Presse et revues
52 pages
Titre : L'Aérophile
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-09-01
Contributeur : Besançon, Georges (1866-1934). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344143803
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 25059 Nombre total de vues : 25059
Description : 01 septembre 1912 01 septembre 1912
Description : 1912/09/01 (A20,N17). 1912/09/01 (A20,N17).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65519822
Source : Musée Air France, 2013-273394
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/10/2013
392 l'Aérophile
Partie flottante : hydroplane à redan ;
Stabilité latérale : gauchissement ;
Moteur GnÕme 50 HP ;
Vitesse : 110 kilomètres à l'heure.
Le 80 HP Gnôme ne diffère du type précédent que
par ses dimensions et sa puissance plus grandes. La
stabilité latérale est assurée par des ailerons conjugués ;
ce système n'est en somme qu'une solution plus méca-
nique du gauchissement.
Surface portante : 21 m2 ;
Envergure : 10 m. 40 ;
Longueur : 8 m. 50 ;
Partie flottante : hydroplane à redan ;
Stabilité latérale : ailerons conjugués ;
Moteur Gnôme 80 HP ;
Vitesse : 115, 120 kilomètres à l'heure.
La solution adoptée par MM. Donnet et Lévêque, qui
semble la solution la plus pratique de l'hydroaéroplane,
n'avait pas encore été réalisée en France ; seul, Curtiss
avait construit un appareil se rapprochant du Donnel-
Lévaue.
L'hydroaéroplane Donnet-Lévéqùe a accompli, quel-
ques jours après le voyage Juvizy-Bezons, une très belle
randonnée.
Le 9 août, à 4 h. 30, Beaumont quittait Bezons et sui-
vait la Seine et atterrissait à 6 h. 40 à Quillebeuf, après
avoir survolé Meulan, Mantes, Vernon, Gaillon et Cau-
debec. Il faisait le plein d'essence et repartait à 6 h. 5j
-se dirigeant vers le Havre.
Il mouillait en face du Casino du Havre, à 9 heures;
il déjeunait, réparait une légère avarie et repartait a
1 h. 50 pour Boulogne. Il passait à Fécamp. à 2 heures,
à Dieppe à 2 h. 55, au Tréport à 3 h. 15, au Crotoy a
3 lh. 30 ; enfin, à 3 h. 45, il se posait au port en eau pro-
fonde de Bretagne. A l'atterrissage, Faile droite fut légè-
rement avariée.
Le distingué pilote avait l'intention de gagner Londres
en suivant la Tamise, mais il en fut empêché par le
mauvais temps qui régna pendant tout le mois passé.
ROBEHT LETELLIER
LES NOUVEAUX APPAREILS. - Le Biplan Champel type militaire no 4
Nous ne ferons pas à nos lecteurs l'injure de leur
présenter l'aviateur Champel ; c'est un de nos plus
vieux pilotes qui à l'époque heureuse des meetings se
tailla une large part de succès à Juvisy, à Niort, à Rou-
baix, à Lanarck, et dans bien d'autres endroits en-
core, si depuis son nom a été oublié du grand public il
n'en est pas moins resté sur la brèche et vient de sor-
tir un appareil dont nous sommes heureux de donner
la description à nos lecteurs.
est de lm75, pour le plan du haut et de lm65 au olan
du bas, l'écartement entre les plans est de 1"65. A no-
ter la disposition de longerons d'aile qui ne sont pas
parallèles, tandis que le longeron postérieur est rec-
tiligne, le longeron avant affecte la forme d'un V lar-
gement ouvert vers l'arrière, les ailes ont un profil à
double courbure. ,
La cellule se démonte en trois parties, la partie cen-
trale est construit en frêne, les bouts d'aile en spruee.
LES NOUVEAUX APPAREILS. — Le biplan Champel qui a emmené plus de 230 passagers au-dessus du champ d'Aviation
de Juvisy (Photo Branger)
Biplaniste convaincu, Champel a recherché surtout la
sécurité tout en ne négligeant pas la vitesse. Voici les
principales caractéristiques de son biplan n° 4.
Envergure, 16 m CO.
Longueur, 7 m. 65.
Surface 42°2.
Poids 500 kilos.
Châssis d'atterrissage, roues patins.
Amortisseurs caoutchouc.
Stabilité latérale, ailerons conjugués.
Moteur Renault 50 HP.
Vitesse moyenne, 90 km.
Dispositifs particuliers
Cellule. — La cellule se compose de deux plans flui
mesurent 16"'60, pour le plan supérieur et lim60 pour
le plan inférieur ; les extrémités du plan supérieur se
raibattent pour faciliter le garage de l'appareil, la sur-
face portante totale égale 42"'-2; La profondeur d'ailes
Elle est tendue de ramie, toile qui supporte 1.400 kg
au m2.
Les montants sont profilés de manière à donner le
moins de résistance possible à l'avancement. Toutes les
pièces d'assemblage sont en tôle d'acier emboutie et ren-
dues inoxydables par un passage dans un bain spé-
cial déposant a froid une couche de zinc.
Poutre de réunion. — La poutre de réunion est for-
mée par 4 tubes d'acier réunis entre eux par des mon-
tants profilés en frêne et croisillonnée en corde à piano.
Stabilité. — La stabilité longitudinale est assurée par
, empennage fixe non porteur et dont l'incidence est
un empennage fixe non porteur et dont l'incidence est
nulle, tandis que l'incidence de la cellule est de 5°.
et par un équilibreur arrière de 3m2 conjugué avec un
équilibreur avant de lm,50. Celui-ci sert plutôt de con-
trôle et peut être supprimé sans changer le réglage de
l'appareil, on gagne ainsi 5 kilom. à l'heure.
Partie flottante : hydroplane à redan ;
Stabilité latérale : gauchissement ;
Moteur GnÕme 50 HP ;
Vitesse : 110 kilomètres à l'heure.
Le 80 HP Gnôme ne diffère du type précédent que
par ses dimensions et sa puissance plus grandes. La
stabilité latérale est assurée par des ailerons conjugués ;
ce système n'est en somme qu'une solution plus méca-
nique du gauchissement.
Surface portante : 21 m2 ;
Envergure : 10 m. 40 ;
Longueur : 8 m. 50 ;
Partie flottante : hydroplane à redan ;
Stabilité latérale : ailerons conjugués ;
Moteur Gnôme 80 HP ;
Vitesse : 115, 120 kilomètres à l'heure.
La solution adoptée par MM. Donnet et Lévêque, qui
semble la solution la plus pratique de l'hydroaéroplane,
n'avait pas encore été réalisée en France ; seul, Curtiss
avait construit un appareil se rapprochant du Donnel-
Lévaue.
L'hydroaéroplane Donnet-Lévéqùe a accompli, quel-
ques jours après le voyage Juvizy-Bezons, une très belle
randonnée.
Le 9 août, à 4 h. 30, Beaumont quittait Bezons et sui-
vait la Seine et atterrissait à 6 h. 40 à Quillebeuf, après
avoir survolé Meulan, Mantes, Vernon, Gaillon et Cau-
debec. Il faisait le plein d'essence et repartait à 6 h. 5j
-se dirigeant vers le Havre.
Il mouillait en face du Casino du Havre, à 9 heures;
il déjeunait, réparait une légère avarie et repartait a
1 h. 50 pour Boulogne. Il passait à Fécamp. à 2 heures,
à Dieppe à 2 h. 55, au Tréport à 3 h. 15, au Crotoy a
3 lh. 30 ; enfin, à 3 h. 45, il se posait au port en eau pro-
fonde de Bretagne. A l'atterrissage, Faile droite fut légè-
rement avariée.
Le distingué pilote avait l'intention de gagner Londres
en suivant la Tamise, mais il en fut empêché par le
mauvais temps qui régna pendant tout le mois passé.
ROBEHT LETELLIER
LES NOUVEAUX APPAREILS. - Le Biplan Champel type militaire no 4
Nous ne ferons pas à nos lecteurs l'injure de leur
présenter l'aviateur Champel ; c'est un de nos plus
vieux pilotes qui à l'époque heureuse des meetings se
tailla une large part de succès à Juvisy, à Niort, à Rou-
baix, à Lanarck, et dans bien d'autres endroits en-
core, si depuis son nom a été oublié du grand public il
n'en est pas moins resté sur la brèche et vient de sor-
tir un appareil dont nous sommes heureux de donner
la description à nos lecteurs.
est de lm75, pour le plan du haut et de lm65 au olan
du bas, l'écartement entre les plans est de 1"65. A no-
ter la disposition de longerons d'aile qui ne sont pas
parallèles, tandis que le longeron postérieur est rec-
tiligne, le longeron avant affecte la forme d'un V lar-
gement ouvert vers l'arrière, les ailes ont un profil à
double courbure. ,
La cellule se démonte en trois parties, la partie cen-
trale est construit en frêne, les bouts d'aile en spruee.
LES NOUVEAUX APPAREILS. — Le biplan Champel qui a emmené plus de 230 passagers au-dessus du champ d'Aviation
de Juvisy (Photo Branger)
Biplaniste convaincu, Champel a recherché surtout la
sécurité tout en ne négligeant pas la vitesse. Voici les
principales caractéristiques de son biplan n° 4.
Envergure, 16 m CO.
Longueur, 7 m. 65.
Surface 42°2.
Poids 500 kilos.
Châssis d'atterrissage, roues patins.
Amortisseurs caoutchouc.
Stabilité latérale, ailerons conjugués.
Moteur Renault 50 HP.
Vitesse moyenne, 90 km.
Dispositifs particuliers
Cellule. — La cellule se compose de deux plans flui
mesurent 16"'60, pour le plan supérieur et lim60 pour
le plan inférieur ; les extrémités du plan supérieur se
raibattent pour faciliter le garage de l'appareil, la sur-
face portante totale égale 42"'-2; La profondeur d'ailes
Elle est tendue de ramie, toile qui supporte 1.400 kg
au m2.
Les montants sont profilés de manière à donner le
moins de résistance possible à l'avancement. Toutes les
pièces d'assemblage sont en tôle d'acier emboutie et ren-
dues inoxydables par un passage dans un bain spé-
cial déposant a froid une couche de zinc.
Poutre de réunion. — La poutre de réunion est for-
mée par 4 tubes d'acier réunis entre eux par des mon-
tants profilés en frêne et croisillonnée en corde à piano.
Stabilité. — La stabilité longitudinale est assurée par
, empennage fixe non porteur et dont l'incidence est
un empennage fixe non porteur et dont l'incidence est
nulle, tandis que l'incidence de la cellule est de 5°.
et par un équilibreur arrière de 3m2 conjugué avec un
équilibreur avant de lm,50. Celui-ci sert plutôt de con-
trôle et peut être supprimé sans changer le réglage de
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