Presse et revues
28 pages
Titre : L'Aérophile
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-03-01
Contributeur : Besançon, Georges (1866-1934). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344143803
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 25059 Nombre total de vues : 25059
Description : 01 mars 1906 01 mars 1906
Description : 1906/03/01 (A14,N3)-1906/03/31. 1906/03/01 (A14,N3)-1906/03/31.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6551284g
Source : Musée Air France, 2013-273394
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/10/2013
92 MARS 1906
cueillies pour servir de lest et compenser la dépensoC d'essence, le voyage, sauf accident,
pourra être prolongé de 10, 12 ou 15 jours.
Température. — La température descend rarement a — 3° et monte rarement à +3*
au-dessus de 0 centigrade ; la variation journalière du minimum au maximum est d'envi-
ron 4*.
Soleil. — Au point de vue aéronautique, le soleil est un facteur important, car non
seulement les variations de température sont, très petites ; mais le soleil est toujours au-
dessus de l'horizon à midi comme à minuit, conséquemment, il n'y a ni jour ni nuit
pour déterminer de la contraction ou de la dilatation, comme dans les zones tempérées.
Nuages. — Le ciel est presque toujours couvert, mais en moyenne le soleil brille géné-
ralement une heure sur sept.
Humidité. — Grande et constante, en rapport de la grande éva.poration de la glace et
ck la neige.
Précipitation. — Fréquente et généralement de une heure sur quatre, mais en petit
volume, donnant environ 19 T d'eau par mois comprenant la pluie et la neige.
Une accumulation de 500 kilogrammes de neige ou de glace ou d'humidité sur l'enve-
loppe du ballon, peut être considérée comme improbable ; mais, la méthode adoptée pa:
l'expédition pourrait, vaincre cette difficulté. Louis GOBAKT
DRUS LE MONDE flÉRIEW
Distinetions honorifiques
Parmi les diverses distinctions honorifiques récemment accordées, nous relevons celles
qui intéressent plus particulièrement le monde aéronautique. Sont nommés :
Chevalier de la Légion d'honneur : le comte Henry de La Vaulx, C'est au titre d'explora-
teur et sur la proposition du ministère de l'Instruction publique, pour le compte duquel
il exécuta d'importantes missions scientifiques fécondes en résultats que le vice-président de
l'Aéro-Club de France reçoit cette distinction. A ces titres qu'expose en détail la notice
biographique parue dans VAérophile de décembre 1899, s'ajoutaient naturellement les ser-
vices immenses et variés rendus à la cause de la locomotion aérienne par le nouveau légion-
naire. Nos lecteurs ont pu suivre ici-même les travaux, les efforts, les succès scientifiques
aussi bien que sportifs du comte Henry de La Vaulx. Nous n'y insisterons donc point pour
aujourd'hui, nous bornant à applaudir, avec tous ceux qu'intéressent les questions aéro-
nautiques, à cette distinction brillamment méritée par la superbe carrière d'un homme
de 36 ans, dont le passé est déjà si rempli et qui a devant lui de longues années pour achever
de donner toute sa mesure.
Officier de l'Inslruction publique : M. Maurice Mallet, l'ingénieur-aéronaute bien connu
qui s'affirma il y a déjà de longues années comme un des plus brillants pilotes français
avant de devenir un de nos constructeurs les plus en vue et un de nos meilleurs techniciens.
Officier (l'Académie : M. Georges Blanchet, notre excellent collaborateur, aussi capable
de discuter avec compétence les questions aéronautiques et scientifiques que de conduire
son ballon à la victoire, comme il l'a prouvé dans maints concours et par une longue
série d'ascensions dont beaucoup sont remarquables.
Médaille à l'aéronaute Juchmès. — Dans sa dernière séance, l'Académie des Sports,
sur la proposition du comte de La Vaulx et de la deuxième section (sports mécaniques), a
décerné une médaille à l'aéronaute Georges Juchmès qui s'est si brillamment distingué
au cours des expériences du dirigeable Lehaudjx.
Le dirigeable « viiie-de-Paris ». — Le dirigeable de M. Henri Deutsch de la Meurt lie,
la Yille-de-Pans, ne tardera pas à reprendre ses expériences à l'aérodrome de Sartrouville.
Il a été complètement remanié. M. Surcouf, l'habile ingénieur-aéronaute, à qui l'on doit
la première enveloppe du Lebaudy, est chargé de cette délicate besogne, et exécutera la
partie mécanique aussi bien que la partie sustentatrice ; il conduira également les essais.
M. Tatin qui présidait aux destinées de cet aéronat, a résigné ses fonctions pour se
.('onsacr.cr avec plus de liberté à ces études d'aviation qui fondèrent sa réputation et
gardèrent toujours ses préférences.
BIBLIOGRAPHIE
La Navigation sous-marine par l'ingénieur G.-L. PESCE. -- Un splendide vol. 31 x 21 cm, illustré de
412 gravures (Paris, VIIIBERT et NONY.)
Cet ouvrage fait pendant à la Navigation aérienne, qui obtint un si légitime succès et dont vient
de paraître la 2* édition, mise à jour.
On ne sera pas peu surpris de constater, par cet historique, documenté avec la plus scrupuleuse
précision, que la conquête de la mer a, comme la conquête de l'air, suscité dès l'antiquité et, depuis,
à toutes les époques, le génie .et. la fantaisie des inventeurs. Ces deux problèmes offrent
d'ailleurs d'étranges rapports, et les mêmes découvertes scientifiques ont contribué à nous rapprocher
de leur solution, en particulier les progrès de l'électricité et surtout l'invention des moteurs légers
à explosion ont fait faire un pas décisif ces temps derniers vers la réalisation d'espérances si long-
temps déçues et toujours si persévéramment poursuivies. C'est ce que ce bel ouvrage montre d'uno
façon claire et tangible. Il n'est point aride, quoi qu'on puiss-e croire ; page à page le texte est accom-
pagné de gravures, soit tirées d'estampes, soit reproduites d'après de magnifiques photographies,
apportant l'intérêt, l'attrait du réel et du vécu, à des scènes naguère encore imaginaires.
Imp.Wellhoff et Roche,55,r. Fromont,Lev.-Perret. Le Directeur-gérant : GEORGES"BESANÇON
cueillies pour servir de lest et compenser la dépensoC d'essence, le voyage, sauf accident,
pourra être prolongé de 10, 12 ou 15 jours.
Température. — La température descend rarement a — 3° et monte rarement à +3*
au-dessus de 0 centigrade ; la variation journalière du minimum au maximum est d'envi-
ron 4*.
Soleil. — Au point de vue aéronautique, le soleil est un facteur important, car non
seulement les variations de température sont, très petites ; mais le soleil est toujours au-
dessus de l'horizon à midi comme à minuit, conséquemment, il n'y a ni jour ni nuit
pour déterminer de la contraction ou de la dilatation, comme dans les zones tempérées.
Nuages. — Le ciel est presque toujours couvert, mais en moyenne le soleil brille géné-
ralement une heure sur sept.
Humidité. — Grande et constante, en rapport de la grande éva.poration de la glace et
ck la neige.
Précipitation. — Fréquente et généralement de une heure sur quatre, mais en petit
volume, donnant environ 19 T d'eau par mois comprenant la pluie et la neige.
Une accumulation de 500 kilogrammes de neige ou de glace ou d'humidité sur l'enve-
loppe du ballon, peut être considérée comme improbable ; mais, la méthode adoptée pa:
l'expédition pourrait, vaincre cette difficulté. Louis GOBAKT
DRUS LE MONDE flÉRIEW
Distinetions honorifiques
Parmi les diverses distinctions honorifiques récemment accordées, nous relevons celles
qui intéressent plus particulièrement le monde aéronautique. Sont nommés :
Chevalier de la Légion d'honneur : le comte Henry de La Vaulx, C'est au titre d'explora-
teur et sur la proposition du ministère de l'Instruction publique, pour le compte duquel
il exécuta d'importantes missions scientifiques fécondes en résultats que le vice-président de
l'Aéro-Club de France reçoit cette distinction. A ces titres qu'expose en détail la notice
biographique parue dans VAérophile de décembre 1899, s'ajoutaient naturellement les ser-
vices immenses et variés rendus à la cause de la locomotion aérienne par le nouveau légion-
naire. Nos lecteurs ont pu suivre ici-même les travaux, les efforts, les succès scientifiques
aussi bien que sportifs du comte Henry de La Vaulx. Nous n'y insisterons donc point pour
aujourd'hui, nous bornant à applaudir, avec tous ceux qu'intéressent les questions aéro-
nautiques, à cette distinction brillamment méritée par la superbe carrière d'un homme
de 36 ans, dont le passé est déjà si rempli et qui a devant lui de longues années pour achever
de donner toute sa mesure.
Officier de l'Inslruction publique : M. Maurice Mallet, l'ingénieur-aéronaute bien connu
qui s'affirma il y a déjà de longues années comme un des plus brillants pilotes français
avant de devenir un de nos constructeurs les plus en vue et un de nos meilleurs techniciens.
Officier (l'Académie : M. Georges Blanchet, notre excellent collaborateur, aussi capable
de discuter avec compétence les questions aéronautiques et scientifiques que de conduire
son ballon à la victoire, comme il l'a prouvé dans maints concours et par une longue
série d'ascensions dont beaucoup sont remarquables.
Médaille à l'aéronaute Juchmès. — Dans sa dernière séance, l'Académie des Sports,
sur la proposition du comte de La Vaulx et de la deuxième section (sports mécaniques), a
décerné une médaille à l'aéronaute Georges Juchmès qui s'est si brillamment distingué
au cours des expériences du dirigeable Lehaudjx.
Le dirigeable « viiie-de-Paris ». — Le dirigeable de M. Henri Deutsch de la Meurt lie,
la Yille-de-Pans, ne tardera pas à reprendre ses expériences à l'aérodrome de Sartrouville.
Il a été complètement remanié. M. Surcouf, l'habile ingénieur-aéronaute, à qui l'on doit
la première enveloppe du Lebaudy, est chargé de cette délicate besogne, et exécutera la
partie mécanique aussi bien que la partie sustentatrice ; il conduira également les essais.
M. Tatin qui présidait aux destinées de cet aéronat, a résigné ses fonctions pour se
.('onsacr.cr avec plus de liberté à ces études d'aviation qui fondèrent sa réputation et
gardèrent toujours ses préférences.
BIBLIOGRAPHIE
La Navigation sous-marine par l'ingénieur G.-L. PESCE. -- Un splendide vol. 31 x 21 cm, illustré de
412 gravures (Paris, VIIIBERT et NONY.)
Cet ouvrage fait pendant à la Navigation aérienne, qui obtint un si légitime succès et dont vient
de paraître la 2* édition, mise à jour.
On ne sera pas peu surpris de constater, par cet historique, documenté avec la plus scrupuleuse
précision, que la conquête de la mer a, comme la conquête de l'air, suscité dès l'antiquité et, depuis,
à toutes les époques, le génie .et. la fantaisie des inventeurs. Ces deux problèmes offrent
d'ailleurs d'étranges rapports, et les mêmes découvertes scientifiques ont contribué à nous rapprocher
de leur solution, en particulier les progrès de l'électricité et surtout l'invention des moteurs légers
à explosion ont fait faire un pas décisif ces temps derniers vers la réalisation d'espérances si long-
temps déçues et toujours si persévéramment poursuivies. C'est ce que ce bel ouvrage montre d'uno
façon claire et tangible. Il n'est point aride, quoi qu'on puiss-e croire ; page à page le texte est accom-
pagné de gravures, soit tirées d'estampes, soit reproduites d'après de magnifiques photographies,
apportant l'intérêt, l'attrait du réel et du vécu, à des scènes naguère encore imaginaires.
Imp.Wellhoff et Roche,55,r. Fromont,Lev.-Perret. Le Directeur-gérant : GEORGES"BESANÇON
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