Presse et revues
16 pages
Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1929-09-05
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 05 septembre 1929 05 septembre 1929
Description : 1929/09/05 (A9,N429). 1929/09/05 (A9,N429).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6554659q
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/10/2013
- -- ---LES- AILES 15
LES MEETINGS
A AUXERRE
tib:err:ing organisé dimanche dernier à
erre S'est deroUlé devant 10.000 spectateurs.
h? pi]otes w„ Se*en' MiHo, Lasne, Détroyat, de
4e prêtaient UIiee Weiss et Mme Maryse Bas-
kur, leUr concours à cette manifesta-
11ne insla es descentes en parachute, une
la n de haut-parleurs animés
te r vervp u capitaine Jallois, la visite, enfin,
de MM. P.-E. Flandin, J. - M Renaitour, élus
Su - J.-M. Renaitour, élus
tal)t eut et celle de M. Couhé, repré-
tmt Laurent Eynac.
C'st. A ORLY
dé e prochain, 8 septembre, que
*y, la Fête aérienne du Grou-
e4 Aéronautique qui est
top 'rnân^atiL n agande Aéronautique qui est
Ia'es de l encera à 14 h. par des bap-
QiIOl) eu Vf et se continuera par une présen-
et at01 d'avions nouveaux, des concours
es VOls d et de destruction de ballonnets
> volwIi e groupe.
T C $ Sroupe.
\aUloblI8 R p- organisera un service spécial
tC t 3°hus U» U® place d'Italie de 12 à 13 h. 30
3Q à îsvf du tramway de Villejuif, de
û ; au De plus, des trains fonctionne-
d'ent rt d'Orsay, de 11 h. 11 à 14 h. 30.
Le fifi* fée est fixé à 5 et 10 fr.
A GAVRAY
PrrchnPalité de Gavray donnera, diman-
CS, b, A. Ul. avec le concours des pilotes de
r<, A
Iiat ette - A. Urie grande fête d'aviation.
lrnes lfesta.tion débutera dès le samedi
es Drro. rnenades aériennes sur Caudron-
l' A STRASBOURG
ealsace a retenu la date du 6 oc-
t' Pour
era son important meeting annuel. n
fta SUr le terrain de Neudorf; le vir-
da^^ eniariitrFieseler doit n'y rencontrer avec
t'î^e ob rneU-leurs pilotes d'acrobatie. De plus,
(A • ntS appareils de transport de la C.
!)¡ l1e, ettront d'effectuer, sur une vaste
qt \'Qls de propagande.
Divers concours agrémenteront le program-
Uts de jte mise au point avec le COIt-
"--.
Sur la ligne d'Orient N"
de * I& Il mois dernier, lé pilote Noguès,
U Coh tien technique de l'exploitation
II!' lel4bê Air-Union-Lignes d'Orient.
,I 44 je de Beyrouth après y avoir fait un
<îuh tnois. Il avait également séjourné
et à Naples q~i sont comme on
e-ales de la liiîne Marseil-le-
LR t C8, a Pu étudier des améliorations
!¡e; °1\ e a apP<>ller à l'exploitation de cette
Í t tjon. dIt qu'il a également étudié la pro-
de la ligne de Beyrouth à Bagdad,
Ùç ^r tr(i de la liaison avec l'lndoch ine.
t 'Ii dUt a Bagdad, on envisagerait l'em-
J '¡ Tine3 Brevet.
P 0.1tation du tronçon actuel Mar-
Compagnie a commandé cinq
''Vf 68 'i*ceeo 8s*nment.
~t itl(: p ^-M.S. 53 dont deux vont être
! eSSalnInent!.
! Hhb-
o
N N'A PAS PRECISE les conditions
dans lesquelles le grand pilote qu'était
le Lieutenont Bonnet a trouvé e la
mort à Hourtin, au début de son entraîne-
ment à la Coupe Schneider.
Un de nos abonnés qui était à ce moment
dans la région — où la mort de Bonnet
a causé une profonde émotion — nous écrit
que l'accident s'est produit à 9 heures du
malin, alors qu- le malheureux pilote venait
d'effectuer, à quelque 300 mètres de haut,
un looping à la suite duquel il ne put re-
dresser son appareil.
Bonnet n'avait pas que deux enfants : il
en avait quatre. Quatre fillettes - dont
l'aînée n'a que neuf ans — et qui, le len-
demain de l'accident, ignorant la mort de
leur père, exprimaient gentiment à notre
ami, dans leur langage d'enfant, combien
elles étaient fières d'avoir un tel papa.
Ne serait-ce que pour ces pauvres gosses
qui n'ont pas mérité un pareil malheur,
comme on voudrait que l'aviation soit plus
sûre. Comme on voudrait que la recherche
de la plus grande vitesse ne s'accompagnât
pas de catastrophes semblables qui plongent
dans le chagrin — et trop souvent, hélas !
.la misère — des familles jusque-là heu-
reuses.
O
A
U LENDEMAIN de la création du
Service Central de la Sécurité Aérien-
ne, le Ministère de l'Air ayant pres-
crit une enquête sur l'accident d Avord,
n'avait pas tardé à en publier les résultats.
Pour la première fois, on rendait publiques
les causes de l'accident ; on faisait connaître
les remèdes et les sanctions prises envers
les responsables.
Excellente mesure, avons-nous dit, qu'il
nous avait d'ailleurs fallu réclamer pendant
des années.
D'autres accidents ont eu lieu dans l'Aéro-
nautique Nationale, depuis celui du Camp
d'Avord. Pour chacun d'eux, une enquête
a dû être prescrite. Pourquoi n'en a-t-on
pas publié les conclusions ?
Nous posons la question et, au besoin,
nous la reposerons.
0
o
N COMPREND le développement que
prend, en Angleterre, le tourisme
aérien quand le bon exemple est don-
né par le fuJ:ü:r Roi lui-même. Le Prince
de Galles est. décidément conquis à l'avion
léger et, pour venir en France passer le
week-end, il n'utilise plus que son petit bi-
plan bleu,
Il s'embarque à Lympne, en compagnie
du Lieutenant Don, son pilote, traverse la
Manche et vient se poser sur le terrain de
Berck-Plage d'où une automobile le conduit
au Touquet.
Vendredi dernier, une fois de plus, le pe-
tit avion a amené à Berck son royal pas-
sager.
On comprend, dans ces conditions, qu'un
gentleman qui se respecte ne puisse plus,
raisonnablement, traverser la Manche dans
cet engin vieillot, fumant et tanguant qui
s'appelle un bateau et que l'exemple du
Prince de Galles lui dicte sa conduite.
0
D
'AILLEURS, ce ne sont plus seule-
ment les princes héritiers qui se con-
fient à l'avion. Les Rois eux-mêmes
n'hésitent plus à s'embarquer à bord d'une
carlingue.
L'autre semaine, Alphonse XIII, roi d'Es-
pagne, a pris place, en compagnie du Gé-
néral Bérenger, chef de sa maison militaire,
à bord d'un hydravion Dornier, de l'Aéro-
nautique espagnole et a survolé, à bonne
hauteur, la baie et la ville de Sanjander.
C'est le Commandant Gallarza qui pilotait
le royal passager.
Naturellement, à l'issue du vol, le Roi a
félicité le pilote .et lui a exprimé toute la
satisfaction que lui avait procurée cette trop
courte envolée. Alphonse XIII recommen-
cera.
o
c
ERTAIN JOURNAL continue sa pe-
tite campagne stupide contre l'hydro-
escale du Pecq qui est, dit-il, un dan-
ger public. Nous répétons, nous, que l'hydro-
escale du Pecq n'est pas plus dangereuse
pour les riverains que.ne l'est, pour les ha-
bitants de Drancy, de Blanc-Mesnil ou du
Bourgee, l'aéroport de Paris. Si, pour le seul
bon plaisir de M. Sapène, on arrivait à in-
terdire l'hydro-escale du Pecq, nous récla-
merions, au nom de la justice, la suppres-
sion de tous les aérodromes de France dont
le ronronnement des avions trouble la quié-
tude de citoyens aussi respectables que M.
Sapène.
II faudrait aussi interdire la circulation
automobile, la nuit du moins, sur les gran-
des routes de notre beau pays. Il est ès
gens qui vont passer le week-end dans des
localijtés traversées par ces grandes routes
et dont le sommeil est rendu impossible
par le vrombissement des moteurs et le hur-
lement des klaxons. Les hydravions, jus-
qu'ici, n'ont troublé que la sieste de M. Sa-
pène; les automobiles troublent notre som-
meil.
Si l'on supprime les hydravions, il faudra
supprimer les automobiles. -
-
SUR LES TERRAINS
D'nerodrome en aâroarooiî
Au Bourget.
L'important trafic de la journée-record dà
17 août a été surpassé samedi dernier. Dans
cette seule journée, en effet, 26 avions ont
pris le départ, avec, à leur bord, 162 passa-
gers, 7.700 kilos de fret ej: 34 kilos de poste.
Les arrivées ont été aussi importantes,
26 avions ayant débarqué 18S passagers, 6.118
kilos de fret et 416 kilos de poste, dont
332 kilos en transit pour Londres.
Au total, 350 passagers, 13.818 kilos d,
fret et 450 kilos de poste ont donc été trans-
portés. Sur la seule ligne Paris-Londres,
177 passagers avaient emprunté la voie
aérienne.
A Villacoublay.
Chez Morane-Saulnier, les pilotes du
S, T. I. Aé. poursuivent régulièrement leur
entraînement. L'ingénieur en chef Hirschauer
et l'ingénieur Lecœuvre ont effectué le voya-
ge Villacoublay, Chartres, Tours, Villacou.
blay, pour satisfaire aux nouvelles épreuves
imposées.
Le colonel Tulasne, au cours de sa ré-
cente visite de l'Ecole M. S., s'est vive-
ment intéressé au biplan sanitaire M.S. 120
CV Salmson.
Au S.T.I.Aé, Delmotte présente le Cau.
dron 193 à moteur Renault 80 CV, ainsi que
le C.110, 60 CV Salmson, acheté par le co-
lonel Vuillemin ; Schnée poursuit les essais
du bimoteur Lioré-eJ-Olivier 25 ; le capitaine
Cousin effectue plusieurs vols à bord du
« Jockey » Wibault-Hispano de 600 CV;
Lasne, sur le Nieuport 641, à moteur Lorrai-
ne de 230 CV, et Deckert y sur le Bourgois-
Sénémaud, Salmson 40 CV, ont commencé
les épreuves pour l'obtention du certificat
de navigabilité de ces avions.
La mise au point du prototype construit
par les Ateliers des Mureaux, le B.M.A.2,
Hispano 500 CV, et celle du monoplan Wey-
mann-Lepère, sont en cours.
Des réceptions ont été assurées par Des-
jobert, sur Wibault 450 CV Lorraine; par
Brévier, sur Nieuport 62 et 72; par Haege-
len et Berthelin, enfin, sur Hanriot école.
A Toussus-le-Noble.
Chez Farman, les trente et un pilotes qui
étaient annoncés à l'école du vol sans visi-
bilité ont commencé leur instruction. Après
avoir suivi les cours techniques et exécuté
plusieurs heures sur le banc d'entraînement
au sol, leur instruction pratique en vol a
été entreprise par Lallouette, Burtin, Thuau
et Salel. Parmi les pilotes de transport pu-
blic stagiaires, MM. Bideau et Burello, de
la C.I.D.N.A., ont terminé les épreuves et
obtenu leur brevet d'aptitude à ce pilotage.
Chez les élèves civils, M. Raoult a fort
bien réussi les épreuves d'altitude et de ma-
niabilité du brevet de tourisme premier de-
gré. M. Lardy est sur le point de passer
son brevet. Les moniteurs Freton et Moreau
COUPS - MILES,
1 Etablissements CLAUDE & HA TTOI
1.'1 X^Sl, Rue Desnouettes, PARIS-XVe III. { ="-:.
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: ,I!t RAZUR l pour l'Aérostatioa ,
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avec lequel on ne craint
plus les chutes sur la tête
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A AUXERRE
tib:err:ing organisé dimanche dernier à
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h? pi]otes w„ Se*en' MiHo, Lasne, Détroyat, de
4e prêtaient UIiee Weiss et Mme Maryse Bas-
kur, leUr concours à cette manifesta-
11ne insla es descentes en parachute, une
la n de haut-parleurs animés
te r vervp u capitaine Jallois, la visite, enfin,
de MM. P.-E. Flandin, J. - M Renaitour, élus
Su - J.-M. Renaitour, élus
tal)t eut et celle de M. Couhé, repré-
tmt Laurent Eynac.
C'st. A ORLY
dé e prochain, 8 septembre, que
*y, la Fête aérienne du Grou-
e4 Aéronautique qui est
top 'rnân^atiL n agande Aéronautique qui est
Ia'es de l encera à 14 h. par des bap-
QiIOl) eu Vf et se continuera par une présen-
et at01 d'avions nouveaux, des concours
es VOls d et de destruction de ballonnets
> volwIi e groupe.
T C $ Sroupe.
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tC t 3°hus U» U® place d'Italie de 12 à 13 h. 30
3Q à îsvf du tramway de Villejuif, de
û ; au De plus, des trains fonctionne-
d'ent rt d'Orsay, de 11 h. 11 à 14 h. 30.
Le fifi* fée est fixé à 5 et 10 fr.
A GAVRAY
PrrchnPalité de Gavray donnera, diman-
CS, b, A. Ul. avec le concours des pilotes de
r<, A
Iiat ette - A. Urie grande fête d'aviation.
lrnes lfesta.tion débutera dès le samedi
es Drro. rnenades aériennes sur Caudron-
l' A STRASBOURG
ealsace a retenu la date du 6 oc-
t' Pour
era son important meeting annuel. n
fta SUr le terrain de Neudorf; le vir-
da^^ eniariitrFieseler doit n'y rencontrer avec
t'î^e ob rneU-leurs pilotes d'acrobatie. De plus,
(A • ntS appareils de transport de la C.
!)¡ l1e, ettront d'effectuer, sur une vaste
qt \'Qls de propagande.
Divers concours agrémenteront le program-
Uts de jte mise au point avec le COIt-
"--.
Sur la ligne d'Orient N"
de * I& Il mois dernier, lé pilote Noguès,
U Coh tien technique de l'exploitation
II!' lel4bê Air-Union-Lignes d'Orient.
,I 44 je de Beyrouth après y avoir fait un
<îuh tnois. Il avait également séjourné
et à Naples q~i sont comme on
e-ales de la liiîne Marseil-le-
LR t C8, a Pu étudier des améliorations
!¡e; °1\ e a apP<>ller à l'exploitation de cette
Í t tjon. dIt qu'il a également étudié la pro-
de la ligne de Beyrouth à Bagdad,
Ùç ^r tr(i de la liaison avec l'lndoch ine.
t 'Ii dUt a Bagdad, on envisagerait l'em-
J '¡ Tine3 Brevet.
P 0.1tation du tronçon actuel Mar-
Compagnie a commandé cinq
''Vf 68 'i*ceeo 8s*nment.
~t itl(: p ^-M.S. 53 dont deux vont être
! eSSalnInent!.
! Hhb-
o
N N'A PAS PRECISE les conditions
dans lesquelles le grand pilote qu'était
le Lieutenont Bonnet a trouvé e la
mort à Hourtin, au début de son entraîne-
ment à la Coupe Schneider.
Un de nos abonnés qui était à ce moment
dans la région — où la mort de Bonnet
a causé une profonde émotion — nous écrit
que l'accident s'est produit à 9 heures du
malin, alors qu- le malheureux pilote venait
d'effectuer, à quelque 300 mètres de haut,
un looping à la suite duquel il ne put re-
dresser son appareil.
Bonnet n'avait pas que deux enfants : il
en avait quatre. Quatre fillettes - dont
l'aînée n'a que neuf ans — et qui, le len-
demain de l'accident, ignorant la mort de
leur père, exprimaient gentiment à notre
ami, dans leur langage d'enfant, combien
elles étaient fières d'avoir un tel papa.
Ne serait-ce que pour ces pauvres gosses
qui n'ont pas mérité un pareil malheur,
comme on voudrait que l'aviation soit plus
sûre. Comme on voudrait que la recherche
de la plus grande vitesse ne s'accompagnât
pas de catastrophes semblables qui plongent
dans le chagrin — et trop souvent, hélas !
.la misère — des familles jusque-là heu-
reuses.
O
A
U LENDEMAIN de la création du
Service Central de la Sécurité Aérien-
ne, le Ministère de l'Air ayant pres-
crit une enquête sur l'accident d Avord,
n'avait pas tardé à en publier les résultats.
Pour la première fois, on rendait publiques
les causes de l'accident ; on faisait connaître
les remèdes et les sanctions prises envers
les responsables.
Excellente mesure, avons-nous dit, qu'il
nous avait d'ailleurs fallu réclamer pendant
des années.
D'autres accidents ont eu lieu dans l'Aéro-
nautique Nationale, depuis celui du Camp
d'Avord. Pour chacun d'eux, une enquête
a dû être prescrite. Pourquoi n'en a-t-on
pas publié les conclusions ?
Nous posons la question et, au besoin,
nous la reposerons.
0
o
N COMPREND le développement que
prend, en Angleterre, le tourisme
aérien quand le bon exemple est don-
né par le fuJ:ü:r Roi lui-même. Le Prince
de Galles est. décidément conquis à l'avion
léger et, pour venir en France passer le
week-end, il n'utilise plus que son petit bi-
plan bleu,
Il s'embarque à Lympne, en compagnie
du Lieutenant Don, son pilote, traverse la
Manche et vient se poser sur le terrain de
Berck-Plage d'où une automobile le conduit
au Touquet.
Vendredi dernier, une fois de plus, le pe-
tit avion a amené à Berck son royal pas-
sager.
On comprend, dans ces conditions, qu'un
gentleman qui se respecte ne puisse plus,
raisonnablement, traverser la Manche dans
cet engin vieillot, fumant et tanguant qui
s'appelle un bateau et que l'exemple du
Prince de Galles lui dicte sa conduite.
0
D
'AILLEURS, ce ne sont plus seule-
ment les princes héritiers qui se con-
fient à l'avion. Les Rois eux-mêmes
n'hésitent plus à s'embarquer à bord d'une
carlingue.
L'autre semaine, Alphonse XIII, roi d'Es-
pagne, a pris place, en compagnie du Gé-
néral Bérenger, chef de sa maison militaire,
à bord d'un hydravion Dornier, de l'Aéro-
nautique espagnole et a survolé, à bonne
hauteur, la baie et la ville de Sanjander.
C'est le Commandant Gallarza qui pilotait
le royal passager.
Naturellement, à l'issue du vol, le Roi a
félicité le pilote .et lui a exprimé toute la
satisfaction que lui avait procurée cette trop
courte envolée. Alphonse XIII recommen-
cera.
o
c
ERTAIN JOURNAL continue sa pe-
tite campagne stupide contre l'hydro-
escale du Pecq qui est, dit-il, un dan-
ger public. Nous répétons, nous, que l'hydro-
escale du Pecq n'est pas plus dangereuse
pour les riverains que.ne l'est, pour les ha-
bitants de Drancy, de Blanc-Mesnil ou du
Bourgee, l'aéroport de Paris. Si, pour le seul
bon plaisir de M. Sapène, on arrivait à in-
terdire l'hydro-escale du Pecq, nous récla-
merions, au nom de la justice, la suppres-
sion de tous les aérodromes de France dont
le ronronnement des avions trouble la quié-
tude de citoyens aussi respectables que M.
Sapène.
II faudrait aussi interdire la circulation
automobile, la nuit du moins, sur les gran-
des routes de notre beau pays. Il est ès
gens qui vont passer le week-end dans des
localijtés traversées par ces grandes routes
et dont le sommeil est rendu impossible
par le vrombissement des moteurs et le hur-
lement des klaxons. Les hydravions, jus-
qu'ici, n'ont troublé que la sieste de M. Sa-
pène; les automobiles troublent notre som-
meil.
Si l'on supprime les hydravions, il faudra
supprimer les automobiles. -
-
SUR LES TERRAINS
D'nerodrome en aâroarooiî
Au Bourget.
L'important trafic de la journée-record dà
17 août a été surpassé samedi dernier. Dans
cette seule journée, en effet, 26 avions ont
pris le départ, avec, à leur bord, 162 passa-
gers, 7.700 kilos de fret ej: 34 kilos de poste.
Les arrivées ont été aussi importantes,
26 avions ayant débarqué 18S passagers, 6.118
kilos de fret et 416 kilos de poste, dont
332 kilos en transit pour Londres.
Au total, 350 passagers, 13.818 kilos d,
fret et 450 kilos de poste ont donc été trans-
portés. Sur la seule ligne Paris-Londres,
177 passagers avaient emprunté la voie
aérienne.
A Villacoublay.
Chez Morane-Saulnier, les pilotes du
S, T. I. Aé. poursuivent régulièrement leur
entraînement. L'ingénieur en chef Hirschauer
et l'ingénieur Lecœuvre ont effectué le voya-
ge Villacoublay, Chartres, Tours, Villacou.
blay, pour satisfaire aux nouvelles épreuves
imposées.
Le colonel Tulasne, au cours de sa ré-
cente visite de l'Ecole M. S., s'est vive-
ment intéressé au biplan sanitaire M.S. 120
CV Salmson.
Au S.T.I.Aé, Delmotte présente le Cau.
dron 193 à moteur Renault 80 CV, ainsi que
le C.110, 60 CV Salmson, acheté par le co-
lonel Vuillemin ; Schnée poursuit les essais
du bimoteur Lioré-eJ-Olivier 25 ; le capitaine
Cousin effectue plusieurs vols à bord du
« Jockey » Wibault-Hispano de 600 CV;
Lasne, sur le Nieuport 641, à moteur Lorrai-
ne de 230 CV, et Deckert y sur le Bourgois-
Sénémaud, Salmson 40 CV, ont commencé
les épreuves pour l'obtention du certificat
de navigabilité de ces avions.
La mise au point du prototype construit
par les Ateliers des Mureaux, le B.M.A.2,
Hispano 500 CV, et celle du monoplan Wey-
mann-Lepère, sont en cours.
Des réceptions ont été assurées par Des-
jobert, sur Wibault 450 CV Lorraine; par
Brévier, sur Nieuport 62 et 72; par Haege-
len et Berthelin, enfin, sur Hanriot école.
A Toussus-le-Noble.
Chez Farman, les trente et un pilotes qui
étaient annoncés à l'école du vol sans visi-
bilité ont commencé leur instruction. Après
avoir suivi les cours techniques et exécuté
plusieurs heures sur le banc d'entraînement
au sol, leur instruction pratique en vol a
été entreprise par Lallouette, Burtin, Thuau
et Salel. Parmi les pilotes de transport pu-
blic stagiaires, MM. Bideau et Burello, de
la C.I.D.N.A., ont terminé les épreuves et
obtenu leur brevet d'aptitude à ce pilotage.
Chez les élèves civils, M. Raoult a fort
bien réussi les épreuves d'altitude et de ma-
niabilité du brevet de tourisme premier de-
gré. M. Lardy est sur le point de passer
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avec lequel on ne craint
plus les chutes sur la tête
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