Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1916-03-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 04 mars 1916 04 mars 1916
Description : 1916/03/04 (N3,T1). 1916/03/04 (N3,T1).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6514167f
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 13/05/2013
MINISTÈRES DE LA GUERRE
(E.-M.-A., 5e Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 3
Paris, le 4 mars 1916.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front occidental. — Tous les journaux al-
lemands des 29.2 et 1.3 publient un pré-
tendu ordre secret de Joffre, daté du 31
janvier 1915. Joffre constaterait que les pe-
tites attaques locales des Allemands ont
réussi partout ; à l'avenir, il s'agirait de
prévenir ces attaques et de les refouler en
se servant de tous les moyens de l'artille-
rie pour s'efforcer d'épargner l'infanterie,
autant que possible.
A la frontière hollando-belge, les déser-
tions d'Allemands se sont multipliées au
cours des trois dernières semaines. Vingt-
sept ont été signalées au commandant de
Hasselt. - Telegraaf (holl.), 28.2, matin.
Depuis un mois ce sont les Allemands qui
« grignotent » le front franco-anglais.
D'une façon continue, ils ont gagné du ter-
rain à Frise, à Neuville, à Vimy, à la Col-
line 60, à Boesinghe. La position d'Ypres
devient de jour en jour intenable et sa chute
ouvrirait la route de Calais. Il est incon-
testable que les Allemands ont au cours
des opérations locales considérablement
amélioré leurs lignes tant au point de vue
défensif qu'offensif. — Nieuwe Courant
(holl.), 23.2, soir.
Guerre aérienne. — Au cours de la se-
maine écoulée, les avions allemands ont
bombardé les faubourgs de Dunkerque,
particulièrement Malo-les-Bains et Roosen-
dael. Le dernier bombardement de Nieu-
port a détruit ce qui restait de la ville. -
Telegraaf, 24.2, mat.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Un diplomate à Rome considère que le
mois de mars sera très important, peut-
être décisif. Les Alliés sont supérieurs sur
tous les fronts. L'Allemagne, ayant engagé
ses réserves contre la France, n'a aucune
aide à attendre de l'Autriche immobilisée
dans les Balkans, en Galicie, en Bukovine,
ni de la Bulgarie menacée sur ses frontiè-
res de Grèce et de Roumanie, moins encore
de la Turquie refoulée en Arménie. Le mo-
ment est venu d'une offensive sur tous les
ironts. — Daily Telegraph, 26.2.
Le Times, 2.3, publie un article du colo-
nel Repington sur l'offensive allemande,
pour l'instant localisée sur Verdun. Les Al.
liés doivent garder le libre emploi de leurs
réserves générales.
Front occidental. — Le Morning Post,
26.2, estime que le commandement alle-
mand, en dirigeant judicieusement, contre
les lignes françaises, à Verdun, le grand
coup déjà frappé en Galicie et tenté sur
l'Yser, a tenu compte : 1° du fait que la
Russie est fortement engagée ailleurs ;
2° de l'état actuel du terrain interdisant la
contre-offensive en Champagne et dans les
Flandres ; 3° de la grande valeur de Ver-
dun comme clef des lignes françaises.
L'attaque contre Verdun n'a rien de défini-
tif. L'àvant-dernier acte du drame s'ouvrira
par une furieuse attaque dont le but serade
détruire l'armée anglaise ou de frapper au
cœur même de l'Angleterre. Que l'Angle-
terre se recueille et s'apprête à soutenir
vaillamment et dignement ce choc. —
The Standard, 26.2, éditorial.
La Westminster Gazette, 28.2, estime
que si le commandement français n'a pas
réagi par une contre-offensive plus marquée,
c'est qu'il a de bonnes raisons pour ne pas
subordonner ses conceptions à l'initiative
ennemie.
La bataille de Verdun devait surtout
nous permettre de mesurer les progrès ac-
complis par l'organisation militaire et in-
dustrielle de l'Entente. La résistance fran-
çaise a démontré, outre la valeur des trou-
pes et l'excellence du commandement, la
possession d'un matériel puissant. L'insuc-
cès probable des Allemands sera un événe-
ment capital. Ils espéraient enlever aux Al-
liés l'initiative des opérations, prévenir
leur offensive combinée, les contraindre à
dépenser en grande partie les munitions et
le matériel accumulés en vue de la campa-
gne de printemps. Le problème est de fa-
briquer assez de canons et de munitions
pour pouvoir, même après 'line longue et
coûteuse défensive, attaquer au moment
opportun. Il faut, dans la mesure du pos-
sible, limiter la dépense et multiplier indé-
finiment la production. — Corriere della
Sera, 2.3.
Les avances réalisées par l'attaque alle-
mande autour de Douaumont cet dans les
bois fortifiés qui défendent le nord du camp
retranché de Verdun sont dues à la supé-
riorité de l'artillerie lourde allemande dont
les pièces ont une trajectoire courbe qui
permet d'atteindre tous les buts. Les tra-
jectoires rasantes du 75 sont, au contraire,
arrêtées par le moindre accident de ter-
rain. - La Correspondencia militar (esp.),
29.2.
Il ne faut pas que les Allemands se mon-
trent trop hâtifs dans leur attente de
grands événements militaires, Le front
français, avec sa ligne de forteresses per-
manentes, n'a pas l'élasticité du front alle-
mands. Les Français le défendront donc
avec une opiniâtreté particulière. Ce sont
des hommes d'un courage extraordinaire.
Et, de plus, des positions aussi parfaite-
met établies que celles de Verdun ne peu-
vent être enlevées en un instant. Donc. pa-
tience et confiance ! - Vossische Zeitung,
29.2.
La victoire de Verdun a été la réponse
au discours du ministre des Affaires étran-
gères russes. L'Entente tout entière vivait
dans l'espoir d'une offensive victorieuse, et
voici qu'une fois de plus ce sont les Alle-
mands qui ont l'initiative des événements.
On se bat là où ils veulent et les actions
décisives ont lieu là où les Allemands les
ont préparées. C'est tout le secret de leurs
immense succès. Quant aux Français et
aux Anglais qui ont eu des mois et des
mois pour préparer leur prochaine offensi-
ve et qui, dans les tout récents discours de
leurs hommes d'Etat, se disaient entière-
ment prêts, ils viennent néanmoins d'être
battus ; tout cela n'est-il pas fait pour con-
firmer la confiance des Empires centraux
dans la victoire ? — Fremdenblatt (autr.),
27.2.
Front italien. — Un long article publié par
l'Agence Stefani et reproduit par la plupart
des journaux italiens parle de l'hivernage
de l'armée italienne dans les Alpes et de
l'excellente organisation qui a assuré aux
troupes les meilleures conditions d'hygièlle
et de confortable.
Balkans. — La prise de Durazzo est un
des événements politiques les plus impor-
tants de la guerre. C'est l'anéantisement
des espoirs de domination italienne dans
l'Adriatique et c'est, pour l'Autriche, la li-
berté d'action sur toute la côte orientale de
cette mer que l'Italie voulait faire sienne.
La politique de Salandra et de Sonnino s'ef-
fondre et le peuple italien en prend chaque
jour plus nettement conscience. - Neue
Freie Presse (autr.), 28.2.
MATERIEL
Le New-York Times, 6.2, décrit une in-
vention qui protégerait les navires contre
les torpilles au moyen d'un dispositif élec-
tro-magnétique.
Grèce. — Les Alliés ont établi une station
de télégraphie sans fil dans la presqu'île de
Cassandra, pour communiquer avec les bV
(E.-M.-A., 5e Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 3
Paris, le 4 mars 1916.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front occidental. — Tous les journaux al-
lemands des 29.2 et 1.3 publient un pré-
tendu ordre secret de Joffre, daté du 31
janvier 1915. Joffre constaterait que les pe-
tites attaques locales des Allemands ont
réussi partout ; à l'avenir, il s'agirait de
prévenir ces attaques et de les refouler en
se servant de tous les moyens de l'artille-
rie pour s'efforcer d'épargner l'infanterie,
autant que possible.
A la frontière hollando-belge, les déser-
tions d'Allemands se sont multipliées au
cours des trois dernières semaines. Vingt-
sept ont été signalées au commandant de
Hasselt. - Telegraaf (holl.), 28.2, matin.
Depuis un mois ce sont les Allemands qui
« grignotent » le front franco-anglais.
D'une façon continue, ils ont gagné du ter-
rain à Frise, à Neuville, à Vimy, à la Col-
line 60, à Boesinghe. La position d'Ypres
devient de jour en jour intenable et sa chute
ouvrirait la route de Calais. Il est incon-
testable que les Allemands ont au cours
des opérations locales considérablement
amélioré leurs lignes tant au point de vue
défensif qu'offensif. — Nieuwe Courant
(holl.), 23.2, soir.
Guerre aérienne. — Au cours de la se-
maine écoulée, les avions allemands ont
bombardé les faubourgs de Dunkerque,
particulièrement Malo-les-Bains et Roosen-
dael. Le dernier bombardement de Nieu-
port a détruit ce qui restait de la ville. -
Telegraaf, 24.2, mat.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Un diplomate à Rome considère que le
mois de mars sera très important, peut-
être décisif. Les Alliés sont supérieurs sur
tous les fronts. L'Allemagne, ayant engagé
ses réserves contre la France, n'a aucune
aide à attendre de l'Autriche immobilisée
dans les Balkans, en Galicie, en Bukovine,
ni de la Bulgarie menacée sur ses frontiè-
res de Grèce et de Roumanie, moins encore
de la Turquie refoulée en Arménie. Le mo-
ment est venu d'une offensive sur tous les
ironts. — Daily Telegraph, 26.2.
Le Times, 2.3, publie un article du colo-
nel Repington sur l'offensive allemande,
pour l'instant localisée sur Verdun. Les Al.
liés doivent garder le libre emploi de leurs
réserves générales.
Front occidental. — Le Morning Post,
26.2, estime que le commandement alle-
mand, en dirigeant judicieusement, contre
les lignes françaises, à Verdun, le grand
coup déjà frappé en Galicie et tenté sur
l'Yser, a tenu compte : 1° du fait que la
Russie est fortement engagée ailleurs ;
2° de l'état actuel du terrain interdisant la
contre-offensive en Champagne et dans les
Flandres ; 3° de la grande valeur de Ver-
dun comme clef des lignes françaises.
L'attaque contre Verdun n'a rien de défini-
tif. L'àvant-dernier acte du drame s'ouvrira
par une furieuse attaque dont le but serade
détruire l'armée anglaise ou de frapper au
cœur même de l'Angleterre. Que l'Angle-
terre se recueille et s'apprête à soutenir
vaillamment et dignement ce choc. —
The Standard, 26.2, éditorial.
La Westminster Gazette, 28.2, estime
que si le commandement français n'a pas
réagi par une contre-offensive plus marquée,
c'est qu'il a de bonnes raisons pour ne pas
subordonner ses conceptions à l'initiative
ennemie.
La bataille de Verdun devait surtout
nous permettre de mesurer les progrès ac-
complis par l'organisation militaire et in-
dustrielle de l'Entente. La résistance fran-
çaise a démontré, outre la valeur des trou-
pes et l'excellence du commandement, la
possession d'un matériel puissant. L'insuc-
cès probable des Allemands sera un événe-
ment capital. Ils espéraient enlever aux Al-
liés l'initiative des opérations, prévenir
leur offensive combinée, les contraindre à
dépenser en grande partie les munitions et
le matériel accumulés en vue de la campa-
gne de printemps. Le problème est de fa-
briquer assez de canons et de munitions
pour pouvoir, même après 'line longue et
coûteuse défensive, attaquer au moment
opportun. Il faut, dans la mesure du pos-
sible, limiter la dépense et multiplier indé-
finiment la production. — Corriere della
Sera, 2.3.
Les avances réalisées par l'attaque alle-
mande autour de Douaumont cet dans les
bois fortifiés qui défendent le nord du camp
retranché de Verdun sont dues à la supé-
riorité de l'artillerie lourde allemande dont
les pièces ont une trajectoire courbe qui
permet d'atteindre tous les buts. Les tra-
jectoires rasantes du 75 sont, au contraire,
arrêtées par le moindre accident de ter-
rain. - La Correspondencia militar (esp.),
29.2.
Il ne faut pas que les Allemands se mon-
trent trop hâtifs dans leur attente de
grands événements militaires, Le front
français, avec sa ligne de forteresses per-
manentes, n'a pas l'élasticité du front alle-
mands. Les Français le défendront donc
avec une opiniâtreté particulière. Ce sont
des hommes d'un courage extraordinaire.
Et, de plus, des positions aussi parfaite-
met établies que celles de Verdun ne peu-
vent être enlevées en un instant. Donc. pa-
tience et confiance ! - Vossische Zeitung,
29.2.
La victoire de Verdun a été la réponse
au discours du ministre des Affaires étran-
gères russes. L'Entente tout entière vivait
dans l'espoir d'une offensive victorieuse, et
voici qu'une fois de plus ce sont les Alle-
mands qui ont l'initiative des événements.
On se bat là où ils veulent et les actions
décisives ont lieu là où les Allemands les
ont préparées. C'est tout le secret de leurs
immense succès. Quant aux Français et
aux Anglais qui ont eu des mois et des
mois pour préparer leur prochaine offensi-
ve et qui, dans les tout récents discours de
leurs hommes d'Etat, se disaient entière-
ment prêts, ils viennent néanmoins d'être
battus ; tout cela n'est-il pas fait pour con-
firmer la confiance des Empires centraux
dans la victoire ? — Fremdenblatt (autr.),
27.2.
Front italien. — Un long article publié par
l'Agence Stefani et reproduit par la plupart
des journaux italiens parle de l'hivernage
de l'armée italienne dans les Alpes et de
l'excellente organisation qui a assuré aux
troupes les meilleures conditions d'hygièlle
et de confortable.
Balkans. — La prise de Durazzo est un
des événements politiques les plus impor-
tants de la guerre. C'est l'anéantisement
des espoirs de domination italienne dans
l'Adriatique et c'est, pour l'Autriche, la li-
berté d'action sur toute la côte orientale de
cette mer que l'Italie voulait faire sienne.
La politique de Salandra et de Sonnino s'ef-
fondre et le peuple italien en prend chaque
jour plus nettement conscience. - Neue
Freie Presse (autr.), 28.2.
MATERIEL
Le New-York Times, 6.2, décrit une in-
vention qui protégerait les navires contre
les torpilles au moyen d'un dispositif élec-
tro-magnétique.
Grèce. — Les Alliés ont établi une station
de télégraphie sans fil dans la presqu'île de
Cassandra, pour communiquer avec les bV
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Fouquières André de Fouquières André de /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Fouquières André de" or dc.contributor adj "Fouquières André de")
- Auteurs similaires Fouquières André de Fouquières André de /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Fouquières André de" or dc.contributor adj "Fouquières André de")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6514167f/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6514167f/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6514167f/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6514167f/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6514167f
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6514167f
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6514167f/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest