Titre : Le Génie civil : revue générale des industries françaises et étrangères
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1921-10-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34348662d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 68676 Nombre total de vues : 68676
Description : 15 octobre 1921 15 octobre 1921
Description : 1921/10/15 (A41,N16,T79). 1921/10/15 (A41,N16,T79).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6504201r
Source : Ecole nationale des ponts et chaussées, 2012-302223
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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- SOMMAIRE.
- .......... Page(s) .......... 321
- .......... Page(s) .......... 323
- .......... Page(s) .......... 329
- .......... Page(s) .......... 332
- .......... Page(s) .......... 333
- .......... Page(s) .......... 334
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- .......... Page(s) .......... 336
- .......... Page(s) .......... 340
- ANNONCES: Informations diverses.
15 OCTOBRE 1921 LE GENIE CIVIL 337
CHEMINS DE FER
Voitures pour l'essai des joints de rails. —
Dans l'Electric Railway Journal, du 16 juillet,
M. G. H. Mc KELWAY expose les ava ntages que
peut offrir l'emploi des dispositifs d'essai
montés sur voitures, constituant un véritable
laboratoire qui permet de procéder, en marche,
à la vérification des joints de rails.
L'auteur discute les dispositions à donner à
une telle voiture : il la compose, soit d'un seul
truck dont il sépare et isole la partie avant et
la partie arrière, soit de deux trucks séparés,
disposition qui réalise mieux l'isolement sans
affaiblir la construction de la voiture. Il est
indispensable, en effet, d'en isoler les deux
parties, afin de procéder, pour les mesures de
conductibilité des rails, de la même façon
qu'on procède pour leur vérification au moyen
des appareils portatifs utilisés sur les chemins
de fer français.
Le courant nécessaire est fourni par un
groupe moteur-générateur transformant le
courant fourni par le trolley, à moins qu'on
n'utilise le courant même du trolley, en inter-
posant sur le circuit une résistance appro-
priée, permettant de disposer d'une tension
assez basse pour la vérification. Cette tension
doit être de l'ordre de 5 volts par exemple,
tandis que l'intensité dont on doit pouvoir
disposer est de 800 à 1 000 ampères, valeur
élevée qui souvent n'est pas indispensable en
pratique.
Les instruments employés comportent un
ampèremètre et deux millivoltmètres. L'am-
pèremètre mesure le courant fourni au cir-
cuit d'essai par le groupe moteur-générateur,
tandis que les millivoltmètres indiquent la
chute de tension à la traversée des joints des
rails sur lesquels s'avance la voiture. Les
observations se font en marche, mais il est
difficile de dépasser une vitesse de 8kilom. à
l'heure.
On a fait en sorte de n'être pas dans l'obli-
gation d'arrêter la voiture pour indiquer les
joints défectueux, condition qui est réalisable,
il est vrai, en principe, mais qui se trouve sou-
Vent en défaut dans la pratique, l'auteur
signalant que des rails très défectueux imposent
Un arrêt de la voiture.
On a également muni cette installation
d enregistreurs appropriés, et on recueille
avec soin les diagrammes donnés par ces enre-
gistreurs, afin de systématiser la surveillance
de la voie et de tirer des enregistrements
obtenus des indications utiles aux équipes de
réparation. On trouve également, dans l'enre-
gistrement des lectures des appareils, une
attestation de l'état de la voie qui peut être
utile au service de contrôle de la Compagnie,
et même au service du contentieux, en cas
d'accidents ou de difficultés de toute nature.
Un opérateur et un wattman peuvent, à la
rigueur, suffire comme personnel affecté à la
voiture, mais on trouve avantageux d'adjoindre
au wattman deux opérateurs au lieu d'un seul,
condition qui paraît presque indispensable
lorsque la voie n'est pas en état extrêmement
satisfaisant.
ÉLECTRICITÉ
Communications sans-fil entre les centrales
et les sous-stations. — Si on compare les
Moyens de communication basés sur la liaison
des usines et sous-stations par téléphone à
ceux que peut fournir entre elles l'emploi de
a T. S. F., on est frappé de la supériorité de
cette dernière au point de vue de l'économie,
de la sécurité et de la simplicité de l'installa-
tion et du fonctionnement.
Dans une étude que M. ARÉ publie dans
1 'Electrician, du 12 août, et qu'a publiée
l'Elektrotechnische Zeitschrift en plus grand
détail à la suite d'une communication de l'au-
teur à l'Association allemande des Ingénieurs
électriciens, on trouve l'exposé et la critique
judicieuse du système, adopté déjà dans quel-
ques installations allemandes.
Le mieux est d'utiliser les fils existants pour
transmettre les ondes à haute fréquence : elles
ne rencontrent qu'une faible impédance daûs
les transformateurs, qui agissent à leur égard
comme des capacités, et elles ne sont guère
arrêtées que par la forte résistance des bobines
des parafoudres, que des antennes peuvent, il
est vrai, permettre de neutraliser et de synto-
niser avec le réseau à haute fréquence.
Déjà fonctionnent en Allemagne des installa-
tions à 50 périodes par seconde (à Golpa-
Rummelsburg et à Elbing), utilisant des oscilla-
tions à haute fréquence à 150 000 et à 200 000
périodes par seconde.
Dans le premier cas, la portée est de 135 ki-
lom., dans le deuxième cas, de 50 kilomètres.
Le montage de l'oscillateur employé est
celui de Meissner, les connexions qui en trans-
fèrent l'énergie à la ligne sont celles de Lecher
(c'est-à-dire réalisent un accouplement entre
tube et réseau par deux fils de 100 mètres
environ reliés au premier et parallèles aux
lignes du second et plus rapprochés de deux
des fils de ligne que du troisième).
Le filament est chauffé sous 10 volts, la
plaque portée à 600 volts, courant continu.
L'accouplement est le même à l'arrivée
qu'au départ, avec amplificateur et récepteur
téléphonique appropriés.
Il y a moins de danger d'interruption avec
une telle communication qu'avec un réseau
téléphonique ordinaire, mais l'auteur prévoit
le cas de rupture de ligne et indique les
moyens d'y remédier pratiquement.
Il estime que l'entretien ne nécessite que
2 du montant des frais d'établissement de
l'installation.
Le nettoyage électrique des gaz de hauts
fourneaux. — A une récente réunion de la sec-
tion de Cleveland de l'Association of Iron and
Steel Electrical Engineers, M. N. H. GELLERT
a fait une communication visant le dépoussié-
rage des gaz de hauts fourneaux, et il a en
particulier donné la description de quelques
installations caractéristiques, dont quelques-
unes, très récentes, et mises en service, il y a
seulement quelques semaines.
Dans l'lron Age, du 11 août, le même auteur
reprend l'étude de la question, moins pour
décrire des installations et pour comparer
entre elles différentes méthodes, que pour
dégager les principes de la dépoussiération
moderne et pour faire connaître, d'une
part quelques changements apportés ultérieu-
rement aux installations électriques améri-
caines les plus modernes, d'autre part les
résultats d'expérience qu'on en a pu obtenir.
Les essais qui doivent présider au contrôle
d'une installation, au moins lors de sa mise
en service, doivent porter surtout sur )ft pJp-
ments suivants : la température ; la vitesse et
le débit de gaz ; la teneur de ces gaz en pous-
sières ; leur teneur en humidité.
Pendant qu'un compteur mesure les débits
un dispositif de Pitot fait connaître, en liaison
avec un manomètre, la vitesse du courant
gazeux dans la conduite, et dans celle-ci dé-
bouche en même temps un tube de prise, qui
permet de prélever le gaz dont on désire déter-
miner la teneur en eau et en poussières.
Pour effectuer électriquement la dépoussié-
ration, on se sert de dispositifs du genre Cot-
trell, et les postes employés actuellement
comportent un groupe ventilateur, un redres-
seur assurant les courants ondulatoires à
haute tension qui servent à l'électrisation sta-
tique principe du système, avec transformateur
alimentant les appareils et tableau de distribu-
tion en permettant la commande.
Concurremment à cette méthode, on a em-
ployé le dépoussiérage non électrique, soit à
sec, soit à l'état humide, et on compte surtout
des installations du premier genre en Europe,
tandis qu'aux Etats-Unis le dépoussiérage par
voie humidea reçu de nombreuses applications :
toutefois, on commence à se rendre :compte
des nombreux inconvénients qu'il présente,
et dont les principaux seraient, au dire de
l'auteur, les suivants : 1° perte de chaleur
considérable ; 20 contamination des eaux
utilisées ; 30 faible rendement; et 40 grande
consommation d'eau.
ÉTUDES ÉCONOMIQUES
La situation des industriels français en
Rhénanie et dans la Sarre. — M. J. CAPTIER
signale, dans le Bulletin de la Société d'Encou-
ragement, de juin, la situation difficile des in-
dustriels et commerçants français installés
dans les provinces rhénanes.
Notre intérêt nous commandait, après l'ar-
mistice, de ménager les populations rhénanes
prêtes à se rapprocher du vainqueur. D'ailleurs,
après les Anglais et les Américains surtout,
qui les avaient devancés, nos commerçants
s'étaient installés sur les territoires occupés
et avaient trouvéencore à acheter des quantités
considérables de machines-outils, de :la verre-
rie. des meubles, des produits chimiques ; ils
avaient réussi à vendre de la graisse, de l'huile,
du savon, du vin, de l'alcool. Près de 500 mai-
sons de commerce françaises, représentant un
capital global approximatif de 400 à 500 mil-
lions de francs, firent ainsi, en 1919, un chiffre
d'affaires à l'exportation de France de près de
2 milliards de francs, et 1 milliard à l'impor-
tation.
Le retour à l'état de paix a gâté cette situa-
tion. Les autorités allemandes, par toutes
les vexations possibles, ont cherché à con-
traindre les Français à quitter le pays. Une
« Commission mixte d'Arbitrage », composée de
Français et d'Allemands, ne réussit pas tou-
jours à trancher les litiges.
De puissants groupements avaient été orga-
nisés, cependant, pour la défense de nos
intérêts : les « Sections économiques » chargées
par le Haut-Commissariat de favoriser les
relations commerciales entre la France et les
pays rhénans, qui ont rendu et rendent encore
de réels services ; « l'Ecole de Commerce de
Mayence», dont l'enseignement s'adresse, en
principe, aux soldats de l'armée du Rhin, mais
dont bénéficient également des jeunes gens
civils établis dans les Pays rhénans.
A côté de ces organismes officiels, existent
plusieurs groupements d'industriels et de
commerçants français : la Chambre de Com-
merce française dans les Provinces rhénanes ; la
Chambre de Commerce française de Cologne;
l'Union des Commerçants et Industriels fran-
çais des Pays rhénans ; l'Union des Commer-
çants français à Mayence.
L'avenir réservé à notre commerce et à
notre industrie dans la Rhénanie, la plus riche
partie de l'Allemagne, sera ce que lui per-
mettra de devenir notre politique extérieure.
Il dépend aussi de quelques autres facteurs :
le régime douanier, les transports et le change,
que l'auteur passe en revue.
Le territoire de la Sarre a une situation
particulière, le traité de Versailles en ayant
confié le gouvernement à une Commission
représentant la Société des Nations. L'année
1919 y fut également très favorable ; mais le
mouvement se ralentit en 1920, et les menées
francophobes des agents de Berlin amenèrent
CHEMINS DE FER
Voitures pour l'essai des joints de rails. —
Dans l'Electric Railway Journal, du 16 juillet,
M. G. H. Mc KELWAY expose les ava ntages que
peut offrir l'emploi des dispositifs d'essai
montés sur voitures, constituant un véritable
laboratoire qui permet de procéder, en marche,
à la vérification des joints de rails.
L'auteur discute les dispositions à donner à
une telle voiture : il la compose, soit d'un seul
truck dont il sépare et isole la partie avant et
la partie arrière, soit de deux trucks séparés,
disposition qui réalise mieux l'isolement sans
affaiblir la construction de la voiture. Il est
indispensable, en effet, d'en isoler les deux
parties, afin de procéder, pour les mesures de
conductibilité des rails, de la même façon
qu'on procède pour leur vérification au moyen
des appareils portatifs utilisés sur les chemins
de fer français.
Le courant nécessaire est fourni par un
groupe moteur-générateur transformant le
courant fourni par le trolley, à moins qu'on
n'utilise le courant même du trolley, en inter-
posant sur le circuit une résistance appro-
priée, permettant de disposer d'une tension
assez basse pour la vérification. Cette tension
doit être de l'ordre de 5 volts par exemple,
tandis que l'intensité dont on doit pouvoir
disposer est de 800 à 1 000 ampères, valeur
élevée qui souvent n'est pas indispensable en
pratique.
Les instruments employés comportent un
ampèremètre et deux millivoltmètres. L'am-
pèremètre mesure le courant fourni au cir-
cuit d'essai par le groupe moteur-générateur,
tandis que les millivoltmètres indiquent la
chute de tension à la traversée des joints des
rails sur lesquels s'avance la voiture. Les
observations se font en marche, mais il est
difficile de dépasser une vitesse de 8kilom. à
l'heure.
On a fait en sorte de n'être pas dans l'obli-
gation d'arrêter la voiture pour indiquer les
joints défectueux, condition qui est réalisable,
il est vrai, en principe, mais qui se trouve sou-
Vent en défaut dans la pratique, l'auteur
signalant que des rails très défectueux imposent
Un arrêt de la voiture.
On a également muni cette installation
d enregistreurs appropriés, et on recueille
avec soin les diagrammes donnés par ces enre-
gistreurs, afin de systématiser la surveillance
de la voie et de tirer des enregistrements
obtenus des indications utiles aux équipes de
réparation. On trouve également, dans l'enre-
gistrement des lectures des appareils, une
attestation de l'état de la voie qui peut être
utile au service de contrôle de la Compagnie,
et même au service du contentieux, en cas
d'accidents ou de difficultés de toute nature.
Un opérateur et un wattman peuvent, à la
rigueur, suffire comme personnel affecté à la
voiture, mais on trouve avantageux d'adjoindre
au wattman deux opérateurs au lieu d'un seul,
condition qui paraît presque indispensable
lorsque la voie n'est pas en état extrêmement
satisfaisant.
ÉLECTRICITÉ
Communications sans-fil entre les centrales
et les sous-stations. — Si on compare les
Moyens de communication basés sur la liaison
des usines et sous-stations par téléphone à
ceux que peut fournir entre elles l'emploi de
a T. S. F., on est frappé de la supériorité de
cette dernière au point de vue de l'économie,
de la sécurité et de la simplicité de l'installa-
tion et du fonctionnement.
Dans une étude que M. ARÉ publie dans
1 'Electrician, du 12 août, et qu'a publiée
l'Elektrotechnische Zeitschrift en plus grand
détail à la suite d'une communication de l'au-
teur à l'Association allemande des Ingénieurs
électriciens, on trouve l'exposé et la critique
judicieuse du système, adopté déjà dans quel-
ques installations allemandes.
Le mieux est d'utiliser les fils existants pour
transmettre les ondes à haute fréquence : elles
ne rencontrent qu'une faible impédance daûs
les transformateurs, qui agissent à leur égard
comme des capacités, et elles ne sont guère
arrêtées que par la forte résistance des bobines
des parafoudres, que des antennes peuvent, il
est vrai, permettre de neutraliser et de synto-
niser avec le réseau à haute fréquence.
Déjà fonctionnent en Allemagne des installa-
tions à 50 périodes par seconde (à Golpa-
Rummelsburg et à Elbing), utilisant des oscilla-
tions à haute fréquence à 150 000 et à 200 000
périodes par seconde.
Dans le premier cas, la portée est de 135 ki-
lom., dans le deuxième cas, de 50 kilomètres.
Le montage de l'oscillateur employé est
celui de Meissner, les connexions qui en trans-
fèrent l'énergie à la ligne sont celles de Lecher
(c'est-à-dire réalisent un accouplement entre
tube et réseau par deux fils de 100 mètres
environ reliés au premier et parallèles aux
lignes du second et plus rapprochés de deux
des fils de ligne que du troisième).
Le filament est chauffé sous 10 volts, la
plaque portée à 600 volts, courant continu.
L'accouplement est le même à l'arrivée
qu'au départ, avec amplificateur et récepteur
téléphonique appropriés.
Il y a moins de danger d'interruption avec
une telle communication qu'avec un réseau
téléphonique ordinaire, mais l'auteur prévoit
le cas de rupture de ligne et indique les
moyens d'y remédier pratiquement.
Il estime que l'entretien ne nécessite que
2 du montant des frais d'établissement de
l'installation.
Le nettoyage électrique des gaz de hauts
fourneaux. — A une récente réunion de la sec-
tion de Cleveland de l'Association of Iron and
Steel Electrical Engineers, M. N. H. GELLERT
a fait une communication visant le dépoussié-
rage des gaz de hauts fourneaux, et il a en
particulier donné la description de quelques
installations caractéristiques, dont quelques-
unes, très récentes, et mises en service, il y a
seulement quelques semaines.
Dans l'lron Age, du 11 août, le même auteur
reprend l'étude de la question, moins pour
décrire des installations et pour comparer
entre elles différentes méthodes, que pour
dégager les principes de la dépoussiération
moderne et pour faire connaître, d'une
part quelques changements apportés ultérieu-
rement aux installations électriques améri-
caines les plus modernes, d'autre part les
résultats d'expérience qu'on en a pu obtenir.
Les essais qui doivent présider au contrôle
d'une installation, au moins lors de sa mise
en service, doivent porter surtout sur )ft pJp-
ments suivants : la température ; la vitesse et
le débit de gaz ; la teneur de ces gaz en pous-
sières ; leur teneur en humidité.
Pendant qu'un compteur mesure les débits
un dispositif de Pitot fait connaître, en liaison
avec un manomètre, la vitesse du courant
gazeux dans la conduite, et dans celle-ci dé-
bouche en même temps un tube de prise, qui
permet de prélever le gaz dont on désire déter-
miner la teneur en eau et en poussières.
Pour effectuer électriquement la dépoussié-
ration, on se sert de dispositifs du genre Cot-
trell, et les postes employés actuellement
comportent un groupe ventilateur, un redres-
seur assurant les courants ondulatoires à
haute tension qui servent à l'électrisation sta-
tique principe du système, avec transformateur
alimentant les appareils et tableau de distribu-
tion en permettant la commande.
Concurremment à cette méthode, on a em-
ployé le dépoussiérage non électrique, soit à
sec, soit à l'état humide, et on compte surtout
des installations du premier genre en Europe,
tandis qu'aux Etats-Unis le dépoussiérage par
voie humidea reçu de nombreuses applications :
toutefois, on commence à se rendre :compte
des nombreux inconvénients qu'il présente,
et dont les principaux seraient, au dire de
l'auteur, les suivants : 1° perte de chaleur
considérable ; 20 contamination des eaux
utilisées ; 30 faible rendement; et 40 grande
consommation d'eau.
ÉTUDES ÉCONOMIQUES
La situation des industriels français en
Rhénanie et dans la Sarre. — M. J. CAPTIER
signale, dans le Bulletin de la Société d'Encou-
ragement, de juin, la situation difficile des in-
dustriels et commerçants français installés
dans les provinces rhénanes.
Notre intérêt nous commandait, après l'ar-
mistice, de ménager les populations rhénanes
prêtes à se rapprocher du vainqueur. D'ailleurs,
après les Anglais et les Américains surtout,
qui les avaient devancés, nos commerçants
s'étaient installés sur les territoires occupés
et avaient trouvéencore à acheter des quantités
considérables de machines-outils, de :la verre-
rie. des meubles, des produits chimiques ; ils
avaient réussi à vendre de la graisse, de l'huile,
du savon, du vin, de l'alcool. Près de 500 mai-
sons de commerce françaises, représentant un
capital global approximatif de 400 à 500 mil-
lions de francs, firent ainsi, en 1919, un chiffre
d'affaires à l'exportation de France de près de
2 milliards de francs, et 1 milliard à l'impor-
tation.
Le retour à l'état de paix a gâté cette situa-
tion. Les autorités allemandes, par toutes
les vexations possibles, ont cherché à con-
traindre les Français à quitter le pays. Une
« Commission mixte d'Arbitrage », composée de
Français et d'Allemands, ne réussit pas tou-
jours à trancher les litiges.
De puissants groupements avaient été orga-
nisés, cependant, pour la défense de nos
intérêts : les « Sections économiques » chargées
par le Haut-Commissariat de favoriser les
relations commerciales entre la France et les
pays rhénans, qui ont rendu et rendent encore
de réels services ; « l'Ecole de Commerce de
Mayence», dont l'enseignement s'adresse, en
principe, aux soldats de l'armée du Rhin, mais
dont bénéficient également des jeunes gens
civils établis dans les Pays rhénans.
A côté de ces organismes officiels, existent
plusieurs groupements d'industriels et de
commerçants français : la Chambre de Com-
merce française dans les Provinces rhénanes ; la
Chambre de Commerce française de Cologne;
l'Union des Commerçants et Industriels fran-
çais des Pays rhénans ; l'Union des Commer-
çants français à Mayence.
L'avenir réservé à notre commerce et à
notre industrie dans la Rhénanie, la plus riche
partie de l'Allemagne, sera ce que lui per-
mettra de devenir notre politique extérieure.
Il dépend aussi de quelques autres facteurs :
le régime douanier, les transports et le change,
que l'auteur passe en revue.
Le territoire de la Sarre a une situation
particulière, le traité de Versailles en ayant
confié le gouvernement à une Commission
représentant la Société des Nations. L'année
1919 y fut également très favorable ; mais le
mouvement se ralentit en 1920, et les menées
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