Titre : L'Aérophile
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-07-01
Contributeur : Besançon, Georges (1866-1934). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344143803
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 25059 Nombre total de vues : 25059
Description : 01 juillet 1912 01 juillet 1912
Description : 1912/07/01 (A20,N13). 1912/07/01 (A20,N13).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65519785
Source : Musée Air France, 2013-273394
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/10/2013
29S J'AérrpK)Je
APRÈS LE GRAND PRIX DE L'AÉRO-CLUB
CONSTATATIONS ET ENSEIGNEMENTS
Si l'on voulait se faire une opinion sur le 1er Grand
Prix de l'Aéro-Club en se frasant sur les appréciations
des journaux, spéciaux ou non, la tâche serait plutôt
difficile ; car les uns virent un four noir où les autres
n'aperçurent qu'un triomphal succès.
Comme toujours, la vérité est à égale distance de ces
deux extrêmes et. le Grand Prix, bien que n'ayant pu
tenir toutes les promesses que laissaient entrevoir .Ja
qualité et le nombre des engagés, fut très intéressant.
Notons que j'entends ici le mot Grand Prix dans
un sens très large : je comprends dans ce terme les
trois épreuves qui furent disputées en Anjou : Grand'
Prix de l'Aé. C. F., Prix de Vitesse, Prix d'Anjou.
Je répète donc que 'le Grand Prix fut intéressant et
voici pourquoi :
1. Au point de vue technique. — La limitation de
la cylindrée a provoqué la création d'un nouveau moteur
Gnome de 80 HP, dont on parut douter fortement. Or,
les trois premiers du Prix d'Anjou étaient tirés par ce
type de moteur, qui se justifia ainsi d'es critiques
inconsidérées omises contre lui.
2° Au point de vue pratique. — Sept aviateurs, mon-
tant des appareils Blériot, Morane, Nieuport et Zens,
sont partis, malgré la tempête, au jour et la plupart à
l'heure fixés. Un seul, Garros, sur Blériot de série, ter-
mina dans les déiais, mais on peut lui adjoindre Brinde-
jonc des Moulinais, qui arriva 4 minutes après la fer-
meture du contrôle.
Le déchet est important, soit, mais si l'on applique
ce pourcentage au nombre des appareils présents, on
peut logiquement supposer que 8 appareils eussent, pu
se classer dans les délais fixés et, si ce résultat ne
fut pas obtenu, on doit en faire remonter la cause
à l'intransigeante abstention de quelques constructeurs.
Aussi fut confirmée, aux yeux du grand public ;
la possibilité, pour nos aéroplanes et nos pilotes, de
voler à jour et heure fixes, même au milieu de cir-
constances nettement défavorables. Nos officiers avia-
teurs ne se font d'ailleurs pas faute de voler par tous
les temps, et les pilotes civils ne devraient pas l'ou-
blie.
3° Au point de vue spectacle. — On a dit que le
côté spectacle avait lamentablement failli : ceci est
peut-être vrai pour une centaine de personnes « du
métier » habituées aux performances aériennes ; mais
ce fut sûrement faux pour les milliers de braves gens
qui, tout autour du Circuit, à Oholet, à Saumur, et
surtout à Angers, ne célèrent point leur admiration.
soulignée par d'intéressantes clameurs ou de bruyants
applaudissements.
Réfléchissez impartialement, sans parti pris, sur les
considérations ci-dessus, et vous conviendrez qu'il faut
une évidente bonne volonté pour affirmer que les efforts
de l'Aéro-CJub et du Comité Angevin n'aboutirent qu'à
un vaste four.
On sait tout le Lien que je pense des appareils
Bréguet, Deperdussin et R .E. P. et de leurs construc-
teurs ; je puis donc me permettre de regretter leur
abstention dans les diverses épreuves de l'Anjou.
Evidemment, on aura ibeau jeu d'invoquer la pru-
dence, la nécessité de sauvegarder la vie des pilotes,
malgré eux, le courage, qu'il faut pour résister à l'ap-
pât d'une victoire, soulignée par des prix importants
et les bénéfices commerciaux qui en découlent, pour
justifier l'attitude des firmes abstentionnistes. A tout
cela on ne peut et doit répondre que ceci :
Le règlement était arrêté depuis longtemps : vous
aviez eu largement le temps nécessaire pour l'étudier
et présenter, s'il y avait lieu, de justes réclamations:
vous saviez ctue le départ devait être donné à. jour
fixe, à partir de 9 heures du matin. Vous étiez donc mal
venus à vous élever contre la décision des commissaires
qui devaient appliquer le règlement.
Ceux-ci, d'ailleurs, n'auraient pas pu tenir compte
de votre réclamation, pour la seule raison que plu-
sieurs concurrents se déclaraient prêts à. prendre le
départ. Un seul compétiteur, même, se fût-il présenté,
qu'ils n'eussent pu agir autrement.
Et vous, constructeurs d'excellents appareils, pos-
sédant des pilotes éprouvés, vous ne pouvez vous en
prendre qu'à vous-même si vous avez laissé échapper
le premier jour, et surtout le deuxième, l'occasion de
montrer les résultats de vos efforts. Il serait injuste
d'en garder la plus petite rancure contre le Comité
Angevin, qui n'en pouvait mais, et les officiels.
L'abstention, c'était votre droit strict, vous en avez
usé à votre gré.
11 a semblé à beaucoup que vos noms glorieux, vos
victoires, vous faisaient une obligation de ne Doint
vous dérober ,pour éviter à notre industrie tout entière
le ridicule des meetings genre Berlin-Vienne, annoncés
à grand fracas et dont les résultats sont purement
négatifs.
Mais je suis sûr que vous l'avez compris.
La fameuse bonification de 1/6 du temps, accordée
par chaque passager et qui fit l'objet de tant de cri-
tiques, s'est assez bien comportée; mais il eût fallu,
pour la juger plus exactement, la voir s'appliquer à
un plus grand nombre d'appareils.
Telle quelle, elle se défendit pendant les deux pre-
miers tours du Prix d'Anjou, où le handicap des pas-
sagers se fit sentir- pour et contre ; mais il faut recon-
naître que, bonne pour un début de réglementation,
elle ne saurait convenir aux épreuves futures, où le
handicap devra être évalué: selon la charge en kilo-
grammes représentée par du lest ou des passagers,
au choix du constructeur, et non plus par un coeffi-
cient fixe, forcément inexact, bien que très appiro-
chant.
Et puisque la limitation de l'a cylindrée a provoqué
la création d'un moteur spécial, et que, d'autre part,
on se plaint du faible rendement des moteurs d'avia-
tion, pourquoi n'étudierait-on pas un règlement à la
consommation ?
Ce serait là une très profilable mesure, car l'obli-
gation de surcharger l'appareil d'un poids de combus-
tible exagéré par rapport à la distance parcourue et
au poids enlevé, est une des plus lourdes de l'aviation.
On a commencé à réglementer, c'est déjà beaucoup !
Souhaitons que l'on ne s'en tienne pas là et que l'on
envisage sagement les progrès possibles dès mainte-
nant.
**k
Du côté technique, à part quelques légers points de
détail, il m'a été impossible d'enregistrer quoi que ce
soit de bien saillant.
J'ai vu. à mon grand regret, que les dimensions des
capots placés devant les pilotes ne'diminuent pas, bien
au contraire et que la place destinée aux passagers
est bien chichement mesurée. Chez certains, ces deux
défauts sont manifestement exagérés ; et là encore,
une réglementation sévère porterait ses fruits.
On n'a pas idée de faire voler un pilote, aussi adroit
soit-il. derrière un demi-fût, ni d'entasser des passa-
gers dans un endroit d'une telle exiguïté qu'on n'ose-
rait pas, en temps normal-, y « fourrer D, c'est le mot,
le plus vilain macaque !
Les enseignements à tirer de ces d'eux journées sont
bien neutres :
Le Blériot vainqueur est un appareil de série qui a
fait depuis longtemps ses preuves de tenue à l'ah'
et de maniabilité. De plus, Garros est un bien merveil-
leux pilote.
Le Nieuport d'Espanét, et le Morane de Bobba et
de Brindejonc des Moulinais, ont confirmé leurs qua-
lités de vitesse, tandis que l'Astra-Wright de Gaubert
confirmait ses qualités de planeur.
Mais nous savions déjà tout cela, comme nous
n'ignorions point ce dont sont. capables les moteurs
Glome de toutes puissances, et le Renault si régulier.
Saluons donc le vainqueur, ses suivants, et même les
malheureux éliminés. Souhaitons-Jeur de se retrouver
au complet, plus ardellis à la lutte, dans une prochaine
compétition. HENRI MIRGUET.
APRÈS LE GRAND PRIX DE L'AÉRO-CLUB
CONSTATATIONS ET ENSEIGNEMENTS
Si l'on voulait se faire une opinion sur le 1er Grand
Prix de l'Aéro-Club en se frasant sur les appréciations
des journaux, spéciaux ou non, la tâche serait plutôt
difficile ; car les uns virent un four noir où les autres
n'aperçurent qu'un triomphal succès.
Comme toujours, la vérité est à égale distance de ces
deux extrêmes et. le Grand Prix, bien que n'ayant pu
tenir toutes les promesses que laissaient entrevoir .Ja
qualité et le nombre des engagés, fut très intéressant.
Notons que j'entends ici le mot Grand Prix dans
un sens très large : je comprends dans ce terme les
trois épreuves qui furent disputées en Anjou : Grand'
Prix de l'Aé. C. F., Prix de Vitesse, Prix d'Anjou.
Je répète donc que 'le Grand Prix fut intéressant et
voici pourquoi :
1. Au point de vue technique. — La limitation de
la cylindrée a provoqué la création d'un nouveau moteur
Gnome de 80 HP, dont on parut douter fortement. Or,
les trois premiers du Prix d'Anjou étaient tirés par ce
type de moteur, qui se justifia ainsi d'es critiques
inconsidérées omises contre lui.
2° Au point de vue pratique. — Sept aviateurs, mon-
tant des appareils Blériot, Morane, Nieuport et Zens,
sont partis, malgré la tempête, au jour et la plupart à
l'heure fixés. Un seul, Garros, sur Blériot de série, ter-
mina dans les déiais, mais on peut lui adjoindre Brinde-
jonc des Moulinais, qui arriva 4 minutes après la fer-
meture du contrôle.
Le déchet est important, soit, mais si l'on applique
ce pourcentage au nombre des appareils présents, on
peut logiquement supposer que 8 appareils eussent, pu
se classer dans les délais fixés et, si ce résultat ne
fut pas obtenu, on doit en faire remonter la cause
à l'intransigeante abstention de quelques constructeurs.
Aussi fut confirmée, aux yeux du grand public ;
la possibilité, pour nos aéroplanes et nos pilotes, de
voler à jour et heure fixes, même au milieu de cir-
constances nettement défavorables. Nos officiers avia-
teurs ne se font d'ailleurs pas faute de voler par tous
les temps, et les pilotes civils ne devraient pas l'ou-
blie.
3° Au point de vue spectacle. — On a dit que le
côté spectacle avait lamentablement failli : ceci est
peut-être vrai pour une centaine de personnes « du
métier » habituées aux performances aériennes ; mais
ce fut sûrement faux pour les milliers de braves gens
qui, tout autour du Circuit, à Oholet, à Saumur, et
surtout à Angers, ne célèrent point leur admiration.
soulignée par d'intéressantes clameurs ou de bruyants
applaudissements.
Réfléchissez impartialement, sans parti pris, sur les
considérations ci-dessus, et vous conviendrez qu'il faut
une évidente bonne volonté pour affirmer que les efforts
de l'Aéro-CJub et du Comité Angevin n'aboutirent qu'à
un vaste four.
On sait tout le Lien que je pense des appareils
Bréguet, Deperdussin et R .E. P. et de leurs construc-
teurs ; je puis donc me permettre de regretter leur
abstention dans les diverses épreuves de l'Anjou.
Evidemment, on aura ibeau jeu d'invoquer la pru-
dence, la nécessité de sauvegarder la vie des pilotes,
malgré eux, le courage, qu'il faut pour résister à l'ap-
pât d'une victoire, soulignée par des prix importants
et les bénéfices commerciaux qui en découlent, pour
justifier l'attitude des firmes abstentionnistes. A tout
cela on ne peut et doit répondre que ceci :
Le règlement était arrêté depuis longtemps : vous
aviez eu largement le temps nécessaire pour l'étudier
et présenter, s'il y avait lieu, de justes réclamations:
vous saviez ctue le départ devait être donné à. jour
fixe, à partir de 9 heures du matin. Vous étiez donc mal
venus à vous élever contre la décision des commissaires
qui devaient appliquer le règlement.
Ceux-ci, d'ailleurs, n'auraient pas pu tenir compte
de votre réclamation, pour la seule raison que plu-
sieurs concurrents se déclaraient prêts à. prendre le
départ. Un seul compétiteur, même, se fût-il présenté,
qu'ils n'eussent pu agir autrement.
Et vous, constructeurs d'excellents appareils, pos-
sédant des pilotes éprouvés, vous ne pouvez vous en
prendre qu'à vous-même si vous avez laissé échapper
le premier jour, et surtout le deuxième, l'occasion de
montrer les résultats de vos efforts. Il serait injuste
d'en garder la plus petite rancure contre le Comité
Angevin, qui n'en pouvait mais, et les officiels.
L'abstention, c'était votre droit strict, vous en avez
usé à votre gré.
11 a semblé à beaucoup que vos noms glorieux, vos
victoires, vous faisaient une obligation de ne Doint
vous dérober ,pour éviter à notre industrie tout entière
le ridicule des meetings genre Berlin-Vienne, annoncés
à grand fracas et dont les résultats sont purement
négatifs.
Mais je suis sûr que vous l'avez compris.
La fameuse bonification de 1/6 du temps, accordée
par chaque passager et qui fit l'objet de tant de cri-
tiques, s'est assez bien comportée; mais il eût fallu,
pour la juger plus exactement, la voir s'appliquer à
un plus grand nombre d'appareils.
Telle quelle, elle se défendit pendant les deux pre-
miers tours du Prix d'Anjou, où le handicap des pas-
sagers se fit sentir- pour et contre ; mais il faut recon-
naître que, bonne pour un début de réglementation,
elle ne saurait convenir aux épreuves futures, où le
handicap devra être évalué: selon la charge en kilo-
grammes représentée par du lest ou des passagers,
au choix du constructeur, et non plus par un coeffi-
cient fixe, forcément inexact, bien que très appiro-
chant.
Et puisque la limitation de l'a cylindrée a provoqué
la création d'un moteur spécial, et que, d'autre part,
on se plaint du faible rendement des moteurs d'avia-
tion, pourquoi n'étudierait-on pas un règlement à la
consommation ?
Ce serait là une très profilable mesure, car l'obli-
gation de surcharger l'appareil d'un poids de combus-
tible exagéré par rapport à la distance parcourue et
au poids enlevé, est une des plus lourdes de l'aviation.
On a commencé à réglementer, c'est déjà beaucoup !
Souhaitons que l'on ne s'en tienne pas là et que l'on
envisage sagement les progrès possibles dès mainte-
nant.
**k
Du côté technique, à part quelques légers points de
détail, il m'a été impossible d'enregistrer quoi que ce
soit de bien saillant.
J'ai vu. à mon grand regret, que les dimensions des
capots placés devant les pilotes ne'diminuent pas, bien
au contraire et que la place destinée aux passagers
est bien chichement mesurée. Chez certains, ces deux
défauts sont manifestement exagérés ; et là encore,
une réglementation sévère porterait ses fruits.
On n'a pas idée de faire voler un pilote, aussi adroit
soit-il. derrière un demi-fût, ni d'entasser des passa-
gers dans un endroit d'une telle exiguïté qu'on n'ose-
rait pas, en temps normal-, y « fourrer D, c'est le mot,
le plus vilain macaque !
Les enseignements à tirer de ces d'eux journées sont
bien neutres :
Le Blériot vainqueur est un appareil de série qui a
fait depuis longtemps ses preuves de tenue à l'ah'
et de maniabilité. De plus, Garros est un bien merveil-
leux pilote.
Le Nieuport d'Espanét, et le Morane de Bobba et
de Brindejonc des Moulinais, ont confirmé leurs qua-
lités de vitesse, tandis que l'Astra-Wright de Gaubert
confirmait ses qualités de planeur.
Mais nous savions déjà tout cela, comme nous
n'ignorions point ce dont sont. capables les moteurs
Glome de toutes puissances, et le Renault si régulier.
Saluons donc le vainqueur, ses suivants, et même les
malheureux éliminés. Souhaitons-Jeur de se retrouver
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