Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1916-03-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 16 mars 1916 16 mars 1916
Description : 1916/03/16 (N15,T1). 1916/03/16 (N15,T1).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6514179n
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 13/05/2013
N° 15
MINISTÈRES DE LA GUERRE
(E.-M.-A., 5e Bt")
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Paris, le 16 mars 1916.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Etrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front occidental. - Selon des nouvelles de
Francfort parvenues à Bâle, et confirmées
par d'autres informations de source roumai-
ne, d'importants contingents turcs auraient
été dirigés sur le front français. — Il Po-
polo dItalia, 13.2.
- Les efforts de l'Entente pour gagner le
Portugal à sa cause sont un aveu d'impuis-
sance. La >1 flotte portugaise est négligeable,
l'armée (130.UOU hommes auxquels s ajoutera
peut-ètre un corps noir) s'élèvera à 200.000
hommes au plus. L'Entente demande l'en-
voi de plusieurs divisions et d'un corps cTar-
tillerie le front oocidental. - Kölnische
Volkseitung, 10,11.3
Dans les milieux diplomatiqus de
Vienne on est d'avis que le Portugal ne
pourra pas envoyer de troupes dans le nord
de la France. Le gouvernement ne peut en
elict, s exposer à rester désarmé devant les
fauteurs de troubles, ou devant l'Espagne
qui serait peut-être tentée, dans ce cas de
réaliser l'unité de la péninsule, ou, tout au
moins, d occuper des territoires contestés.
-- — Neue Freie Presse, 11.3.
Front oriental. — La germanophile Poli-
tique, du 10/23.2, écrit : « Une bataille des
plus acharnées et des plus opiniâtres se li-
vre dans les Carpathes, sans qu il soit possi-
ble d'en prévoir l'issue. Les Russes se cram-
ponnent avec une sauvage énergie aux po-
sitions qu'ils ont eu tant de peines à con-
quérir. »
Front italien, - Les effets du bombarde-
ment des positions autrichiennes, sur l'Ison-
zo, sont déjà sensibles. Dans plusieurs sec-
teurs, les retranchements sont bouleversés
et les fils de fer détruits. Mais l'état du ter-
rain, détrempé, glissant, rendrait extrême-
ment difficiles les mouvements de l'infante-
13 3 (Luigi Barzini.) Corriere della Sera,
13.3.
Macédoine. - On affirme à Salonique,
dans les milieux touchant de près à l'état-
major ir que 25.000 Russes sont prochai-
nement attendus. Ils auraient été embar-
qués à Vladivostok sur des transports ja-
ponais, qui passeraient par le canal de
Suez. — Néa l/ilnéra., 16/29.2.
Turquie. - Le bombardement continue
avec une extrême violence dans le golfe de
Smyrne. L'artillerie turque répond faible-
ment. La batterie de Kastraki, qui avait tiré
jusqu'ici avec plus d'intensité que les au-
tres, a été réduite au silence. Les aéropla-
nes, alliés ont jeté des bombes; qui ont dé-
truit les ponts. et les stations du chemin de
fer. - A Athènes, les amis de l'Entente di-
sent que l'entreprise contre Smyrne, con-
tràirement aux informations de certains
journaux, ne sera pas abandonnée. D'au-
tres navires de guerre collaboreront à l'at-
taque. Dans l'archipel d'Englesonisia, a été
établie une base d'aviation qui rend de
grands services dans l'attaque contre Smyr-
ne. — Patris, 17/1.3.
Sur mer. — C'est au voisinage de la Crè-
te que le croiseur auxiliaire Provence-II a
été torpillé par un sous-marin allemand. —
Patris, 17/1.3.
— La flotte allemande va sortir. L'état-
major ennemi veut porter à la suprématie
navale anglaise un coup terrible, sinon
mortel. Les canons de 17 pouces et les cui-
rassés « incoulables » n'existent probable-
ment pas. Mais l'Allemagne a construit de
très puissants sous-marins. L'heure de la
grande rencontre est proche. L'ennemi, que
le temps presse, frappera à la fois sur mer,
sur terre, dans les airs. Verdun n'est que
le prélude. — Daily Mail, 13.3.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. — Le Politiken, 7.3, fait
un parallèle entre l'offensive des puissances
centrales contre les Russes en mai dernier
et l'offensive allemande contre Verdun. En
15 jours, la première, qui était dirigée con-
tre un adversaire épuisé par la campagne
des Carpathes et qui manquait en outre
d'artillerie et de munitions, avait progressé
de 120 à 130 kilomètres et pris 150.000 pri-
sonniers tandis que la seconde réalise dans
un même laps de temps une avance d'à
peine 9 ou 10 kilomètres et 16 à 18.000 pri-
sonniers seulement. Et cependant, la se-
conde offensive a été préparée pendant plu-
sieurs mois avec la même précision métho-
dique qui caractérise toujours les opéra-
tions allemandes.
— La reprise ou la garde de Vaux par
les défenseurs de Verdun témoigne de la
grande force de résistance active et pas-
sive ainsi que du moral élevé des troupes
françaises qui ont évidemment pleine cons-
cience de la portée militaire et politique de
l'offensive allemande. Comme les assail-
lants sont animés du même esprit, nous
voyons là à l'œuvre des facteurs moraux
qui inspirent à l'observateur neutre la plus
grande admiration pour les deux adversai-
res. Mais' quelle terrible guerre ! — (Stege-
mann.) Der Bund (suisse), 12.3.
— Si les Allemands se voient forcés de
s'arrêter et si leur grande offensive avorte,
la bataille de Verdun, avec toute sa gran-
deur furieuse, restera réduite à une répli-
que de l'offensive franco-anglaise en Cham-
pagne. Dans ce cas, on recommencera à
creuser des tranchées. Si le contraire se
produit, la guerre ne sera pas terminée en
France : la prise de Verdun, de l'ex-forte-
resse de Verdun, sera un épisode, on peut
presque dire un petit épisode, de cette lutte
gigantesque. La guerre ne pourra se ter-
miner que lorsque le déséquilibre entre les
armées des belligérants sera tellement mar-
qué que le plus faible ne pourra pas s'op-
poser à la volonté du vainqueur. Ce désé-
quilibré n'existe pas encore. L'Allemagne
le cherche fiévreusement. Elle a besoin d'en
finir. » — (Alberto Insua.) ABC, 10.3.
— Le ministre de la guerre bavarois a dé-
claré à la commission du budget de la
Chambre, le 10 mars, que la situation mili-
taire était tout à fait satisfaisante ; étant
donné leur nature, les combats autour de
Verdun dureront assez longtemps avant
d'aboutir, mais on peut avoir confiance,
même si de petits revers surviennent. Il a
ajouté qu'on avait dû faire des sacrifices,
mais que les bruits qui circulaient en Ba-
vière sur les pertes éprouvées par une divi-
sion bavaroise étaient fortement exagérés.
- Münchner Neueste Nachrichten, 12.3.
- Le général von Blume écrit : « Si, ces
temps-ci encore, on doutait parfois que l'at-
taque allemande près de Verdun fût vrai-
ment dictée par l'intention d'obtenir une
grande décision, les événements de ces der-
niers jours ne permettent plus de tels dou-
tes. Au contraire, il apparaît que notre but
r.'est pas seulement de conquérir cette im-
portante forteresse, mais encore de vaincre
l'armée considérable que l'ennemi a mise
en ligne pour la défense de la place, et qui
certainement sera encore renforcée. » Nos
ennemis avaient prévu pour le printemps
une attaque d'ensemble, qui aurait été dé-
cidée pour la fin de mars, après une délibé-
ration en commun. Ils croyaient naïvement
que nous attendrions sans rien faire le coup
qui devait nous frapper. Ils ont été déçus
et, plus encore, quand ils ont constaté que
nos troupes avaient la même force offensive
qu'au début de la guerre et avaient non pas
dimunié, mais augmenté en nombre. -
Müchner Neueste Nachrichten, 12.3.
MUNITIONS, MATERIEL, REMONTE
Angleterre. — M. Lloyd George a répondu
à la Délégation commerciale irlandaise qu'il
désirait tirer le plus grand parti possible
des ressources de l'Irlande mais qu'en dé-
pit de l'activité sans égale de centres tels
que Belfast, il ne pouvait oublier qu'elle
n était pas un pays industriel. Un tiers de
l'outillage commandé avait été livré ; l'Ir-
lande en avait reçu plus que sa part, le
reste ne serait disponible que vers les mois
de juin ou de juillet. Il ne fallait guère
compter d'ici là sur la fin de la guerre. Le
devoir du ministère était de prévoir sa pro-
longation et de s'y préparer. Même si l'ou-
tillage ne servait pas, il pourrait être faci-
lement employé à un meilleur usage. — TU
mes, 13.3.
— M. Pemberton-Billing, l'aviateur ré-
cemment élu membre des Communes, de-
mande, dans un livre, la construction de
5.000 aéroplanes qui iront détruire les zep-
pelins en Allemagne. Il estime ce pro-
gramme réalisable en six mois. La défense
même de la Grande-Bretagne serait assurée
par 150 appareils, d'une vitesse de quatre-
vingts milles à l'heure, et en état de dé,.,
MINISTÈRES DE LA GUERRE
(E.-M.-A., 5e Bt")
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Paris, le 16 mars 1916.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Etrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front occidental. - Selon des nouvelles de
Francfort parvenues à Bâle, et confirmées
par d'autres informations de source roumai-
ne, d'importants contingents turcs auraient
été dirigés sur le front français. — Il Po-
polo dItalia, 13.2.
- Les efforts de l'Entente pour gagner le
Portugal à sa cause sont un aveu d'impuis-
sance. La >1 flotte portugaise est négligeable,
l'armée (130.UOU hommes auxquels s ajoutera
peut-ètre un corps noir) s'élèvera à 200.000
hommes au plus. L'Entente demande l'en-
voi de plusieurs divisions et d'un corps cTar-
tillerie le front oocidental. - Kölnische
Volkseitung, 10,11.3
Dans les milieux diplomatiqus de
Vienne on est d'avis que le Portugal ne
pourra pas envoyer de troupes dans le nord
de la France. Le gouvernement ne peut en
elict, s exposer à rester désarmé devant les
fauteurs de troubles, ou devant l'Espagne
qui serait peut-être tentée, dans ce cas de
réaliser l'unité de la péninsule, ou, tout au
moins, d occuper des territoires contestés.
-- — Neue Freie Presse, 11.3.
Front oriental. — La germanophile Poli-
tique, du 10/23.2, écrit : « Une bataille des
plus acharnées et des plus opiniâtres se li-
vre dans les Carpathes, sans qu il soit possi-
ble d'en prévoir l'issue. Les Russes se cram-
ponnent avec une sauvage énergie aux po-
sitions qu'ils ont eu tant de peines à con-
quérir. »
Front italien, - Les effets du bombarde-
ment des positions autrichiennes, sur l'Ison-
zo, sont déjà sensibles. Dans plusieurs sec-
teurs, les retranchements sont bouleversés
et les fils de fer détruits. Mais l'état du ter-
rain, détrempé, glissant, rendrait extrême-
ment difficiles les mouvements de l'infante-
13 3 (Luigi Barzini.) Corriere della Sera,
13.3.
Macédoine. - On affirme à Salonique,
dans les milieux touchant de près à l'état-
major ir que 25.000 Russes sont prochai-
nement attendus. Ils auraient été embar-
qués à Vladivostok sur des transports ja-
ponais, qui passeraient par le canal de
Suez. — Néa l/ilnéra., 16/29.2.
Turquie. - Le bombardement continue
avec une extrême violence dans le golfe de
Smyrne. L'artillerie turque répond faible-
ment. La batterie de Kastraki, qui avait tiré
jusqu'ici avec plus d'intensité que les au-
tres, a été réduite au silence. Les aéropla-
nes, alliés ont jeté des bombes; qui ont dé-
truit les ponts. et les stations du chemin de
fer. - A Athènes, les amis de l'Entente di-
sent que l'entreprise contre Smyrne, con-
tràirement aux informations de certains
journaux, ne sera pas abandonnée. D'au-
tres navires de guerre collaboreront à l'at-
taque. Dans l'archipel d'Englesonisia, a été
établie une base d'aviation qui rend de
grands services dans l'attaque contre Smyr-
ne. — Patris, 17/1.3.
Sur mer. — C'est au voisinage de la Crè-
te que le croiseur auxiliaire Provence-II a
été torpillé par un sous-marin allemand. —
Patris, 17/1.3.
— La flotte allemande va sortir. L'état-
major ennemi veut porter à la suprématie
navale anglaise un coup terrible, sinon
mortel. Les canons de 17 pouces et les cui-
rassés « incoulables » n'existent probable-
ment pas. Mais l'Allemagne a construit de
très puissants sous-marins. L'heure de la
grande rencontre est proche. L'ennemi, que
le temps presse, frappera à la fois sur mer,
sur terre, dans les airs. Verdun n'est que
le prélude. — Daily Mail, 13.3.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. — Le Politiken, 7.3, fait
un parallèle entre l'offensive des puissances
centrales contre les Russes en mai dernier
et l'offensive allemande contre Verdun. En
15 jours, la première, qui était dirigée con-
tre un adversaire épuisé par la campagne
des Carpathes et qui manquait en outre
d'artillerie et de munitions, avait progressé
de 120 à 130 kilomètres et pris 150.000 pri-
sonniers tandis que la seconde réalise dans
un même laps de temps une avance d'à
peine 9 ou 10 kilomètres et 16 à 18.000 pri-
sonniers seulement. Et cependant, la se-
conde offensive a été préparée pendant plu-
sieurs mois avec la même précision métho-
dique qui caractérise toujours les opéra-
tions allemandes.
— La reprise ou la garde de Vaux par
les défenseurs de Verdun témoigne de la
grande force de résistance active et pas-
sive ainsi que du moral élevé des troupes
françaises qui ont évidemment pleine cons-
cience de la portée militaire et politique de
l'offensive allemande. Comme les assail-
lants sont animés du même esprit, nous
voyons là à l'œuvre des facteurs moraux
qui inspirent à l'observateur neutre la plus
grande admiration pour les deux adversai-
res. Mais' quelle terrible guerre ! — (Stege-
mann.) Der Bund (suisse), 12.3.
— Si les Allemands se voient forcés de
s'arrêter et si leur grande offensive avorte,
la bataille de Verdun, avec toute sa gran-
deur furieuse, restera réduite à une répli-
que de l'offensive franco-anglaise en Cham-
pagne. Dans ce cas, on recommencera à
creuser des tranchées. Si le contraire se
produit, la guerre ne sera pas terminée en
France : la prise de Verdun, de l'ex-forte-
resse de Verdun, sera un épisode, on peut
presque dire un petit épisode, de cette lutte
gigantesque. La guerre ne pourra se ter-
miner que lorsque le déséquilibre entre les
armées des belligérants sera tellement mar-
qué que le plus faible ne pourra pas s'op-
poser à la volonté du vainqueur. Ce désé-
quilibré n'existe pas encore. L'Allemagne
le cherche fiévreusement. Elle a besoin d'en
finir. » — (Alberto Insua.) ABC, 10.3.
— Le ministre de la guerre bavarois a dé-
claré à la commission du budget de la
Chambre, le 10 mars, que la situation mili-
taire était tout à fait satisfaisante ; étant
donné leur nature, les combats autour de
Verdun dureront assez longtemps avant
d'aboutir, mais on peut avoir confiance,
même si de petits revers surviennent. Il a
ajouté qu'on avait dû faire des sacrifices,
mais que les bruits qui circulaient en Ba-
vière sur les pertes éprouvées par une divi-
sion bavaroise étaient fortement exagérés.
- Münchner Neueste Nachrichten, 12.3.
- Le général von Blume écrit : « Si, ces
temps-ci encore, on doutait parfois que l'at-
taque allemande près de Verdun fût vrai-
ment dictée par l'intention d'obtenir une
grande décision, les événements de ces der-
niers jours ne permettent plus de tels dou-
tes. Au contraire, il apparaît que notre but
r.'est pas seulement de conquérir cette im-
portante forteresse, mais encore de vaincre
l'armée considérable que l'ennemi a mise
en ligne pour la défense de la place, et qui
certainement sera encore renforcée. » Nos
ennemis avaient prévu pour le printemps
une attaque d'ensemble, qui aurait été dé-
cidée pour la fin de mars, après une délibé-
ration en commun. Ils croyaient naïvement
que nous attendrions sans rien faire le coup
qui devait nous frapper. Ils ont été déçus
et, plus encore, quand ils ont constaté que
nos troupes avaient la même force offensive
qu'au début de la guerre et avaient non pas
dimunié, mais augmenté en nombre. -
Müchner Neueste Nachrichten, 12.3.
MUNITIONS, MATERIEL, REMONTE
Angleterre. — M. Lloyd George a répondu
à la Délégation commerciale irlandaise qu'il
désirait tirer le plus grand parti possible
des ressources de l'Irlande mais qu'en dé-
pit de l'activité sans égale de centres tels
que Belfast, il ne pouvait oublier qu'elle
n était pas un pays industriel. Un tiers de
l'outillage commandé avait été livré ; l'Ir-
lande en avait reçu plus que sa part, le
reste ne serait disponible que vers les mois
de juin ou de juillet. Il ne fallait guère
compter d'ici là sur la fin de la guerre. Le
devoir du ministère était de prévoir sa pro-
longation et de s'y préparer. Même si l'ou-
tillage ne servait pas, il pourrait être faci-
lement employé à un meilleur usage. — TU
mes, 13.3.
— M. Pemberton-Billing, l'aviateur ré-
cemment élu membre des Communes, de-
mande, dans un livre, la construction de
5.000 aéroplanes qui iront détruire les zep-
pelins en Allemagne. Il estime ce pro-
gramme réalisable en six mois. La défense
même de la Grande-Bretagne serait assurée
par 150 appareils, d'une vitesse de quatre-
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