Titre : Le Génie civil : revue générale des industries françaises et étrangères
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1921-10-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34348662d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 15 octobre 1921 15 octobre 1921
Description : 1921/10/15 (A41,N16,T79). 1921/10/15 (A41,N16,T79).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6504201r
Source : Ecole nationale des ponts et chaussées, 2012-302223
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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- SOMMAIRE.
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- .......... Page(s) .......... 340
- ANNONCES: Informations diverses.
Quarante-unième année. — Tome LXXIX. — N° 16. N° 2044. Samedi 15 Octobre 4921.
LE GËNIE CIVIL
REVUE GÉNÉRALE HEBDOMADAIRE DES INDUSTRIES FRANÇAISES ET ÉTRANGÈRES
Prix de l'abonnement par an.- Paris, Départements et Colonies: 70 francs; - Étranger: 85 francs.- Le numéro: 2 francs
Administration et Rédaction s 6, rue de la Chaussée• d'Antin, Paris.
SOMMAIRE. — Métallurgie : La radiométallographie. Sa pratique
et ses applications industrielles, p. 321. — Physique industrielle :
Les centrales thermiques aux États-Unis, p. 323; F. DROUIN. —
Résistance des matériaux : Calcul des poutres à treillis double
avec membrures parallèles et montants verticaux sur les appuis
seulement, p. 326; Léon LÉGENs. — Physique industrielle: Le
gazogène à fusion des cendres. Ses applications, son avenir, p. 329;
A. FICHET. — Variétés : La commande des phonographes par un
moteur électrique à disque d'induction, p. 332; — La distillation
sèche des charbons en deux temps, p. 333; F. SCHWERS; — Procédé
de synchronisation des rouages d'horlogerie et des pendules
employés en astronomie, p. 334; D'AzAMBUJA ; — Treuil à moteur
à pétrole, système Parsons, p. 335.
SOCIÉTÉS SAVANTES ET IDUSTRIELLES : Académie des Sciences (3 oc-
tobre 1921), p. 336.
BIBLIOGRAPHIE : Revue des principales publications techniques, p. 336;
— Ouvrages récemment parus, p. 340.
ANNONCES : Informations diverses.
MÉTALLURGIE
LA RADIOMÉTALLOGRAPHIE
Sa pratique et ses applications industrielles.
Au début de la radiographie, on croyait que les métaux étaient
Opaques aux rayons X, alors qu'en réalité cette opacité est toute
relative, et varie beaucoup (en correspondance avec le nombre
atomique des métaux considérés), de telle sorte que le plomb,
dont le nombre ato-
mique est très élevé,
est employé généra-
lement pour consti-
tuer les écrans pro-
tecteurs contre la
diffusion de ces rayons
dangereux (on n'ignore
pas que nombre de
chirurgiens radiolo-
gues, insuffisamment
protégés, ont perdu
des membres, et ont
même succombé, à la
longue, sous l'action
nocive des rayons
reçus par eux pendant
leurs opérations ra-
diologiques).
Depuis quelques
années, grâce à la pro-
duction de rayons X
Particulièrement péné-
trants, c'est-à-dire tra-
versant une épaisseur
notable de métaux tels
que le fer et ses allia-
ges, le bronze, l'alu-
minium, etc., on a pu
utiliser ces rayons à
l'examen, très précis
FIG. 1. - LA RADIOMÉTALLOGRAPHIE INDUSTRIELLE :
Vue d'un laboratoire d'examen, avec installation radiographique à 200000 volts.
et enregistré sous forme d'épreuve radiographique, de pièces
métalliques dont les défauts internes, invisibles extérieurement,
se trouvent décelés sans que les pièces soient altérées par cet
essai de contrôle.
Les tubes ou ampoules radiographiques à gaz raréfié, qui pro-
duisent les rayons X selon la technique inaugurée jadis, vers 1895,
Par Rôntgen, ont fait un sérieux progrès depuis que le savant
américain Coolidge a créé le tube qui porte son nom, et dont
Remploi s'est rapidement répandu. Il permet, en effet, une stabi-
lité de régime et une puissance de pénétration inconnues avec
les anciennes ampoules.
Nous ne reviendrons pas ici sur la description du tube Coolidge,
qui a déjà été donnée dans le Génie Civil du 8 mars 1919 ('), au
(1) Voir le Génie Civil (t. LXXIV, nO 10).
cours d'un article d'ensemble sur la radiométallographie et, en
particulier, sur l'installation faite pendant la guerre, pour les
besoins du Ministère de la Guerre, au Conservatoire national des
Arts et Métiers, de Paris. Cet appareillage, dû à la Société des
Etablissements Pilon (aujourd'hui Société 'des Etablissements
Gaiffe-Gallot et Pilon), comprend des tubes Coolidge, d'un
modèle étudié spécialement.
La Chambre syndicale et l'Office central de l'Acétylène avaient
organisé, le 1er juillet dernier, une conférence de M. Pilon sur
la radiométallographie, conférence qui a eu un vif succès
auprès d'un nombreux
public d'ingénieurs;
aussi croyons-nous
intéressant, pour com-
pléter l'article précité
du Génie Civil, d'en
reproduire ou d'en ré-
sumer les principaux
passages.
*
* *
La radiométallogra-
phie, a dit M. Pilon,
est une méthode nou-
velle qui vient com-
pléter, mais nulle-
ment supplanter, les
essais bien connus de
métallographie, mi-
crographie ou ma-
crographie. Au pre-
mier abord, on peut
rester sceptique sur
la valeur de cette
méthode, mais quand
on voit des clichés
où, par exemple, des
trous de 1 millimètre
dans une plaque
d'acier de 45 milli-
mètres sont nettement visibles, quand une couche d'étain de
0mml est décelée à travers une épaisseur de 50 millimètres
d'acier, on comprend son utilité pratique, surtout si, grâce
à la stéréoscopie, l'opérateur a obtenu des clichés dans lesquels
on voit à l'intérieur de la pièce opaque, absolument comme
à l'intérieur d'un solide transparent. Nulle part ce procédé
de contrôle ne trouve mieux son application que dans la sou-
dure autogène, si répandue aujourd'hui, et cependant si délicate,
puisque la qualité du travail, la résistance de la pièce et la sécu-
rité de celui qui l'utilise, dépendent de la cohésion de molécules
métalliques que l'examen visuel permet très imparfaitement de
vérifier.
C'est en 1913 que Coolidge remédia aux effets fâcheux des gaz
résiduels dans les ampoules « à gaz » du type classique, en
LE GËNIE CIVIL
REVUE GÉNÉRALE HEBDOMADAIRE DES INDUSTRIES FRANÇAISES ET ÉTRANGÈRES
Prix de l'abonnement par an.- Paris, Départements et Colonies: 70 francs; - Étranger: 85 francs.- Le numéro: 2 francs
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SOMMAIRE. — Métallurgie : La radiométallographie. Sa pratique
et ses applications industrielles, p. 321. — Physique industrielle :
Les centrales thermiques aux États-Unis, p. 323; F. DROUIN. —
Résistance des matériaux : Calcul des poutres à treillis double
avec membrures parallèles et montants verticaux sur les appuis
seulement, p. 326; Léon LÉGENs. — Physique industrielle: Le
gazogène à fusion des cendres. Ses applications, son avenir, p. 329;
A. FICHET. — Variétés : La commande des phonographes par un
moteur électrique à disque d'induction, p. 332; — La distillation
sèche des charbons en deux temps, p. 333; F. SCHWERS; — Procédé
de synchronisation des rouages d'horlogerie et des pendules
employés en astronomie, p. 334; D'AzAMBUJA ; — Treuil à moteur
à pétrole, système Parsons, p. 335.
SOCIÉTÉS SAVANTES ET IDUSTRIELLES : Académie des Sciences (3 oc-
tobre 1921), p. 336.
BIBLIOGRAPHIE : Revue des principales publications techniques, p. 336;
— Ouvrages récemment parus, p. 340.
ANNONCES : Informations diverses.
MÉTALLURGIE
LA RADIOMÉTALLOGRAPHIE
Sa pratique et ses applications industrielles.
Au début de la radiographie, on croyait que les métaux étaient
Opaques aux rayons X, alors qu'en réalité cette opacité est toute
relative, et varie beaucoup (en correspondance avec le nombre
atomique des métaux considérés), de telle sorte que le plomb,
dont le nombre ato-
mique est très élevé,
est employé généra-
lement pour consti-
tuer les écrans pro-
tecteurs contre la
diffusion de ces rayons
dangereux (on n'ignore
pas que nombre de
chirurgiens radiolo-
gues, insuffisamment
protégés, ont perdu
des membres, et ont
même succombé, à la
longue, sous l'action
nocive des rayons
reçus par eux pendant
leurs opérations ra-
diologiques).
Depuis quelques
années, grâce à la pro-
duction de rayons X
Particulièrement péné-
trants, c'est-à-dire tra-
versant une épaisseur
notable de métaux tels
que le fer et ses allia-
ges, le bronze, l'alu-
minium, etc., on a pu
utiliser ces rayons à
l'examen, très précis
FIG. 1. - LA RADIOMÉTALLOGRAPHIE INDUSTRIELLE :
Vue d'un laboratoire d'examen, avec installation radiographique à 200000 volts.
et enregistré sous forme d'épreuve radiographique, de pièces
métalliques dont les défauts internes, invisibles extérieurement,
se trouvent décelés sans que les pièces soient altérées par cet
essai de contrôle.
Les tubes ou ampoules radiographiques à gaz raréfié, qui pro-
duisent les rayons X selon la technique inaugurée jadis, vers 1895,
Par Rôntgen, ont fait un sérieux progrès depuis que le savant
américain Coolidge a créé le tube qui porte son nom, et dont
Remploi s'est rapidement répandu. Il permet, en effet, une stabi-
lité de régime et une puissance de pénétration inconnues avec
les anciennes ampoules.
Nous ne reviendrons pas ici sur la description du tube Coolidge,
qui a déjà été donnée dans le Génie Civil du 8 mars 1919 ('), au
(1) Voir le Génie Civil (t. LXXIV, nO 10).
cours d'un article d'ensemble sur la radiométallographie et, en
particulier, sur l'installation faite pendant la guerre, pour les
besoins du Ministère de la Guerre, au Conservatoire national des
Arts et Métiers, de Paris. Cet appareillage, dû à la Société des
Etablissements Pilon (aujourd'hui Société 'des Etablissements
Gaiffe-Gallot et Pilon), comprend des tubes Coolidge, d'un
modèle étudié spécialement.
La Chambre syndicale et l'Office central de l'Acétylène avaient
organisé, le 1er juillet dernier, une conférence de M. Pilon sur
la radiométallographie, conférence qui a eu un vif succès
auprès d'un nombreux
public d'ingénieurs;
aussi croyons-nous
intéressant, pour com-
pléter l'article précité
du Génie Civil, d'en
reproduire ou d'en ré-
sumer les principaux
passages.
*
* *
La radiométallogra-
phie, a dit M. Pilon,
est une méthode nou-
velle qui vient com-
pléter, mais nulle-
ment supplanter, les
essais bien connus de
métallographie, mi-
crographie ou ma-
crographie. Au pre-
mier abord, on peut
rester sceptique sur
la valeur de cette
méthode, mais quand
on voit des clichés
où, par exemple, des
trous de 1 millimètre
dans une plaque
d'acier de 45 milli-
mètres sont nettement visibles, quand une couche d'étain de
0mml est décelée à travers une épaisseur de 50 millimètres
d'acier, on comprend son utilité pratique, surtout si, grâce
à la stéréoscopie, l'opérateur a obtenu des clichés dans lesquels
on voit à l'intérieur de la pièce opaque, absolument comme
à l'intérieur d'un solide transparent. Nulle part ce procédé
de contrôle ne trouve mieux son application que dans la sou-
dure autogène, si répandue aujourd'hui, et cependant si délicate,
puisque la qualité du travail, la résistance de la pièce et la sécu-
rité de celui qui l'utilise, dépendent de la cohésion de molécules
métalliques que l'examen visuel permet très imparfaitement de
vérifier.
C'est en 1913 que Coolidge remédia aux effets fâcheux des gaz
résiduels dans les ampoules « à gaz » du type classique, en
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