Titre : La Vie au grand air : revue illustrée de tous les sports
Éditeur : P. Lafitte (Paris)
Date d'édition : 1918-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32888685g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1179 Nombre total de vues : 1179
Description : 01 mars 1918 01 mars 1918
Description : 1918/03/01 (A20,N836). 1918/03/01 (A20,N836).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6519903t
Source : Musée Air France, 2013-54106
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/05/2013
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- SOMMAIRE
- DEUX CHASSEURS DE BOCHES: NUNGESSER ET VIALLET
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- .......... Page(s) .......... 36
iL-JIlLs,GIMNÍÆ,
LES ORDRES AUX SOUS-MARINS
Un hydravion a été envoyé par la station la plus proche pour donner des ordres à un sous-marin qui les attend à
un endroit convenu. L'hydro se pose sur la mer, l'observateur descend sur un flotteur et va donner les communications
officielles à l'équipage du pirate qui repartira, avec de nouveaux renseignements, continuer ses exploits de corsaire.
SUrtout les questions de personnel dans
ses attributions. Le matériel est placé sous
es ordres de l'intendance des communi-
cations automobiles.
es JUsqu'au 6 mars 1916, date à laquelle il
t confié à l'intendance des formations
?Illbattantes de l'aéronautique créée à
titre d essai, le chef de ce service est
inendant- directeur avec titre de conseiller
et Pouvoir d'intendant de corps d'armée.
S Cette intendance a son siège à Berlin
S, 48. Verlangerte Hedemann-Strasse, 6.
Elle s'occupe de l'administration, de l'habil-
elllent, de l'équipement, des constructeurs et
des Cornptes. Les services de fabrication lui
sont rattachés et le comité des fabrications
(Bauauschuss fiïy Fliegerstationen) est dis-
sous.
Les escadrilles en campagne (Feldflieger-
abteilungen) se composent :
1° De 6 avions de reconnaissance, réglage
Ou bombardement, qui ne sont pas d'un type
linifié ;
2° De 2 avions de chasse destinés à servir
escorte ou à agir isolément.
Un Feldfliegerabteilung comprend comme
Personnel un chef d'escadrille, généralement
capitaine, qui est l'officier le plus ancien;
6 Pilotes officiers et sous-officiers (à peu près
par moitié); 6 officiers observateurs, l feld-
Weh el pour les écritures, l comptable,
l sous-officiers d'encadrement, 2 mécani-
cie ns chefs d'atelier, 120 mécaniciens et secré-
tes, 12 opérateurs de T. S. F., l sous-offi-
CIer et un soldat photographes.
Depuis la fin de 1915, nous l'avons dit,
s escadrilles d'artillerie ont été chargées
des réglages par T. S. F. Elles n'ont comme
01 erVateurs que des officiers d'artillerie.
e sont complétées, comme les autres
unItes d'armées, par 2 avions de chasse.
Quelques sections d'aviation de combat
arnPf und Feldfliegerabteilungen) sont
organisées. Des escadrilles, uniquement com-
poséesd'avions dechasse, tels queles Fokkers,
sont créées et comprennent 6 appareils. Des
groupes de bombardement sont enfin consti-
tués (Kampfgeschwadern). Chacun comprend
de 4 à 6 échelons de combat, appelés Kampf-
statfel. Un Kampfstaffel est une esca-
drille de 8 avions du même type. Ces orga-
nisations sont mobiles et se transportent
le long du front au gré du commandement.
En mai 1916, il y avait 138 escadrilles
ordinaires et d'artillerie. Chaque armée avait
une escadrille de chasse. Les Kampfge-
schwadern de bombardement étaient au
nombre de 6 pour les formations prussiennes
et de 3 pour les bavaroises.
Un exemple montrera le développement
d'une aviation d'armée depuis le début de
la guerre jusqu'à la moitié de 1916.
En commençant la campagne, l'armée
Falkenhausen n'avait qu'une escadrille d'ar-
mée, la Bayerische Feldjliegerabteilung. En
octobre 1914, on ajoutait à cette unité la
Feldfliegerabteilung 48; au printemps 1915,
la F eldjliegerabteilung 65; en été 1915, la
Feldjliegerabteilung 67; en octobre 1915,
l'Artillerieabteilung 212; en janvier 1916, la
Kampfabteilung de Fokkers n° 42; en mars
1916, la Bayerische Artillerieabteilung 103 et
quelques mois après VArtillerieabteilung 208.
On voit qu'en moins de deux ans, le nombre
des escadrilles était passé de l à 8, ce qui
prouve l'activité déployée.
En même temps, on créait des escadrilles
de défense à l'arrière pour la protection des
villes bombardées. A ces groupements n'é-
taient affectés que des Fokkers. On appelait
les unités de l'intérieur, sections d'aviation
(Fliegersatzabteilungen). Elles servaient en
même temps de dépôt, d'atelier de mon-
tage, de centre d'instruction pour mécani-
ciens. Des écoles de pilotage étaient adjoin-
tes à certaines.
Le personnel d'une Fliegersatzabteilung
comprenait un capitaine commandant et
4 compagnies : l'une s'occupant des mo-
teurs et, là où il y avait une école, des ins-
tructeurs et des élèves-pilotes; la seconde,
des ouvriers spécialistes; la troisième, du
service de garde et des travaux, hommes du
Landsturm ; dans la dernière étaient formés
les ouvriers de la 2e compagnie.
En 1916, très peu d'officiers postulaient
l'honneur d'entrer dans l'aviation. La plu-
part des engagés étaient des sous-officiers
choisis de préférence parmi les ingénieurs et
les mécaniciens, surtout parmi les mécani-
ciens ayant servi comme tels au front.
De nombreuses circulaires tendaient à
augmenter le chiffre des apprentis. Les
limites d'âge pour devenir élèves-pilotes
étaient de 20 et de 35 ans, sauf exception.
Les observateurs étaient recrutés parmi
les officiers, surtout ceux de l'artillerie, ou
les télégraphistes du génie. On les instruisait
dans les mêmes écoles que les pilotes.
En 1916, certaines usines avaient encore
conservé leur champ d'aviation civil où des
volontaires pouvaient faire leur apprentis-
sage à leurs frais jusqu'au premier brevet
militaire.
Chaque école militaire avait 10 chefs-
pilotes dont chacun s'occupait de 6 à 8
élèves.
C'est sur des appareils à double com-
mande que l'instruction était faite. Le
professeur prenait la place de l'observateur,
et l'enseignement était très rapide. Il en
résultait beaucoup de bris d'avions et
d'accidents mortels. Malgré cela, il fallait
environ quatre mois avant d'obtenir le der-
nier brevet.
Les épreuves sont à peu près les mêmes
qu'au début de la guerre, mais plus sévères.
1 a première consiste à décrire dix « 8
cinq par cinq, et atterrir dix fois d'une
3
LES ORDRES AUX SOUS-MARINS
Un hydravion a été envoyé par la station la plus proche pour donner des ordres à un sous-marin qui les attend à
un endroit convenu. L'hydro se pose sur la mer, l'observateur descend sur un flotteur et va donner les communications
officielles à l'équipage du pirate qui repartira, avec de nouveaux renseignements, continuer ses exploits de corsaire.
SUrtout les questions de personnel dans
ses attributions. Le matériel est placé sous
es ordres de l'intendance des communi-
cations automobiles.
es JUsqu'au 6 mars 1916, date à laquelle il
t confié à l'intendance des formations
?Illbattantes de l'aéronautique créée à
titre d essai, le chef de ce service est
inendant- directeur avec titre de conseiller
et Pouvoir d'intendant de corps d'armée.
S Cette intendance a son siège à Berlin
S, 48. Verlangerte Hedemann-Strasse, 6.
Elle s'occupe de l'administration, de l'habil-
elllent, de l'équipement, des constructeurs et
des Cornptes. Les services de fabrication lui
sont rattachés et le comité des fabrications
(Bauauschuss fiïy Fliegerstationen) est dis-
sous.
Les escadrilles en campagne (Feldflieger-
abteilungen) se composent :
1° De 6 avions de reconnaissance, réglage
Ou bombardement, qui ne sont pas d'un type
linifié ;
2° De 2 avions de chasse destinés à servir
escorte ou à agir isolément.
Un Feldfliegerabteilung comprend comme
Personnel un chef d'escadrille, généralement
capitaine, qui est l'officier le plus ancien;
6 Pilotes officiers et sous-officiers (à peu près
par moitié); 6 officiers observateurs, l feld-
Weh el pour les écritures, l comptable,
l sous-officiers d'encadrement, 2 mécani-
cie ns chefs d'atelier, 120 mécaniciens et secré-
tes, 12 opérateurs de T. S. F., l sous-offi-
CIer et un soldat photographes.
Depuis la fin de 1915, nous l'avons dit,
s escadrilles d'artillerie ont été chargées
des réglages par T. S. F. Elles n'ont comme
01 erVateurs que des officiers d'artillerie.
e sont complétées, comme les autres
unItes d'armées, par 2 avions de chasse.
Quelques sections d'aviation de combat
arnPf und Feldfliegerabteilungen) sont
organisées. Des escadrilles, uniquement com-
poséesd'avions dechasse, tels queles Fokkers,
sont créées et comprennent 6 appareils. Des
groupes de bombardement sont enfin consti-
tués (Kampfgeschwadern). Chacun comprend
de 4 à 6 échelons de combat, appelés Kampf-
statfel. Un Kampfstaffel est une esca-
drille de 8 avions du même type. Ces orga-
nisations sont mobiles et se transportent
le long du front au gré du commandement.
En mai 1916, il y avait 138 escadrilles
ordinaires et d'artillerie. Chaque armée avait
une escadrille de chasse. Les Kampfge-
schwadern de bombardement étaient au
nombre de 6 pour les formations prussiennes
et de 3 pour les bavaroises.
Un exemple montrera le développement
d'une aviation d'armée depuis le début de
la guerre jusqu'à la moitié de 1916.
En commençant la campagne, l'armée
Falkenhausen n'avait qu'une escadrille d'ar-
mée, la Bayerische Feldjliegerabteilung. En
octobre 1914, on ajoutait à cette unité la
Feldfliegerabteilung 48; au printemps 1915,
la F eldjliegerabteilung 65; en été 1915, la
Feldjliegerabteilung 67; en octobre 1915,
l'Artillerieabteilung 212; en janvier 1916, la
Kampfabteilung de Fokkers n° 42; en mars
1916, la Bayerische Artillerieabteilung 103 et
quelques mois après VArtillerieabteilung 208.
On voit qu'en moins de deux ans, le nombre
des escadrilles était passé de l à 8, ce qui
prouve l'activité déployée.
En même temps, on créait des escadrilles
de défense à l'arrière pour la protection des
villes bombardées. A ces groupements n'é-
taient affectés que des Fokkers. On appelait
les unités de l'intérieur, sections d'aviation
(Fliegersatzabteilungen). Elles servaient en
même temps de dépôt, d'atelier de mon-
tage, de centre d'instruction pour mécani-
ciens. Des écoles de pilotage étaient adjoin-
tes à certaines.
Le personnel d'une Fliegersatzabteilung
comprenait un capitaine commandant et
4 compagnies : l'une s'occupant des mo-
teurs et, là où il y avait une école, des ins-
tructeurs et des élèves-pilotes; la seconde,
des ouvriers spécialistes; la troisième, du
service de garde et des travaux, hommes du
Landsturm ; dans la dernière étaient formés
les ouvriers de la 2e compagnie.
En 1916, très peu d'officiers postulaient
l'honneur d'entrer dans l'aviation. La plu-
part des engagés étaient des sous-officiers
choisis de préférence parmi les ingénieurs et
les mécaniciens, surtout parmi les mécani-
ciens ayant servi comme tels au front.
De nombreuses circulaires tendaient à
augmenter le chiffre des apprentis. Les
limites d'âge pour devenir élèves-pilotes
étaient de 20 et de 35 ans, sauf exception.
Les observateurs étaient recrutés parmi
les officiers, surtout ceux de l'artillerie, ou
les télégraphistes du génie. On les instruisait
dans les mêmes écoles que les pilotes.
En 1916, certaines usines avaient encore
conservé leur champ d'aviation civil où des
volontaires pouvaient faire leur apprentis-
sage à leurs frais jusqu'au premier brevet
militaire.
Chaque école militaire avait 10 chefs-
pilotes dont chacun s'occupait de 6 à 8
élèves.
C'est sur des appareils à double com-
mande que l'instruction était faite. Le
professeur prenait la place de l'observateur,
et l'enseignement était très rapide. Il en
résultait beaucoup de bris d'avions et
d'accidents mortels. Malgré cela, il fallait
environ quatre mois avant d'obtenir le der-
nier brevet.
Les épreuves sont à peu près les mêmes
qu'au début de la guerre, mais plus sévères.
1 a première consiste à décrire dix « 8
cinq par cinq, et atterrir dix fois d'une
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