Titre : L'Aérophile
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-04-01
Contributeur : Besançon, Georges (1866-1934). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344143803
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 avril 1906 01 avril 1906
Description : 1906/04/01 (A14,N4)-1906/04/30. 1906/04/01 (A14,N4)-1906/04/30.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6551285w
Source : Musée Air France, 2013-273394
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/10/2013
L'AÉROPHILE 101
On remarquera le grand progrès réalisé sous le rapport du rendement des hélices,
si l'on compare le résultat obtenu dans cette expérience avec celui que nous donnaient,
sous ce rapport, les petits appareils à ressort de caoutchouc. Cependant, cette perte m'a
semblé encore un peu trop grande pour des hélices appliquées à des aéroplanes et nous
verrons plus loin qu'on peut, en effet, en obtenir un rendement encore meilleur.
La répartition du travail peut ensuite se calculer ainsi : pour le travail de susten-
tation, nous aurons, comme nous l'avons dit ci-dessus, T = P sin a V ; soit
1 kil. 75x0,13:x8 m. = 1,8 kgm. qui, déduits des 2,6 kgm. dont nous disposons, nous laissent
0,8 kgm., soit 31 0/0, du travail qui ont été absorbés pour la translation et le frottement de
l'air sur l'ensemble de l'appareil.
C'est, on le voit, beaucoup plus que celui absorbé par la même cause dans l'aéroplane de
Pénaud ; la nouvelle machine serait-elle inférieure ? Evidemment non, et elle constitue
même un grand progrès par ce seul fait que la vitesse est plus que doublée ; or, pour
Fig. 4. — Aéroplane à vapeur (plan horizontal)
doubler la vitesse du petit appareil primitif, il faudrait multiplier par le cube de 2, c'est-
à-dire par 8, le travail a dépenser pour sa translation ; on comprend, dès lors, que le
pourcentage de ce travail eût été si élevé que la petite machine fût devenue inexécutable.
Mais en approfondissant l'analyse de notre aéroplane à air comprimé, l'on s'aperçoit
bientôt que les mêmes objections lui sont opposables ; que pourrait-on tirer, en effet, - d'une
machine aérienne dont la vitesse ne serait que de 8 mètres par seconde ? Evidemment, rien
encore, ou bien peu de chose ; cette petite vitesse nécessiterait l'emploi de plans susten-
teurs d'une telle étendue que, en grand, ils seraient à peu près impossibles à construire :
car remarquons qu'ici, 1 mètre carré ne porte que le poids très réduit de 2 kil. 500, malgré
une incidence exagérée des plans sur leur trajectoire : enfin, si nous voulions doubler
cette vitesse, et ce serait le minimum, pour la rendre de quelque utilité, il nous faudrait,
cette vitesse, à l'heure, multiplier par 8 le travail à dépenser pour la translation ; ainsi, tout
en n'admettant aucune augmentation pour le travail de sustentation, la translation seule
nous coûterait 0,8x8 = 6,4 kgm., qui. additionnés aux 1,8 de sustentation feraient un total
de 8,2 kgm., ce qui donnerait environ 16 kilog. de poids total par cheval-vapeur ; ce
serait peut-être difficilement exécutable. Il est vrai que si l'on veut bien négliger les objec-
tions relatives à la faible vitesse et à l'étendue relativement énorme des plans sustenteurs,
cette expérience apparaît sous l'aspect le plus encourageant , car, pour la première fois,
On remarquera le grand progrès réalisé sous le rapport du rendement des hélices,
si l'on compare le résultat obtenu dans cette expérience avec celui que nous donnaient,
sous ce rapport, les petits appareils à ressort de caoutchouc. Cependant, cette perte m'a
semblé encore un peu trop grande pour des hélices appliquées à des aéroplanes et nous
verrons plus loin qu'on peut, en effet, en obtenir un rendement encore meilleur.
La répartition du travail peut ensuite se calculer ainsi : pour le travail de susten-
tation, nous aurons, comme nous l'avons dit ci-dessus, T = P sin a V ; soit
1 kil. 75x0,13:x8 m. = 1,8 kgm. qui, déduits des 2,6 kgm. dont nous disposons, nous laissent
0,8 kgm., soit 31 0/0, du travail qui ont été absorbés pour la translation et le frottement de
l'air sur l'ensemble de l'appareil.
C'est, on le voit, beaucoup plus que celui absorbé par la même cause dans l'aéroplane de
Pénaud ; la nouvelle machine serait-elle inférieure ? Evidemment non, et elle constitue
même un grand progrès par ce seul fait que la vitesse est plus que doublée ; or, pour
Fig. 4. — Aéroplane à vapeur (plan horizontal)
doubler la vitesse du petit appareil primitif, il faudrait multiplier par le cube de 2, c'est-
à-dire par 8, le travail a dépenser pour sa translation ; on comprend, dès lors, que le
pourcentage de ce travail eût été si élevé que la petite machine fût devenue inexécutable.
Mais en approfondissant l'analyse de notre aéroplane à air comprimé, l'on s'aperçoit
bientôt que les mêmes objections lui sont opposables ; que pourrait-on tirer, en effet, - d'une
machine aérienne dont la vitesse ne serait que de 8 mètres par seconde ? Evidemment, rien
encore, ou bien peu de chose ; cette petite vitesse nécessiterait l'emploi de plans susten-
teurs d'une telle étendue que, en grand, ils seraient à peu près impossibles à construire :
car remarquons qu'ici, 1 mètre carré ne porte que le poids très réduit de 2 kil. 500, malgré
une incidence exagérée des plans sur leur trajectoire : enfin, si nous voulions doubler
cette vitesse, et ce serait le minimum, pour la rendre de quelque utilité, il nous faudrait,
cette vitesse, à l'heure, multiplier par 8 le travail à dépenser pour la translation ; ainsi, tout
en n'admettant aucune augmentation pour le travail de sustentation, la translation seule
nous coûterait 0,8x8 = 6,4 kgm., qui. additionnés aux 1,8 de sustentation feraient un total
de 8,2 kgm., ce qui donnerait environ 16 kilog. de poids total par cheval-vapeur ; ce
serait peut-être difficilement exécutable. Il est vrai que si l'on veut bien négliger les objec-
tions relatives à la faible vitesse et à l'étendue relativement énorme des plans sustenteurs,
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