Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1916-03-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 07 mars 1916 07 mars 1916
Description : 1916/03/07 (N6,T1). 1916/03/07 (N6,T1).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6514170x
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 13/05/2013
MINISTÈRES DE LA GUERRE
ï 1 (E -M.-A., 5e Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
1 :
N° 6
Paris, le 7 mars 1916.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Etrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
- De New-York : Karl von Wiegand an
nonce que de nouvelles opérations, encore
plus vastes que les précédentes, se prépa-
rent contre Verdun. — Daily Mail, 6.3.
- Le kronprinz ne reprendrait pas son
commandement pour le présent. Le duc de
Würtemberg le remplace. — (Correspon-
dant de Genève.) Daily Chronicle, 2.3.
— Les Allemands, inquiets des événe-
ments d'Arménie, voudraient y envoyer Li-
man von Sanders. Mais les Turcs refusent
de prélever des renforts sur leur armée de
Thrace. — Tribuna (ital.), 4.3.
— On annonce d'Alexandrie que le
sheikh des Senoussi est parti avec l'armée
bédouine, pour attaquer les Italiens en Cy-
rénaïque. — (Central News.) Westminster
Gazette, 3.3.
— La station radiotélégraphique de San-
tander communique la réception d'un avis
de la station de Cape Lizard (Angleterre),
annonçant que 3 corsaires allemands étaient
sortis du Pas de Calais et se dirigeaient
vers l'Atlantique. — Imparcial, 2.3.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. — Les Allemands ont
étudié les causes de notre succès et de no-
tre échec dans la bataille de Champagne ;
et selon une méthode bien allemande, ils ont
décidé de copier le système français en l'éle-
vant à une puissance supérieure. Nous
avions tiré tant d'obus sur un front de tant :
eux en tireraient davantage sur un front
plus étroit ; nous n'avions pas eu assez
d'hommes pour poursuivre notre succès :
eux accumuleraient des masses de réserves
Mais ils avaient compté sans l'artillerie
française et l'acharnement de la résistance.
— (H. Warner Allen.) Manchester Guardian,
3.3.
— Si l'attaque allemande s'arrête, en ce
moment, c'est que la masse d'artillerie
lourde doit se déplacer. Mais si les Alle-
mands ont déjà beaucoup fait, il Vu"
reslî encore plus à faire. Et les Fran-
çais. avec leur énergique offensive ne
les laisseront peut-être pas réaliser ce dé-
placement. — Correspondencia Militar (esp.
germanophile), 2.3.
— L'offensive des Allemands s'est affai-
blie, ce qui prouve qu'ils ont donné le maxi-
mum de leur effort, et cependant les Empires
centraux se voient dans l'obligation d'obte-
nir un succès avant le printemps ! - 0 Se-
culo (portug.), 2.3.
Les Français, comme à leur habitude, se
consolent des échecs de Verdun en s'illusion-
nant sur la valeur de la prise d'Erzeroum, de
la conscription anglaise, du « réveil » de
l'aviation française. L'attaque d'une forte-'
resse n'a jamais pour but unique la conquête
de forts, la prise d'artillerie, de munitions,
etc., mais l'anéantissement des forces enne-
mies. Les Allemands, quelle que soit la fierté
légitime que leur donne la bravoure de
leurs propres troupes, sont assez justes
pour reconnaître aussi la bravoure de
leurs ennemis. « Ceux-ci cherchent à se dé-
» gager par de nombreuses contre-atta-
» ques. C'est une race de guerriers qui
» meurt ou qui est mutilée devant Verdun.
» Dans ce carnage, il est émouvant de voir
» que les deux nations qui se déchirent
» auraient pu précisément, si elles s'étaient
» donné la main, dominer le monde, et éle-
» ver sans limites le niveau de leur civili-
» sation. Et, de plus, nous nous souvenons,
» que les deux peuples n'avaient aucune
» raison majeure de se jeter l'un sur l'au-
* » tre. Mais la main que tendait notre em-
» pereur a été méprisée ». Il ne faut pas
accuser les Français d'avoir, dans leur en-
semble, voulu la guerre. Quelques milliers
de gens ont été les fauteurs. Wechsler, dans
son livre « les Français et nous », exprime
l'idée que les Français renonceront vite à
leur haine contre nous. « Puisse cette espé-
» rance, formulée en toute sincérité, ne
» pas être déçue. Bien souvent, en tout cas,
» j'ai entendu dire à des soldats allemands :
» quiconque parmi nous, jeunes ou vieux,
» a vraiment pris part aux combats san-
» glants contre les Français, n'aura pas de
» désir plus ardent que de voir, après la
» paix, le mauvais mot d' « ennemi héré-
» ditaire » disparaître ». - (Moraht.) Ber-
liner Tageblatt, 2.3.
L'activité au nord de Verdun a diminué.
Il est vrai qu'on ne sait pas encore quel est
le but poursuivi : rectification locale ou
percée ? De toute façon l'attaque devait être
commencée comme elle l'a été, et suivie
d'un temps d'arrêt, pour le déplacement et
le réglage de l'artillerie lourde, et en raison
du mauvais temps. Cependant il n'est guère
convenable que les vainqueurs de Douau-
mont s'arrêtent après le grand succès qu'ils
ont remporté. Mais dans quelle mesure uti-
lisera-t-on la force offensive, demeurée in-
tacte, des troupes allemandes ? On l'ignore.
En tout cas, des résultats importants ont
été déjà acquis : gain considérable de ter-
rain, prise de positions importantes, obs-
tacle mis aux entreprises françaises con-
tre Metz et la Lorraine, raccourcissement du
front, désordre créé dans les plans enne-
mis, butin, effet moral énorme. — Frank-
furter Zeitung, 2.3.
Le correspondant de guerre du Lokal An-
zeiger, 2.3, et les critiques militaires de
plusieurs autres journaux allemands s'ef-
forcent de prouver que les pertes alleman-
des autour de Verdun sont peu élevées, le
haut commandement faisant avancer les
troupes par étapes régulières, en évitant les
assauts répétés et coûteux.
MUNITIONS, MATERIEL
France. — Un agent du gouvernement
français doit arriver à Los Angeles le 10
février pour y conclure un achat de 2 mil-
lions de dollars de chevaux pour l'armée
française. — San-Francisco Examiner, 8.2.
Empire britannique. — Le commandant
du steamer anglais Hartfield rapporte que
les Allemands sèment des mines très puis-
santes auxquelles ils fixent un périscope
pour détruire les navires qui, croyant à des
sous-marins, tenteraient de les éperonner.
- Correspondant spécial de New-York.)
Daily News, 3.3.
L'Angleterre a commandé en Amérique
10 hydravions qui sont des biplans d'une
vitesse minima de 75 milles et d'une enver-
gure de 40 mètres pourvus de 3 hélices et
de 4 moteurs de 250 HP, armés de mitrail-
leuses, d'un canon de 90 et de tubes lance-
torpilles, et pouvant emporter 8 hommes,
2,400 kilos d'essence, et plus de 1,350 kilos
d. projectiles. — New-York Times, 10.2.
Le Munitions Board du Canada sur
veille l'exécution d'ordres d'une valeur
totale de deux milliards de francs. Lo
Dominion est outillé pour affiner le zinc
et le cuivre extraits de son sol et pour
fabriquer toutes les pièces d'obus : il est
appelé à être le grand arsenal de l'Em-
pire tant sur l'Atlantique que sur le Paci-
fique. - En Australie, l'acte d'annulation
des contrats ennemis présenté au Parle-
ment australien assure et règle l'approvi-
sionnement de l'Angleterre. Tout le minerai
de cuivre et de plomb est épuré sur place :
Port-Pirie est la plus grande fonderie de
plomb du monde. — Vers la fin de 1915,
exportation des métaux a été soumise au
contrôle du ministre du Commerce et des
Douanes. On va créer une Direction des
Munitions chargée de surveiller la fabrica-
tion et d'acquérir tout le minerai indispen-
sable aux besoins de l'Empire. On s'accorde
à reconnaître que le contrôle de l'Etat sur
les matières nécessaires à la guerre s'im-
pose dorénavant. - (Howard d'Egville.
Daily Telegraph, 2.3.
Italie. — L'Idea Nazionale, 4.3. contredit
les affirmations du Giornale d'Italia, 3.3,
relatives a la préparation militaire: Il faut
distinguer deux périodes. L'œuvre de Ca-
dorna, pendant nos 9 mois de neutralité, fut
admirable. Depuis La déclaration de guerre,
c'était à l'administration militaire et au
gouvernement qu'il appartenait de porter la
production du matériel et des munitions à
son maximum. On aurait pu et l'on pour-
rait faire beaucoup plus. Le ministère en
est responsable.
— On a beaucoup exagéré la valeur des
sous-marins. Pour ne parler que des véri-
tables actions militaires, sur 57 grandes
unités perdues jusqu'au 1.1.1916 ils n'en
ont détruit que 21, dont 14 pendant les six
premiers mois de la guerre. Plus de 80
ï 1 (E -M.-A., 5e Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
1 :
N° 6
Paris, le 7 mars 1916.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Etrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
- De New-York : Karl von Wiegand an
nonce que de nouvelles opérations, encore
plus vastes que les précédentes, se prépa-
rent contre Verdun. — Daily Mail, 6.3.
- Le kronprinz ne reprendrait pas son
commandement pour le présent. Le duc de
Würtemberg le remplace. — (Correspon-
dant de Genève.) Daily Chronicle, 2.3.
— Les Allemands, inquiets des événe-
ments d'Arménie, voudraient y envoyer Li-
man von Sanders. Mais les Turcs refusent
de prélever des renforts sur leur armée de
Thrace. — Tribuna (ital.), 4.3.
— On annonce d'Alexandrie que le
sheikh des Senoussi est parti avec l'armée
bédouine, pour attaquer les Italiens en Cy-
rénaïque. — (Central News.) Westminster
Gazette, 3.3.
— La station radiotélégraphique de San-
tander communique la réception d'un avis
de la station de Cape Lizard (Angleterre),
annonçant que 3 corsaires allemands étaient
sortis du Pas de Calais et se dirigeaient
vers l'Atlantique. — Imparcial, 2.3.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. — Les Allemands ont
étudié les causes de notre succès et de no-
tre échec dans la bataille de Champagne ;
et selon une méthode bien allemande, ils ont
décidé de copier le système français en l'éle-
vant à une puissance supérieure. Nous
avions tiré tant d'obus sur un front de tant :
eux en tireraient davantage sur un front
plus étroit ; nous n'avions pas eu assez
d'hommes pour poursuivre notre succès :
eux accumuleraient des masses de réserves
Mais ils avaient compté sans l'artillerie
française et l'acharnement de la résistance.
— (H. Warner Allen.) Manchester Guardian,
3.3.
— Si l'attaque allemande s'arrête, en ce
moment, c'est que la masse d'artillerie
lourde doit se déplacer. Mais si les Alle-
mands ont déjà beaucoup fait, il Vu"
reslî encore plus à faire. Et les Fran-
çais. avec leur énergique offensive ne
les laisseront peut-être pas réaliser ce dé-
placement. — Correspondencia Militar (esp.
germanophile), 2.3.
— L'offensive des Allemands s'est affai-
blie, ce qui prouve qu'ils ont donné le maxi-
mum de leur effort, et cependant les Empires
centraux se voient dans l'obligation d'obte-
nir un succès avant le printemps ! - 0 Se-
culo (portug.), 2.3.
Les Français, comme à leur habitude, se
consolent des échecs de Verdun en s'illusion-
nant sur la valeur de la prise d'Erzeroum, de
la conscription anglaise, du « réveil » de
l'aviation française. L'attaque d'une forte-'
resse n'a jamais pour but unique la conquête
de forts, la prise d'artillerie, de munitions,
etc., mais l'anéantissement des forces enne-
mies. Les Allemands, quelle que soit la fierté
légitime que leur donne la bravoure de
leurs propres troupes, sont assez justes
pour reconnaître aussi la bravoure de
leurs ennemis. « Ceux-ci cherchent à se dé-
» gager par de nombreuses contre-atta-
» ques. C'est une race de guerriers qui
» meurt ou qui est mutilée devant Verdun.
» Dans ce carnage, il est émouvant de voir
» que les deux nations qui se déchirent
» auraient pu précisément, si elles s'étaient
» donné la main, dominer le monde, et éle-
» ver sans limites le niveau de leur civili-
» sation. Et, de plus, nous nous souvenons,
» que les deux peuples n'avaient aucune
» raison majeure de se jeter l'un sur l'au-
* » tre. Mais la main que tendait notre em-
» pereur a été méprisée ». Il ne faut pas
accuser les Français d'avoir, dans leur en-
semble, voulu la guerre. Quelques milliers
de gens ont été les fauteurs. Wechsler, dans
son livre « les Français et nous », exprime
l'idée que les Français renonceront vite à
leur haine contre nous. « Puisse cette espé-
» rance, formulée en toute sincérité, ne
» pas être déçue. Bien souvent, en tout cas,
» j'ai entendu dire à des soldats allemands :
» quiconque parmi nous, jeunes ou vieux,
» a vraiment pris part aux combats san-
» glants contre les Français, n'aura pas de
» désir plus ardent que de voir, après la
» paix, le mauvais mot d' « ennemi héré-
» ditaire » disparaître ». - (Moraht.) Ber-
liner Tageblatt, 2.3.
L'activité au nord de Verdun a diminué.
Il est vrai qu'on ne sait pas encore quel est
le but poursuivi : rectification locale ou
percée ? De toute façon l'attaque devait être
commencée comme elle l'a été, et suivie
d'un temps d'arrêt, pour le déplacement et
le réglage de l'artillerie lourde, et en raison
du mauvais temps. Cependant il n'est guère
convenable que les vainqueurs de Douau-
mont s'arrêtent après le grand succès qu'ils
ont remporté. Mais dans quelle mesure uti-
lisera-t-on la force offensive, demeurée in-
tacte, des troupes allemandes ? On l'ignore.
En tout cas, des résultats importants ont
été déjà acquis : gain considérable de ter-
rain, prise de positions importantes, obs-
tacle mis aux entreprises françaises con-
tre Metz et la Lorraine, raccourcissement du
front, désordre créé dans les plans enne-
mis, butin, effet moral énorme. — Frank-
furter Zeitung, 2.3.
Le correspondant de guerre du Lokal An-
zeiger, 2.3, et les critiques militaires de
plusieurs autres journaux allemands s'ef-
forcent de prouver que les pertes alleman-
des autour de Verdun sont peu élevées, le
haut commandement faisant avancer les
troupes par étapes régulières, en évitant les
assauts répétés et coûteux.
MUNITIONS, MATERIEL
France. — Un agent du gouvernement
français doit arriver à Los Angeles le 10
février pour y conclure un achat de 2 mil-
lions de dollars de chevaux pour l'armée
française. — San-Francisco Examiner, 8.2.
Empire britannique. — Le commandant
du steamer anglais Hartfield rapporte que
les Allemands sèment des mines très puis-
santes auxquelles ils fixent un périscope
pour détruire les navires qui, croyant à des
sous-marins, tenteraient de les éperonner.
- Correspondant spécial de New-York.)
Daily News, 3.3.
L'Angleterre a commandé en Amérique
10 hydravions qui sont des biplans d'une
vitesse minima de 75 milles et d'une enver-
gure de 40 mètres pourvus de 3 hélices et
de 4 moteurs de 250 HP, armés de mitrail-
leuses, d'un canon de 90 et de tubes lance-
torpilles, et pouvant emporter 8 hommes,
2,400 kilos d'essence, et plus de 1,350 kilos
d. projectiles. — New-York Times, 10.2.
Le Munitions Board du Canada sur
veille l'exécution d'ordres d'une valeur
totale de deux milliards de francs. Lo
Dominion est outillé pour affiner le zinc
et le cuivre extraits de son sol et pour
fabriquer toutes les pièces d'obus : il est
appelé à être le grand arsenal de l'Em-
pire tant sur l'Atlantique que sur le Paci-
fique. - En Australie, l'acte d'annulation
des contrats ennemis présenté au Parle-
ment australien assure et règle l'approvi-
sionnement de l'Angleterre. Tout le minerai
de cuivre et de plomb est épuré sur place :
Port-Pirie est la plus grande fonderie de
plomb du monde. — Vers la fin de 1915,
exportation des métaux a été soumise au
contrôle du ministre du Commerce et des
Douanes. On va créer une Direction des
Munitions chargée de surveiller la fabrica-
tion et d'acquérir tout le minerai indispen-
sable aux besoins de l'Empire. On s'accorde
à reconnaître que le contrôle de l'Etat sur
les matières nécessaires à la guerre s'im-
pose dorénavant. - (Howard d'Egville.
Daily Telegraph, 2.3.
Italie. — L'Idea Nazionale, 4.3. contredit
les affirmations du Giornale d'Italia, 3.3,
relatives a la préparation militaire: Il faut
distinguer deux périodes. L'œuvre de Ca-
dorna, pendant nos 9 mois de neutralité, fut
admirable. Depuis La déclaration de guerre,
c'était à l'administration militaire et au
gouvernement qu'il appartenait de porter la
production du matériel et des munitions à
son maximum. On aurait pu et l'on pour-
rait faire beaucoup plus. Le ministère en
est responsable.
— On a beaucoup exagéré la valeur des
sous-marins. Pour ne parler que des véri-
tables actions militaires, sur 57 grandes
unités perdues jusqu'au 1.1.1916 ils n'en
ont détruit que 21, dont 14 pendant les six
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