs et essais, 1918, fasc. 7) et
«Calculs de résistance des avions »
L'aéro-sonde BEHM.
En agissant sur le levier situé à droite, on produit un son. En
même temps un point lumineux s'élève verticalement déterminant,
grâce à la persistance des impressions lumineuses sur la rétine, un
trait légèrement ondulé qui est brusquement dévié quand arrive
l'écho. La hauteur de la déviation, lue sur l'échelle altimétrique,
donne l'altitude.
aérienne
flexion sur le sol ou la surface
de l'eau. La mesure de l'inter-
valle de temps qui s'écoule
entre la détonation et l' «écho»
donne la hauteur cherchée.
L'appareil Behm produit
lui-même, à la volonté du
pilote, une détonation toutes
les demi-secondes; il mesure
automatiquement l'intervalle
de temps entre chaque déto-
nation et chaque écho à ïoh-o
de seconde près. A chaque
mesure d'intervalle de temps
correspond un signal lumi-
neux qui se déplace sur une
graduation. La graduation
donne la hauteur cherchée à,
io"n près à toute altitude.
(édition de l'Institut C. A. H.,
icja4).
(2) AV. Wettchinkine et
N. Tciientsow, Travaux de l' Ins-
titut C. A. H., fasc. 3.
(3) Travaux de l'Institut C. A. H.,
fasc 12.
de ces pièces. Ses derniers travaux (1) ont porté sur
le flambage des montants de section variable. Il a trouvé
une forme de montant qui, pour une valeur finie de la
flèche, donne des tensions égales en tous les points du
montant et qui permet de gagner 13 pour 100 en poids
et 8 pour 100 en résistance aérodynamique sur un
montant de section constante supportant le même effort.
Une autre étude traite de la stabilité de tôles tordues,
aubes de ventilateurs, par exemple.
M. Wettchinkine a également étudié la flexion de
pièces à double courbure; la première partie de ce travail
a paru dans le Bulletin des Ingénieurs, 1924, la deuxième
partie est sous presse.
Enfin, mentionnons un appareil pour la mesure des
moments d'inertie et qui doit servir à la détermination
de l'influence de la masse d'air, oscillant avec l'avion,
sur son moment d'inertie (2).
M. Walther, un des collaborateurs de la Section, a
effectué un travail important sur les forces sustentatrices
agissant sur les aubes des turbines hydrauliques plongées
dans un courant convergent (3). L'auteur démontre que,
pour les aubes immobiles (directrices), les forces obéissent
à une loi tout à fait analogue au fameux théorème de
Joukowski sur les forces sustentatrices des ailes. En ce
qui concerne les aubes mobiles, l'auteur obtient des
formules qui sont également analogues à celle de Jou-
kowski, mais les aubes subissent, en plus, des forces
additionnelles, dont le travail est nul.
Parmi les autres Mémoires sur des questions techniques
publiés dans les Travaux de l'Institut, citons : « Sur le
mouvement de l'eau dans les canaux et des gaz dans les
conduites » par le professeur Joukowski (fasc. 1); « Appli-
cation de la théorie des persiennes à l'hélice » par
W. Alexandrof (fasc. 6) ; « Le calcul des pales d'hélices
à la torsion » par L. Leibenson (fasc. 8); « Tempêtes de
neige avec et sans chute de neige » par F. Bonchkowsky
(fasc. 11).
L'Institut a publié, depuis 1923, 18 Mémoires en russe
avec des résumés en anglais; il se propose également de
publier en langues étrangères certains travaux particu-
lièrement importants, notamment la traduction en
français des quatre Mémoires* du professeur Joukowski
sur sa Théorie tourbillonnaire de l'hélice et la traduction en
anglais de deux Mémoires du professeur Tchapliguine sur
la Théorie de l'aile à fentes et sur la Théorie générale de l'aile
monoplane. W. MARGOULIS,
Membre correspondant à l'étranger de l'Institut
central aérohydrodynamique de l'U. R. S. S.
La sonde
Cet appareil mesure l'alti-
tude vraie au-dessus du sol
ou de la mer; il permet au
pilote d'un aéronef de con-
naître à chaque instant la
hauteur exacte à laquelle il se
trouve, quelles que soient la
visibilité et la nature du
terrain.
Le principe de l'Echoluftlot
Behm pour la navigation
aérienne est le même que celui
de l'appareil créé par le
même inventeur pour la me-
sure des profondeurs en navi-
gation maritime : les ondes
produites par une détonation
à bord de l'aéronef reviennent
au même aéronef après ré-
(1) M. Wettchinkine travaille
depuis longtemps ces questions.
Citons de lui : «Le choix des maté-
riaux de construction pour les
avions » (Travaux du Bureau des
calculs et essais, 1918, fasc. 7) et
«Calculs de résistance des avions »
L'aéro-sonde BEHM.
En agissant sur le levier situé à droite, on produit un son. En
même temps un point lumineux s'élève verticalement déterminant,
grâce à la persistance des impressions lumineuses sur la rétine, un
trait légèrement ondulé qui est brusquement dévié quand arrive
l'écho. La hauteur de la déviation, lue sur l'échelle altimétrique,
donne l'altitude.
aérienne
flexion sur le sol ou la surface
de l'eau. La mesure de l'inter-
valle de temps qui s'écoule
entre la détonation et l' «écho»
donne la hauteur cherchée.
L'appareil Behm produit
lui-même, à la volonté du
pilote, une détonation toutes
les demi-secondes; il mesure
automatiquement l'intervalle
de temps entre chaque déto-
nation et chaque écho à ïoh-o
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correspond un signal lumi-
neux qui se déplace sur une
graduation. La graduation
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(édition de l'Institut C. A. H.,
icja4).
(2) AV. Wettchinkine et
N. Tciientsow, Travaux de l' Ins-
titut C. A. H., fasc. 3.
(3) Travaux de l'Institut C. A. H.,
fasc 12.
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