Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1916-03-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 02 mars 1916 02 mars 1916
Description : 1916/03/02 (N1,T1). 1916/03/02 (N1,T1).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6514165m
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 13/05/2013
MINISTÈRES DE LA GUERRE
(E.-M.-A., 5e Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 1
Paris, le 2 mars 1916
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un
caractère confidentiel, ne peuvent être repro-
duits ou utilisés qu'avec une autorisation spé-
ciale de MM. les Ministres de la Guerre et des
Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front occidental. — Les forces allemandes
concentrées en Flandre seraient considéra-
bles. Leur artilJerie aurait doublé depuis le
commencement de décembre. Il y a aussi de
la cavalerie, 2,000 hommes environ, à une
demi-heure en arrière de Zonnebeke. De-
puis le 1er février, dix-huit attaques auraient
été prononcées sur le front étroit Steens-
traete-Canal de Comines. Deux seulement
procurèrent aux Allemands un léger avan-
tage. Leurs pertes sur ce front' sont estimées
à 17,000 hommes. — De Telegraat, 25.2,
matin.
Front oriental.- L'opportunité d'une offen-
sive simultanée compte de nombreux parti-
sans dans les milieux militaires russes. —
Times, 29.2.
Le dommage fait en Prusse Orientale s'é-
lève à 375 millions de dollars. Il se répartit
ainsi : Entièrement ou partiellement dé-
truits : 24 cités, 600 vilages, 300 propriétés
et 34,000 habitants. — Pillées : 100,000 rési-
dences. — Tués ou sérieusement blessés,
2,000 civils. — Emmenées en Russie, 10,700
personnes.— Fugitifs qui ont dû quitter leurs
foyers, 350,000 à 400,000. — Tués ou em-
menés par les, Russes, 135,000 chevaux,
250,000 têtes de gros bétail, 200,000 porcs,
50,000 moutons, 10,000 chèvres, 600,000 pou-
lets et 50,000 oies. — Une partie seulement
de ce dommage est attribuable au « vanda-
lisme russe ». — (Presse Associée.) New-
York Times, 5.2.
Italie. — L'évacuation de Durazzo a été,
d'après Pausario, critique naval du Corrie-
re della Sera, un « splendide épisode ».
L'ennemi, avançant avec des forces supé-
rieures, serrait de près la ville ; il tenait
sous le feu de ses batteries les routes par
lesquelles les troups italiennes pouvaient se
replier, et les points d'embarquement ; la
mer était agitée par le siroco. Pourtant, les
navires de 'guerre italiens, des croiseurs
probablement, ont pu réduire au silence
l'artillerie autrichienne, protéger l'embarque-
ment des hommes et du matériel, et la mar-
che des convois. — Corriere della Sera,
28.2.
Grèce. — Détails sur le combat aérien li-
vré le 17 février, entre Guevguéli et Cara-
souli : le sergent Fétu et le lieutenant Min-
tagu Yaga obligent un aviatik à atterrir
dans nos lignes. - L'Indépendant (de Sa-
lonique), 18.2.
CRITIQUE DES OPERATIONS
La campagne du printemps. Opinions au-
trichiennes. — Le Fremdenblatt, 26.2, com-
mentant les communiqués relatifs à l'offen-
sive sur Verdun et à la prise de Durazzo,
fait observer que les Empires centraux con-
tinuent à avoir l'initiative des opérations.
alors que les puissances de l'Entente se
plaisaient à considérer la période de guerre
actuelle comme un entr'acte, en attendant
la grande offensive du prinemps, l'Allema-
gne et l'Autriche sont déjà en scène et mè-
nent l'action.
La Neuefreie Presse, 26.2, s'efforce de
tirer à notre usage la leçon des victoires de
Durazzo et de Verdun. Trois ministres des
Affaires étrangères ont successivement pro-
clamé, en France, la nécessité d'anéantir
l'Allemagne. Belles phrases creuses aux-
quelles le Chancelier de l'Empire allemand a
répondu en annonçant, il y a quelques mois,
que de nouvelles armées allemandes al-
laient se trouver prêtes à de nouvelles atta-
ques. L'heure a sonné. Les Français se ré-
veilleront-ils de leur rêve, s'obstineront-ils à
se croire toujours vainqueurs ?
Front occidental. — La Rietch, 30.1/12.2,
constate que la fermeture des frontières bel-
ges et suisses a toujours coïncidé, du côté
allemand, avec un nouveau groupement de
leurs forces. Actuellement, le déplacement
de ces dernières s'opère de l'Est à l'Ouest. On
parle du transport de 100,000 Turcs sur le
front occidental. Ce serait le prélude d'une
nouvelle attaque que prépare Falkenheim.
L'offensive locale des Allemands en Cham-
pagne mérite l'attention. Le bulletin ennemi
donne-t-il de l'affaire une version exacte ?
On peut en douter. Le communiqué fran-
çais réduit l'attaque à des proportions plus
modestes. Quoi qu'il en soit, si elle se dé-
veloppe, la riposte est prête. — Times,
29.2..
L anxiété fébrile de la France est parta-
gée par l'Italie. La lutte a une importance
qui dépasse de beaucoup son objectif pré-
sumé. Le sort de Verdun n'est pas ce qui
importe le plus ; mais les résultats de la
lutte donneront des indications précises sur
les rapports qui existent entre les forces
des deux groupes opposés, sur le degré de
résistance de combativité des Français
comme des Allemands, et sur les progrès
qu'ont pu réaliser les armées de l'Entente. -
La chute de Verdun serait la perte d'une
tête de pont ; la ligne de la Meuse pourrait
encore se défendre des hauteurs de la rive
gauche ; les faits ont prouvé en Russie
qu'aucune perte de positions ne consti-
tue, par elle-même, la « défaite ». Mais la
bataille actuelle nous permet de comparer
la puissance militaire des empires centraux
et de la Quadruple-Entente après dix-sept
mois de guerre. La masse d'artillerie em-
ployée par. les Allemands dépasse tout ce
qu'on a vu jusqu'ici. La riposte française
dira si les Alliés ont su résoudre le pro-
blème des munitions et du matériel. Voilà
le problème que pose la bataille de Verdun;
c'est, pour les Alliés, le problème de la vie-
toire : des cnons et des muni&°lrn ls ! -
Corriere della Sera, 29.2.
L attaque de Verdun doit être considérée
comme un effort décisif Dirigé contre la
principale défense de Paris Svl; Ql,0 Futuro
(esp.), 26.2.
On attend, dans l'operation Sur Ver-
une manœuvre de flanc, ; eii üclrncLtant
qu'elle réussisse, l'attaque r-r -f dmnombre effi-nvab c de pertes. La 1llnnn:\uvre
de flanc est tout indiquée, la tncLiqlJe des
sout généralemnt rien. Il semble que Jof-
fre économise ses hommes et se borne à
disputer le terrain pied à pied. Il vetit épili-
» l'ennemi. Nous SvâroTm i Vi' l 4 JWV,en-
dra - pi?rt0 Universai
O Cn/l" 1
grand coup que les Allemands s'étaient. de-
puis longtemps prbposé de frapper sur le
front occidental ne se limitera pas aux ré-
sultats déjà obtenus devant Verdun et dont
Berlin se vante tant. Les sanglants com-
rats qui se livrent ne sont que les «i SCs
d'une grande babille ; il s'en produira 011-
core bien d'autres -"i mnirJ AIle-
mands ne portent leur offensive sur Une
autre partie du front, ce qui équivaudrait à
l'aveu d'un insuccès,.
Opinions allemandes. — Cbntrt'r,(Itllellt
ce qu'a prétendu la presse anglaise et fran-
çaise, le terrain devant Douaumont était ,
très défavorable à l'attaque, et les Fran-
çais, cc maîtres en l'art d^prénaVer ,,.S,"-
fenses », l'avaient organisé dÔs le temps .cIe
paix de la façon la plus complète -d,,-
ral Humbert, qui commandait ce secteur,
passe pour un chef habile ot
passe pour un chef habile et énergique:
Enfin, l'inquiétude manifestée par les journaux de l'Ententle Icl)èv-
démontrer l'importance (les -
Je; V'CC;:). Ln prise tic Douauniont a fm
preuve que l'armée allemande n'avait ri
perdu de sa valeur offensive pendant Hi
longue guerre de tranchées. Le cl n C de
prisonniers faits (10.000) permet de con:
dure que les Français ont ! lf au totar
40.000 hommes mis hors de combien faut
espérer que les pertes allemande, n'auront
T\,.,\ r. r1 ,(. ---
table. L'armée allemande coîiS t
tiers ces sacrifices, pourvu qu'elle ivPnce-
- La situation des Italiens à Durazzo est
désespérée. Les Italiens perdent Plt
les quelques points qu'ils possédaient Pel,
la côte albanaise. - l\1oraht). sur
Tagbl., 26.2..
Le centre des opérations est rcn5 nrt1/ sur
le front occidental. Les ennemis de ]'AlIe
magne vont s'apercevoir que ni i,s h°m-
mes ni les munitions ne lui font défaut:
l'assaut du pilier de résistance de
resse est un début plein de promesses.
« On éprouvera en Allemagne un senti
(E.-M.-A., 5e Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 1
Paris, le 2 mars 1916
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un
caractère confidentiel, ne peuvent être repro-
duits ou utilisés qu'avec une autorisation spé-
ciale de MM. les Ministres de la Guerre et des
Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front occidental. — Les forces allemandes
concentrées en Flandre seraient considéra-
bles. Leur artilJerie aurait doublé depuis le
commencement de décembre. Il y a aussi de
la cavalerie, 2,000 hommes environ, à une
demi-heure en arrière de Zonnebeke. De-
puis le 1er février, dix-huit attaques auraient
été prononcées sur le front étroit Steens-
traete-Canal de Comines. Deux seulement
procurèrent aux Allemands un léger avan-
tage. Leurs pertes sur ce front' sont estimées
à 17,000 hommes. — De Telegraat, 25.2,
matin.
Front oriental.- L'opportunité d'une offen-
sive simultanée compte de nombreux parti-
sans dans les milieux militaires russes. —
Times, 29.2.
Le dommage fait en Prusse Orientale s'é-
lève à 375 millions de dollars. Il se répartit
ainsi : Entièrement ou partiellement dé-
truits : 24 cités, 600 vilages, 300 propriétés
et 34,000 habitants. — Pillées : 100,000 rési-
dences. — Tués ou sérieusement blessés,
2,000 civils. — Emmenées en Russie, 10,700
personnes.— Fugitifs qui ont dû quitter leurs
foyers, 350,000 à 400,000. — Tués ou em-
menés par les, Russes, 135,000 chevaux,
250,000 têtes de gros bétail, 200,000 porcs,
50,000 moutons, 10,000 chèvres, 600,000 pou-
lets et 50,000 oies. — Une partie seulement
de ce dommage est attribuable au « vanda-
lisme russe ». — (Presse Associée.) New-
York Times, 5.2.
Italie. — L'évacuation de Durazzo a été,
d'après Pausario, critique naval du Corrie-
re della Sera, un « splendide épisode ».
L'ennemi, avançant avec des forces supé-
rieures, serrait de près la ville ; il tenait
sous le feu de ses batteries les routes par
lesquelles les troups italiennes pouvaient se
replier, et les points d'embarquement ; la
mer était agitée par le siroco. Pourtant, les
navires de 'guerre italiens, des croiseurs
probablement, ont pu réduire au silence
l'artillerie autrichienne, protéger l'embarque-
ment des hommes et du matériel, et la mar-
che des convois. — Corriere della Sera,
28.2.
Grèce. — Détails sur le combat aérien li-
vré le 17 février, entre Guevguéli et Cara-
souli : le sergent Fétu et le lieutenant Min-
tagu Yaga obligent un aviatik à atterrir
dans nos lignes. - L'Indépendant (de Sa-
lonique), 18.2.
CRITIQUE DES OPERATIONS
La campagne du printemps. Opinions au-
trichiennes. — Le Fremdenblatt, 26.2, com-
mentant les communiqués relatifs à l'offen-
sive sur Verdun et à la prise de Durazzo,
fait observer que les Empires centraux con-
tinuent à avoir l'initiative des opérations.
alors que les puissances de l'Entente se
plaisaient à considérer la période de guerre
actuelle comme un entr'acte, en attendant
la grande offensive du prinemps, l'Allema-
gne et l'Autriche sont déjà en scène et mè-
nent l'action.
La Neuefreie Presse, 26.2, s'efforce de
tirer à notre usage la leçon des victoires de
Durazzo et de Verdun. Trois ministres des
Affaires étrangères ont successivement pro-
clamé, en France, la nécessité d'anéantir
l'Allemagne. Belles phrases creuses aux-
quelles le Chancelier de l'Empire allemand a
répondu en annonçant, il y a quelques mois,
que de nouvelles armées allemandes al-
laient se trouver prêtes à de nouvelles atta-
ques. L'heure a sonné. Les Français se ré-
veilleront-ils de leur rêve, s'obstineront-ils à
se croire toujours vainqueurs ?
Front occidental. — La Rietch, 30.1/12.2,
constate que la fermeture des frontières bel-
ges et suisses a toujours coïncidé, du côté
allemand, avec un nouveau groupement de
leurs forces. Actuellement, le déplacement
de ces dernières s'opère de l'Est à l'Ouest. On
parle du transport de 100,000 Turcs sur le
front occidental. Ce serait le prélude d'une
nouvelle attaque que prépare Falkenheim.
L'offensive locale des Allemands en Cham-
pagne mérite l'attention. Le bulletin ennemi
donne-t-il de l'affaire une version exacte ?
On peut en douter. Le communiqué fran-
çais réduit l'attaque à des proportions plus
modestes. Quoi qu'il en soit, si elle se dé-
veloppe, la riposte est prête. — Times,
29.2..
L anxiété fébrile de la France est parta-
gée par l'Italie. La lutte a une importance
qui dépasse de beaucoup son objectif pré-
sumé. Le sort de Verdun n'est pas ce qui
importe le plus ; mais les résultats de la
lutte donneront des indications précises sur
les rapports qui existent entre les forces
des deux groupes opposés, sur le degré de
résistance de combativité des Français
comme des Allemands, et sur les progrès
qu'ont pu réaliser les armées de l'Entente. -
La chute de Verdun serait la perte d'une
tête de pont ; la ligne de la Meuse pourrait
encore se défendre des hauteurs de la rive
gauche ; les faits ont prouvé en Russie
qu'aucune perte de positions ne consti-
tue, par elle-même, la « défaite ». Mais la
bataille actuelle nous permet de comparer
la puissance militaire des empires centraux
et de la Quadruple-Entente après dix-sept
mois de guerre. La masse d'artillerie em-
ployée par. les Allemands dépasse tout ce
qu'on a vu jusqu'ici. La riposte française
dira si les Alliés ont su résoudre le pro-
blème des munitions et du matériel. Voilà
le problème que pose la bataille de Verdun;
c'est, pour les Alliés, le problème de la vie-
toire : des cnons et des muni&°lrn ls ! -
Corriere della Sera, 29.2.
L attaque de Verdun doit être considérée
comme un effort décisif Dirigé contre la
principale défense de Paris Svl; Ql,0 Futuro
(esp.), 26.2.
On attend, dans l'operation Sur Ver-
une manœuvre de flanc, ; eii üclrncLtant
qu'elle réussisse, l'attaque r-r -f dmnombre effi-nvab c de pertes. La 1llnnn:\uvre
de flanc est tout indiquée, la tncLiqlJe des
sout généralemnt rien. Il semble que Jof-
fre économise ses hommes et se borne à
disputer le terrain pied à pied. Il vetit épili-
» l'ennemi. Nous SvâroTm i Vi' l 4 JWV,en-
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O Cn/l" 1
grand coup que les Allemands s'étaient. de-
puis longtemps prbposé de frapper sur le
front occidental ne se limitera pas aux ré-
sultats déjà obtenus devant Verdun et dont
Berlin se vante tant. Les sanglants com-
rats qui se livrent ne sont que les «i SCs
d'une grande babille ; il s'en produira 011-
core bien d'autres -"i mnirJ AIle-
mands ne portent leur offensive sur Une
autre partie du front, ce qui équivaudrait à
l'aveu d'un insuccès,.
Opinions allemandes. — Cbntrt'r,(Itllellt
ce qu'a prétendu la presse anglaise et fran-
çaise, le terrain devant Douaumont était ,
très défavorable à l'attaque, et les Fran-
çais, cc maîtres en l'art d^prénaVer ,,.S,"-
fenses », l'avaient organisé dÔs le temps .cIe
paix de la façon la plus complète -d,,-
ral Humbert, qui commandait ce secteur,
passe pour un chef habile ot
passe pour un chef habile et énergique:
Enfin, l'inquiétude manifestée
démontrer l'importance (les -
Je; V'CC;:). Ln prise tic Douauniont a fm
preuve que l'armée allemande n'avait ri
perdu de sa valeur offensive pendant Hi
longue guerre de tranchées. Le cl n C de
prisonniers faits (10.000) permet de con:
dure que les Français ont ! lf au totar
40.000 hommes mis hors de combien faut
espérer que les pertes allemande, n'auront
T\,.,\ r. r1 ,(. ---
table. L'armée allemande coîiS t
tiers ces sacrifices, pourvu qu'elle ivPnce-
- La situation des Italiens à Durazzo est
désespérée. Les Italiens perdent Plt
les quelques points qu'ils possédaient Pel,
la côte albanaise. - l\1oraht). sur
Tagbl., 26.2..
Le centre des opérations est rcn5 nrt1/ sur
le front occidental. Les ennemis de ]'AlIe
magne vont s'apercevoir que ni i,s h°m-
mes ni les munitions ne lui font défaut:
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