Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1916-03-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 13 mars 1916 13 mars 1916
Description : 1916/03/13 (N12,T1). 1916/03/13 (N12,T1).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6514176d
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 13/05/2013
Ii
MINISTÈRES DE LA GUERRE
1 (E.-M.-A., 5e Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
I
N° 12
Paris le 13 mars 1916.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Etrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front occidental. — Alors que la « déci-
sion » cherchée à Verdun peut être capitale
et que la France lutte pour toute l'Entente,
l'Angleterre, l'Italie et la Russie ne sau-
raient assister l'arme au pied à ce duel ;
elles ont pour devoir strict d'aider leur al-
liée en engageant des offensives là où cel-
les-ci sont possibles. — Il Popolo d'Italia,
10.3.
— Le Corriere della Sera, 10.3, estime que
des mouvements offensifs alliés, bien que
fort désirables, ne sont guère possibles
actuellement sur aucun des fronts.
— Il est très probable que l'attaque de
Verdun n'est qu'une forte démonstration et
que l'effort principal des Allemands se por-
tera sur un autre secteur du front et, sui-
vant nos calculs, en Artois. — (Mikhaïlovs-
ky.) Rousskoié Slovo, 13/26.2.
— De Zurich : Les Allemands feront leur
grande offensive sur la ligne Verdun-Bel-
fort et non sur le front septentrional. D'é-
normes transports de troupes et d'artillerie
ont été effectués dans la direction est-ouest.
Le bruit se confirme que le Kronprinz
établit définitivement son quartier général
aux environs de Mulhouse. D'autre part, la
5e division suisse, qui était depuis des mois
à la frontière austro-italienne, va être diri-
: gée sur la frontière germano-suisse. On af-
;' firme également que les Français prépa-
rent une puissante attaque partant de Bel-
fort. — Algemeen Handelsblad (holl.), 7.3.
Front oriental. — Les journaux roumains
du 19.2 annoncent que les Autrichiens se
fortifient à proximité de la frontière rou-
maine de la Bukovine.
Turquie. — De Sébastopol: Les Turcs ont
v organisé la défense du Bosphore à l'aide
d'hydravions. Un sous-marin russe a été at-
taqué plusieurs fois par ces appareils et a
réussi à leur échapper. Les navires turcs ne
sortent plus du Bosphore. — Rousskoié
Slovo, 13/26.2.
- D'après des renseignements venus de
Smyme, le parc d'aviation et les aéroplanes
qui s'y trouvaient auraient été détruits au
cours du premier bombardement opéré par
les avions alliés. — Patris, 14/27.2.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. — Les pertes des
Allemands sont terribles ; l'artillerie fran-
çaise est excellente ; l'infanterie a le
courage d'établir des mitrailleuses à dis-
tance très rapprochée des positions enne-
12-3. - (Lord Northcliffe.) Daily Mail,
- La bataille de Verdun gagne les deux
ailes. L'importance de la prise de Fresnes
ressort de ce fait que le village est situé
à un kilomètre des côtes de Lorraine et de
Combres. Les critiques français le décla-
raient imprenable. Forges pris, la menace
que constituait l'artillerie ennemie sur notre
liane disparaît. « Le terrain entre notre po-
sition actuelle et les forts ennemis ne pré-
sente plus autant de ravins qu'à droite de
la Meuse et n'est presque pas boisé. » Il est
exposé au feu des forts. — Vossische Zei-
tung, 8.3. — La Frankfurter Zeitung, 9.3,
montre quelles difficultés les Allemands ont
dû surmonter pour s'emparer du bois des
Corbeaux, du bois de Cumières, de la côte
de l'Oie et de Forges. Ils sont maintenant à
800 mètres du Mort-Homme, à 5 kilom. 1/2
des forts. Le but stratégique : assurer les
communications entre les deux rives de la
Meuse, est atteint dès le premier assaut.
Les pertes françaises sont « énormes ». Le
nombre des prisonniers doit atteindre 24. 000.
-- Pour la Berlin. Ztg. am Mittag, 8.3, l'a-
vance allemande aux deux ailes est néces-
saire pour permettre la progression du cen-
tre.— La Kolnische Zeitung, 9.3, intitule son
article « Améliorations de notre front à
Verdun ». Elle énumère longuement les
prisonniers faits, le gain réalisé, « infini-
ment supérieur à celui de l'offensive fran-
çaise en Champagne ».
— En conservant la position de Forges,
l'état-major français a montré une énergie
remarquable. Nos communications nous ont
amenés à réduire ce saillant. Les contre-at-
taques françaises se sont noyées dans le
sang. On peut évaluer à 70.000 ou 80000
hommes les pertes ennemies sur les deux ri-
ves de la Meuse. Fresnes, nœud routier, est
pris. Le sénateur Humbert qui dénonce l'er-
reur de l'état-major qui a cru à l'épuisement
allemand sera écouté cette fois. Verdun eût
été moins sanglant si on avait laissé péné-
trer en France les communiqués allemands.
Il est naturel que les Français aient cher-
ché à se donner de l'air en Champagne : ils
ont échoué parce que nous n'y étions pas
faibles. Notre supériorité vient de nous faire
faire un bon pas en avant. — (Moraht.) Ber-
liner Tageblatt, 9.3.
— On ne croit pas à Paris que la bataille
ait atteint son apogée le 10 mars. Les géné-
raux de Castelnau, Pétain et Joffre veulent
ménager leurs réserves pour intervenir à
l'ouest de la Meuse où le terrain leur est
plus favorable : les combats y seront achar-
nés.La presse française sans présenter com-
me fatale la prise de Verdun en prépare l'é-
ventualité. — Berl. Ztg am Mittag, 9.3.
— Notre offensive se poursuit méthodi-
quement. Alors que les Français dans leurs
offensives se ruaient sans trêve sur nos li-
gnes, même après l'arrêt du premier as-
saut notre progression est méthodique, ré-
fléchie ; chaque attaque réussit parce qu'elle
a été bien préparée. Nos progrès ne sont
pas dus à la surprise ; ils ne sont par ar-
rêtés par le temps, et nous ménageons nos
hommes. — Kölnische Volkszeitung, 9.3.
Balkans. — Les journaux d'Athènes pu-
blient un démenti officiel aux propos qu'au-
rait tenus le général Moschopoulos au su-
jet des travaux de défense effectués' par les
alliés autour de Salonique. — Embros,
14/27.2.
LEGISLATION, ORGANISATION
Russie. - La Nowa Reforma (Cracovie),
8.3, annonce que le parti octobriste de la
Douma exige le vote immédiat des cré-
dits nécessaires à la mise en état de dé-,
fense des fortifications d'Erzeroum.
Suisse. — Le Volksrecht, 8.3, se fait, sous
toutes réserves, l'écho d'un bruit d'après le-
quel les hommes récemment passés (dans la
proportion d'un cinquième ou d'un quart) du
service auxiliaire dans le service armé à la
suite d'un nouvel examen médical suivraient
prochainement un cours régulier d'instruc-
tion militaire. Il rapproche ce bruit de l'al-
lusion faite ces jours-ci par les Neue Zûr-
cher Nachrichten à l'intervention possible
de la Suisse dans le conflit et demande aux
autorités de renseigner à bref délai le pu-
blic devenu inquiet.
*
— MM. Fazy et Micheli, conseillers natio-
naux, ayant demandé la révision de la loi
de 1907 sur l'organisation militaire de la
Suisse, M. Hoffmann, conseiller fédéral, a
déclaré à la séance tenue le 9 mars par le
Conseil national : « La loi de 1907 est née
des expériences faites en 1871 ; nous avons
pris toute une série de mesures pour l'ac-
commoder à la situation actuelle ; mais si
demain la guerre se déchaînait sur le pays,
nous serions les premiers à révoquer ces
mesures et à appliquer la loi militaire dans
sa plénitude ». — Gazette de Lausanne,
11.3.
RECRUTEMENT — EFFECTIFS
Angleterre. — L'incorporation des hom-
mes mariés annoncée par le gouvernement
provoque un certain mécontentement. Ceux-
ci voudraient : qu'on vienne en aide, par
l'établissement du moratorium ou d'autres
mesures analogues, aux hommes mariés
qui seront incorporés ; qu'on fasse une
distinction entre ceux qui se sont déjà en-
rôlés sous le « système Derby » et ceux qui
s'y, sont refusés ; enfin et surtout que le
gouvernement tienne sa promesse d'incor-
porer tous les célibataires avant de faire
appel aux hommes mariés. — (Edit.) Times,
11.3.
Italie. — Le montant des allocations aux
familles, (43 millions) permet de calcules
que l'Italie a 1.600.000 hommes sous les
armes. — Lokal Anzeiger, 8.3.
— Par décret en date du 7 mars, trois
mille trois cents élèves ayant suivi le cours
de l'Ecole militaire ont été nommés aspi-
rants officiers de complément dans l'infan-
terie. Ils se présenteront le 18 mars dans
leurs dépôts. — Giornale d'Italia, 10.3.
Roumanie. — Le nouveau budget roumain.
MINISTÈRES DE LA GUERRE
1 (E.-M.-A., 5e Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
I
N° 12
Paris le 13 mars 1916.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Etrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front occidental. — Alors que la « déci-
sion » cherchée à Verdun peut être capitale
et que la France lutte pour toute l'Entente,
l'Angleterre, l'Italie et la Russie ne sau-
raient assister l'arme au pied à ce duel ;
elles ont pour devoir strict d'aider leur al-
liée en engageant des offensives là où cel-
les-ci sont possibles. — Il Popolo d'Italia,
10.3.
— Le Corriere della Sera, 10.3, estime que
des mouvements offensifs alliés, bien que
fort désirables, ne sont guère possibles
actuellement sur aucun des fronts.
— Il est très probable que l'attaque de
Verdun n'est qu'une forte démonstration et
que l'effort principal des Allemands se por-
tera sur un autre secteur du front et, sui-
vant nos calculs, en Artois. — (Mikhaïlovs-
ky.) Rousskoié Slovo, 13/26.2.
— De Zurich : Les Allemands feront leur
grande offensive sur la ligne Verdun-Bel-
fort et non sur le front septentrional. D'é-
normes transports de troupes et d'artillerie
ont été effectués dans la direction est-ouest.
Le bruit se confirme que le Kronprinz
établit définitivement son quartier général
aux environs de Mulhouse. D'autre part, la
5e division suisse, qui était depuis des mois
à la frontière austro-italienne, va être diri-
: gée sur la frontière germano-suisse. On af-
;' firme également que les Français prépa-
rent une puissante attaque partant de Bel-
fort. — Algemeen Handelsblad (holl.), 7.3.
Front oriental. — Les journaux roumains
du 19.2 annoncent que les Autrichiens se
fortifient à proximité de la frontière rou-
maine de la Bukovine.
Turquie. — De Sébastopol: Les Turcs ont
v organisé la défense du Bosphore à l'aide
d'hydravions. Un sous-marin russe a été at-
taqué plusieurs fois par ces appareils et a
réussi à leur échapper. Les navires turcs ne
sortent plus du Bosphore. — Rousskoié
Slovo, 13/26.2.
- D'après des renseignements venus de
Smyme, le parc d'aviation et les aéroplanes
qui s'y trouvaient auraient été détruits au
cours du premier bombardement opéré par
les avions alliés. — Patris, 14/27.2.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. — Les pertes des
Allemands sont terribles ; l'artillerie fran-
çaise est excellente ; l'infanterie a le
courage d'établir des mitrailleuses à dis-
tance très rapprochée des positions enne-
12-3. - (Lord Northcliffe.) Daily Mail,
- La bataille de Verdun gagne les deux
ailes. L'importance de la prise de Fresnes
ressort de ce fait que le village est situé
à un kilomètre des côtes de Lorraine et de
Combres. Les critiques français le décla-
raient imprenable. Forges pris, la menace
que constituait l'artillerie ennemie sur notre
liane disparaît. « Le terrain entre notre po-
sition actuelle et les forts ennemis ne pré-
sente plus autant de ravins qu'à droite de
la Meuse et n'est presque pas boisé. » Il est
exposé au feu des forts. — Vossische Zei-
tung, 8.3. — La Frankfurter Zeitung, 9.3,
montre quelles difficultés les Allemands ont
dû surmonter pour s'emparer du bois des
Corbeaux, du bois de Cumières, de la côte
de l'Oie et de Forges. Ils sont maintenant à
800 mètres du Mort-Homme, à 5 kilom. 1/2
des forts. Le but stratégique : assurer les
communications entre les deux rives de la
Meuse, est atteint dès le premier assaut.
Les pertes françaises sont « énormes ». Le
nombre des prisonniers doit atteindre 24. 000.
-- Pour la Berlin. Ztg. am Mittag, 8.3, l'a-
vance allemande aux deux ailes est néces-
saire pour permettre la progression du cen-
tre.— La Kolnische Zeitung, 9.3, intitule son
article « Améliorations de notre front à
Verdun ». Elle énumère longuement les
prisonniers faits, le gain réalisé, « infini-
ment supérieur à celui de l'offensive fran-
çaise en Champagne ».
— En conservant la position de Forges,
l'état-major français a montré une énergie
remarquable. Nos communications nous ont
amenés à réduire ce saillant. Les contre-at-
taques françaises se sont noyées dans le
sang. On peut évaluer à 70.000 ou 80000
hommes les pertes ennemies sur les deux ri-
ves de la Meuse. Fresnes, nœud routier, est
pris. Le sénateur Humbert qui dénonce l'er-
reur de l'état-major qui a cru à l'épuisement
allemand sera écouté cette fois. Verdun eût
été moins sanglant si on avait laissé péné-
trer en France les communiqués allemands.
Il est naturel que les Français aient cher-
ché à se donner de l'air en Champagne : ils
ont échoué parce que nous n'y étions pas
faibles. Notre supériorité vient de nous faire
faire un bon pas en avant. — (Moraht.) Ber-
liner Tageblatt, 9.3.
— On ne croit pas à Paris que la bataille
ait atteint son apogée le 10 mars. Les géné-
raux de Castelnau, Pétain et Joffre veulent
ménager leurs réserves pour intervenir à
l'ouest de la Meuse où le terrain leur est
plus favorable : les combats y seront achar-
nés.La presse française sans présenter com-
me fatale la prise de Verdun en prépare l'é-
ventualité. — Berl. Ztg am Mittag, 9.3.
— Notre offensive se poursuit méthodi-
quement. Alors que les Français dans leurs
offensives se ruaient sans trêve sur nos li-
gnes, même après l'arrêt du premier as-
saut notre progression est méthodique, ré-
fléchie ; chaque attaque réussit parce qu'elle
a été bien préparée. Nos progrès ne sont
pas dus à la surprise ; ils ne sont par ar-
rêtés par le temps, et nous ménageons nos
hommes. — Kölnische Volkszeitung, 9.3.
Balkans. — Les journaux d'Athènes pu-
blient un démenti officiel aux propos qu'au-
rait tenus le général Moschopoulos au su-
jet des travaux de défense effectués' par les
alliés autour de Salonique. — Embros,
14/27.2.
LEGISLATION, ORGANISATION
Russie. - La Nowa Reforma (Cracovie),
8.3, annonce que le parti octobriste de la
Douma exige le vote immédiat des cré-
dits nécessaires à la mise en état de dé-,
fense des fortifications d'Erzeroum.
Suisse. — Le Volksrecht, 8.3, se fait, sous
toutes réserves, l'écho d'un bruit d'après le-
quel les hommes récemment passés (dans la
proportion d'un cinquième ou d'un quart) du
service auxiliaire dans le service armé à la
suite d'un nouvel examen médical suivraient
prochainement un cours régulier d'instruc-
tion militaire. Il rapproche ce bruit de l'al-
lusion faite ces jours-ci par les Neue Zûr-
cher Nachrichten à l'intervention possible
de la Suisse dans le conflit et demande aux
autorités de renseigner à bref délai le pu-
blic devenu inquiet.
*
— MM. Fazy et Micheli, conseillers natio-
naux, ayant demandé la révision de la loi
de 1907 sur l'organisation militaire de la
Suisse, M. Hoffmann, conseiller fédéral, a
déclaré à la séance tenue le 9 mars par le
Conseil national : « La loi de 1907 est née
des expériences faites en 1871 ; nous avons
pris toute une série de mesures pour l'ac-
commoder à la situation actuelle ; mais si
demain la guerre se déchaînait sur le pays,
nous serions les premiers à révoquer ces
mesures et à appliquer la loi militaire dans
sa plénitude ». — Gazette de Lausanne,
11.3.
RECRUTEMENT — EFFECTIFS
Angleterre. — L'incorporation des hom-
mes mariés annoncée par le gouvernement
provoque un certain mécontentement. Ceux-
ci voudraient : qu'on vienne en aide, par
l'établissement du moratorium ou d'autres
mesures analogues, aux hommes mariés
qui seront incorporés ; qu'on fasse une
distinction entre ceux qui se sont déjà en-
rôlés sous le « système Derby » et ceux qui
s'y, sont refusés ; enfin et surtout que le
gouvernement tienne sa promesse d'incor-
porer tous les célibataires avant de faire
appel aux hommes mariés. — (Edit.) Times,
11.3.
Italie. — Le montant des allocations aux
familles, (43 millions) permet de calcules
que l'Italie a 1.600.000 hommes sous les
armes. — Lokal Anzeiger, 8.3.
— Par décret en date du 7 mars, trois
mille trois cents élèves ayant suivi le cours
de l'Ecole militaire ont été nommés aspi-
rants officiers de complément dans l'infan-
terie. Ils se présenteront le 18 mars dans
leurs dépôts. — Giornale d'Italia, 10.3.
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