AGU 3 ALB
de lui : Trésor spirituel du tiers-ordre de Saint-
Dominique j tant pour ceux qui vivent en commun
que pour ceux qui veulent mener une vie pénitente
dans leur particulier, etc. ; le tout rassemblé et tra-
duit d'ouvrages en diverses langues , en flamand,
in-12, Gand, 1610; Item, in-12, 1635; item, in-16,
1665.
AFFR1NGUES (Bruno d'), d'une famille d'Artois,
qui subsiste encore honorablement, naquit à Saint-
Omer vers le milieu du xvie siècle. Reçu docteur
in utroque jure, il fut d'abord officiai du vice-légat
d'Avignon ; puis, dégoûté du monde, il .*e retira et
prit l'habit de Saint-Bruno à la Grande Chartreuse.
Il était prieur de son ordre à Avignon, lorsqu'en l'an
1600 la mort du général des Chartreux rendit ce
poste vacant. Le père d'Affringues fut élu à l'una-
nimité pour lui succéder. Il régit l'ordre avec sa-
gesse pendant trente ans, et mourut le 6 mars 1642.
Bruno d'Affringues jouissait de l'estime des papes
Grégoire XV et Urbain VllI, Le roi Henri IV lui
portait beaucoup d'intérêt.
AGIER ( CharleS-Gui-François ), parent du pré-
sident Agier (Voyez Feller, 1, 71), vit le jour à
Niort le 24 août l 753. D'abord lieutenant-général
de la sénéchaussée de Poitou et procureur du roi à
Saînt-Maixent, il fut en 1789, député du tiers-état
aux étaLs-généraux, où il ne prit guère la parole
que dans les questions qui intéressaient ses manda-
taires du Poitou. 11 vota la suppression des ordres
monastiques, fit remplacer le nom de paroisses
par celui de communes, et combattit la proposition
de Robespierre pour la mise du roi en jugement.
Sous le règne de la Terreur, il fut arrêté. En 1800,
les consuls le nommèrent commissaire près le tri-
bunal civil de Niort ; et au retour des Bourbons ,
Agier devint procureur du roi près la cour royale
de la même ville, où il est mort en 1828.
AGILMAR, ou Aimar, était depuis peu de temps
évêque de Clermont, lorsqu'au ixe siècle, les Nor-
mands ravagèrent l'Auvergne, et forcèrent le prélat
de se réfugier dans le comté d'Amaous, entre le
Doubs et la Saône, emportant avec lui les reliques
de saint Illies, un de ses prédécesseurs, et de saint
Vivent, moine de Poitiers. En 876, il assista au
concile de Pontigny; et l'année suivante, se trou-
vant à Pavie , il fut l'un des évêques qui y prêtè-
rent serment à Charles le Chauve. En 878, le pape
Jean Vill le députa vers le roi Louis le Bègue , à
qui il remit une lettre de créance fort honorable
pour le député. (Voyez Gallia christiana, t. u, p. 252,
et A cta Sanctorum, janv. 1, 813.) Agilmar figura au
concile de Mehun-sur-Loire en 891. C'est la der-
nière fois qu'il est fait mention de lui.
AGOST1N (Michel), né vers 1560, à Bannolas ,
près de Gironne (Espagne), fut, jeune encore, cheva-
lier de Malte. En récompense de services signalés
dans plusieurs croisières sur les côtes de Barbarie ,
il obtint le prieuré de Saint-Jean de Perpignan. Là,
il s'appliqua à l'agriculture, et parvint, au bout de
quelque temps, à rendre fertile un canton jusqu'a-
lors inculte. Michel ne garda pas pour lui seul le
fruit de son expérience et de ses nombreux essais
en culture : il publia un ouvrage sous le titre :Libro
de los secretos de agricultura, casa de campo y pas-
toril, in-40, avec fig., Perpignan, 1626. Ce livre eut
plusieurs éditions. Nous ignorons la date de la mort
de cet homme utile, qui fut pour l'Espagne ce
qu'Olivier de Serres avait été pour la France.
AGUET (Jean) devint abbé général de Prémontré
en 1449. Il entreprit la réforme des couvents de
son ordre, où de grands abus s'étaient introduits
pendant les troubles qui désolèrent la France sous
les règnes de Charles VI et de Charles Vil. Sa persé-
vérance le fit triompher de tous les obstacles, et il
obtint des résultats très-satisfaisants. Aguet est mort
en 1459.
AIMAR. Voyez Acilmar.
ALARDI (Antoine), né à Valenciennes, en la
seconde moitié du XVIe siècle, entra dans l'ordre
des Dominicains en 1600. La réputation qu'il ac-
quit par ses sermons lui valut le titre de prédica-
teur général de son ordre. Il a publié les ouvrages
suivants : Les Allumettes d'amour du jardin déli-
cieux de la confrérie du saint Rosaire. in-12,
587 pages, Valenciennes, 1617; la Vie et les Mi-
racles du B. Louys Bertrand , de l'ordre des Frères
prêcheur s. traduits de l'espagnol. in-12, Tour-
nay. Il est mort le lfr septembre 1628.
ALBA (Jean de), né dans la première moitié du
xvie siècle , fut reçu chartreux à la maison du Val-
Christ, royaume de Valence (Espagne), fit une
étude approfondie de l'Ecriture sainte, de l'hébreu
et des langues orientales. Après sa mort, arrivée
en 1591 , les Chartreux mirent au jour un de ses
ouvrages, sous ce titre : Sacrarum semioseon ani-
madversionurn et electorum ex utriusque Testamenti
lectione Commentarius et Centuria, in-4u , Valence,
1610.
ALBANI ( Annibal), neveu du pape Clément XI
et frère puiné du cardinal Jean-François Albani
d'Urbin (voyez ce nom, Feller, 1, 92 ), devint cardi-
nal lui-même, et donna d'abord une édition fort
belle du Menologium romanum, 3 vol. grand in-
folio , Urbin, 1727, puis un Pontificale romanum,
3 vol. in-8° , Bruxelles, 1735. On lui doit en outre
l'édition renommée des Œuvres de son oncle Clé-
ment XI, 2 vol. in-folio. Rome et Francfort, 1729.
Il est auteur des épîtres dédicatoires de ce recueil au
collège des cardinaux et au roi de Portugal Jean V.
C'est aussi lui qui a rédigé la préface mise en tête
des harangues. On ne fait connaître ni la date de sa
naissance ni celle de sa mort.
ALBERS ( Jean-Abraham ), médecin célèbre,
naquit à Brême le 20 mars 1772 , fut reçu docteur
à léna, puis visita toutes les grandes écoles alle-
mandes et anglaises pour revenir dans sa patrie
en 1797. Livré tout entier à la pratique médicale,
il amassa promptement les matériaux des utiles
ouvrages qu'il a publiés, et dont voici les titres :
Dissertatio de ascidc, in-4°, léna, 1795; Un Mot
aux mères de famille sur le croup (en allemand),
in-8°, Brème, 1804. Mémoire sur la maladie ap-
pelée claudication des enfants, in-4°, Brème,
1817. Lettres sur les pulsations qui se font sentir
dans le bas-ventre (en allemand), in-4°, Brème,
1803. De tracheide infantum, vulgo croup vocata,
commentâtio, Leipsick, 1818. Ce traité partagea
avec celui de Jurine le grand prix proposé, au
sujet du croup, par le gouvernement français en
1801. Icones ad illustrandam anatomen compa-
ratam, in-folio, Leipsick, 1818. - Un autre
Albers (Henri-Philippe-François), né en 1768, à
Hamelin , près de Munden,. était médecin du roi
de Hanovre lorsqu'il mourut, en 1830. Entre les
bons articles dont il a enrichi les journaux scien-
tifiques de son époque, il faut citer Recherches
sur les eaux minérales de Rehbouig.
ALBERTI (Jean-Baptiste) , né à Savone (Italie), -
entra jeune encore chez les clercs réguliers appelés
Somasques, et y acquit une grande réputation
de lui : Trésor spirituel du tiers-ordre de Saint-
Dominique j tant pour ceux qui vivent en commun
que pour ceux qui veulent mener une vie pénitente
dans leur particulier, etc. ; le tout rassemblé et tra-
duit d'ouvrages en diverses langues , en flamand,
in-12, Gand, 1610; Item, in-12, 1635; item, in-16,
1665.
AFFR1NGUES (Bruno d'), d'une famille d'Artois,
qui subsiste encore honorablement, naquit à Saint-
Omer vers le milieu du xvie siècle. Reçu docteur
in utroque jure, il fut d'abord officiai du vice-légat
d'Avignon ; puis, dégoûté du monde, il .*e retira et
prit l'habit de Saint-Bruno à la Grande Chartreuse.
Il était prieur de son ordre à Avignon, lorsqu'en l'an
1600 la mort du général des Chartreux rendit ce
poste vacant. Le père d'Affringues fut élu à l'una-
nimité pour lui succéder. Il régit l'ordre avec sa-
gesse pendant trente ans, et mourut le 6 mars 1642.
Bruno d'Affringues jouissait de l'estime des papes
Grégoire XV et Urbain VllI, Le roi Henri IV lui
portait beaucoup d'intérêt.
AGIER ( CharleS-Gui-François ), parent du pré-
sident Agier (Voyez Feller, 1, 71), vit le jour à
Niort le 24 août l 753. D'abord lieutenant-général
de la sénéchaussée de Poitou et procureur du roi à
Saînt-Maixent, il fut en 1789, député du tiers-état
aux étaLs-généraux, où il ne prit guère la parole
que dans les questions qui intéressaient ses manda-
taires du Poitou. 11 vota la suppression des ordres
monastiques, fit remplacer le nom de paroisses
par celui de communes, et combattit la proposition
de Robespierre pour la mise du roi en jugement.
Sous le règne de la Terreur, il fut arrêté. En 1800,
les consuls le nommèrent commissaire près le tri-
bunal civil de Niort ; et au retour des Bourbons ,
Agier devint procureur du roi près la cour royale
de la même ville, où il est mort en 1828.
AGILMAR, ou Aimar, était depuis peu de temps
évêque de Clermont, lorsqu'au ixe siècle, les Nor-
mands ravagèrent l'Auvergne, et forcèrent le prélat
de se réfugier dans le comté d'Amaous, entre le
Doubs et la Saône, emportant avec lui les reliques
de saint Illies, un de ses prédécesseurs, et de saint
Vivent, moine de Poitiers. En 876, il assista au
concile de Pontigny; et l'année suivante, se trou-
vant à Pavie , il fut l'un des évêques qui y prêtè-
rent serment à Charles le Chauve. En 878, le pape
Jean Vill le députa vers le roi Louis le Bègue , à
qui il remit une lettre de créance fort honorable
pour le député. (Voyez Gallia christiana, t. u, p. 252,
et A cta Sanctorum, janv. 1, 813.) Agilmar figura au
concile de Mehun-sur-Loire en 891. C'est la der-
nière fois qu'il est fait mention de lui.
AGOST1N (Michel), né vers 1560, à Bannolas ,
près de Gironne (Espagne), fut, jeune encore, cheva-
lier de Malte. En récompense de services signalés
dans plusieurs croisières sur les côtes de Barbarie ,
il obtint le prieuré de Saint-Jean de Perpignan. Là,
il s'appliqua à l'agriculture, et parvint, au bout de
quelque temps, à rendre fertile un canton jusqu'a-
lors inculte. Michel ne garda pas pour lui seul le
fruit de son expérience et de ses nombreux essais
en culture : il publia un ouvrage sous le titre :Libro
de los secretos de agricultura, casa de campo y pas-
toril, in-40, avec fig., Perpignan, 1626. Ce livre eut
plusieurs éditions. Nous ignorons la date de la mort
de cet homme utile, qui fut pour l'Espagne ce
qu'Olivier de Serres avait été pour la France.
AGUET (Jean) devint abbé général de Prémontré
en 1449. Il entreprit la réforme des couvents de
son ordre, où de grands abus s'étaient introduits
pendant les troubles qui désolèrent la France sous
les règnes de Charles VI et de Charles Vil. Sa persé-
vérance le fit triompher de tous les obstacles, et il
obtint des résultats très-satisfaisants. Aguet est mort
en 1459.
AIMAR. Voyez Acilmar.
ALARDI (Antoine), né à Valenciennes, en la
seconde moitié du XVIe siècle, entra dans l'ordre
des Dominicains en 1600. La réputation qu'il ac-
quit par ses sermons lui valut le titre de prédica-
teur général de son ordre. Il a publié les ouvrages
suivants : Les Allumettes d'amour du jardin déli-
cieux de la confrérie du saint Rosaire. in-12,
587 pages, Valenciennes, 1617; la Vie et les Mi-
racles du B. Louys Bertrand , de l'ordre des Frères
prêcheur s. traduits de l'espagnol. in-12, Tour-
nay. Il est mort le lfr septembre 1628.
ALBA (Jean de), né dans la première moitié du
xvie siècle , fut reçu chartreux à la maison du Val-
Christ, royaume de Valence (Espagne), fit une
étude approfondie de l'Ecriture sainte, de l'hébreu
et des langues orientales. Après sa mort, arrivée
en 1591 , les Chartreux mirent au jour un de ses
ouvrages, sous ce titre : Sacrarum semioseon ani-
madversionurn et electorum ex utriusque Testamenti
lectione Commentarius et Centuria, in-4u , Valence,
1610.
ALBANI ( Annibal), neveu du pape Clément XI
et frère puiné du cardinal Jean-François Albani
d'Urbin (voyez ce nom, Feller, 1, 92 ), devint cardi-
nal lui-même, et donna d'abord une édition fort
belle du Menologium romanum, 3 vol. grand in-
folio , Urbin, 1727, puis un Pontificale romanum,
3 vol. in-8° , Bruxelles, 1735. On lui doit en outre
l'édition renommée des Œuvres de son oncle Clé-
ment XI, 2 vol. in-folio. Rome et Francfort, 1729.
Il est auteur des épîtres dédicatoires de ce recueil au
collège des cardinaux et au roi de Portugal Jean V.
C'est aussi lui qui a rédigé la préface mise en tête
des harangues. On ne fait connaître ni la date de sa
naissance ni celle de sa mort.
ALBERS ( Jean-Abraham ), médecin célèbre,
naquit à Brême le 20 mars 1772 , fut reçu docteur
à léna, puis visita toutes les grandes écoles alle-
mandes et anglaises pour revenir dans sa patrie
en 1797. Livré tout entier à la pratique médicale,
il amassa promptement les matériaux des utiles
ouvrages qu'il a publiés, et dont voici les titres :
Dissertatio de ascidc, in-4°, léna, 1795; Un Mot
aux mères de famille sur le croup (en allemand),
in-8°, Brème, 1804. Mémoire sur la maladie ap-
pelée claudication des enfants, in-4°, Brème,
1817. Lettres sur les pulsations qui se font sentir
dans le bas-ventre (en allemand), in-4°, Brème,
1803. De tracheide infantum, vulgo croup vocata,
commentâtio, Leipsick, 1818. Ce traité partagea
avec celui de Jurine le grand prix proposé, au
sujet du croup, par le gouvernement français en
1801. Icones ad illustrandam anatomen compa-
ratam, in-folio, Leipsick, 1818. - Un autre
Albers (Henri-Philippe-François), né en 1768, à
Hamelin , près de Munden,. était médecin du roi
de Hanovre lorsqu'il mourut, en 1830. Entre les
bons articles dont il a enrichi les journaux scien-
tifiques de son époque, il faut citer Recherches
sur les eaux minérales de Rehbouig.
ALBERTI (Jean-Baptiste) , né à Savone (Italie), -
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