Titre : Le Génie civil : revue générale des industries françaises et étrangères
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1921-10-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34348662d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 68676 Nombre total de vues : 68676
Description : 15 octobre 1921 15 octobre 1921
Description : 1921/10/15 (A41,N16,T79). 1921/10/15 (A41,N16,T79).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6504201r
Source : Ecole nationale des ponts et chaussées, 2012-302223
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
- Aller à la page de la table des matières321
- SOMMAIRE.
- .......... Page(s) .......... 321
- .......... Page(s) .......... 323
- .......... Page(s) .......... 329
- .......... Page(s) .......... 332
- .......... Page(s) .......... 333
- .......... Page(s) .......... 334
- .......... Page(s) .......... 335
- .......... Page(s) .......... 336
- .......... Page(s) .......... 336
- .......... Page(s) .......... 340
- ANNONCES: Informations diverses.
334 LE GENIE CIVIL TOME LXXIX — N* 16
M. Thurston. Toutefois, pour le gaz, on connaît le volume total,
soit 285m36 ; en admettant un poids de Ok gr 8 par mètre cube, on
obtiendrait par tonne 228kg 5 de gaz, soit 23,0% du charbon
(après correction pour l'humidité). L'eau ammoniacale formée
chimiquement peut être estimée à 3,3 ; le restant, soit 65,3%,
serait du coke et cette valeur correspond sensiblement avec la
moyenne obtenue pour sept charbons bitumineux américains de
composition analogue, et traités selon le procédé Smith.
Comparativement à un charbon de même espèce distillé en un
temps ('), on aurait :
0/0 O{o
Matières volatiles dans le charbon 35,5 35,25
Carbonisation
Carbonisation en deux temps
en un temps (Smith)
0/0
Coke. 64,5 65,3
Goudron 6,8 (*) 8,4
Gaz. 23,15 23,0
Eau ammoniacale. 3,55 3,3
Ces deux charbons possèdent les mêmes caractéristiques en ce
qui concerne leur teneur en matières volatiles, mais ils n'ont pas
la même provenance. On est toutefois tenté de les comparer et
l'on constate alors que le charbon traité suivant le procédé Smith,
grâce à la première carbonisation à basse température, donne un
rendement plus élevé en goudron de meilleure qualité : en effet,
les 8,4 sont déjà débarrassés de leur brai, ce qui n'est pas le
cas pour les 6,8 obtenus par un procédé en un temps. Une
autre différence en faveur du procédé Smith résiderait dans la
texture particulière du coke, plus dense et plus dur que le meilleur
coke métallurgique, au point que l'inventeur l'a gratifié d'un nom
nouveau, « carbocoal ».
En ce qui concerne le pouvoir calorifique des produits utili-
sables après carbonisation, on obtient par tonne de charbon
absolument sec :
653 kilogr.'de coke (carbocoal) à 6 930 Cal./kgr. 4 525 000 Calories.
84 — de goudron à 9 000 Cal./kgr. 756000 —
287mS7 de gaz à 4 810 Calories par mètre cube. 1384000 —
TOTAL. 6 665 000 Calories.
Une tonne du charbon initial (absolument sec) ayant un pouvoir
calorifique de 7 900 000 Calories, les produits combustibles
formés par carbonisation contiennent 84,4 de cette quantité.
Toutefois, 224 mètres cubes de gaz ont été brûlés sous les cornues,
ce qui réduit les Calories disponibles après l'opération à 5 588 000,
soit 70 du pouvoir calorifique du charbon primitif. On notera
que la carbonisation faite suivant le procédé Smith exige la com-
bustion de 78 du gaz formé, alors qu'un bon procédé en un
temps ne doit pas en consommer plus de 50 Il n'est pas éton-
nant d'ailleurs de constater qu'une méthode en deux temps soit,
au point de vue thermique, moins économique qu'une méthode en
un temps.
Cet examen critique permettra de se rendre un compte assez
exact des résultats obtenus par le procédé Smith. Toutefois, il
ne prétend pas trancher les autres aspects de la question : facilité
de fabrication, prix de revient, etc., pour l'appréciation desquels
l'article qui a servi de source ne fournit pas des bases suffisantes.
F. SCHWERS,
Docteur ès sciences.
Procédé de synchronisation des rouages d'horlogerie
et des pendules employés en astronomie.
A la séance de l'Académie des Sciences du 19 septembre, M. Des-
landres a présenté une note de M. D'AZAMBUJA sur le système qu'il a
imaginé; nous reproduisons cette note in extenso.
Les rouages d'horlogerie qui entraînent les lunettes équato-
riales ou les miroirs des sidérostats dans les observatoires sont
munis de régulateurs, dont la constance de marche est générale-
ment loin d'atteindre celle des horloges astronomiques, même
ordinaires ; et, parmi les diverses causes qui contribuent à
écarter l'astre visé de sa position initiale (réglage imparfait de
(1) Cité par COLOMER et LORDIER : Combustibles industriels, 1919, p. 264, et calculé
pour du charbon absolument sec.
(2) Y compris le brai et le benzol.
l'axe horaire, flexions, réfraction astronomique, etc.), les erreurs
dues à la marche irrégulière du rouage sont, presque toujours,
de beaucoup les plus importantes.
Il en résulte que, dans les longues poses photographiques qui
sont de règle en astronomie, l'observateur est obligé de suivre
et de rectifier fréquemment, à l'aide de rappels lents, la direction
de l'instrument.
Aussi, l'idée de relier, par un dispositif de synchronisation
appropriée, la pendule astronomique de la salle d'observation au
rouage de l'équatorial ou du sidérostat pour rendre celui-ci plus
précis, n'est-elle pas nouvelle. Elle a donné lieu à des solutions
diverses, dont plusieurs ont été appliquées et fonctionnent avec
succès.
La plus radicale supprime complètement l'ancien rouage à
poids et son régulateur et les remplace par une magnéto. Le
rôle de la pendule est alors d'envoyer, à l'aide de contacts con-
venablement disposés, le courant nécessaire pour que la magnéto
ait exactement la vitesse convenable. Cette disposition qui, entre
autres avantages, a celui de supprimer un grand nombre d'inter-
médiaires entre le régulateur de l'appareil astronomique et l'axe
horaire qu'il s'agit d'entraîner, semble destinée à prévaloir dans
l'avenir et à se substituer peu à peu aux rouages actuels.
D'autres solutions, plus modestes, ont seulement pour objet
d'obtenir la synchronisation à l'aide d'organes simples et relati-
FIG. 1. — Elévation
et plan schématiques
[du dispositif
de synchronisation.
vement peu coûteux, ajoutés à ces rouages. Elles sont intéres-
santes également, puisqu'elles permettent d'utiliser, sans grandes
modifications, la plupart des appareils en service.
Je me propose de décrire ici l'une d'elles, d'un fonctionnement
particulièrement efficace et régulier, adoptée, à l'Observatoire
de Meudon, sur deux cœlostats fournissant la lumière solaire aux
spectrohéliographes.
Elle s'inspire du système de correction existant sur les moteurs
Baudot, employés par l'Administration des P. T. T. pour la
transmission des télégrammes.
L'application seule est quelque peu différente: dans le système
Baudot, l'appareil directeur et l'appareil synchronisé (moteurs
électriques) sont semblables. Dans le dispositif de Meudon,
l'appareil directeur est une pendule; le synchronisé, un moteur
à poids. De plus, la correction s'applique à des axes qui font,
dans le premier cas, trois tours par seconde et dans le second,
un tour seulement.
Malgré ces différences, nous avons pu nous servir, pour établir
l'instrument, des pièces de série obligeamment fournies par la
maison Carpentier, qui construit les moteurs Baudot.
Voici brièvement en quoi consiste le dispositif :
Le régulateur (type Foucault) du rouage est réglé de manière
que celui-ci ait une avance légère sur la pendule. Cette avance
n'est pas constante, puisque le régulateur n'est pas parfait, mais
elle peut être maintenue entre certaines limites qui sont, prati-
quement, I/sooo ou 1,8 seconde à l'heure et I/aoo ou 12 secondes à
l'heure.
La correction a pour objet d'empêcher cette avance. Elle
opère, non par freinage continu, mais par décalages successifs du
rouage par rapport au régulateur, qui garde une vitesse sensible-
ment uniforme. A cet effet, le mobile dont la vitesse doit être
exactement d'un tour par seconde, se compose de deux roues
concentriques R et R', dont l'une, R, engrène directement avec le
régulateur, alors que l'autre, R', est calée sur l'axe relié au reste
M. Thurston. Toutefois, pour le gaz, on connaît le volume total,
soit 285m36 ; en admettant un poids de Ok gr 8 par mètre cube, on
obtiendrait par tonne 228kg 5 de gaz, soit 23,0% du charbon
(après correction pour l'humidité). L'eau ammoniacale formée
chimiquement peut être estimée à 3,3 ; le restant, soit 65,3%,
serait du coke et cette valeur correspond sensiblement avec la
moyenne obtenue pour sept charbons bitumineux américains de
composition analogue, et traités selon le procédé Smith.
Comparativement à un charbon de même espèce distillé en un
temps ('), on aurait :
0/0 O{o
Matières volatiles dans le charbon 35,5 35,25
Carbonisation
Carbonisation en deux temps
en un temps (Smith)
0/0
Coke. 64,5 65,3
Goudron 6,8 (*) 8,4
Gaz. 23,15 23,0
Eau ammoniacale. 3,55 3,3
Ces deux charbons possèdent les mêmes caractéristiques en ce
qui concerne leur teneur en matières volatiles, mais ils n'ont pas
la même provenance. On est toutefois tenté de les comparer et
l'on constate alors que le charbon traité suivant le procédé Smith,
grâce à la première carbonisation à basse température, donne un
rendement plus élevé en goudron de meilleure qualité : en effet,
les 8,4 sont déjà débarrassés de leur brai, ce qui n'est pas le
cas pour les 6,8 obtenus par un procédé en un temps. Une
autre différence en faveur du procédé Smith résiderait dans la
texture particulière du coke, plus dense et plus dur que le meilleur
coke métallurgique, au point que l'inventeur l'a gratifié d'un nom
nouveau, « carbocoal ».
En ce qui concerne le pouvoir calorifique des produits utili-
sables après carbonisation, on obtient par tonne de charbon
absolument sec :
653 kilogr.'de coke (carbocoal) à 6 930 Cal./kgr. 4 525 000 Calories.
84 — de goudron à 9 000 Cal./kgr. 756000 —
287mS7 de gaz à 4 810 Calories par mètre cube. 1384000 —
TOTAL. 6 665 000 Calories.
Une tonne du charbon initial (absolument sec) ayant un pouvoir
calorifique de 7 900 000 Calories, les produits combustibles
formés par carbonisation contiennent 84,4 de cette quantité.
Toutefois, 224 mètres cubes de gaz ont été brûlés sous les cornues,
ce qui réduit les Calories disponibles après l'opération à 5 588 000,
soit 70 du pouvoir calorifique du charbon primitif. On notera
que la carbonisation faite suivant le procédé Smith exige la com-
bustion de 78 du gaz formé, alors qu'un bon procédé en un
temps ne doit pas en consommer plus de 50 Il n'est pas éton-
nant d'ailleurs de constater qu'une méthode en deux temps soit,
au point de vue thermique, moins économique qu'une méthode en
un temps.
Cet examen critique permettra de se rendre un compte assez
exact des résultats obtenus par le procédé Smith. Toutefois, il
ne prétend pas trancher les autres aspects de la question : facilité
de fabrication, prix de revient, etc., pour l'appréciation desquels
l'article qui a servi de source ne fournit pas des bases suffisantes.
F. SCHWERS,
Docteur ès sciences.
Procédé de synchronisation des rouages d'horlogerie
et des pendules employés en astronomie.
A la séance de l'Académie des Sciences du 19 septembre, M. Des-
landres a présenté une note de M. D'AZAMBUJA sur le système qu'il a
imaginé; nous reproduisons cette note in extenso.
Les rouages d'horlogerie qui entraînent les lunettes équato-
riales ou les miroirs des sidérostats dans les observatoires sont
munis de régulateurs, dont la constance de marche est générale-
ment loin d'atteindre celle des horloges astronomiques, même
ordinaires ; et, parmi les diverses causes qui contribuent à
écarter l'astre visé de sa position initiale (réglage imparfait de
(1) Cité par COLOMER et LORDIER : Combustibles industriels, 1919, p. 264, et calculé
pour du charbon absolument sec.
(2) Y compris le brai et le benzol.
l'axe horaire, flexions, réfraction astronomique, etc.), les erreurs
dues à la marche irrégulière du rouage sont, presque toujours,
de beaucoup les plus importantes.
Il en résulte que, dans les longues poses photographiques qui
sont de règle en astronomie, l'observateur est obligé de suivre
et de rectifier fréquemment, à l'aide de rappels lents, la direction
de l'instrument.
Aussi, l'idée de relier, par un dispositif de synchronisation
appropriée, la pendule astronomique de la salle d'observation au
rouage de l'équatorial ou du sidérostat pour rendre celui-ci plus
précis, n'est-elle pas nouvelle. Elle a donné lieu à des solutions
diverses, dont plusieurs ont été appliquées et fonctionnent avec
succès.
La plus radicale supprime complètement l'ancien rouage à
poids et son régulateur et les remplace par une magnéto. Le
rôle de la pendule est alors d'envoyer, à l'aide de contacts con-
venablement disposés, le courant nécessaire pour que la magnéto
ait exactement la vitesse convenable. Cette disposition qui, entre
autres avantages, a celui de supprimer un grand nombre d'inter-
médiaires entre le régulateur de l'appareil astronomique et l'axe
horaire qu'il s'agit d'entraîner, semble destinée à prévaloir dans
l'avenir et à se substituer peu à peu aux rouages actuels.
D'autres solutions, plus modestes, ont seulement pour objet
d'obtenir la synchronisation à l'aide d'organes simples et relati-
FIG. 1. — Elévation
et plan schématiques
[du dispositif
de synchronisation.
vement peu coûteux, ajoutés à ces rouages. Elles sont intéres-
santes également, puisqu'elles permettent d'utiliser, sans grandes
modifications, la plupart des appareils en service.
Je me propose de décrire ici l'une d'elles, d'un fonctionnement
particulièrement efficace et régulier, adoptée, à l'Observatoire
de Meudon, sur deux cœlostats fournissant la lumière solaire aux
spectrohéliographes.
Elle s'inspire du système de correction existant sur les moteurs
Baudot, employés par l'Administration des P. T. T. pour la
transmission des télégrammes.
L'application seule est quelque peu différente: dans le système
Baudot, l'appareil directeur et l'appareil synchronisé (moteurs
électriques) sont semblables. Dans le dispositif de Meudon,
l'appareil directeur est une pendule; le synchronisé, un moteur
à poids. De plus, la correction s'applique à des axes qui font,
dans le premier cas, trois tours par seconde et dans le second,
un tour seulement.
Malgré ces différences, nous avons pu nous servir, pour établir
l'instrument, des pièces de série obligeamment fournies par la
maison Carpentier, qui construit les moteurs Baudot.
Voici brièvement en quoi consiste le dispositif :
Le régulateur (type Foucault) du rouage est réglé de manière
que celui-ci ait une avance légère sur la pendule. Cette avance
n'est pas constante, puisque le régulateur n'est pas parfait, mais
elle peut être maintenue entre certaines limites qui sont, prati-
quement, I/sooo ou 1,8 seconde à l'heure et I/aoo ou 12 secondes à
l'heure.
La correction a pour objet d'empêcher cette avance. Elle
opère, non par freinage continu, mais par décalages successifs du
rouage par rapport au régulateur, qui garde une vitesse sensible-
ment uniforme. A cet effet, le mobile dont la vitesse doit être
exactement d'un tour par seconde, se compose de deux roues
concentriques R et R', dont l'une, R, engrène directement avec le
régulateur, alors que l'autre, R', est calée sur l'axe relié au reste
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Collections numériques similaires Collections de l’École nationale des ponts et chaussées Collections de l’École nationale des ponts et chaussées /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPC000"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 14/20
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6504201r/f14.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6504201r/f14.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6504201r/f14.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6504201r/f14.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6504201r
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6504201r
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6504201r/f14.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest