Titre : Le Génie civil : revue générale des industries françaises et étrangères
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1921-10-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34348662d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 68676 Nombre total de vues : 68676
Description : 29 octobre 1921 29 octobre 1921
Description : 1921/10/29 (A41,N18,T79). 1921/10/29 (A41,N18,T79).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6504203k
Source : Ecole nationale des ponts et chaussées, 2012-302223
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
- Aller à la page de la table des matières361
- SOMMAIRE.
- .......... Page(s) .......... 361
- .......... Page(s) .......... 370
- .......... Page(s) .......... 371
- .......... Page(s) .......... 375
- - Variétés: La fabrication de l'hydrogène par liquéfaction partielle du gaz à l'eau,
Georges CLAUDE;.......... Page(s) .......... 376 - .......... Page(s) .......... 377
- .......... Page(s) .......... 378
- .......... Page(s) .......... 378
- .......... Page(s) .......... 380
- .......... Page(s) .......... 380
- .......... Page(s) .......... 380
- .......... Page(s) .......... 384
- ANNONCES: Informations diverses.
29 OCTOBRE 1921 LE GENIE CIVIL 383
très difficile en pratique de faire accepter aux
abonnés le supplément de dépenses qu'en-
traîne la compensation, quelque libérale que
soit la tarification consentie à l'avantage des
abonnés qui réalisent un bon cos
MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION
L'emploi des bois écossais dans les mines
et les constructions aériennes. — A la réunion
du 20 septembre de la section G de la British
Association, une communication du professeur
T. HTJDSON BEARE a mis au programme de la
séance la question très importante des qualités
des bois écossais et de leurs applications, et
il en est résulté une intéressante discussion,
dont le compte rendu a paru dans Y Enginee-
"ing du 16 septembre.
En étudiant expérimentalement les constantes
physiques et mécaniques des bois d'Écosse,
certains auteurs ont été conduits à penser que
la Grande-Bretagne pouvait utiliser certaines
espèces écossaises pour ses constructions
d aviation, et certaines autres pour les boisages
des puits et galeries de mines.
Pour ces applications, la Grande-Bretagne
est aujourd'hui tributaire de divers pays du
Continent, notamment les Pays scandinaves et
la France.
Il ne suffit pas, cependant, de s'en rapporter
aux constantes physiques, densité, degré
d'humidité, etc., établies pour ces bois par les
essais remarquables que relate M. Hudson
Beare, et M. HENRT BRIGGS rappelle que, les
espèces domestiques offrent toujours des
défauts et des coudes que ne présentent pas
les bois sélectionnés à l'étranger, il faut cinq
poteaux de mines d'origine écossaise là où
suffisent trois poteaux d'origine Scandinave.
Cependant on doit remarquer que les échan-
gions présentés à la British Association par
M. Beare sont suffisamment droits pour justi-
fier au moins l'espoir d'un coefficient d'utilisa-
tion meilleur dans les applications minières.
Pour l'aviation, M. ROBINSON signale dans
les bois d'Ecosse des défauts nombreux et
une inaptitude à s'assembler bien par collage.
La démonstration de leurs qualités, faite
Par M. Beare au moyen d'expériences à petite
échelle, fera l'objet d'essais plus importants
qui permettent d'espérer une conclusion plus
formelle, à une date prochaine.
MÉCANIQUE
d Les perfectionnements apportés aux usines
de force motrice de la Wilmington and Phila-
delphia Traction Co (E.-U.). — L'Electl'ic Rail-
Way Journal, du 13 août, expose les perfection-
nements imposés à cette usine par les circon-
stances, en raison de l'accroissement du trafic
et de l'augmentation du prix des combustibles
et de la main-d'œuvre.
La puissance de l'usine a été doublée, et on
peut évaluer l'économie annuelle réalisée à
plus de 150 000 dollars pour le combustible et
30 000 dollars pour le personnel.
L'usine, modernisée, surtout depuis 1917, a
Pour turbine-type la turbine Westinghouse de
12500 kilovoltampères à 60 périodes par se-
conde et 1 800 tours par minute, la tension étant
de 11 000 volts à l'alternateur.
Les difficultés d'installation étaient nom-
breuses, l'une d'entre elles tenant à ce que le
sous-sol a seulement 3m 30 de hauteur, et une
autre provenant de ce que c'est la chaufferie,
et non la salle des machines, qui est installée
directement en bordure de la rivière fournis-
Sant l'eau de circulation des condenseurs.
Malgré les sujétions créées par cet état de
choses, on a pu donner à l'installation nouvelle
D haut degré de perfection, notamment en ce
qui concerne le nettoyage et l'utilisation de
l'air refroidissant les alternateurs, la chaufferie
et ses auxiliaires, et enfin les services d'eau
et de charbon, ainsi que l'évacuation des
cendres.
Enfin, le tableau de distribution, qu'on avait
installé sur le plancher de la salle des ma-
chines, a été transféré dans une galerie appro-
priée, sans interruption du service au cours
de travaux.
MÉTALLURGIE
Étude expérimentale de la qualité des rails
au titane. - L Electric Railway Journal, du
13 août, rend compte des essais que la Tita-
nium Alloy Mfg Co, de Niagara Falls, a pour-
suivis, depuis 1913, pour déterminer l'effet
du titane sur la qualité des rails.
Le but des recherches était, d'abord, d'éta-
blir les différences existant entre les rails
traités et les rails non traités, tant au point de
vue de la structure que des qualités physiques.
Comme le traitement (') peut être imparfait,
on niait aussi dans les essais la détermination
d'un bon traitement, et son contrôle en vue
d'éliminer les rails insuffisamment garantis
par lui contre la ségrégation.
Enfin, les rails traités représentant des
milliers de tonnes, on étudiait leurs qualités
dans les conditions de la pratique, en considé-
rant surtout ceux qui sont en service depuis 4
à 6 ans.
L'acide chlorhydrique fournit un moyen
commode de déterminer, par l'insolubilité du
titane contenu dans l'acier traité, les ségréga-
tions qui peuvent se manifester à la suite d'un
traitement métallurgique défectueux. C'est
surtout dans leur partie supérieure que les
lingots présentent ce défaut, et il importe de
généraliser l'application méthodique de cet
essai pour éliminer, dans toute coulée à livrer
à l'industrie, les lingots qui n'offrent pas les
qualités voulues pour être acceptés en vue du
laminage.
Dès l'année 1914, on pouvait constater que
160 kilom. de voie présentaient 37 défauts
pour les rails au titane, et 114 pour les rails
de qualité normale d'acier Martin.
En 1918, les essais du même genre faits par
l'American Railway Engineering Association
donnaient, pour la même longueur de voie
(160 kilom.), comme moyenne de défauts les
chiffres suivants :
6,8 pour les rails Martin au titane;
13,7 pour les rails en acier Martin ordinaire.
Résultats qui, d'après les essais faits en 1919
par la même Association, ont encore été
dépassés, puisque, pour 4,9 défauts des pre-
miers rails, on en a constaté 14,6 d'autres en
moyenne.
Les fontes spéciales et leur fabrication. -
Dans YIron Age, du 8 septembre, M. Y. A.
DYER passe en revue les caractéristiques des
différentes variétés de fontes, et il expose les
conditions de fabrication qu'on doit rechercher
pour chacune d'elles.
Fontes grises ou blanches, fontes truitées ou
en coquille, correspondent à des procédés
différents de fabrication, dont l'auteur examine
les caractéristiques ; surtout il met en valeur
l'importance de l'habileté professionnelle et
des tours de main pour les fontes grises et
blanches, et il appuie sa démonstration en
faisant appel à de nombreux exemples pra-
(1) Le principe de ce traitement consiste simplement,
ainsi que l'expose dans l'Iran Age, du 8 septembre,
M. G. F. CoMSTOCK, à ajouter dans la poche de coulée
0,10 de titane sous la forme d'alliage titane-ferro-
carbone, et d'attendre 10 minutes environ pour laisser
le temps à la réaction de se produire avant la coulée
des lingots.
tiques, visant des applications et des fabrica-
tions qui ont déjà préoccupé les associations
sidérurgiques et les techniciens, dont l'auteur
rappelle d'ailleurs les travaux, les conclusions
et les recommandations.
PHYSIQUE INDUSTRIELLE
Nouveau type de pompe sans soupapes.
— Beaucoup d'ingéniosité a été déjà dépensée,
par de nombreux inventeurs, dans la création
de pompes rotatives sans soupapes. A l'expo-
sition de la marine et de la mécanique, qui a
eu lieu en septembre, à l'Olympia Palace de
Londres, était exposée une machine de ce
genre, représentée sur la figure 1, empruntée
à l'Engineel'ing, du 16 septembre.
Le corps de pompe B a la forme cylindrique
ordinaire. Il est traversé par un arbre cen-
tral A, sur lequel est vissé un ressort en forme
de C, qu'entoure un manchon cylindrique D
en laiton, ajusté à frottement doux par rapport
à la pièce C.
Autour de ce manchon D, se voit la cour-
roie E, en cuir ou en caoutchouc, qui passe
également autour d'un arbre interposé entre
l'admission et l'échappement de la pompe.
Quand on fait tourner l'arbre A, le ressort C
agit comme le ferait un excentrique, en dépla-
çant le manchon D, de telle façon que la courroie
se meut d'un côté à l'autre de la chambre
FIG. 1. — Coupe de la pompe sans soupapes.
cylindrique, et suivant le sens de rotation du
système le branchement U joue le rôle
d'admission ou d'échappement d'eau, tandis
que le branchement V joue le rôle d'échappe-
ment ou d'admission.
L'élasticité du ressort moteur C, jointe à
celle de la courroie d'entraînement E, donne
à cette pompe la propriété d'admettre sans
difficulté une grande proportion de matières
solides.
On doit d'ailleurs noter que la courroie ne
tourne pas, et que sa seule usure est due à la
pression qu'elle subit de la part du corps de
pompe.
Les modèles de cette pompe ont une admis-
sion dont le diamètre varie entre 9 millimètres
et 100 millimètres environ. La pompe de
18 millimètres exposée à l'Olympia élève, en
tournant à 900 tours par minute, plus de 1000
litres à l'heure à une hauteur de 15 mètres
environ. Elle ne pèse que 22 à 23 kilogr., y
compris son moteur et son accouplement.
TRAMWAYS
Équipement de tramway établi en vue de
commander une charrue. — Il peut y avoir
un certain intérêt à utiliser le déplacement
d'une voiture de tramway sur ses rails de ma-
nière à entraîner une charrue qui, manœuvrée
par un ouvrier, n'exige de lui qu'un effort
musculaire très réduit et lui permet d'enlever
par exemple, les ancrages de la voie adjacente,
très difficile en pratique de faire accepter aux
abonnés le supplément de dépenses qu'en-
traîne la compensation, quelque libérale que
soit la tarification consentie à l'avantage des
abonnés qui réalisent un bon cos
MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION
L'emploi des bois écossais dans les mines
et les constructions aériennes. — A la réunion
du 20 septembre de la section G de la British
Association, une communication du professeur
T. HTJDSON BEARE a mis au programme de la
séance la question très importante des qualités
des bois écossais et de leurs applications, et
il en est résulté une intéressante discussion,
dont le compte rendu a paru dans Y Enginee-
"ing du 16 septembre.
En étudiant expérimentalement les constantes
physiques et mécaniques des bois d'Écosse,
certains auteurs ont été conduits à penser que
la Grande-Bretagne pouvait utiliser certaines
espèces écossaises pour ses constructions
d aviation, et certaines autres pour les boisages
des puits et galeries de mines.
Pour ces applications, la Grande-Bretagne
est aujourd'hui tributaire de divers pays du
Continent, notamment les Pays scandinaves et
la France.
Il ne suffit pas, cependant, de s'en rapporter
aux constantes physiques, densité, degré
d'humidité, etc., établies pour ces bois par les
essais remarquables que relate M. Hudson
Beare, et M. HENRT BRIGGS rappelle que, les
espèces domestiques offrent toujours des
défauts et des coudes que ne présentent pas
les bois sélectionnés à l'étranger, il faut cinq
poteaux de mines d'origine écossaise là où
suffisent trois poteaux d'origine Scandinave.
Cependant on doit remarquer que les échan-
gions présentés à la British Association par
M. Beare sont suffisamment droits pour justi-
fier au moins l'espoir d'un coefficient d'utilisa-
tion meilleur dans les applications minières.
Pour l'aviation, M. ROBINSON signale dans
les bois d'Ecosse des défauts nombreux et
une inaptitude à s'assembler bien par collage.
La démonstration de leurs qualités, faite
Par M. Beare au moyen d'expériences à petite
échelle, fera l'objet d'essais plus importants
qui permettent d'espérer une conclusion plus
formelle, à une date prochaine.
MÉCANIQUE
d Les perfectionnements apportés aux usines
de force motrice de la Wilmington and Phila-
delphia Traction Co (E.-U.). — L'Electl'ic Rail-
Way Journal, du 13 août, expose les perfection-
nements imposés à cette usine par les circon-
stances, en raison de l'accroissement du trafic
et de l'augmentation du prix des combustibles
et de la main-d'œuvre.
La puissance de l'usine a été doublée, et on
peut évaluer l'économie annuelle réalisée à
plus de 150 000 dollars pour le combustible et
30 000 dollars pour le personnel.
L'usine, modernisée, surtout depuis 1917, a
Pour turbine-type la turbine Westinghouse de
12500 kilovoltampères à 60 périodes par se-
conde et 1 800 tours par minute, la tension étant
de 11 000 volts à l'alternateur.
Les difficultés d'installation étaient nom-
breuses, l'une d'entre elles tenant à ce que le
sous-sol a seulement 3m 30 de hauteur, et une
autre provenant de ce que c'est la chaufferie,
et non la salle des machines, qui est installée
directement en bordure de la rivière fournis-
Sant l'eau de circulation des condenseurs.
Malgré les sujétions créées par cet état de
choses, on a pu donner à l'installation nouvelle
D haut degré de perfection, notamment en ce
qui concerne le nettoyage et l'utilisation de
l'air refroidissant les alternateurs, la chaufferie
et ses auxiliaires, et enfin les services d'eau
et de charbon, ainsi que l'évacuation des
cendres.
Enfin, le tableau de distribution, qu'on avait
installé sur le plancher de la salle des ma-
chines, a été transféré dans une galerie appro-
priée, sans interruption du service au cours
de travaux.
MÉTALLURGIE
Étude expérimentale de la qualité des rails
au titane. - L Electric Railway Journal, du
13 août, rend compte des essais que la Tita-
nium Alloy Mfg Co, de Niagara Falls, a pour-
suivis, depuis 1913, pour déterminer l'effet
du titane sur la qualité des rails.
Le but des recherches était, d'abord, d'éta-
blir les différences existant entre les rails
traités et les rails non traités, tant au point de
vue de la structure que des qualités physiques.
Comme le traitement (') peut être imparfait,
on niait aussi dans les essais la détermination
d'un bon traitement, et son contrôle en vue
d'éliminer les rails insuffisamment garantis
par lui contre la ségrégation.
Enfin, les rails traités représentant des
milliers de tonnes, on étudiait leurs qualités
dans les conditions de la pratique, en considé-
rant surtout ceux qui sont en service depuis 4
à 6 ans.
L'acide chlorhydrique fournit un moyen
commode de déterminer, par l'insolubilité du
titane contenu dans l'acier traité, les ségréga-
tions qui peuvent se manifester à la suite d'un
traitement métallurgique défectueux. C'est
surtout dans leur partie supérieure que les
lingots présentent ce défaut, et il importe de
généraliser l'application méthodique de cet
essai pour éliminer, dans toute coulée à livrer
à l'industrie, les lingots qui n'offrent pas les
qualités voulues pour être acceptés en vue du
laminage.
Dès l'année 1914, on pouvait constater que
160 kilom. de voie présentaient 37 défauts
pour les rails au titane, et 114 pour les rails
de qualité normale d'acier Martin.
En 1918, les essais du même genre faits par
l'American Railway Engineering Association
donnaient, pour la même longueur de voie
(160 kilom.), comme moyenne de défauts les
chiffres suivants :
6,8 pour les rails Martin au titane;
13,7 pour les rails en acier Martin ordinaire.
Résultats qui, d'après les essais faits en 1919
par la même Association, ont encore été
dépassés, puisque, pour 4,9 défauts des pre-
miers rails, on en a constaté 14,6 d'autres en
moyenne.
Les fontes spéciales et leur fabrication. -
Dans YIron Age, du 8 septembre, M. Y. A.
DYER passe en revue les caractéristiques des
différentes variétés de fontes, et il expose les
conditions de fabrication qu'on doit rechercher
pour chacune d'elles.
Fontes grises ou blanches, fontes truitées ou
en coquille, correspondent à des procédés
différents de fabrication, dont l'auteur examine
les caractéristiques ; surtout il met en valeur
l'importance de l'habileté professionnelle et
des tours de main pour les fontes grises et
blanches, et il appuie sa démonstration en
faisant appel à de nombreux exemples pra-
(1) Le principe de ce traitement consiste simplement,
ainsi que l'expose dans l'Iran Age, du 8 septembre,
M. G. F. CoMSTOCK, à ajouter dans la poche de coulée
0,10 de titane sous la forme d'alliage titane-ferro-
carbone, et d'attendre 10 minutes environ pour laisser
le temps à la réaction de se produire avant la coulée
des lingots.
tiques, visant des applications et des fabrica-
tions qui ont déjà préoccupé les associations
sidérurgiques et les techniciens, dont l'auteur
rappelle d'ailleurs les travaux, les conclusions
et les recommandations.
PHYSIQUE INDUSTRIELLE
Nouveau type de pompe sans soupapes.
— Beaucoup d'ingéniosité a été déjà dépensée,
par de nombreux inventeurs, dans la création
de pompes rotatives sans soupapes. A l'expo-
sition de la marine et de la mécanique, qui a
eu lieu en septembre, à l'Olympia Palace de
Londres, était exposée une machine de ce
genre, représentée sur la figure 1, empruntée
à l'Engineel'ing, du 16 septembre.
Le corps de pompe B a la forme cylindrique
ordinaire. Il est traversé par un arbre cen-
tral A, sur lequel est vissé un ressort en forme
de C, qu'entoure un manchon cylindrique D
en laiton, ajusté à frottement doux par rapport
à la pièce C.
Autour de ce manchon D, se voit la cour-
roie E, en cuir ou en caoutchouc, qui passe
également autour d'un arbre interposé entre
l'admission et l'échappement de la pompe.
Quand on fait tourner l'arbre A, le ressort C
agit comme le ferait un excentrique, en dépla-
çant le manchon D, de telle façon que la courroie
se meut d'un côté à l'autre de la chambre
FIG. 1. — Coupe de la pompe sans soupapes.
cylindrique, et suivant le sens de rotation du
système le branchement U joue le rôle
d'admission ou d'échappement d'eau, tandis
que le branchement V joue le rôle d'échappe-
ment ou d'admission.
L'élasticité du ressort moteur C, jointe à
celle de la courroie d'entraînement E, donne
à cette pompe la propriété d'admettre sans
difficulté une grande proportion de matières
solides.
On doit d'ailleurs noter que la courroie ne
tourne pas, et que sa seule usure est due à la
pression qu'elle subit de la part du corps de
pompe.
Les modèles de cette pompe ont une admis-
sion dont le diamètre varie entre 9 millimètres
et 100 millimètres environ. La pompe de
18 millimètres exposée à l'Olympia élève, en
tournant à 900 tours par minute, plus de 1000
litres à l'heure à une hauteur de 15 mètres
environ. Elle ne pèse que 22 à 23 kilogr., y
compris son moteur et son accouplement.
TRAMWAYS
Équipement de tramway établi en vue de
commander une charrue. — Il peut y avoir
un certain intérêt à utiliser le déplacement
d'une voiture de tramway sur ses rails de ma-
nière à entraîner une charrue qui, manœuvrée
par un ouvrier, n'exige de lui qu'un effort
musculaire très réduit et lui permet d'enlever
par exemple, les ancrages de la voie adjacente,
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