Titre : Le Génie civil : revue générale des industries françaises et étrangères
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1921-12-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34348662d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 68676 Nombre total de vues : 68676
Description : 03 décembre 1921 03 décembre 1921
Description : 1921/12/03 (A41,N23,T79). 1921/12/03 (A41,N23,T79).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6504208n
Source : Ecole nationale des ponts et chaussées, 2012-302223
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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- SOMMAIRE.
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- .......... Page(s) .......... 495
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- ANNONCES: Informations diverses.
3 JHCWIHHE 1921 LE GENIE CIVIL 501
lg + II» Cu ; d'un deuxième et d'un
troisième prix à la maison « Dcutsche Oelfeue-
rungswerke » pour des alliages d'aluminium
et de cuivre; enfin, d'un quatrième prix à la
Société Griesheim-Elektron, pour un alliage
de 88 Mg + 12 Al. Neuf concurrents
avaient présenté des pistons fabriqués en
16 alliages différents ; le laboratoire d'auto-
mobilisme de l'Ecole technique supérieure de
Berlin fut chargé de les étudier, et, à titre
comparatif, d'étudier de la même façon des
pistons en fonte et en cuivre électrolytique.
D'après les renseignements donnés sur ces
essais par M. HELLER dans la Zeilschrift des
Vereines deutscher Ingenieure, du 15 octobre,
ils ont comporté trois séries d'épreuves :
utilisation sur un moteur de camion Daimler
de 45 chevaux et sur un moteur de voiture de
tourisme de 30 chevaux ; puis, étude de leur
capacité calorifique, isolément ou en place
dans le moteur; enfin, analyses et essais méca-
niques. On a constaté, entre autres résultats
intéressants, une consommation d'huile de
graissage beaucoup moindre avec les pistons
en aluminium qu'avec des pistons en fonte,
grâce à la température moins élevée des
premiers.
Il résulte de là, et des autres constatations
faites à propos de ce concours, que les
pistons en alliages légers constituent un
sérieux perfectionnement des moteurs, et qu'il
y a là un nouveau champ d'expériences très
intéressant pour les constructeurs.
CONSTRUCTIONS NAVALES
La propulsion des navires par moteurs Die-
sel et transmission électrique. — Dans une
récente communication faite à l'United States
Western Society of Engineers, M. "'YltFRID
SYKES a suggéré une intéressante solution au
problème de la propulsion des navires, solu-
tion caractérisée par la combinaison du moteur
Diesel avec une transmission électrique.
Etant donné que la construction des moteurs
Diesel à gros cylindres et à grandes puissances
est moins économique et moins facile que celle
des moteurs de dimensions modérées, on con-
çoit qu'il peut y avoir intérêt à employer des
moteurs plus nombreux qu'il ne semblerait
logique de le faire en tout autre cas, avec une
transmission électrique intervenant ensuite
pour concentrer la puissance produite.
Cette transmission introduirait, il est vrai.
une perte de l'ordre de 12 environ; mais on
la trouverait compensée par l'avantage de pou-
voir donner aux hélices une vitesse plus éco-
nomique que celle employée avec la commande
directe.
Les moteurs envisagés par M. Sykes seraient,
d'après YEngineer, du 2 septembre, des unités
développant seulement 75 à 100 chevaux cha-
cune. Comme la multiplicité de ceux-ci entraî-
nerait des difficultés avec du courant alter-
natif, l'auteur propose d'employer du courant
continu.
On peut réaliser une grande souplesse de
fonctionnement en accouplant les génératrices
elles-mêmes en série ou en parallèle, suivant
les vitesses qu'on veut réaliser. Pour un équi-
pement du type Sykes comportant, par exem-
ple, un seul moteur de propulsion et quatre
moteurs primaires, on peut prévoir pour les
quatre génératrices des moteurs Diesel une
tension de 150 volts, et pour le moteur de
propulsion une tension de 600 volts. On peut
aussi user avec avantage du réglage d'excita-
tion, si les équipements sont convenablement
étudiés dans ce but. Ce dernier suffit pour réa-
liser les vitesses intermédiaires, l'excitation
soumise au réglage étant naturellement celle
des génératrices.
La simplification qui résulte de ce principe
est considérable pour les moteurs Diesel em-
ployés; ils ne comportent, par exemple, aucun
refroidissement des pistons.
Pour des installations dont la puissance
s échelonnerait entre les plus petites valeurs
et les valeurs de l'ordre de 5 000 à 6 000 che-
vaux, on pourrait n'avoir qu'un type de piston
et qu'un type de soupape, des combinaisons
multiples de ces éléments simples étant réa-
lisées économiquement et offrant les solutions
les plus variées aux problèmes de marine, jus-
qu'ici résolus par la construction de moteurs
trop différents pour être fabriqués économi-
quement. Selon les évaluations de M. Sykes, le
prix de revient de tels équipements serait de
même ordre que celui des équipements à tur-
bines à engrenages, mais la consommation
serait réduite de 50 en combustible. En
représentant par 100 la consommation des
moteurs à pistons à vapeur, les turbines con-
sommeraient 70, les turbines avec transmission
électrique 75, les Diesel à commande directe
33,3 et les Diesel:à transmission électrique,
système Sykes, environ 37 à 40
ÉLECTRICITÉ
Essais sur les isolateurs à suspension. —
Des essais ont été entrepris par la Compagnie
électrique de la Loire et du Centre, pour
éprouver les isolateurs qui seront employés
sur les lignes à très hautes tensions de cette
Compagnie, amenant dans la région de
St-Etienne l'énergie de l'Isère ou des chutes
du Massif central (lac d'Issarlès, Allier, etc.).
Les isolateurs à suspension se divisent en
plusieurs types, suivant que les armatures
métalliques qui relient les cloches de porce-
laine (ou de verre) sont liées rigidement à la
porcelaine par un ciment ou tout autre procédé,
ou sont libres, et suivant que la matière iso-
lante travaille à la traction ou à la compression.
L'inégalité des coefficients de dilatation de la
porcelaine et des métaux, ainsi que le peu de
résistance à la traction de la porcelaine, font
préférer de plus en plus les isolateurs à
armatures libres, genre Hewlet, type choisi
par la Compagnie précitée.
On sait également que la tension ne se
répartit pas proportionnellement entre les
cloches, la première cloche placée près de la
ligne en supportant la plus grande partie. La
mesure de cette répartition et la question
connexe de la mesure des capacités jouent
donc un rôle aussi important que l'étude de la
fatigue des métaux dans une construction
métallique. Comme dans les calculs de résis-
tance des matériaux, on devra s'attacher à
faire travailler la porcelaine avec un coeffi-
cient de sécurité assez large. Ce coefficient
défini, par exemple, par le rapport de la
tension d'amorçage à sec à la tension normale
entre fils, peut être fixé, d'après les données
acquises avec les lignes actuelles, entre 3 et
3, 5.
Dans les essais dont il s'agit, on a adapté des
appareils de mesures industriels à l'étude des
deux questions délicates : 1° mesure des capa-
cités ; 2° mesure de la répartition.
M. FONTVIELLE donne un compte rendu
détaillé de ces essais dans la Revue générale de
l Eleciricite, du 29 octobre, et compare ensuite
les résultats obtenus par quatre méthodes
différentes : électromètre, éclateur, potentio-
mètre à corde, transformateur auxiliaire; ces
résultats sont suffisamment concordants.
Les essais ont laissé de côté l'étude des
surtensions de toutes espèces, oscillations à
haute fréquence, ondes à front raide, étude
qui aurait nécessité un matériel de laboratoire
spécial.
Les expériences déjà anciennes de Thomas
et Imslay, et celles plus récentes de Peek, ont
montré que la porcelaine résistait mal aux
surtensions, aux ondes de choc, qui pouvaient
déterminer le claquage à une tension moindre
qu'avec du courant alternatif de fréquence
industrielle.
On doit aussi citer, comme question contro-
versée, la théorie du vieillissement des isola-
teurs, grâce à laquelle on explique les
nom breux claquages d'isolateurs survenus sur
des lignes à 120000 volts après plusieurs
années d'exploitation, alors que les premières
années de marche avait été exemptes d'acci-
dents. L'attribution de ce phénomène, soit à un
changement de structure du diélectrique sous
l'action des tensions élevées, soit à l'action
mécanique due aux vibrations et balancements
des conducteurs, ne saurait tout expliquer. De
très nombreuses lignes armées, avec des
isolateurs ordinaires, fonctionnent depuis plus
de quinze ans à une tension supérieure à
50000 volts: il serait inexplicable que les
causes qui produisent en quatre ou cinq ans
le vieillissement d'isolateurs à 120 000 volts
n'agissent pas au bout de quinze ans sur des
isolateurs à 70 000 volts.
En résumé, le faible coefficient de sécurité
des isolateurs à suspension actuels doit être
attribué à la mauvaise répartition du potentiel
et à l'hystérésis du diélectrique. L'hystérésis
produit un retard dans la propagation des
surtensions le long de la chaîne, si bien que,
pendant un court instant, le premier élément
supporte toute la surcharge. Le problème de
la répartition s'est d'ailleurs posé pour
l'ancien type d'isolateurs et, dans ce but, on
a été conduit à adopter un rapport convenable
entre le diamètre intérieur et le diamètre
extérieur de la gorge. Les questions soulevées
par le nouveau type d'isolateur sont loin d'être
résolues ; les essais précités se bornaient
d'ailleurs à chercher une méthode précise et
pratique de la mesure de la répartition.
Les installations électriques de plein air
en Grande-Bretagne. — Dans une étude con-
sacrée à l'effort des constructeurs anglais en
matière d'installations électriques à haute ten-
sion, Y Electrician, du 7 octobre, expose les
développements étudiés en Angleterre, aux
usines de la Metropolitan-Vickers Electri-
cal Co, pour hâter l'avènement définitif des
hautes tensions et leur emploi en plein air.
L'article en question mentionne l'adoption
du système « Outdoor » (en plein air), en Nor-
vège sous 50000 volts et en France, Italie,
Espagne, à 100000 volts et plus. Il en recom-
mande l'utilisation en Grande-Bretagne, dans
les mêmes conditions, sans égard pour les rè-
glements qui en déconseillent l'emploi au delà
de 30000 volts.
Les appareils Metropolitan-Vickers, que
passe en revue l'Electrician, paraissent s'inspi-
rer étroitement de l'expérience américaine, et
on y retrouve notamment les dispositifs si
heureusement adoptés par la Duquesne Po-
wer C° à son usine de Colfax, à Pittsburg,
qui représente à l'heure actuelle la réalisation
sans doute la plus remarquable de ce genre.
Les interrupteurs à huile sont caractérisés
surtout par leurs sorties de fil, qui sont pour-
vues, pour 70000 à 100000 volts, d'isolateurs
à cloches étagées du type dit à condensateur,
c'est-à-dire avec armatures métalliques assu-
rant à la fois une meilleure distribution du
champ électrique et une plus grande solidité
mécanique.
Les progrès de l'agriculture apparaissent
comme étroitement liés à la réalisation d'in-
stallations électriques de ce genre, simples,
peu coûteuses, immobilisant le minimum de per-
sonnel et n'exigeant que le minimum d'entre-
lg + II» Cu ; d'un deuxième et d'un
troisième prix à la maison « Dcutsche Oelfeue-
rungswerke » pour des alliages d'aluminium
et de cuivre; enfin, d'un quatrième prix à la
Société Griesheim-Elektron, pour un alliage
de 88 Mg + 12 Al. Neuf concurrents
avaient présenté des pistons fabriqués en
16 alliages différents ; le laboratoire d'auto-
mobilisme de l'Ecole technique supérieure de
Berlin fut chargé de les étudier, et, à titre
comparatif, d'étudier de la même façon des
pistons en fonte et en cuivre électrolytique.
D'après les renseignements donnés sur ces
essais par M. HELLER dans la Zeilschrift des
Vereines deutscher Ingenieure, du 15 octobre,
ils ont comporté trois séries d'épreuves :
utilisation sur un moteur de camion Daimler
de 45 chevaux et sur un moteur de voiture de
tourisme de 30 chevaux ; puis, étude de leur
capacité calorifique, isolément ou en place
dans le moteur; enfin, analyses et essais méca-
niques. On a constaté, entre autres résultats
intéressants, une consommation d'huile de
graissage beaucoup moindre avec les pistons
en aluminium qu'avec des pistons en fonte,
grâce à la température moins élevée des
premiers.
Il résulte de là, et des autres constatations
faites à propos de ce concours, que les
pistons en alliages légers constituent un
sérieux perfectionnement des moteurs, et qu'il
y a là un nouveau champ d'expériences très
intéressant pour les constructeurs.
CONSTRUCTIONS NAVALES
La propulsion des navires par moteurs Die-
sel et transmission électrique. — Dans une
récente communication faite à l'United States
Western Society of Engineers, M. "'YltFRID
SYKES a suggéré une intéressante solution au
problème de la propulsion des navires, solu-
tion caractérisée par la combinaison du moteur
Diesel avec une transmission électrique.
Etant donné que la construction des moteurs
Diesel à gros cylindres et à grandes puissances
est moins économique et moins facile que celle
des moteurs de dimensions modérées, on con-
çoit qu'il peut y avoir intérêt à employer des
moteurs plus nombreux qu'il ne semblerait
logique de le faire en tout autre cas, avec une
transmission électrique intervenant ensuite
pour concentrer la puissance produite.
Cette transmission introduirait, il est vrai.
une perte de l'ordre de 12 environ; mais on
la trouverait compensée par l'avantage de pou-
voir donner aux hélices une vitesse plus éco-
nomique que celle employée avec la commande
directe.
Les moteurs envisagés par M. Sykes seraient,
d'après YEngineer, du 2 septembre, des unités
développant seulement 75 à 100 chevaux cha-
cune. Comme la multiplicité de ceux-ci entraî-
nerait des difficultés avec du courant alter-
natif, l'auteur propose d'employer du courant
continu.
On peut réaliser une grande souplesse de
fonctionnement en accouplant les génératrices
elles-mêmes en série ou en parallèle, suivant
les vitesses qu'on veut réaliser. Pour un équi-
pement du type Sykes comportant, par exem-
ple, un seul moteur de propulsion et quatre
moteurs primaires, on peut prévoir pour les
quatre génératrices des moteurs Diesel une
tension de 150 volts, et pour le moteur de
propulsion une tension de 600 volts. On peut
aussi user avec avantage du réglage d'excita-
tion, si les équipements sont convenablement
étudiés dans ce but. Ce dernier suffit pour réa-
liser les vitesses intermédiaires, l'excitation
soumise au réglage étant naturellement celle
des génératrices.
La simplification qui résulte de ce principe
est considérable pour les moteurs Diesel em-
ployés; ils ne comportent, par exemple, aucun
refroidissement des pistons.
Pour des installations dont la puissance
s échelonnerait entre les plus petites valeurs
et les valeurs de l'ordre de 5 000 à 6 000 che-
vaux, on pourrait n'avoir qu'un type de piston
et qu'un type de soupape, des combinaisons
multiples de ces éléments simples étant réa-
lisées économiquement et offrant les solutions
les plus variées aux problèmes de marine, jus-
qu'ici résolus par la construction de moteurs
trop différents pour être fabriqués économi-
quement. Selon les évaluations de M. Sykes, le
prix de revient de tels équipements serait de
même ordre que celui des équipements à tur-
bines à engrenages, mais la consommation
serait réduite de 50 en combustible. En
représentant par 100 la consommation des
moteurs à pistons à vapeur, les turbines con-
sommeraient 70, les turbines avec transmission
électrique 75, les Diesel à commande directe
33,3 et les Diesel:à transmission électrique,
système Sykes, environ 37 à 40
ÉLECTRICITÉ
Essais sur les isolateurs à suspension. —
Des essais ont été entrepris par la Compagnie
électrique de la Loire et du Centre, pour
éprouver les isolateurs qui seront employés
sur les lignes à très hautes tensions de cette
Compagnie, amenant dans la région de
St-Etienne l'énergie de l'Isère ou des chutes
du Massif central (lac d'Issarlès, Allier, etc.).
Les isolateurs à suspension se divisent en
plusieurs types, suivant que les armatures
métalliques qui relient les cloches de porce-
laine (ou de verre) sont liées rigidement à la
porcelaine par un ciment ou tout autre procédé,
ou sont libres, et suivant que la matière iso-
lante travaille à la traction ou à la compression.
L'inégalité des coefficients de dilatation de la
porcelaine et des métaux, ainsi que le peu de
résistance à la traction de la porcelaine, font
préférer de plus en plus les isolateurs à
armatures libres, genre Hewlet, type choisi
par la Compagnie précitée.
On sait également que la tension ne se
répartit pas proportionnellement entre les
cloches, la première cloche placée près de la
ligne en supportant la plus grande partie. La
mesure de cette répartition et la question
connexe de la mesure des capacités jouent
donc un rôle aussi important que l'étude de la
fatigue des métaux dans une construction
métallique. Comme dans les calculs de résis-
tance des matériaux, on devra s'attacher à
faire travailler la porcelaine avec un coeffi-
cient de sécurité assez large. Ce coefficient
défini, par exemple, par le rapport de la
tension d'amorçage à sec à la tension normale
entre fils, peut être fixé, d'après les données
acquises avec les lignes actuelles, entre 3 et
3, 5.
Dans les essais dont il s'agit, on a adapté des
appareils de mesures industriels à l'étude des
deux questions délicates : 1° mesure des capa-
cités ; 2° mesure de la répartition.
M. FONTVIELLE donne un compte rendu
détaillé de ces essais dans la Revue générale de
l Eleciricite, du 29 octobre, et compare ensuite
les résultats obtenus par quatre méthodes
différentes : électromètre, éclateur, potentio-
mètre à corde, transformateur auxiliaire; ces
résultats sont suffisamment concordants.
Les essais ont laissé de côté l'étude des
surtensions de toutes espèces, oscillations à
haute fréquence, ondes à front raide, étude
qui aurait nécessité un matériel de laboratoire
spécial.
Les expériences déjà anciennes de Thomas
et Imslay, et celles plus récentes de Peek, ont
montré que la porcelaine résistait mal aux
surtensions, aux ondes de choc, qui pouvaient
déterminer le claquage à une tension moindre
qu'avec du courant alternatif de fréquence
industrielle.
On doit aussi citer, comme question contro-
versée, la théorie du vieillissement des isola-
teurs, grâce à laquelle on explique les
nom breux claquages d'isolateurs survenus sur
des lignes à 120000 volts après plusieurs
années d'exploitation, alors que les premières
années de marche avait été exemptes d'acci-
dents. L'attribution de ce phénomène, soit à un
changement de structure du diélectrique sous
l'action des tensions élevées, soit à l'action
mécanique due aux vibrations et balancements
des conducteurs, ne saurait tout expliquer. De
très nombreuses lignes armées, avec des
isolateurs ordinaires, fonctionnent depuis plus
de quinze ans à une tension supérieure à
50000 volts: il serait inexplicable que les
causes qui produisent en quatre ou cinq ans
le vieillissement d'isolateurs à 120 000 volts
n'agissent pas au bout de quinze ans sur des
isolateurs à 70 000 volts.
En résumé, le faible coefficient de sécurité
des isolateurs à suspension actuels doit être
attribué à la mauvaise répartition du potentiel
et à l'hystérésis du diélectrique. L'hystérésis
produit un retard dans la propagation des
surtensions le long de la chaîne, si bien que,
pendant un court instant, le premier élément
supporte toute la surcharge. Le problème de
la répartition s'est d'ailleurs posé pour
l'ancien type d'isolateurs et, dans ce but, on
a été conduit à adopter un rapport convenable
entre le diamètre intérieur et le diamètre
extérieur de la gorge. Les questions soulevées
par le nouveau type d'isolateur sont loin d'être
résolues ; les essais précités se bornaient
d'ailleurs à chercher une méthode précise et
pratique de la mesure de la répartition.
Les installations électriques de plein air
en Grande-Bretagne. — Dans une étude con-
sacrée à l'effort des constructeurs anglais en
matière d'installations électriques à haute ten-
sion, Y Electrician, du 7 octobre, expose les
développements étudiés en Angleterre, aux
usines de la Metropolitan-Vickers Electri-
cal Co, pour hâter l'avènement définitif des
hautes tensions et leur emploi en plein air.
L'article en question mentionne l'adoption
du système « Outdoor » (en plein air), en Nor-
vège sous 50000 volts et en France, Italie,
Espagne, à 100000 volts et plus. Il en recom-
mande l'utilisation en Grande-Bretagne, dans
les mêmes conditions, sans égard pour les rè-
glements qui en déconseillent l'emploi au delà
de 30000 volts.
Les appareils Metropolitan-Vickers, que
passe en revue l'Electrician, paraissent s'inspi-
rer étroitement de l'expérience américaine, et
on y retrouve notamment les dispositifs si
heureusement adoptés par la Duquesne Po-
wer C° à son usine de Colfax, à Pittsburg,
qui représente à l'heure actuelle la réalisation
sans doute la plus remarquable de ce genre.
Les interrupteurs à huile sont caractérisés
surtout par leurs sorties de fil, qui sont pour-
vues, pour 70000 à 100000 volts, d'isolateurs
à cloches étagées du type dit à condensateur,
c'est-à-dire avec armatures métalliques assu-
rant à la fois une meilleure distribution du
champ électrique et une plus grande solidité
mécanique.
Les progrès de l'agriculture apparaissent
comme étroitement liés à la réalisation d'in-
stallations électriques de ce genre, simples,
peu coûteuses, immobilisant le minimum de per-
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