Titre : L'Aéronautique
Éditeur : Gauthier-Villars (Paris)
Date d'édition : 1937-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343878271
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mars 1937 01 mars 1937
Description : 1937/03/01 (A19,N214)-1937/03/31. 1937/03/01 (A19,N214)-1937/03/31.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65539959
Source : Musée Air France, 2013-273208
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/11/2013
- Aller à la page de la table des matières37
- SOMMAIRE
- Le planeur comme instrument d'instruction préliminaire au pilotage des avions
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 39
- .......... Page(s) .......... 41
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- .......... Page(s) .......... 46
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- .......... Page(s) .......... 50
- .......... Page(s) .......... 55
- .......... Page(s) .......... 56
- SOMMAIRE
MARS 1937. N° 214 L'AÉRONAUTIQUE ;;:
o L'hydravion, quelle que soit l'allure, prend une
position d'équilibre résultant des divers efforts agissant
sur lui : traction, efforts hydrodynamiques, effort du
vent; il conserve cette position tant qu'aucune des
composantes ne varie;
•3° L'hydravion bénéficie des remous créés par les
dériveurs, remous dont l'eflicacité serait augmentée
par le filage d'huile prévu.
Des résultats des essais et des conditions théoriques de
fonctionnement, M. Arman a tiré des abaques permet-
tant de trouver diverses solutions du problème, à mesure
qu'on en fait varier les éléments.
10 Abaque A. — Moments des forces X par rapport
au point A (remorqueur), X étant la force appliquée
en F et de direction X perpendiculaire à AY qu'il faudrait
adjoindre au système : (fig. 3).
N, réaction de l'eau perpendiculaire au plan ;
T, réaction de l'eau tangentielle au plan;
P,, traction de la remorque;
Pour qu'il reste en équilibre, s'il est écarté de sa
Position d'équilibre. On en tire le moment d'ouverture
du plan dériveur.
2° Abaques l et [32. - Par l'adjonction de réas (x)
aux dériveurs en F et F' (fig. 4), on a une résultante X'
suivant la bissectrice de AFC. Les abaques l et (32 sont
relatifs respectivement aux projections de X sur deux
( ) Roulette avec gorge sur son pourtour afin de recevoir un
cordage, et percée au centre d'un trou rond pour passer l'essieu.
axes rectangulaires X'X' et
YI Y' et fonctions des va-
leurs y et p (fig. 4).
3° Abaque B. — Abaque
des moments de fermeture
de la force de soufflet X.
L'établissement de cet aba-
que a permis d'étudier et
réaliser les plans dériveurs
pour remorquage à 15 nœuds.
4° Abaque 5. — Abaque
donnant la variation de y
en fonction de l'effort de
remorquage P.
5° Abaque 6. — Abaque
donnant la variation de la
diagonale « remorqueur hy-
dravion» en fonction de P.
Utilisation du procédé.
La solution idéale consisterait à comprendre dans
l'équipement de bord de l'hydravion l'appareillage
permettant le remorquage par le procédé Arman. Malheu-
reusement l'étude de cette adaptation n'a pas encore
été entreprise, et, dans cette attente, on devrait se
contenter de munir du dispositif tout bâtiment spécialisé
ou qualifié pour le dépannage en mer. On pourrait
aussi comprendre dans cette catégorie certains paquebots
effectuant régulièrement les parcours survolés par les
grands hydravions de lignes aériennes, qu'il s'agisse
de lignes transocéaniques ou de lignes côtières.
On concevrait aisément qu'une compagnie mixte,
maritime et aérienne, desservant un parcours côtier,
équipât de l'appareillage Arman celui ou ceux de ses
navires voyageant à la même date et dans les mêmes
parages que ses hydravions ou amphibies. Il suffirait
de deux ou trois exemplaires de cet engin pour l'entre-
prise, chaque exemplaire étant débarqué d'un navire
pour passer sur un autre aux extrémités de la ligne
aérienne.
Enfin, un tel dispositif ne serait pas déplacé à bord
des remorqueurs de haute mer des sociétés de sauvetage,
outillés pour assistances de tous ordres.
Nous inclinons à penser que l'accroissement des gros
tonnages d'hydravions facilitera la réalisation du dispo-
sitif Arman de bord, rendu, en outre, léger et démon-
table. Son encombrement deviendra compatible avec
l'importance des volumes des coques; et, par ailleurs,
on pourrait étudier la construction des flotteurs de telle
sorte qu'ils aient une utilisation intéressante au cours
o L'hydravion, quelle que soit l'allure, prend une
position d'équilibre résultant des divers efforts agissant
sur lui : traction, efforts hydrodynamiques, effort du
vent; il conserve cette position tant qu'aucune des
composantes ne varie;
•3° L'hydravion bénéficie des remous créés par les
dériveurs, remous dont l'eflicacité serait augmentée
par le filage d'huile prévu.
Des résultats des essais et des conditions théoriques de
fonctionnement, M. Arman a tiré des abaques permet-
tant de trouver diverses solutions du problème, à mesure
qu'on en fait varier les éléments.
10 Abaque A. — Moments des forces X par rapport
au point A (remorqueur), X étant la force appliquée
en F et de direction X perpendiculaire à AY qu'il faudrait
adjoindre au système : (fig. 3).
N, réaction de l'eau perpendiculaire au plan ;
T, réaction de l'eau tangentielle au plan;
P,, traction de la remorque;
Pour qu'il reste en équilibre, s'il est écarté de sa
Position d'équilibre. On en tire le moment d'ouverture
du plan dériveur.
2° Abaques l et [32. - Par l'adjonction de réas (x)
aux dériveurs en F et F' (fig. 4), on a une résultante X'
suivant la bissectrice de AFC. Les abaques l et (32 sont
relatifs respectivement aux projections de X sur deux
( ) Roulette avec gorge sur son pourtour afin de recevoir un
cordage, et percée au centre d'un trou rond pour passer l'essieu.
axes rectangulaires X'X' et
YI Y' et fonctions des va-
leurs y et p (fig. 4).
3° Abaque B. — Abaque
des moments de fermeture
de la force de soufflet X.
L'établissement de cet aba-
que a permis d'étudier et
réaliser les plans dériveurs
pour remorquage à 15 nœuds.
4° Abaque 5. — Abaque
donnant la variation de y
en fonction de l'effort de
remorquage P.
5° Abaque 6. — Abaque
donnant la variation de la
diagonale « remorqueur hy-
dravion» en fonction de P.
Utilisation du procédé.
La solution idéale consisterait à comprendre dans
l'équipement de bord de l'hydravion l'appareillage
permettant le remorquage par le procédé Arman. Malheu-
reusement l'étude de cette adaptation n'a pas encore
été entreprise, et, dans cette attente, on devrait se
contenter de munir du dispositif tout bâtiment spécialisé
ou qualifié pour le dépannage en mer. On pourrait
aussi comprendre dans cette catégorie certains paquebots
effectuant régulièrement les parcours survolés par les
grands hydravions de lignes aériennes, qu'il s'agisse
de lignes transocéaniques ou de lignes côtières.
On concevrait aisément qu'une compagnie mixte,
maritime et aérienne, desservant un parcours côtier,
équipât de l'appareillage Arman celui ou ceux de ses
navires voyageant à la même date et dans les mêmes
parages que ses hydravions ou amphibies. Il suffirait
de deux ou trois exemplaires de cet engin pour l'entre-
prise, chaque exemplaire étant débarqué d'un navire
pour passer sur un autre aux extrémités de la ligne
aérienne.
Enfin, un tel dispositif ne serait pas déplacé à bord
des remorqueurs de haute mer des sociétés de sauvetage,
outillés pour assistances de tous ordres.
Nous inclinons à penser que l'accroissement des gros
tonnages d'hydravions facilitera la réalisation du dispo-
sitif Arman de bord, rendu, en outre, léger et démon-
table. Son encombrement deviendra compatible avec
l'importance des volumes des coques; et, par ailleurs,
on pourrait étudier la construction des flotteurs de telle
sorte qu'ils aient une utilisation intéressante au cours
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