Train d'atterrissage. — Deux demi-trains
rétractables dans les fuseaux-moteurs par
système hydraulique et oléo-pneumatique
actionné par le moteur. Pompe de secours
a main. Une signalisation électrique donne
la position des deux demi-trains en cours
de manœuvre. Un système élastique assure
en toutes circonstances la sortie du train.
Freins doubles sur les roues, actionnés
par système à air comprimé à commande
différentielle.
Roue de queue.
Groupe moto-propulseur. — Le groupe
moto-propulseur est constitué par deux mo-
teurs Fiat A 80 RC-41, 18 cylindres en dou-
ble étoile, à refroidissement par air, munis
de réducteurs planétaires et de compres-
seurs centrifuges.
A l'altitude moyenne de croisière de 4.100
mètres, chaque moteur fournit 1.000 CV à
2.100 t/m.
Hélice Fiat à pas variable, à trois pales
en alliage d'acier spécial. Le régime du mo-
teur règle le pas de l'hélice par système
hydraulique.
Carénage annulaire, type Macchi.
Alimentation.. — L'alimentation se fait
par pompe actionnée par le moteur, et pui-
sant le combustible dans un collecteur où
il est centralisé.
Six réservoirs en tôle de duralumin sont
disposés symétriquement le long des deux
poutres maîtresses de la voilure, deux se
trouvent dans le fuselage, deux dans les
plans d'aile.
Leur capacité totale est de 3.520 litres,
qui assurent à l'appareil une autonomie
de 3.000 kilomètres, soit 9 heures de vol,
dans les conditions normales.
Armement. — L'armement est réparti
dans les trois tourelles : avant, arrière su-
périeure, arrière inférieure.
La tourelle avant supérieure est fixe; la
tourelle arrière supérieure est mobile par
hausse de la coupole par système servo-
moteur hydraulique; la tourelle arrière in-
férieure, du type spécial à mâchoires, pi-
vote autour d'un axe transversal horizon-
tal en s'ouvrant vers l'intérieur.
Les tourelles sont équipées de mitrail-
leuses simples ou couplées, qui assurent le
plein contrôle de leurs zones de tir respec-
tives.
Le compartiment des bombes se trouve
dans la partie centrale avant du fuselage.
Il peut enfermer 1.500 kilos d'explosifs de
tous calibres.
Le lâchage des bombes est réglé par sys-
tème servo-moteur pneumatique. Une si-
gnalisation électrique renseigne le pointeur
dès qu'une bombe est lâchée.
Installations de bord. — L'appareillage
électrique comprend deux circuits indépen-
dants pour la manœuvre et l'alimentation
des phares d'atterrissage, et pour l'éclai-
rage intérieur du poste de pilotage.
L'installation radio comprend un appa-
reil récepteur, un radiogoniomètre et uJJ
petit central téléphonique.
Caractéristiques :
Puissance 2.000 ev
Envergure 21 JIl. 56
Longueur 16 JI1. 10
Surface 74 JIl2 00
Poids à vide. 6.400 kg.
Charge utile 3.500 kg.
Poids total à pleine charge 9.900 ltg.
Performances : __n
Vitesse maximum 440 * ,
Vitesse de croisière. 340 krolb
Vitesse d'atterrissage 125 km
Montée à 4.000 mètres en 14 m.
Montée à 6.000 mètres en 22 m 30 s.
Plafond avec deux moteurs 9.000 Pl,,
Plafond avec un seul moteur 3.000 ¡JI.
Plafond maximum après lance-
ment des bombes., 11.000 01.
Autonomie 3.000 Icir.
ACTUALITE MILITAIRE
Le problème de l'infanterie de l'Air
sollicite l'intérêt croissant de la presse
étrangère.
Le major Eggebrecht estime que la tech-
nique des « armées volantes » se dévelop-
pant, l'art de la guerre, tel qu'il a été
enseigné jusqu'à nos jours, sera complè-
tement bouleversé.
Le maj or Eggebrecht illustre sa thèse
d'un cas concret.
1.000 avions de transport de troupes,
d'un vitesse de croisière de 300 km./heure,
sont prêts à décoller, à 100 km. à l'arrière
du front.
Chacun de ses avions peut transporter
20 soldats armés de fusils et de mitrail-
leuses légères ou bien encore 4 soldats
servant un canon léger de campagne. Quel-
ques appareils transportent des chars de
combat.
Le terrain objectif de l'expédition se
trouve à 20 km. en arrière des lignes
ennemies.
Ce terrain comporte notamment des dé-
pôts de ravitaillement en vivres et en
essence.
Les escadrilles de transport décollent.
Des forces importantes d'aviation légère
de défense leur ouvrent la voie et les
accompagnent jusqu'aux différents points
d'atterrissage.
Avant et pendant l'atterrissage, les forces
de D.A.T. ennemies sont neutralisées par
des bombardiers.
Temps nécessaire. — 40 minutes pour
atteindre le terrain d'atterrissage;
10 minutes pour effectuer le débarque-
ment; cr
15 minutes pour grouper et orgauniser
les unités de combat (compagnies, bat
Ions, batteries).
En même temps, des parachutistes s.
surent une première sécurité et les re
connaissances. 000
Ainsi, une heure après le départ, 1^
fantassins, appuyés par 100 minenwer
et 100 chars légers sont prêts à corn^a
Les avions de transport reprennent l'air,
retournent et reviennent chargés à nouV
Une heure plus tard, de nouvelles u111
renforcent les premières. rC :
Et le major Eggebrecht de conclur;
« Derrière son front, dans son territ
un danger terrible menace l'ennemi.
AVIATION CIVILE
UNE COURSE - UN CONCOURS
Au cours de l'été dernier, cependant
que la Fédération Aéronautique Inter-
nationale tenait, à Varsovie, son con-
grès annuel, un télégramme signé
Pierre Cot apprenait aux congressistes
que la course New-York-Paris, course
dont l'idée était due à l'initiative privée,
recevait l'investiture oflicielle.
a
Ainsi donc, dix ans après le vol histo-
rique de Lindbergh, le ministère de l'Air
français décidait d'instaurer, par une
course commémorative, des prix d'une
importance suffisante pour susciter des
concurrents.
Comme de coutume, lorsqu'il s'agit
d'innovations, les critiques affluèrent. La
de
presse anglaise, notamment, :fle ri de
commentaires acidulés aux termes
quels on soulignait que l'idée Pr
du ministre de l'Air français étant l g
blissement d'une ligne aérienne regu a,
— digne couronnement du raid de 1,1. 11d,
bergh — le moyen choisi n'était paS
proprié. Suivaient, à l'appui de ces a for'
78
L'AÉROPHILE - A VRIL1931
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