Titre : Le Génie civil : revue générale des industries françaises et étrangères
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1921-11-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34348662d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 68676 Nombre total de vues : 68676
Description : 19 novembre 1921 19 novembre 1921
Description : 1921/11/19 (A41,N21,T79). 1921/11/19 (A41,N21,T79).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6504206t
Source : Ecole nationale des ponts et chaussées, 2012-302223
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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- SOMMAIRE.
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- .......... Page(s) .......... 439
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- .......... Page(s) .......... 444
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- .......... Page(s) .......... 446
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- .......... Page(s) .......... 452
- ANNONCES: Informations diverses.
448 LE GENIE CIVIL TOME LXXIX — N° 21
fréquents et réguliers, gràce à des échelles
d'enfoncement et au contrôle continu des sur-
charges, permettent une répartition équilibrée
et évitant des déformations du caisson.
A fin octobre. l'enfoncement était de 13m50
et le déplacement de la masse flottante de
260 000 tonnes. La construction du caisson a
été étudiée et conduite par MM. Schneider
et C'e. On escompte que la mise en service du
bassin pourra avoir lieu en 1925.
M. Hersent fait remarquer que le caisson,
qui est déjà la plus forte unité flottante ayant
existé dans le monde, constituera, au moment
de l'échouage, une formidable masse flottante
indivisible de 400 000 tonnes. Il ajoute que le
procédé de construction des formes de radoub
et des quais au moyen de caissons immergés
est de création française et d'application essen-
tiellement française. L'ingénieur Groignard en
fit le premier essai à Toulon, en 1774, sous la
forme d'un caisson en bois. L'emploi de l'acier,
et aussi celui de l'air comprimé dans les
chambres de travail, en assurant une liaison
parfaite avec le sous-sol, permirent la généra-
lisation du procédé. Outre de nombreux quais
qu'il a permis de fonder, on lui est redevable
des trois bassins de radoub de Toulon (1882,
1883 et 1898, entreprise Hersent), de ceux de
Saïgon et de Diégo-Suarez. Les deux nou-
veaux bassins en construction à Toulon sont
également exécutés à l'aide de quatre caissons.
Les progrès techniques et d'exécution
réalisés dans la reconstruction des ouvrages
d'art du Nord et de l'Est par les Ingénieurs
civils français, par M. LEINEKUGEL LE CocQ.
L'analyse détaillée de cette communication
sera donnée dans le prochain numéro du Gén:e
Civil.
A. D.
SOCIÉTÉ D'ENCOURAGEMENT
POUR L'INDUSTRIE NATIONALE
Séance du 12 novembre 1921.
Présidence de M. L. BACLÉ.
L'organisation de la librairie française
(Maison du Livre français, Semaine et Con-
grès du Livre, etc.), par M. J.-P. BELI, secré-
taire général de la Maison du Livre français.
Jusqu'en 1914, nos éditeurs travaillaient
encore dans l'isolement. A cette époque,
cependant, quelques-uns, plus avisés, ressen-
taient déjà le besoin de se grouper pour lutter
contre la concurrence étrangère qui les mena-
çait.
La guerre, en nous habituant à l'effort en
commun, a mis fin à l'état d'esprit qui préva-
lait avant 1914. Dès mars 1917 (Ier Congrès du
Livre), les premiers essais de coopération
furent tentés. Depuis, les nouvelles difficultés
qui ont surgi après la signature de l'armistice
et qui auraient pu porter un coup fatal à l'édi-
tion (') ont forcé la quasi-totalité des éditeurs
à se grouper et à collaborer d'une façon conti-
nue avec les libraires. Les premiers résultats
de cette coopération commencent seulement à
se faire sentir, et ce sont eux surtout que
M. J.-P. Belin expose dans sa conférence.
L'organisation est presque complète en ce qui
concerne la diffusion du livre français en
France : mais presque tout reste encore à faire
en ce qui concerne la vente du livre à l'étran-
ger. La tâche est plus difficile et plus longue,
mais elle sera aussi beaucoup plus fructueuse :
si elle est menée à bonne fin, elle assurera une
précieuse expansion de la pensée française à
l'étranger.
En général, cette question laisse les indus-
(1) Voir, à ce sujet, un article sur La crise de l'édition
en France dans le Génie Civil du 31 juillet 1920
(t. LXXVII, il- 5).
triels assez indifférents et, cependant, les carac-
téristiques de l'esprit français se retrouvent
dans toutes ses productions. Comme l'a mon-
tré clairement M. Georges Valois, lors de la
Semaine du Livre, en novembre 1920, les
industriels ont tort : les étrangers qui viennent
en France y poursuivre ou achever leurs études
deviennent, de retour dans leur pays, des
clients de notre industrie et des foyers d'où
rayonne la pensée française, mais ces étudiants
ne sont attirés vers nous que si, déjà, chez
eux, ils vivent dans une atmosphère au moins
favorable à l'idée française. Nos industriels
ont donc intérêt à propager nos œuvres, même
purement littéraires et, par exemple, à pour-
voir de livres français les bibliothèques des
grands centres commerciaux, industriels ou
universitaires étrangers, celles des transatlan-
tiques et des grands hôtels internationaux.
Le IIe Congrès du Livre (juin 1921) a con-
servé la méthode de travail adoptée par la
Semaine du Livre en novembre 1920 et les
organismes qu'elle avait créés, en élargissant,
toutefois, leurs attributions. Au-dessus des
groupements syndicaux ou intersyndicaux
homogènes ont été créés des organismes per-
manents qui les groupent en profondeur, alors
qu'ils étaient groupés en surface, qui leur sont
supérieurs à tous, exercent un contrôle et une
direction sur toutes les corporations intéres-
sées et assurent la continuité de vues dans
l'édition. Ces organismes sont des conférences
dont chacune doit résoudre des problèmes
généraux de même catégorie, bien définis et
limités. C'est ainsi qu'il en existe pour étudier
les questions relatives : aux matières pre-
mières; aux transports; à la fabrication; aux
droits respectifs des auteurs et des éditeurs ;
à la vente; aux éditions musicales; à la diffu-
sion à l'étranger.
Il a paru dangereux, pour le pays et pour
le progrès, de grouper en une organisation
commerciale commune, en une sorte de trust,
tous ceux qui participent à la production intel-
lectuelle du pays : elle aurait pu devenir trop
puissante et n'aurait point obtenu le concours
des pouvoirs publics. Il fallait donc trouver
une formule nouvelle, laissant notamment à
chaque éditeur sa liberté et l'originalité de sa
production. C'est ainsi qu'en ce qui concerne
la vente et la diffusion du livre, a été créée la
« Maison du Livre français ».
Constiluée dès mars 1920, en société ano-
nyme, elle groupe presque tous les éditeurs
et la quasi-totalité des meilleurs libraires de
province. Son siège social et tous ses services,
d'abord dispersés, sont réunis, depuis avril
1921, rue Félibien, 4, sur l'emplacement d'une
partie du Marché Saint-Germain, c'est-à-
dire au centre du sixième arrondissement de
Paris, où habitent presque tous les éditeurs
français.
Les services de la Maison du Livre, par
ordre de mi"e en marche, sont les suivants.
Commandes. — Les libraires lui adressent
leurs bulletins de commande (actuellement plus
de 1000 par jour) établis à raison d'un par édi-
teur, mais insérés dans une seule enveloppe.
Tous les bulletins parvenus le même jour et
adressés à un même éditeur lui sont portés
aussitôt.
Expéditions. — Les livres ou colis déposés
par les éditeurs ou pris chez eux par des auto-
mobiles sont groupés en une seule expédition
pour chaque libraire destinataire. Leur livrai-
son est faite tous les jours : par automobiles
dans Paris (16000 colis en octobre 1921);
par chemin de fer aux libraires de province
et de l'étranger (un bureau d'expédition par
chemins de fer, réservé aux seuls livres, est
installé dans l'immeuble depuis septembre
1921). Ce second service est plus compliqué
que le premier, car, pour 100 éditeurs, on
compte 6000 libraires, dont un millier à
satisfaire chaque jour. 30000 colis pesant
150000 kilogr. ont été ainsi expédiés en oc-
tobre 1921.
Paiements. — Le fonctionnement est à peu
près le même que pour les livres. Le libraire
paye simultanément plusieurs éditeurs, soit
par un chèque unique, soit par le règlement
de traites tirées par chacun d'eux. Les petites
factures sont ainsi payées aussi vite et aussi
sûrement que les grosses, les frais d'expédi-
tion et de recouvrement sont faibles.
Renseignements bibliographiques. — Tout
libraire affilié à la Maison du Livre dispose
d'un panonceau qui, placé bien en vue. signifie
pour ses clients que toute demande d'ouvrage,
même très incomplète, fera l'objet d'une re-
cherche en vue de lui donner rapidement satis-
faction. Si le libraire ne sait pas comment se
procurer l'ouvrage désiré, il le demande à la
Maison du Li vre qui, presque toujours, le lui
indique. Si la recherche est fructueuse et si
la commande est ferme, elle reçoit satisfaction
immédiatement comme il est dit plus haut.
Pour faciliter ces recherches, on dispose
d'un fichier à triple entrée (noms d'auteurs,
nature et titres d'ouvrages, sujets traités).
L'établissement de ce fichier sera achevé pro-
chainement.
Catalogue-répertoire commull. — Il est des-
tiné aux libraires, surtout étrangers. Il
réunira, classée méthodiquement, la matière
de tous les catalogues des éditeurs ou celle de
certains répertoires existants mais très incoUl-
plets. Le premier de ces catalogues, celui de
toute la production littéraire française des
xixe et xxc siècles, paraitra dans deux ou trois
mois..
Bulletin d'informations. — 11 parait tous les
mois. Destiné aux libraires, il leur donne des
renseignements d'intérêt général : actualités,
nouveautés, réimpressions, nouvelles de l'étran-
ger, etc.
Annuaire de la Librairie. — Il paraîtra pour
la première fois en 1922. Il donnera des ren-
seignements détaillés sur tous les libraires,
leurs spécialités, etc.
Ecole de Librairie. — Elle est en cours
d'organisation. Ce service a paru indispensable
car un grand nombre de ceux qui vendent des
livres ne sont pas exclusivement libraires et
ignorent bien des choses essentielles de leur
profession, beaucoup plus difficile à bien exer-
cer qu'on ne le croit généralement.
Musée des matières premières. — On y fera
figurer des spécimens de tout ce dont un édi-
teur, un libraire ou un papetier doit s'approvi-
sionner.
Salle de correspondance et bibliothèque
pour les éditeurs, commissionnaires et librai-
res de passage.
Comme on le voit, cette organisation tire
parti de cette circonstance favorable que la
quasi-totalité des éditeurs français habitent le
sixième arrondissement. Les livres ne font
qu'un très court séjour à la Maison du Livre, a
l'inverse de ce qui se passe à Leipzig. Les édi-
teurs allemands sont dispersés sur tout le ter-
ritoire du Reich, et Leipzig joue pour eux le
rôle d'un commissionnaire commun avec un
vaste entrepôt où sont stockés, souvent en
très grand nombre et fort longtemps, tous leS
livres publiés en Allemagne. Les libraires hol-
landais sont, eux aussi, dispersés sur tout le
territoire 'du pays, mais, vu sa petite étendu* >
on a trouvé avantageux de créer à Amsterdam
un organisme central qui fonctionne à peu près
comme le nôtre.
Pour la diffusion du livre à l'étranger, a
Maison du Livre recourra à un seul COIDIDIS-
sionnaire par région ou grande ville; il sera
l'unique intermédiaire entre les libraires ou
fréquents et réguliers, gràce à des échelles
d'enfoncement et au contrôle continu des sur-
charges, permettent une répartition équilibrée
et évitant des déformations du caisson.
A fin octobre. l'enfoncement était de 13m50
et le déplacement de la masse flottante de
260 000 tonnes. La construction du caisson a
été étudiée et conduite par MM. Schneider
et C'e. On escompte que la mise en service du
bassin pourra avoir lieu en 1925.
M. Hersent fait remarquer que le caisson,
qui est déjà la plus forte unité flottante ayant
existé dans le monde, constituera, au moment
de l'échouage, une formidable masse flottante
indivisible de 400 000 tonnes. Il ajoute que le
procédé de construction des formes de radoub
et des quais au moyen de caissons immergés
est de création française et d'application essen-
tiellement française. L'ingénieur Groignard en
fit le premier essai à Toulon, en 1774, sous la
forme d'un caisson en bois. L'emploi de l'acier,
et aussi celui de l'air comprimé dans les
chambres de travail, en assurant une liaison
parfaite avec le sous-sol, permirent la généra-
lisation du procédé. Outre de nombreux quais
qu'il a permis de fonder, on lui est redevable
des trois bassins de radoub de Toulon (1882,
1883 et 1898, entreprise Hersent), de ceux de
Saïgon et de Diégo-Suarez. Les deux nou-
veaux bassins en construction à Toulon sont
également exécutés à l'aide de quatre caissons.
Les progrès techniques et d'exécution
réalisés dans la reconstruction des ouvrages
d'art du Nord et de l'Est par les Ingénieurs
civils français, par M. LEINEKUGEL LE CocQ.
L'analyse détaillée de cette communication
sera donnée dans le prochain numéro du Gén:e
Civil.
A. D.
SOCIÉTÉ D'ENCOURAGEMENT
POUR L'INDUSTRIE NATIONALE
Séance du 12 novembre 1921.
Présidence de M. L. BACLÉ.
L'organisation de la librairie française
(Maison du Livre français, Semaine et Con-
grès du Livre, etc.), par M. J.-P. BELI, secré-
taire général de la Maison du Livre français.
Jusqu'en 1914, nos éditeurs travaillaient
encore dans l'isolement. A cette époque,
cependant, quelques-uns, plus avisés, ressen-
taient déjà le besoin de se grouper pour lutter
contre la concurrence étrangère qui les mena-
çait.
La guerre, en nous habituant à l'effort en
commun, a mis fin à l'état d'esprit qui préva-
lait avant 1914. Dès mars 1917 (Ier Congrès du
Livre), les premiers essais de coopération
furent tentés. Depuis, les nouvelles difficultés
qui ont surgi après la signature de l'armistice
et qui auraient pu porter un coup fatal à l'édi-
tion (') ont forcé la quasi-totalité des éditeurs
à se grouper et à collaborer d'une façon conti-
nue avec les libraires. Les premiers résultats
de cette coopération commencent seulement à
se faire sentir, et ce sont eux surtout que
M. J.-P. Belin expose dans sa conférence.
L'organisation est presque complète en ce qui
concerne la diffusion du livre français en
France : mais presque tout reste encore à faire
en ce qui concerne la vente du livre à l'étran-
ger. La tâche est plus difficile et plus longue,
mais elle sera aussi beaucoup plus fructueuse :
si elle est menée à bonne fin, elle assurera une
précieuse expansion de la pensée française à
l'étranger.
En général, cette question laisse les indus-
(1) Voir, à ce sujet, un article sur La crise de l'édition
en France dans le Génie Civil du 31 juillet 1920
(t. LXXVII, il- 5).
triels assez indifférents et, cependant, les carac-
téristiques de l'esprit français se retrouvent
dans toutes ses productions. Comme l'a mon-
tré clairement M. Georges Valois, lors de la
Semaine du Livre, en novembre 1920, les
industriels ont tort : les étrangers qui viennent
en France y poursuivre ou achever leurs études
deviennent, de retour dans leur pays, des
clients de notre industrie et des foyers d'où
rayonne la pensée française, mais ces étudiants
ne sont attirés vers nous que si, déjà, chez
eux, ils vivent dans une atmosphère au moins
favorable à l'idée française. Nos industriels
ont donc intérêt à propager nos œuvres, même
purement littéraires et, par exemple, à pour-
voir de livres français les bibliothèques des
grands centres commerciaux, industriels ou
universitaires étrangers, celles des transatlan-
tiques et des grands hôtels internationaux.
Le IIe Congrès du Livre (juin 1921) a con-
servé la méthode de travail adoptée par la
Semaine du Livre en novembre 1920 et les
organismes qu'elle avait créés, en élargissant,
toutefois, leurs attributions. Au-dessus des
groupements syndicaux ou intersyndicaux
homogènes ont été créés des organismes per-
manents qui les groupent en profondeur, alors
qu'ils étaient groupés en surface, qui leur sont
supérieurs à tous, exercent un contrôle et une
direction sur toutes les corporations intéres-
sées et assurent la continuité de vues dans
l'édition. Ces organismes sont des conférences
dont chacune doit résoudre des problèmes
généraux de même catégorie, bien définis et
limités. C'est ainsi qu'il en existe pour étudier
les questions relatives : aux matières pre-
mières; aux transports; à la fabrication; aux
droits respectifs des auteurs et des éditeurs ;
à la vente; aux éditions musicales; à la diffu-
sion à l'étranger.
Il a paru dangereux, pour le pays et pour
le progrès, de grouper en une organisation
commerciale commune, en une sorte de trust,
tous ceux qui participent à la production intel-
lectuelle du pays : elle aurait pu devenir trop
puissante et n'aurait point obtenu le concours
des pouvoirs publics. Il fallait donc trouver
une formule nouvelle, laissant notamment à
chaque éditeur sa liberté et l'originalité de sa
production. C'est ainsi qu'en ce qui concerne
la vente et la diffusion du livre, a été créée la
« Maison du Livre français ».
Constiluée dès mars 1920, en société ano-
nyme, elle groupe presque tous les éditeurs
et la quasi-totalité des meilleurs libraires de
province. Son siège social et tous ses services,
d'abord dispersés, sont réunis, depuis avril
1921, rue Félibien, 4, sur l'emplacement d'une
partie du Marché Saint-Germain, c'est-à-
dire au centre du sixième arrondissement de
Paris, où habitent presque tous les éditeurs
français.
Les services de la Maison du Livre, par
ordre de mi"e en marche, sont les suivants.
Commandes. — Les libraires lui adressent
leurs bulletins de commande (actuellement plus
de 1000 par jour) établis à raison d'un par édi-
teur, mais insérés dans une seule enveloppe.
Tous les bulletins parvenus le même jour et
adressés à un même éditeur lui sont portés
aussitôt.
Expéditions. — Les livres ou colis déposés
par les éditeurs ou pris chez eux par des auto-
mobiles sont groupés en une seule expédition
pour chaque libraire destinataire. Leur livrai-
son est faite tous les jours : par automobiles
dans Paris (16000 colis en octobre 1921);
par chemin de fer aux libraires de province
et de l'étranger (un bureau d'expédition par
chemins de fer, réservé aux seuls livres, est
installé dans l'immeuble depuis septembre
1921). Ce second service est plus compliqué
que le premier, car, pour 100 éditeurs, on
compte 6000 libraires, dont un millier à
satisfaire chaque jour. 30000 colis pesant
150000 kilogr. ont été ainsi expédiés en oc-
tobre 1921.
Paiements. — Le fonctionnement est à peu
près le même que pour les livres. Le libraire
paye simultanément plusieurs éditeurs, soit
par un chèque unique, soit par le règlement
de traites tirées par chacun d'eux. Les petites
factures sont ainsi payées aussi vite et aussi
sûrement que les grosses, les frais d'expédi-
tion et de recouvrement sont faibles.
Renseignements bibliographiques. — Tout
libraire affilié à la Maison du Livre dispose
d'un panonceau qui, placé bien en vue. signifie
pour ses clients que toute demande d'ouvrage,
même très incomplète, fera l'objet d'une re-
cherche en vue de lui donner rapidement satis-
faction. Si le libraire ne sait pas comment se
procurer l'ouvrage désiré, il le demande à la
Maison du Li vre qui, presque toujours, le lui
indique. Si la recherche est fructueuse et si
la commande est ferme, elle reçoit satisfaction
immédiatement comme il est dit plus haut.
Pour faciliter ces recherches, on dispose
d'un fichier à triple entrée (noms d'auteurs,
nature et titres d'ouvrages, sujets traités).
L'établissement de ce fichier sera achevé pro-
chainement.
Catalogue-répertoire commull. — Il est des-
tiné aux libraires, surtout étrangers. Il
réunira, classée méthodiquement, la matière
de tous les catalogues des éditeurs ou celle de
certains répertoires existants mais très incoUl-
plets. Le premier de ces catalogues, celui de
toute la production littéraire française des
xixe et xxc siècles, paraitra dans deux ou trois
mois..
Bulletin d'informations. — 11 parait tous les
mois. Destiné aux libraires, il leur donne des
renseignements d'intérêt général : actualités,
nouveautés, réimpressions, nouvelles de l'étran-
ger, etc.
Annuaire de la Librairie. — Il paraîtra pour
la première fois en 1922. Il donnera des ren-
seignements détaillés sur tous les libraires,
leurs spécialités, etc.
Ecole de Librairie. — Elle est en cours
d'organisation. Ce service a paru indispensable
car un grand nombre de ceux qui vendent des
livres ne sont pas exclusivement libraires et
ignorent bien des choses essentielles de leur
profession, beaucoup plus difficile à bien exer-
cer qu'on ne le croit généralement.
Musée des matières premières. — On y fera
figurer des spécimens de tout ce dont un édi-
teur, un libraire ou un papetier doit s'approvi-
sionner.
Salle de correspondance et bibliothèque
pour les éditeurs, commissionnaires et librai-
res de passage.
Comme on le voit, cette organisation tire
parti de cette circonstance favorable que la
quasi-totalité des éditeurs français habitent le
sixième arrondissement. Les livres ne font
qu'un très court séjour à la Maison du Livre, a
l'inverse de ce qui se passe à Leipzig. Les édi-
teurs allemands sont dispersés sur tout le ter-
ritoire du Reich, et Leipzig joue pour eux le
rôle d'un commissionnaire commun avec un
vaste entrepôt où sont stockés, souvent en
très grand nombre et fort longtemps, tous leS
livres publiés en Allemagne. Les libraires hol-
landais sont, eux aussi, dispersés sur tout le
territoire 'du pays, mais, vu sa petite étendu* >
on a trouvé avantageux de créer à Amsterdam
un organisme central qui fonctionne à peu près
comme le nôtre.
Pour la diffusion du livre à l'étranger, a
Maison du Livre recourra à un seul COIDIDIS-
sionnaire par région ou grande ville; il sera
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