l'Aérophile, Juin 1935 165
Le circuit
Primitivement le circuit utilise par es
utilisé par les
deux précédentes coupes avall été aban-
'tv,('é (/e les missaires sportifs avaient
e ((' l'élargir dans le but d'éviter des
"('!/('s lrop se /CS tcpencta"t, à la demande
,P'S ,0"('re„S e"V'W,:mes• VAéro-Club est
/'('CII/I l'
« ancIen circuit de 100 km:
Rations •
(les l generales à Propos de l'ensemble
rois ép ^uve f de troupe Deutsch consi-
» la Coupe Deutsch consi-
tt's C c°tïirne 1u1 n tout.
Les Coupes DenIse" '1933,1: 93(;,1: 935
-1934, -1935
Onstatons d'abord que Mlle Deutsch de la
Al Llrt^e n'a DnnSCt de regretter sa géné-
r0 Se initiatiVe- ii 6 , Coupe Deutsch, trois an-
e Suit, ,
lellUo e, maIgre de trop nombreuses abs-
,| J 0H a été
(IOllt l,,' e e Un franc succès. La formule,
('h(.f ^irschauer est due à M. l'Ingénieur en
-IJLF Ilirschauer et a M. Waseige, s'est révélée
SDectac l, Une application beaucoup plus
(J u alre qU'. t t
qU II s'ag ftUr®;t pu le croire' étant
d une formule techni-
¡'eleot' resultats Ont eu à l'étranger un grand
i-eta tiSSement et
¡":I)IÙe n, et, du Point de vue propa-
Ull IUst ln Ustrie aéronautique en reçoit
un 1 re appré/bien ^immérité dans
ellsethbl re.clable, bien qu'immérité dans
l" «. e en ée n
IVllé d egard au manque absolu de spor-
J
aPlupart de nos constructeurs.
S que la Presse aéronautique
a Coupe Deutsch comme l'origine
nous c ere nouvp] la technique, nous
eP°Ur la technique, nous
^Ontenteronc^l^er les résultats en
'qlle !mes' sans w CUr attribuer une portée pra-
"que qil',0ri a, cry°nS"n0US' beaucoup sures-
""•ée e 'Dlen t
tlle ob. en endu, on ne doit trouver dans
('*'lto°')SerVati0n nulle idée de dénigrement:
l>r()Jc°rds ont de
'¡IS gande, et Valeur incontestable de
("1'1 lllule gr' fait quul, constructeur fran-
(';iis rCCllniule gra* Ce a la Coupe Deutsch des
a Vit inestlmables dans le domaine
ure ne saurait nous laisser in-
('ifTér nts. loin de a" l aIS nous ne croyons pas
:'V'0'is ors d
(ln'tn Cle l, e machines de courses, les
I1l'l 1 Jes m t
l', 1. Ilaissa eUrs de Coupe Deutsch don-
à des dérivés intéressant soit
(l'II ()LI de toUri,;
( e Ou d alre, soit les aviations commer-
}':'1 et}' e tourisme
<'SI ! et si lsme.
En effet si une °r î nUle de c°urse, lorsqu'elle
M heUr" Une formule de course, lorsqu'elle
,,rioiUn|1-011 C °!Sle' peut donner une
(,r|"e r,. nouvelle à la technique d'une
Ille 1 accepte j6 ,a technique d'une
e s y soumettre, c'est parce
eo rse est une occasion de jeter par
dessus bord toutes les vieilles routines; ce sim-
ple effort pour sortir de l'ornière, en même
temps qu'il assure d'honnêtes résultats dès la
première épreuve, féconde la firme qui peut
alors enfanter des productions entièrement re-
nouvelées; en 1932, le phénomène s'est pro-
duit pour Caudron, et aussi, bien qu'à un de-
gré moindre, chez Potez.
Mais les années suivantes, le problème n'est
plus le même: il ne s'agit plus de rénover une
technique ancienne, mais de perfectionner la
nouvelle, et le bureau d'études va reprendre
point par point, pièce par pièce, l'avion de
l'année précédente, en abandonnant toute
préoccupation autre que celle d'obtenir la plus
grande vitesse possible compatible avec le rè-
glement de l'épreuve.
La vitesse, sans contingences
Bien entendu, les ingénieurs déposent, avec
gêne d'abord, ensuite de plus en plus allègre-
ment, le fardeau des autres contingences, sa-
voir par exemple, dans le cas de la coupe
Deutsch, le confort, le prix de revient, les pos-
sibilités de vol en altitude, la visibilité, et,
jusqu'à un certain point, les qualités de vol, la
légèreté de construction, les facilités de con-
duite au sol, sans compter bien d'autres con-
sidérations moins importantes mais non né-
gligeables. Ainsi allégés de sujétions non im-
posées par la formule de course, les avions ga-
gnent des kilomètres-heures. Mais les progrès
ainsi réalisés sont en grande partie stériles,
parce que, quand le moment sera venu de créer
l'avion de chasse, le multiplace de combat, le
quadriplace de tourisme ou l'appareil de trans-
port dérivés du racer de la Coupe, il faudra re-
prendre un à un les problèmes momentané-
ment négligés, et les incompatibilités surgi-
ront à chaque instant. Tantôt des questions de
prix de revient feront rejeter le train d'at-
terrissage escamotable; tantôt des conditions
de confort, ou les nécessités plus impérieuses
encore de dimensionnement des soutes à fret
doubleront le maître couple qu'on avait si mi-
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