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- LIVRE SIXIÈME
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- LIVRE SEPTIÈME
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- DOCUMENTS
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416 CHAPITRE LIt
sacrements, injure du temps, ou, cause de maladie, comme aussi
à y faire la bénédiction de l'eau, du pain, y chanter le Libera au -
pied de l'autel, avec l'oraison Fidelium, et à y annoncer les fêtes
et jeûnes après l'évangile, à y chanter une grand'messe et les
vêpres le jour de saint Simon et de saint Jude. L'on est aussi
dispensé par la susdite sentence d'y aller dire la messe tous les
troisièmes dimanches de chaque mois, tous les dimanches dont
l'office est solennel et pendant le temps pascal, c'est-à-dire pen-
dant les confessions dudit temps. »
Cette chapelle existe encore actuellement, ainsi que son cime-
tière. On sépulture aussi dans ce dernier les habitants du Cime-
teret, mais la plupart des autres offices religieux y sont sup-
primés.
La seconde chapelle, située en dehors de l'église paroissiale,
était celle de la Correrie dont j'ai déjà parlé dans le volume pré-
cédent, à l'occasion de la chartreuse de Lourdens. On se rappelle
que le curé d'Aillon, qui en était le recteur, devait y bénir les
mariages et y faire les. sépultures des habitants de la Combe.
Aujourd'hui, ce sanctuaire relève de l'église d'Aillon-le-Jeune, et
seul le dernier de ces offices y est maintenu.
Église d'Aillon-le-Vieux. — L'église de l'ancienne paroisse
unie d'Aillon continua à servir pendant un certain temps pour
la nouvelle paroisse restreinte d'Aillon-le-Vieux. Depuis la Révo-
lution de 1792, il y a été fait plusieurs réparations. En 1808, le
clocher, qui avait été détruit à la suite du décret d'Albitte, fut
reconstruit, et l'une des cloches de la chartreuse de Lourdens
qu'on avait réussi à sauver en la cachant dans la maison des frères--
Claude et François Trepier, du Mas-Dessous, y fut placée, le 4
août de la même année. De même en mars 1823, on posa une
porte en pierre de taille au-dessous de ce clocher, entre la
sacristie et l'ancienne chapelle des saints Théodule et Grat, deve-
nue chapelle de saint Joseph. Mais, vers 1843 ou 1844, cette
ancienne église fut démolie et remplacée par l'église actuelle, qui
est en forme de croix latine, beaucoup plus grande et plus con-
venable.
Église d'Aillon-le-Jeune. — Comme il a été dit précédemment,.
la paroisse d'Aillon-le-Jeune fut érigée, en 1804, avec les hameaux
de Montpelat, du Mas-Dessous, de Roqueraud, de Crêt-Vibert,
sacrements, injure du temps, ou, cause de maladie, comme aussi
à y faire la bénédiction de l'eau, du pain, y chanter le Libera au -
pied de l'autel, avec l'oraison Fidelium, et à y annoncer les fêtes
et jeûnes après l'évangile, à y chanter une grand'messe et les
vêpres le jour de saint Simon et de saint Jude. L'on est aussi
dispensé par la susdite sentence d'y aller dire la messe tous les
troisièmes dimanches de chaque mois, tous les dimanches dont
l'office est solennel et pendant le temps pascal, c'est-à-dire pen-
dant les confessions dudit temps. »
Cette chapelle existe encore actuellement, ainsi que son cime-
tière. On sépulture aussi dans ce dernier les habitants du Cime-
teret, mais la plupart des autres offices religieux y sont sup-
primés.
La seconde chapelle, située en dehors de l'église paroissiale,
était celle de la Correrie dont j'ai déjà parlé dans le volume pré-
cédent, à l'occasion de la chartreuse de Lourdens. On se rappelle
que le curé d'Aillon, qui en était le recteur, devait y bénir les
mariages et y faire les. sépultures des habitants de la Combe.
Aujourd'hui, ce sanctuaire relève de l'église d'Aillon-le-Jeune, et
seul le dernier de ces offices y est maintenu.
Église d'Aillon-le-Vieux. — L'église de l'ancienne paroisse
unie d'Aillon continua à servir pendant un certain temps pour
la nouvelle paroisse restreinte d'Aillon-le-Vieux. Depuis la Révo-
lution de 1792, il y a été fait plusieurs réparations. En 1808, le
clocher, qui avait été détruit à la suite du décret d'Albitte, fut
reconstruit, et l'une des cloches de la chartreuse de Lourdens
qu'on avait réussi à sauver en la cachant dans la maison des frères--
Claude et François Trepier, du Mas-Dessous, y fut placée, le 4
août de la même année. De même en mars 1823, on posa une
porte en pierre de taille au-dessous de ce clocher, entre la
sacristie et l'ancienne chapelle des saints Théodule et Grat, deve-
nue chapelle de saint Joseph. Mais, vers 1843 ou 1844, cette
ancienne église fut démolie et remplacée par l'église actuelle, qui
est en forme de croix latine, beaucoup plus grande et plus con-
venable.
Église d'Aillon-le-Jeune. — Comme il a été dit précédemment,.
la paroisse d'Aillon-le-Jeune fut érigée, en 1804, avec les hameaux
de Montpelat, du Mas-Dessous, de Roqueraud, de Crêt-Vibert,
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