es yeux sur le petit cottage situé sur les limites de sa propriété et le convoita. Avant ceci, le jeune Parrifer (un jeune homme inoffensif, sans favoris, avec des cheveux jaune-sable partagés au milieu de la tête) avait fait connaissance avec Cathy (quand il eut quitté Oxford où il avait été retoqué deux fois, puis rayé des registres). On le voyait souvent penché sur la petite porte du cottage, parlant à Cathy qui était dans le jar- in avec ses deux petites demi-sœurs qu'elle avait la prétention de garder. Il n'y avait pas de mal à cela ; mais peut-être le Major craignait-il ce qui pourrait en * résulter, et il désira ardemment la possession de ce mor- ceau de terre, afin de pouvoir démolir le cottage et étendre sa propriété jusqu'à Piefinch-Lane.
Un beau jour, pendant les vacances, Tod et moi, nous étions à la maison en train de préparer des appâts de pêche. Notre vieux domestique Thomas entra et dit que Georges Reed était là et désirait me parler, ce qui nous plongea dans la surprise. Que pouvait-il bien me vouloir?
— Faites-le entrer ici, dit Tod.
Reed entra : c'était un homme de quarante ans, grand et solide, avec des cheveux noirs frisés, une bonne figure ouverte et un air décidé.
Il commença par nous dire que le major Parrifer, ayant envie de son cottage , avait l'intention de l'a- cheter; qu'ainsi il était venu à moi pour me prier d'in- tervenir afin d'en arrêter la vente.
— Mais Reed, que puis-je faire à cela? — demandai- je, — vous savez que je n'ai aucun pouvoir.
— Vous ne m'en chasseriez pas, si cela dépendait de vous, je sais cela, Monsieur.
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