Titre : L'Aérophile
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-05-01
Contributeur : Besançon, Georges (1866-1934). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344143803
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 25059 Nombre total de vues : 25059
Description : 01 mai 1912 01 mai 1912
Description : 1912/05/01 (A20,N9). 1912/05/01 (A20,N9).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6551974h
Source : Musée Air France, 2013-273394
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/10/2013
196 rAérophitc
bambous lixes retenus par des fils d'acier, et un bambou
cintré auquel vient se fixer l'arrière de la toile.
A l'arrière est un empennage porté au bout d'un
bambou de 5 mètres de long. L'effort de traction est
fourni par l'hélice de 1 m. 10 de diamètre placée au
centre de la cellule. L'hélice est actionnée par les pé-
dales au moyen d'une jante-poulie fixée à la roue ar-
rière de la bicyclette. Le poids total de l'appareil est
de 33 kilos.
FIG. 5. — Une bicyclette volante du comte de Puiseux
b) M. de Puiseux a essayé auparavant une machine
(lig. 6, 7, 8 et 13), dont le corps était constitué par uu
fuselage de section triangulaire, en sapin, analogue au
fuselage des monoplans. Les longerons avaient
20 x 20 m/m de côté et étaient assemblés par des tiges
en sapin croisillonnés de fils d'acier de 15 m/m. A
l'arrière, les gouvernails de profondeur et de direction ;
à l'avant, le pilote assis sur line selle de bicyclette et
pédalant entre les deux ailes. Il n'y avait pas de bi-
cyclette.
L'avant de l'appareil était porté par deux roues folles
sur le même essieu, l'arrière de l'appareil était porté
sur une troisième roue ; une hélice en avant des sur-
FIG. 13. — Un autre type d'aéroplane à rnotenr,hlllnain du comte de Puiseux (Photo Brunyer)
faces portantes était mue par les pédales qui n'en-
traînent. pas les roues.
L'appareil devait donc prendre sa vitesse sous la seule
traction de l'hélioe. La transmission avait lieu par une
courroie croisée ; on pouvait avoir intérêt la remplacer
par une transmission acatène.
c) Nous préférons le premier dispositif, qui est plus
léger. Nous donnons ci-dessous les croquis cotés (fig. 9,
10 et 11), d'un appareil du premier genre.
Les ailes peuvent être faites de deux bambous de
2 centim. de diamètre environ, sur lesquelles sera ten-
due la toile; elles seront fort légères. On pourra les
faire aussi à la façon de l'aile Blériot (1) ; elles seront
un peu plus lourdes, mais auront une bonne qualité
de pénétration et de sustentation, puisqu'elles auront un
profil fixe et seront entoilés sur les deux faces.
La toile sera du tissu de coton très léger et très bon
marché, et qu'on enduira de colle de peau, après en-
toilage terminé, pour lui donner de la tension.
Figures », 10, Il t-H-.'
Le bambou formant le corps de l'appareil devra être
de plus fort diamètre (3 à 5 c/m). On lui fixera l'em-
pennage par des colliers en aluminium.
Le poids de. l'aviateur et de la bicyclette, placés en
dessous, ainsi que le V des ailes, assureront à l'appa-
reil une stabilité suffisante. Les haubans seront en fil
d'acier de 1 m/m 5. On pourra employer le système
lig. 11, le pignon de la bicyclette est doublé et com-
mandé par une chaîne, une poulie h commandant un
engrenage conique (V. détails lig. 12). Ces indications
sont suffisantes pour les personnes qui voudraient tenter
l'épreuve de l'aviette, ils pourvoiront aux détails de
construction suivant les moyens dont ils disposent. En
tous cas, nous croyons que l'épreuve sera facilement
gagnée.
1 P. JAMES
(1) On prendra deux longerons de 3 c/m de haut par
8 d'épaisseur et 12 nervures pareilles composées d'une
planchette en sapin de 3 m/m d'épaiseur évidée de
trous et placées tous les 60 c/m.
bambous lixes retenus par des fils d'acier, et un bambou
cintré auquel vient se fixer l'arrière de la toile.
A l'arrière est un empennage porté au bout d'un
bambou de 5 mètres de long. L'effort de traction est
fourni par l'hélice de 1 m. 10 de diamètre placée au
centre de la cellule. L'hélice est actionnée par les pé-
dales au moyen d'une jante-poulie fixée à la roue ar-
rière de la bicyclette. Le poids total de l'appareil est
de 33 kilos.
FIG. 5. — Une bicyclette volante du comte de Puiseux
b) M. de Puiseux a essayé auparavant une machine
(lig. 6, 7, 8 et 13), dont le corps était constitué par uu
fuselage de section triangulaire, en sapin, analogue au
fuselage des monoplans. Les longerons avaient
20 x 20 m/m de côté et étaient assemblés par des tiges
en sapin croisillonnés de fils d'acier de 15 m/m. A
l'arrière, les gouvernails de profondeur et de direction ;
à l'avant, le pilote assis sur line selle de bicyclette et
pédalant entre les deux ailes. Il n'y avait pas de bi-
cyclette.
L'avant de l'appareil était porté par deux roues folles
sur le même essieu, l'arrière de l'appareil était porté
sur une troisième roue ; une hélice en avant des sur-
FIG. 13. — Un autre type d'aéroplane à rnotenr,hlllnain du comte de Puiseux (Photo Brunyer)
faces portantes était mue par les pédales qui n'en-
traînent. pas les roues.
L'appareil devait donc prendre sa vitesse sous la seule
traction de l'hélioe. La transmission avait lieu par une
courroie croisée ; on pouvait avoir intérêt la remplacer
par une transmission acatène.
c) Nous préférons le premier dispositif, qui est plus
léger. Nous donnons ci-dessous les croquis cotés (fig. 9,
10 et 11), d'un appareil du premier genre.
Les ailes peuvent être faites de deux bambous de
2 centim. de diamètre environ, sur lesquelles sera ten-
due la toile; elles seront fort légères. On pourra les
faire aussi à la façon de l'aile Blériot (1) ; elles seront
un peu plus lourdes, mais auront une bonne qualité
de pénétration et de sustentation, puisqu'elles auront un
profil fixe et seront entoilés sur les deux faces.
La toile sera du tissu de coton très léger et très bon
marché, et qu'on enduira de colle de peau, après en-
toilage terminé, pour lui donner de la tension.
Figures », 10, Il t-H-.'
Le bambou formant le corps de l'appareil devra être
de plus fort diamètre (3 à 5 c/m). On lui fixera l'em-
pennage par des colliers en aluminium.
Le poids de. l'aviateur et de la bicyclette, placés en
dessous, ainsi que le V des ailes, assureront à l'appa-
reil une stabilité suffisante. Les haubans seront en fil
d'acier de 1 m/m 5. On pourra employer le système
lig. 11, le pignon de la bicyclette est doublé et com-
mandé par une chaîne, une poulie h commandant un
engrenage conique (V. détails lig. 12). Ces indications
sont suffisantes pour les personnes qui voudraient tenter
l'épreuve de l'aviette, ils pourvoiront aux détails de
construction suivant les moyens dont ils disposent. En
tous cas, nous croyons que l'épreuve sera facilement
gagnée.
1 P. JAMES
(1) On prendra deux longerons de 3 c/m de haut par
8 d'épaisseur et 12 nervures pareilles composées d'une
planchette en sapin de 3 m/m d'épaiseur évidée de
trous et placées tous les 60 c/m.
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