Presse et revues
10 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1916-03-14
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 14 mars 1916 14 mars 1916
Description : 1916/03/14 (N13,T1). 1916/03/14 (N13,T1).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6514177t
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 13/05/2013
;
1
MINISTÈRES DE LA GUERRE
(E.-M.-A., 5e Bau)
1 ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
i
N° 13
Paris, le 14 mars 1916.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Etrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Angleterre. — Une tentative d'invasion
de la Grande-Bretagne par une force ex-
péditionnaire allemande n'est pas imprati-
cable; la flotte de guerre, convoyant les
transports, serait composée de navires « in-
coulables » et s'avancerait sous la protec-
tion de mines répandues par des sous-ma-
rins. — Daily Mail, 11.3. ,
- Les nouvelles à sensation publiées en
Allemagne sur les sorties de la flotte dans
la mer du Nord sont très exagérées : Usem
blc bien que les navires ne se soient pas
aventurés à plus de quelques milles de la
côte. Cependant, les incursions des navires
éclaireurs qui ont coulé l Arabie,, et 1 re-
connaissances des hydro-avions et des diri-
geables qui épient les momnres UlUU v HH_WU
des navires anglais sont autant de preuves
de l'activité de l'ennemi. Elle se manifeste
par une recrudescence de l'emploi des mi-
nés mouillées par des navires battant pa
villon neutre ou par des sous-marins; quel-
ques navires de guerre, des navires de
commerce alliés et neutres ont été détruits.
On ne peut parer à ce danger que par un
dragage intensif et constant. Toute attaque
des côtes anglaises serait accompagnée de
l'emploi des mines sur une grande échelle.
-- Times, 11.3.
Front oriental. - Les AustTO-Alemands,
en dépit des forces qu'ils ont accumulées,
ne peuvent rien entreprendre contre les
Russes, ni en Bukovine, ni en Galicie. De-
puis le mois de décembre, les Russes ont
avancé de plus de8C kilomètres et leurs
positions sont si fortes que les efforts des
Allemands pour reprendre une partie du
terrain perdu restent vains. - Journal des
Balkans (roum.), 7/20.2.
- La moitié de la population de Czerno-
vitz a quitté la ville. Les Allemands ont
donné l'ordre d'évacuer tous les dépôts d'ap-
provisionnements militaires. — (Central
News.) Westminster Gazette, 9.3.
Macédoine. — Les Alliés ont maintenant
terminé leur travaux de défense de Salo-
nique. Ils se livrent à des essais de pièces
et à des tirs : pendant les trois derniers
jours, on a cru à Salonique à une bataille.
Les villages voisins de la zone fortifiée ont
été évacués. — Néa Himéra, 14/27.2. (GJr-
respondance datée du 13/26.)
1
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. - Les attaques alle-
mandes du côté de Berry-au-Bac ont peut-
être un objectif important. L'ennemi se pro-
Pose-t-il d'enlever aux Français la position
capitale des falaises de l'Aisne, l'un des pas-
sages qui peuvent les conduire dans les ré-
gions du Nord ? Le développement ultérieur
des opérations le dira. — Corriere della
Sera, 12.3.
- A Verdun, les Allemands n'ont fait
qu'appliquer en plus grand leur méthode
du « bélier ». C'est du côté des Français
que se sont révélés le vrai coup d'œil, la
science et l'ingéniosité. Les troupes fran-
çaises ont été dirigées de telle main de
maître qu'elles ont pu obtenir le maximum
de résultats avec le minimum de pertes..
L'ennemi n'avait évidemment pas assez
d'hommes pour attaquer simultanément sur
les deux rives de la Meuse. — Seotsnwrl,
m t
— Les Français ne cachent plus nos pro-
grès à Verdun. Les pauses dans l'action
s'expliquent par la nécessité de préparer
les nouvelles attaques : celles-ci se sont
produites à Fresnes et à Forges, c'est-à-dire
aux deux ailes.Fresnes constituait la derniè-
re position avancée des Français en Woë-
vre. Quant aux hauteurs de Forges, elles
nous avaient arrêté en novembre 1914. Ces
succès tactiques montrent la variété des
combinaisons que permet le terrain. — (Co-
lonel Medicus.) Munchner N eues te Na-
chrichten, 9.3. — « Verdun a perdu sa porte
de sortie' contre notre front sud ; cela seul
constitue un gain gigantesque. » — Vossis-
r.hp, Zeitung, 9.3.
- - La première phase de la bataille de
Verdun est terminée. Le combat s'est éten-
du en Woëvre et à l'ouest de la Meuse : nos
troupes forment maintenant une ceinture
autour de la forteresse qui est entourée de
très près de deux côtés. C'est un succès
formidable. La presse neutre le reconnaît.
La victoire ne revêt pas toujours la forme
des batailles de Tannenberg et de Gorlice.
« Malgré cela elle peut avoir des conséquen-
ces aussi importantes, plus importantes
même pour le développement général de la
guerre. » Le génie du commandement alle-
mand, remarque justement un journal hol-
landais, ne lui a pas fait choisir Verdun
pour une percée parce qu'ailleurs la percée
eût été plus facile. — Deutsche Tageszei-
tung, 8.3. — Les Français, se basant sur
leurs précédentes offensives, croyaient l'é-
nergie allemande brisée : la reprise de la
bataille les détrompe cruellement. — Leip-
ziger Neueste Nachrichten, 9.3.
- La prise du fort cuirassé de Vaux et
des ouvrages attenants qui barrent la route
Verdun-Metz constitue un « éclatant suc-
cès » pour nos troupes. Le communiqué
français n'en parle pas encore, mais au
moment où nous achevions le nettoyage au
bois des Corbeaux, il prétend que les Fran-
çais l'ont repris. Kôlnische Zeitung, 10.3. —
La Rheinische Westfcilische Zeitung, 10.3,
voit dans la prise du fort de Vaux, le pen-
dant de Douaumont. — L'attaque de nuit
qui a conduit à prendre Vaux se distingue
des autres par la surprise : les Français,
dont les regards étaient tournés vers
l'Ouest, ont été assaillis à l'Est. Une brèche
dangereuse est ouverte dans les lignes fran-
çaises menacées d'attaques brusques sur
les deux rives de la Meuse. Brillante vic-
toire du commandement et de l'héroïsme
des soldats. — (Médicus.) Munchner
N eues te Nachrithten, 10.3. — La prise de
Vaux est un triomphe grandiose des armes
allemandes. Un nouveau bloc puissant de
la ceinture de forteresse vient de tomber,
ouvrant une brèche à six kilomètres de la
ville. Et dans sa modestie, notre communi-
qué dit seulement que nous avons raccourci
nos communications entre Douaumont et la
Woëvre ! — Frankfurter Zeitung, 10. — La
prise de Vaux nous permettra de prendre
Douaumont de flanc et d'exercer une pres-
sion plus forte dans la région d'Eix. Le
communiqué français parle de la perte du
fort d'Hardaumont : la confusion est-elle
voulue ? On n'ose pas avouer la perte d'un
second fort. - Kôlitische Volkszeitung, 10.3.
Front italien. — L'activité de l'artillerie se
réveille sur le front italien. Est-ce l'indice
d'une attaque générale ? On ne parle, dans
les tranchées italiennes, que de Verdun.
L'offensive, sur le Carso, affaiblirait la ré-
sistance autrichienne sur le front russe,
obligerait l'Allemagne à retirer une partie
des troupes engagées en France pour les
envoyer dans l'Est ; et l'Autriche ne pour-
rait plus lui fournir autant d'artillerie lour-
de. — (Luigi Barzini.) Corriere della Sera,
12.3.
MATERIEL
— Les zeppelins ont maintenant leur en-
veloppe enduite d'une composition qui em-
pêche l'adhérence de la neige et de l'humi-
dité; c'est ce qui explique qu'ils aient pu ac-
complir leur dernier raid sur l'Angleterre
par temps de neige. Ils sont également mu-
nis d'une soupape intérieure qui permet d'é-
tablir l'équilibre des gaz lorsque le dirigea-
ble marche sous un certain angle. — Man-
chester Guardian, 7.2.
HYGIENE ET MORAL DES TROUPES
La légation de Serbie à Athènes dément
qu'il y ait eu des cas de choléra dans l'ar-
mée serbe de Corfou. — Ethnos, 15/28.2.
— Les soldats serbes concentrés à Cor-
fou, et qui devaient être transportés à Sa-
lonique, montreraient, d'après la presse
germanophile d'Athènes, une grande répu-
gnance à être employés sur un nouveau
front. Ces sentiments seraient une cause de
graves embarras pour l'Entente — Embros,
14/27.2.
INTERNES ET PRISONNIERS
Italie. - On parle, depuis quelque temps,
d'employer les prisonniers de guerre à d'es
travaux de reboisement. La question est à
l'étude. — Il Resto del Carlino, 9.3.
Portugal. — On apprend, par une dépêche
du Cap, que le gouverneur de Lourenço-
Marques a saisi les navires allemands :-
Admiral, Essen, Kronprinz et Holf et fait
1
MINISTÈRES DE LA GUERRE
(E.-M.-A., 5e Bau)
1 ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
i
N° 13
Paris, le 14 mars 1916.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Etrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Angleterre. — Une tentative d'invasion
de la Grande-Bretagne par une force ex-
péditionnaire allemande n'est pas imprati-
cable; la flotte de guerre, convoyant les
transports, serait composée de navires « in-
coulables » et s'avancerait sous la protec-
tion de mines répandues par des sous-ma-
rins. — Daily Mail, 11.3. ,
- Les nouvelles à sensation publiées en
Allemagne sur les sorties de la flotte dans
la mer du Nord sont très exagérées : Usem
blc bien que les navires ne se soient pas
aventurés à plus de quelques milles de la
côte. Cependant, les incursions des navires
éclaireurs qui ont coulé l Arabie,, et 1 re-
connaissances des hydro-avions et des diri-
geables qui épient les momnres UlUU v HH_WU
des navires anglais sont autant de preuves
de l'activité de l'ennemi. Elle se manifeste
par une recrudescence de l'emploi des mi-
nés mouillées par des navires battant pa
villon neutre ou par des sous-marins; quel-
ques navires de guerre, des navires de
commerce alliés et neutres ont été détruits.
On ne peut parer à ce danger que par un
dragage intensif et constant. Toute attaque
des côtes anglaises serait accompagnée de
l'emploi des mines sur une grande échelle.
-- Times, 11.3.
Front oriental. - Les AustTO-Alemands,
en dépit des forces qu'ils ont accumulées,
ne peuvent rien entreprendre contre les
Russes, ni en Bukovine, ni en Galicie. De-
puis le mois de décembre, les Russes ont
avancé de plus de8C kilomètres et leurs
positions sont si fortes que les efforts des
Allemands pour reprendre une partie du
terrain perdu restent vains. - Journal des
Balkans (roum.), 7/20.2.
- La moitié de la population de Czerno-
vitz a quitté la ville. Les Allemands ont
donné l'ordre d'évacuer tous les dépôts d'ap-
provisionnements militaires. — (Central
News.) Westminster Gazette, 9.3.
Macédoine. — Les Alliés ont maintenant
terminé leur travaux de défense de Salo-
nique. Ils se livrent à des essais de pièces
et à des tirs : pendant les trois derniers
jours, on a cru à Salonique à une bataille.
Les villages voisins de la zone fortifiée ont
été évacués. — Néa Himéra, 14/27.2. (GJr-
respondance datée du 13/26.)
1
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. - Les attaques alle-
mandes du côté de Berry-au-Bac ont peut-
être un objectif important. L'ennemi se pro-
Pose-t-il d'enlever aux Français la position
capitale des falaises de l'Aisne, l'un des pas-
sages qui peuvent les conduire dans les ré-
gions du Nord ? Le développement ultérieur
des opérations le dira. — Corriere della
Sera, 12.3.
- A Verdun, les Allemands n'ont fait
qu'appliquer en plus grand leur méthode
du « bélier ». C'est du côté des Français
que se sont révélés le vrai coup d'œil, la
science et l'ingéniosité. Les troupes fran-
çaises ont été dirigées de telle main de
maître qu'elles ont pu obtenir le maximum
de résultats avec le minimum de pertes..
L'ennemi n'avait évidemment pas assez
d'hommes pour attaquer simultanément sur
les deux rives de la Meuse. — Seotsnwrl,
m t
— Les Français ne cachent plus nos pro-
grès à Verdun. Les pauses dans l'action
s'expliquent par la nécessité de préparer
les nouvelles attaques : celles-ci se sont
produites à Fresnes et à Forges, c'est-à-dire
aux deux ailes.Fresnes constituait la derniè-
re position avancée des Français en Woë-
vre. Quant aux hauteurs de Forges, elles
nous avaient arrêté en novembre 1914. Ces
succès tactiques montrent la variété des
combinaisons que permet le terrain. — (Co-
lonel Medicus.) Munchner N eues te Na-
chrichten, 9.3. — « Verdun a perdu sa porte
de sortie' contre notre front sud ; cela seul
constitue un gain gigantesque. » — Vossis-
r.hp, Zeitung, 9.3.
- - La première phase de la bataille de
Verdun est terminée. Le combat s'est éten-
du en Woëvre et à l'ouest de la Meuse : nos
troupes forment maintenant une ceinture
autour de la forteresse qui est entourée de
très près de deux côtés. C'est un succès
formidable. La presse neutre le reconnaît.
La victoire ne revêt pas toujours la forme
des batailles de Tannenberg et de Gorlice.
« Malgré cela elle peut avoir des conséquen-
ces aussi importantes, plus importantes
même pour le développement général de la
guerre. » Le génie du commandement alle-
mand, remarque justement un journal hol-
landais, ne lui a pas fait choisir Verdun
pour une percée parce qu'ailleurs la percée
eût été plus facile. — Deutsche Tageszei-
tung, 8.3. — Les Français, se basant sur
leurs précédentes offensives, croyaient l'é-
nergie allemande brisée : la reprise de la
bataille les détrompe cruellement. — Leip-
ziger Neueste Nachrichten, 9.3.
- La prise du fort cuirassé de Vaux et
des ouvrages attenants qui barrent la route
Verdun-Metz constitue un « éclatant suc-
cès » pour nos troupes. Le communiqué
français n'en parle pas encore, mais au
moment où nous achevions le nettoyage au
bois des Corbeaux, il prétend que les Fran-
çais l'ont repris. Kôlnische Zeitung, 10.3. —
La Rheinische Westfcilische Zeitung, 10.3,
voit dans la prise du fort de Vaux, le pen-
dant de Douaumont. — L'attaque de nuit
qui a conduit à prendre Vaux se distingue
des autres par la surprise : les Français,
dont les regards étaient tournés vers
l'Ouest, ont été assaillis à l'Est. Une brèche
dangereuse est ouverte dans les lignes fran-
çaises menacées d'attaques brusques sur
les deux rives de la Meuse. Brillante vic-
toire du commandement et de l'héroïsme
des soldats. — (Médicus.) Munchner
N eues te Nachrithten, 10.3. — La prise de
Vaux est un triomphe grandiose des armes
allemandes. Un nouveau bloc puissant de
la ceinture de forteresse vient de tomber,
ouvrant une brèche à six kilomètres de la
ville. Et dans sa modestie, notre communi-
qué dit seulement que nous avons raccourci
nos communications entre Douaumont et la
Woëvre ! — Frankfurter Zeitung, 10. — La
prise de Vaux nous permettra de prendre
Douaumont de flanc et d'exercer une pres-
sion plus forte dans la région d'Eix. Le
communiqué français parle de la perte du
fort d'Hardaumont : la confusion est-elle
voulue ? On n'ose pas avouer la perte d'un
second fort. - Kôlitische Volkszeitung, 10.3.
Front italien. — L'activité de l'artillerie se
réveille sur le front italien. Est-ce l'indice
d'une attaque générale ? On ne parle, dans
les tranchées italiennes, que de Verdun.
L'offensive, sur le Carso, affaiblirait la ré-
sistance autrichienne sur le front russe,
obligerait l'Allemagne à retirer une partie
des troupes engagées en France pour les
envoyer dans l'Est ; et l'Autriche ne pour-
rait plus lui fournir autant d'artillerie lour-
de. — (Luigi Barzini.) Corriere della Sera,
12.3.
MATERIEL
— Les zeppelins ont maintenant leur en-
veloppe enduite d'une composition qui em-
pêche l'adhérence de la neige et de l'humi-
dité; c'est ce qui explique qu'ils aient pu ac-
complir leur dernier raid sur l'Angleterre
par temps de neige. Ils sont également mu-
nis d'une soupape intérieure qui permet d'é-
tablir l'équilibre des gaz lorsque le dirigea-
ble marche sous un certain angle. — Man-
chester Guardian, 7.2.
HYGIENE ET MORAL DES TROUPES
La légation de Serbie à Athènes dément
qu'il y ait eu des cas de choléra dans l'ar-
mée serbe de Corfou. — Ethnos, 15/28.2.
— Les soldats serbes concentrés à Cor-
fou, et qui devaient être transportés à Sa-
lonique, montreraient, d'après la presse
germanophile d'Athènes, une grande répu-
gnance à être employés sur un nouveau
front. Ces sentiments seraient une cause de
graves embarras pour l'Entente — Embros,
14/27.2.
INTERNES ET PRISONNIERS
Italie. - On parle, depuis quelque temps,
d'employer les prisonniers de guerre à d'es
travaux de reboisement. La question est à
l'étude. — Il Resto del Carlino, 9.3.
Portugal. — On apprend, par une dépêche
du Cap, que le gouverneur de Lourenço-
Marques a saisi les navires allemands :-
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