Titre : Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris
Auteur : Paris. Auteur du texte
Auteur : Seine. Auteur du texte
Auteur : Paris (Département / 1975-....). Auteur du texte
Éditeur : Imprimerie municipale (Paris)
Date d'édition : 1933-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343512457
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 juillet 1933 31 juillet 1933
Description : 1933/07/31 (A52,N174,T3)-1933/08/01. 1933/07/31 (A52,N174,T3)-1933/08/01.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse Collection numérique : Bibliographie de la presse
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6507742b
Source : Ville de Paris / Bibliothèque de l'Hôtel de Ville (BHdV), 2012-46765
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/04/2013
BULLETIN MUNICIPAL OFFICIEL du mardi 1" août 1933 3365
ranger à l'accueil que vous voulez bien faire à. l'Union
des Sociétés de patronage, organisatrice du Congrès du
atronage, ni à l'hommage que viennent vous rendre les
ernbres de ce Congrès. Aussi bien, l'Union des Sociétés
de Patronage est-elle profondément reconnaissante au
onsell Municipal de Paris de ce qu'il lui a plu de lui
ccorder une généreuse subvention pour lui permettre de
tenir ce Congrès, et M. de Fontenay — qui le préside avec
lnt d'éclat — a encore ajouté à cette bienveillance, en
annonçant personnellement à son président.
Et voici que, par surcroît, avec une exquise bonne grâce,
ous prenez la peine de recevoir en ce bel Hôtel de Ville,
SI plein de grands souvenirs, les membres des Associations
! Se penchent, pour les soulager, sur les plus émouvantes
tresses humaines : celles des enfants en voie de perdition
et des désemparés de la vie.
s' La Ville de Paris, dont vous êtes, Monsieur le Pré-
dent, Monsieur le Préfet, les grands interprètes, demeure
ainsi fidèle à ses traditions et à son idéal.
s "aris n'est pas seulement, en effet, un foyer d'art et de
l'clence, la patrie de toutes les élégances, la capitale de
cP:i. C'est aussi la terre d'élection de la bonté, de la
arité, de la bienfaisance. Que d'œuvres admirables elle
?rnpte! Il n'est pas de maux auxquels sa population ne
uorce de porter remède. Toutes les catégories sociales,
s les groupements, toutes les confessions, tous les
, ft,0Qalismes luttent à l'envi pour atténuer les misères
daines.
1( Aucun Parisien n'oublie cette belle pensée de Pascal :
Chaque homme est obligé de procurer autant qu'il est en
j le bien des autres, et c'est proprement ne valoir rien
e de n'être utile à personne ».
d Vous êtes, Monsieur le Préfet, avec Monsieur le Préfet
1: ohce, mon éminent compatriote, les gardiens vigi-
la j s> les actifs ouvriers de la grandeur et de la beauté
morale de la Capitale. Mais personne n'ignore que les ins-
titutions ou les œuvres qui concernent l'enfance, son
ga ène physique et morale, son instruction, sa sauve-
gaw e, son avenir, ont vos préférences et une place de
dans vos sollicitudes * Aussi, avez-vous accepté,
c0* dans vos sollicitudes. Aussi, avez-vous accepté,
du M. Chiappe, de figurer dans le Comité d'honneur
du 0llgrès, témoignage de sympathie dont nous avons
apprécié la haute signification. Soyez-en l'un et l'autre
respectueusement remerciés.
Monsieur le Président, vous ne refusez jamais votre
concours et votre protection aux œuvres sociales. Vous
avez tenu à cœur de faire partie de l'Association des
rapporteurs et délégués près le Tribunal pour enfants et
adolescents de la Seine, collaborateurs précieux des magis-
trats, dans l'intérêt des enfants en danger moral ou
traduits en justice et, ainsi, vous êtes quelque peu des
nôtres.
Vous vous intéressez particulièrement aux pupilles de
la Nation. Glorieux mutilé, Président du Comité des
grands mutilés de guerre de votre arrondissement,
vous sentez, mieux que quiconque, que notre dette envers
ceux qui sont morts pour la France ne se peut payer
qu'en remplaçant auprès de leurs enfants celui qui n'est
plus là pour les élever, et vous exaltez ainsi, en un même
culte, la plus belle des vertus : le patriotisme, dont vous
avez donné d'éclatantes preuves, et le plus rare des senti-
ments humains, la reconnaissance.
Aux membres français du Congrès se sont joints de
nombreux Belges — qui ne sauraient être des étrangers en
France -. MM. les Ministres, le Comte Carton de
Wiart et Henri Jaspar, sont au nombre des membres de
notre Comité d'honneur, et, dès la première heure, nous
ont vivement encouragés. Nous avons aussi trouvé un
cordial appui auprès des Ministères de la Justice, de la
Prévoyance sociale, de la Commission Royale des Patro-
nages de Belgique.
Nos bons amis Belges s'unissent à nous pour vous
remercier du fond du cœur de votre bienveillant accueil.
Qu'il me soit permis, en terminant, de rendre grâces à
M. le Préfet de la Seine d'avoir permis aux membres
du Congrès de visiter demain l'Ecole Théophile-Roussel, à
Montesson. Je suis persuadé qu'ils emporteront de leur
visite un inoubliable souvenir. (Vifs applaudissements.)
Après ces discours, les hôtes de la Municipalité ont été
invités à apposer leur signature sur le Livre d'or de la
Ville de Paris.
La réception s'est terminée par la visite des Salons.
(Î87. — imprimerie municipale, Hôlel de Ville. — 1933.
ranger à l'accueil que vous voulez bien faire à. l'Union
des Sociétés de patronage, organisatrice du Congrès du
atronage, ni à l'hommage que viennent vous rendre les
ernbres de ce Congrès. Aussi bien, l'Union des Sociétés
de Patronage est-elle profondément reconnaissante au
onsell Municipal de Paris de ce qu'il lui a plu de lui
ccorder une généreuse subvention pour lui permettre de
tenir ce Congrès, et M. de Fontenay — qui le préside avec
lnt d'éclat — a encore ajouté à cette bienveillance, en
annonçant personnellement à son président.
Et voici que, par surcroît, avec une exquise bonne grâce,
ous prenez la peine de recevoir en ce bel Hôtel de Ville,
SI plein de grands souvenirs, les membres des Associations
! Se penchent, pour les soulager, sur les plus émouvantes
tresses humaines : celles des enfants en voie de perdition
et des désemparés de la vie.
s' La Ville de Paris, dont vous êtes, Monsieur le Pré-
dent, Monsieur le Préfet, les grands interprètes, demeure
ainsi fidèle à ses traditions et à son idéal.
s "aris n'est pas seulement, en effet, un foyer d'art et de
l'clence, la patrie de toutes les élégances, la capitale de
cP:i. C'est aussi la terre d'élection de la bonté, de la
arité, de la bienfaisance. Que d'œuvres admirables elle
?rnpte! Il n'est pas de maux auxquels sa population ne
uorce de porter remède. Toutes les catégories sociales,
s les groupements, toutes les confessions, tous les
, ft,0Qalismes luttent à l'envi pour atténuer les misères
daines.
1( Aucun Parisien n'oublie cette belle pensée de Pascal :
Chaque homme est obligé de procurer autant qu'il est en
j le bien des autres, et c'est proprement ne valoir rien
e de n'être utile à personne ».
d Vous êtes, Monsieur le Préfet, avec Monsieur le Préfet
1: ohce, mon éminent compatriote, les gardiens vigi-
la j s> les actifs ouvriers de la grandeur et de la beauté
morale de la Capitale. Mais personne n'ignore que les ins-
titutions ou les œuvres qui concernent l'enfance, son
ga ène physique et morale, son instruction, sa sauve-
gaw e, son avenir, ont vos préférences et une place de
dans vos sollicitudes * Aussi, avez-vous accepté,
c0* dans vos sollicitudes. Aussi, avez-vous accepté,
du M. Chiappe, de figurer dans le Comité d'honneur
du 0llgrès, témoignage de sympathie dont nous avons
apprécié la haute signification. Soyez-en l'un et l'autre
respectueusement remerciés.
Monsieur le Président, vous ne refusez jamais votre
concours et votre protection aux œuvres sociales. Vous
avez tenu à cœur de faire partie de l'Association des
rapporteurs et délégués près le Tribunal pour enfants et
adolescents de la Seine, collaborateurs précieux des magis-
trats, dans l'intérêt des enfants en danger moral ou
traduits en justice et, ainsi, vous êtes quelque peu des
nôtres.
Vous vous intéressez particulièrement aux pupilles de
la Nation. Glorieux mutilé, Président du Comité des
grands mutilés de guerre de votre arrondissement,
vous sentez, mieux que quiconque, que notre dette envers
ceux qui sont morts pour la France ne se peut payer
qu'en remplaçant auprès de leurs enfants celui qui n'est
plus là pour les élever, et vous exaltez ainsi, en un même
culte, la plus belle des vertus : le patriotisme, dont vous
avez donné d'éclatantes preuves, et le plus rare des senti-
ments humains, la reconnaissance.
Aux membres français du Congrès se sont joints de
nombreux Belges — qui ne sauraient être des étrangers en
France -. MM. les Ministres, le Comte Carton de
Wiart et Henri Jaspar, sont au nombre des membres de
notre Comité d'honneur, et, dès la première heure, nous
ont vivement encouragés. Nous avons aussi trouvé un
cordial appui auprès des Ministères de la Justice, de la
Prévoyance sociale, de la Commission Royale des Patro-
nages de Belgique.
Nos bons amis Belges s'unissent à nous pour vous
remercier du fond du cœur de votre bienveillant accueil.
Qu'il me soit permis, en terminant, de rendre grâces à
M. le Préfet de la Seine d'avoir permis aux membres
du Congrès de visiter demain l'Ecole Théophile-Roussel, à
Montesson. Je suis persuadé qu'ils emporteront de leur
visite un inoubliable souvenir. (Vifs applaudissements.)
Après ces discours, les hôtes de la Municipalité ont été
invités à apposer leur signature sur le Livre d'or de la
Ville de Paris.
La réception s'est terminée par la visite des Salons.
(Î87. — imprimerie municipale, Hôlel de Ville. — 1933.
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