Titre : L'Aérophile
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1932-11-01
Contributeur : Besançon, Georges (1866-1934). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344143803
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 25059 Nombre total de vues : 25059
Description : 01 novembre 1932 01 novembre 1932
Description : 1932/11/01 (A40,N11)-1932/11/30. 1932/11/01 (A40,N11)-1932/11/30.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6553668c
Source : Musée Air France, 2013-273394
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/11/2013
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l'Aérophile, Novembre 1932 323
Il y a Trente ans
LE TOUR DU MONDE AÉRIEN
COLLISION D'AÉROSTATS. — Le 7 octobre, un
ballon du parc d'aérostation militaire de Var-
sovie effectuait sa descente, après avoir atteint
3.800 mètres. Tout à coup, un choc violent ren-
versa les aéronautes dans la nacelle. L'aéros-
tat, regagnant les altitudes inférieures, avait
rencontré un autre équipage aérien, masqué
par l'obscurité naissante! La secousse a dé-
truit ou jeté par-dessus bord la plupart des
instruments, et le lieutenant Karguericht a eu
le poignet brisé. A part cela, le voyage s'est
bien passé!
A L'AÉRODROME DE LA PORTE MAILLOT : LE
DÉPART DU «TITAN» .—L'aérodrome de la Porte
Maillot, si habilement dirigé par notre ami Ar-
rault, a fermé ses portes le jeudi 13 novembre.
L'exploitation, quoique contrariée. par une
série de mauvais temps causée par la déplora-
ble persistance des vents d'Ouest et Sud-Ouest,
a été néanmoins très satisfaisante.
La saison a donc été close par le départ
libre du Titan (2.000 mètres cubes) gonflé avec
le gaz hydrogène provenant de feu le « cap-
tif », lui-même ancien Méditerranéen I, qui a
pris son vol dans le ciel lumineux, à 1 h. 7
de l'après-midi.
A uiourdiitu
Parmi les récentes promotions dans l'ordre
de la Légion d'Honneur, nous relevons avec
plaisir celles de M. Léon Bailby, directeur de
l'Intransigeant, nommé au grade de comman-
deur, de M. Jacques Baschet, de l'Illustration,
et de M. l'ingénieur Pitois, promus officiers.
m
Des nouvelles sur la fin de Santos-Dumont
sont parvenues dernièrement à notre directeur
qui fut un des amis les plus intimes du pionnier
brésilien.
Santos était souffrant depuis 1914 et eut des
rechutes en 1924 et 1930.
Le samedi matin 23 juillet, — il était dans un
hôtel de Guardja, près de Santos, ■— les mau-
vaises nouvelles politiques l'avaient rendu très
triste, surtout l'annonce, fausse d'ailleurs, d'un
bombardement aérien de Sao-Paulo. Il dit sim-
plement : « Dieu protège Briand et d'autres
apôtres de la paix ».
Quelques minutes après on le trouva, sans
vie, dans sa chambre.
Dans la nacelle du gigantesque aérostat, di-
rigé par M. Bachelard, pilote de l'Aéro-Club,
avaient pris place: MM. Louis Besse, de la
Presse; Wolff Adrien, G. Dupuy, du Français;
Esménard et Bourquin.
LA MACHINE VOLANTE BLÉRIOT. — Nous appre-
nons que M. Louis Blériot, l'ingénieur bien
connu du monde de l'automobile par ses puis-
sants phares à l'acétylène, construit dans ses
ateliers de la rue Duret une machine volante
qu'il compte expérimenter sous peu.
LE BALLON ET LE CANON. — L'Aéro-Club n° 4
piloté par M. Barbotte, parti le 19 novembre
à midi du parc de Saint-Cloud, traversait peu
après, à 60 mètres d'altitude, le camp de Sa-
tory. A ce moment, les artilleurs, tirèrent un
coup de canon qui ébranla si fortement l'aéros-
tat et la nacelle que M. Barbotte dut prier
les artilleurs de cesser le tir. A deux kilo-
mètres de là, les aéronautes ressentaient en-
core les vibrations, qui ne cessèrent qu'au bout
de cinq minutes.
La descente s'effectua dans de très bonnes
conditions à 5 heures du soir à Epernon (Eure-
et-Loir).
(Extraits de l'Aérophile de novembre 1902.)
Le général Cheutin, « Vieille tige », pion-
nier de l'aviation africaine, vient d'accepter le
poste de directeur de la Maison des Ailes.
On sait que la Maison des Ailes a été fon-
dée grâce à la générosité de Mlle Suzanne
Deutsch de la Meurthe, en vue d'assurer au
personnel navigant de l'aviation civile et mi-
litaire un séjour de repos et de convalescence
au château de Boulains, en Seine-et-Marne.
Une permanence a été installée à Paris, 7 bis,
rue de Téhéran.
*
Les douze heures d'Angers, épreuve interna-
tionale d'aviation dotée de 100.000 francs de
prix et organisée par l'Aéro-Club de l'Ouest
(présidé par M. Gasnier du Fresne), doit avoir
lieu le 2 juillet prochain.
Le classement se fera d'après la plus grande
distance parcourue; les appareils devront être
munis de moteurs de huit litres, au maximum
Il y a Trente ans
LE TOUR DU MONDE AÉRIEN
COLLISION D'AÉROSTATS. — Le 7 octobre, un
ballon du parc d'aérostation militaire de Var-
sovie effectuait sa descente, après avoir atteint
3.800 mètres. Tout à coup, un choc violent ren-
versa les aéronautes dans la nacelle. L'aéros-
tat, regagnant les altitudes inférieures, avait
rencontré un autre équipage aérien, masqué
par l'obscurité naissante! La secousse a dé-
truit ou jeté par-dessus bord la plupart des
instruments, et le lieutenant Karguericht a eu
le poignet brisé. A part cela, le voyage s'est
bien passé!
A L'AÉRODROME DE LA PORTE MAILLOT : LE
DÉPART DU «TITAN» .—L'aérodrome de la Porte
Maillot, si habilement dirigé par notre ami Ar-
rault, a fermé ses portes le jeudi 13 novembre.
L'exploitation, quoique contrariée. par une
série de mauvais temps causée par la déplora-
ble persistance des vents d'Ouest et Sud-Ouest,
a été néanmoins très satisfaisante.
La saison a donc été close par le départ
libre du Titan (2.000 mètres cubes) gonflé avec
le gaz hydrogène provenant de feu le « cap-
tif », lui-même ancien Méditerranéen I, qui a
pris son vol dans le ciel lumineux, à 1 h. 7
de l'après-midi.
A uiourdiitu
Parmi les récentes promotions dans l'ordre
de la Légion d'Honneur, nous relevons avec
plaisir celles de M. Léon Bailby, directeur de
l'Intransigeant, nommé au grade de comman-
deur, de M. Jacques Baschet, de l'Illustration,
et de M. l'ingénieur Pitois, promus officiers.
m
Des nouvelles sur la fin de Santos-Dumont
sont parvenues dernièrement à notre directeur
qui fut un des amis les plus intimes du pionnier
brésilien.
Santos était souffrant depuis 1914 et eut des
rechutes en 1924 et 1930.
Le samedi matin 23 juillet, — il était dans un
hôtel de Guardja, près de Santos, ■— les mau-
vaises nouvelles politiques l'avaient rendu très
triste, surtout l'annonce, fausse d'ailleurs, d'un
bombardement aérien de Sao-Paulo. Il dit sim-
plement : « Dieu protège Briand et d'autres
apôtres de la paix ».
Quelques minutes après on le trouva, sans
vie, dans sa chambre.
Dans la nacelle du gigantesque aérostat, di-
rigé par M. Bachelard, pilote de l'Aéro-Club,
avaient pris place: MM. Louis Besse, de la
Presse; Wolff Adrien, G. Dupuy, du Français;
Esménard et Bourquin.
LA MACHINE VOLANTE BLÉRIOT. — Nous appre-
nons que M. Louis Blériot, l'ingénieur bien
connu du monde de l'automobile par ses puis-
sants phares à l'acétylène, construit dans ses
ateliers de la rue Duret une machine volante
qu'il compte expérimenter sous peu.
LE BALLON ET LE CANON. — L'Aéro-Club n° 4
piloté par M. Barbotte, parti le 19 novembre
à midi du parc de Saint-Cloud, traversait peu
après, à 60 mètres d'altitude, le camp de Sa-
tory. A ce moment, les artilleurs, tirèrent un
coup de canon qui ébranla si fortement l'aéros-
tat et la nacelle que M. Barbotte dut prier
les artilleurs de cesser le tir. A deux kilo-
mètres de là, les aéronautes ressentaient en-
core les vibrations, qui ne cessèrent qu'au bout
de cinq minutes.
La descente s'effectua dans de très bonnes
conditions à 5 heures du soir à Epernon (Eure-
et-Loir).
(Extraits de l'Aérophile de novembre 1902.)
Le général Cheutin, « Vieille tige », pion-
nier de l'aviation africaine, vient d'accepter le
poste de directeur de la Maison des Ailes.
On sait que la Maison des Ailes a été fon-
dée grâce à la générosité de Mlle Suzanne
Deutsch de la Meurthe, en vue d'assurer au
personnel navigant de l'aviation civile et mi-
litaire un séjour de repos et de convalescence
au château de Boulains, en Seine-et-Marne.
Une permanence a été installée à Paris, 7 bis,
rue de Téhéran.
*
Les douze heures d'Angers, épreuve interna-
tionale d'aviation dotée de 100.000 francs de
prix et organisée par l'Aéro-Club de l'Ouest
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