l'Aérophile, Mars 1934 77
centrage d'un appareil. Ils voient les
r ences des pertes de vitesse et acquiè-
reût des no lOns sur le vol plané et l'aérody-
Q9iniqlle
6 VIent le vol sans moteur. Dans les
^fférent^ sechons, sous la conduite de moni-
teurs erunentcs sans danger si l'entraîne-
me"»t pei bien - fait et avec des PrIX relative-
lllent
ellt peu eleves, les jeunes passent leur brevet
a 'VVool l P p ane" Ils doivent alors savoir atterrir
avec eCISIon et connaître les premiers ensei-
Sèment 6 la météorologie et de l'aérologie.
n second slade est constitué par le vol à
1 propre men t di t. Qui ttan t leurs terrains
^°caux eneraleiïïent mal adaptés à cet exer-
'-ICe
cice, iês jeunes sélectionnés, pendant leurs va-
c^nces Vlennent ^ans les centres régionaux,
rS eilleurs étant affectés au Centre national.
se fain1 T lar*sen* avec. les courants de l'at-
^sphère et se perfectionnent pratiquement
et théori ^U^nîen': en aérodynamique, en aéro-
Il' "I e eOrologie et en technique.
eu arriver SOUvent que les jeunes réaliseront
eux-mêmes leurs Planeurs et il est nécessaire
rar les reparent ou participent à leur répa-
raUon (jai Un double but d'instruction et de
rédncti0n e cotisations. A Rennes, l'Aéro-
ci Id IJle-et-Vllame a fait des conditions spé-
a es de
qui d' prIx Pour les jeunes de l'Université,
qui OIVent, par contre, un certain nombre
Leure de travail.
e planeur à moteur auxiliaire est le troi-
la ee élément de l'aviation des jeunes, il est
la reCOl11pe d meilleurs et son emploi très
'a récomn 6?Se es meilleurs et son emploi très
fa use restera néanmoins réglementé d'une
Cert Ieuse Pour éviter tout accident. Il est,
Certes des cas où des jeunes, par manque de
temps qu de moyens, arriveront à ce stade
Sails Passer r par le vol à voile proprement dit,
sible pre erable dans la mesure du pos-
Slble que leur éducation soit complète.
Les jeunes ainsi formés auront acquis des
qualités qui les feront prendre, de préférence,
dans les carrières d'ingénieurs, de pilotes ou
de savants qu'ils auront choisies.
*"*
Nous venons d'exposer les éléments d'un
programme dont il faut étudier la mise en
œuvre. On peut souhaiter une meilleure orga-
nisation d'une propagande aéronautique où les
initiés ont parfois du mal à se reconnaître,
mais sur les bases actuelles, les jeunes doivent
effectuer un premier travail.
Avec l'appui des clubs locaux, ils feront des
modèles réduits et s'entraîneront au vol sans
moteur. En raison des difficultés actuelles, il
est nécessaire d'aller prudemment dans la
création des sections. Faire vivre celles qui
existent et fonder de nouveaux groupements,
principalement dans les universités où est en-
seignée la mécanique des fluides, constitue un
but immédiat.
Une action générale peut être entreprise par
la Ligue Aéronautique de France, mais c'est là
une question en cours dont nous ne parlerons
pas aujourd'hui.
L'Avia, par la mise au point de planeurs à
moteur auxiliaire, et le fonctionnement de
l'Ecole de la Banne-d'Ordanche doit don-
ner un appoint capital à l'aviation des jeunes.
Nous attendons des pouvoirs publics un sou-
tien efficace par la création de centres régio-
naux, et des aides financières venant des dé-
partements de l'Air, de l'Education physique
ou de l'Instruction publique, car les jeunes,
capables dé payer des frais d'entretien et d'uti-
lisation, né peuvent supporter des charges de
premier établissement.
L'aviation des jeunes a besoin de matériel
et de centrés organisés.
P. Massènet.
•Vtl.ETW DES TEXTES OFFICIELS DE L'AÉRONAUTIQUE
et -t.-- (Voir aussi page XXVI)
ar Général de l'armée de l'air
rqr d' 15 Février 1934, le Général de
division S, Inspecteur général de l'armée de
elegué ans les fonctions de Chef d'état-
du Gêné nral e l'armée de l'Air, en remplacement
l'A. ~~al de division Denain, nommé ministre de
bi.
l féPOnautiquc el'Vilè
Par décret du n Janvier 1934, M. Louis Couhé,
no OireSeuTi de A l'Aviation civile, a été
décpd ,Aéronautique civile au mi-
eCédé. Ir, en remplacement de M. Chaumié,
dé ladrenantique
(Georges)ecrt\t du 26 Janvier 1934, M. Fortant
(Georges), Inspecteur général de lre classe de l'Aé-
'•on ilque» est « °mmé Directeur de l'Ecole Natio-
erleure de l'Aéronautique,
Un concours d'admission à l'Ecole Nationale Su-
périeure de l'Aéronautique s'ouvrira le 15 Mai 1934,
,à Paris, pour 30 places d'élèves titulaires français
et 8 places d'élèves titulaires étrangers. L'avis re-
latif à ce concours a été publié au Journal Officiel
du 20 Janvier 1934.
Même programme scientifique que celui de Poly-
technique.
Mêmes sujets de composition que ceux du con-
cours d'admission à l'Ecole Nationale Supérieure
des Mines, plus une épreuve de géométrie descrip-
tive spéciale à l'Ecole d'Aéronautique.
Les demandes de participation au concours doi-
vent être transmises avant le 1er Avril au direc-
teur de l'Ecole, 32, boulevard Victor, Paris (15e).
Les candidats étrangers adressent leur demande au
représentant de leur nation à Paris, qui la trans-
met, s'il l'agrée, par l'intermédiaire du ministre
des Affaires étrangères, au ministre de l'Air, éga-
lement avant le 1er Avril.
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