Presse et revues
18 pages
Titre : Journal des roses : rosa inter flores : publication mensuelle spéciale fondée par M. S. Cochet,... / M. Camille Bernardin, rédacteur en chef,...
Éditeur : A. Goin (Paris)
Éditeur : Ve LebrocVe Lebroc (Paris)
Éditeur : NicklausNicklaus (Paris)
Éditeur : Niclaus frèresNiclaus frères (Paris)
Éditeur : C. AmatC. Amat (Paris)
Date d'édition : 1894-02-01
Contributeur : Cochet, Scipion. Fondateur de la publication. Directeur de publication
Contributeur : Bernardin, Camille. Directeur de publication
Contributeur : Cochet-Cochet (1866-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32800369t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 9731 Nombre total de vues : 9731
Description : 01 février 1894 01 février 1894
Description : 1894/02/01 (T18,A18,N2). 1894/02/01 (T18,A18,N2).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6540281n
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-S-164
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/07/2013
JOURNAL DES ROSES 21
ffoUTURAGE DES MANETTI, MULTIFLORES ET OLYANTHA
Voici un procédé que j'emploie depuis
plus de dix ans, qui m'a toujours donné
d'excellents résultats et que je voudrais
voir appliquer chez tous les horticulteurs
et amateurs s'occupant de la culture du
rosier greffé nain sur Manetti, Multiflore
ou Polyantba de boutures.
Peut-être sera-t-il trop tard pour la
plantation actuelle, mais nos collègues
pourront essayer sur un petit nombre de
sujets.
On se plaint toujours et partout du dra-
geonnement des rosiers nains greffés sur
n'importe quel sujet, quand il est si facile
de l'éviter.
Voici en quoi cela consiste :
Lorsque les boutures-sujets sont taillées,
je supprime tous les yeux qui doivent se
trouver en terre, de manière que, laissant
3, 5 ou 6 yeux pour la partie aérienne,
selon le sujet, le dernier œil supprimé se
trouve à quelques centimètres de terre.
Au greffage, je place l'écusson rez-terre
et au printemps suivant, je n'ai plus à
m'occuper que de l'ébourgeonnement de la
partie aérienne du sujet, sans jamais être
obligé à faire des fouilles autour des ro-
siers pour l'ébourgeonnement au-dessous
de l'écusson. Si le travail est bien fait,
saus oubli, il est impossible d'avoir un seul
gourmand, et du reste, depuis 10 ans, sur
plusieurs milliers de nains que je fais
chaque année, je n'ai jamais pratiqué la
moindre fouille.
L'ébourgeonnement doit être fait assez
profondément pour enlever les yeux stipu-
laires ; la fente en V évasé est préférable
et l'on doit rejeter les boutures à crossettes
ou celles taillées trop près de l'empate-
ment ; en un mot n'employer que celles
dont les yeux sont distants de 2 à 3 centi-
mètres. Loin de nuire à la reprise, ces en-
tailles la favorisent et se couvrent de ra-
dicelles plutôt que la section de la bou-
ture. Je ne crois pas trop avancer en disant
que des boutures traitées de cette façon
reprennent mieux que celles non ébor-
gnées.
On objectera que ce système prend du
temps, c'est très vrai, mais on peut l'ap-
pliquer le soir, les veillées de novembre
et décembre sont longues, et cela ne cor-
respond pas au quart du travail de l'ébour-
geonnement d'été, jamais radical. Avec un
peu d'habitude, on peut préparer de cette
façon 150 à 250 boutures à l'heure selon
le sujet. Le Polyantha est celui qui de-
mande le plus de temps, mais aussi quel
sujet étonnant ! Je n'ai plus qu'à dire aux
sceptiques et à tous : Essayez avec con-
fiance, et en présence des résultats vous
ne planterez jamais vos plants sans les
avoir préalablement éborgnés.
Ce sera la réhabilitation des Manetti et
des Multiflores tant dé-criés jusqu'à ce
jour.
CH. FAUQUET FILS.
CORRESPONDANCE
A PROPOS DE LA FRUCTIFICATION DU ROSIER CAPUCINE
Ayant lu dans le numéro d'octobre 1893,
l'article concernant la fructification du
rosier Capucine, j'avais l'intention de vous
communiquer quelques observations rela-
tives à ce sujet, puis le temps passa et j'ou-
bliai ma résolution. Or la note publiée dans
le numéro de janvier m'indiquant que la
chose peut intéresser, je viens vous faire
part de ce que j'ai pu constater.
Depuis longtemps je cultive les rosiers
et .je cherche à réunir toutes les espèces
connues et les variétés les plus originales
ffoUTURAGE DES MANETTI, MULTIFLORES ET OLYANTHA
Voici un procédé que j'emploie depuis
plus de dix ans, qui m'a toujours donné
d'excellents résultats et que je voudrais
voir appliquer chez tous les horticulteurs
et amateurs s'occupant de la culture du
rosier greffé nain sur Manetti, Multiflore
ou Polyantba de boutures.
Peut-être sera-t-il trop tard pour la
plantation actuelle, mais nos collègues
pourront essayer sur un petit nombre de
sujets.
On se plaint toujours et partout du dra-
geonnement des rosiers nains greffés sur
n'importe quel sujet, quand il est si facile
de l'éviter.
Voici en quoi cela consiste :
Lorsque les boutures-sujets sont taillées,
je supprime tous les yeux qui doivent se
trouver en terre, de manière que, laissant
3, 5 ou 6 yeux pour la partie aérienne,
selon le sujet, le dernier œil supprimé se
trouve à quelques centimètres de terre.
Au greffage, je place l'écusson rez-terre
et au printemps suivant, je n'ai plus à
m'occuper que de l'ébourgeonnement de la
partie aérienne du sujet, sans jamais être
obligé à faire des fouilles autour des ro-
siers pour l'ébourgeonnement au-dessous
de l'écusson. Si le travail est bien fait,
saus oubli, il est impossible d'avoir un seul
gourmand, et du reste, depuis 10 ans, sur
plusieurs milliers de nains que je fais
chaque année, je n'ai jamais pratiqué la
moindre fouille.
L'ébourgeonnement doit être fait assez
profondément pour enlever les yeux stipu-
laires ; la fente en V évasé est préférable
et l'on doit rejeter les boutures à crossettes
ou celles taillées trop près de l'empate-
ment ; en un mot n'employer que celles
dont les yeux sont distants de 2 à 3 centi-
mètres. Loin de nuire à la reprise, ces en-
tailles la favorisent et se couvrent de ra-
dicelles plutôt que la section de la bou-
ture. Je ne crois pas trop avancer en disant
que des boutures traitées de cette façon
reprennent mieux que celles non ébor-
gnées.
On objectera que ce système prend du
temps, c'est très vrai, mais on peut l'ap-
pliquer le soir, les veillées de novembre
et décembre sont longues, et cela ne cor-
respond pas au quart du travail de l'ébour-
geonnement d'été, jamais radical. Avec un
peu d'habitude, on peut préparer de cette
façon 150 à 250 boutures à l'heure selon
le sujet. Le Polyantha est celui qui de-
mande le plus de temps, mais aussi quel
sujet étonnant ! Je n'ai plus qu'à dire aux
sceptiques et à tous : Essayez avec con-
fiance, et en présence des résultats vous
ne planterez jamais vos plants sans les
avoir préalablement éborgnés.
Ce sera la réhabilitation des Manetti et
des Multiflores tant dé-criés jusqu'à ce
jour.
CH. FAUQUET FILS.
CORRESPONDANCE
A PROPOS DE LA FRUCTIFICATION DU ROSIER CAPUCINE
Ayant lu dans le numéro d'octobre 1893,
l'article concernant la fructification du
rosier Capucine, j'avais l'intention de vous
communiquer quelques observations rela-
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bliai ma résolution. Or la note publiée dans
le numéro de janvier m'indiquant que la
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Depuis longtemps je cultive les rosiers
et .je cherche à réunir toutes les espèces
connues et les variétés les plus originales
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