Titre : Le Génie civil : revue générale des industries françaises et étrangères
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1921-07-23
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34348662d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 68676 Nombre total de vues : 68676
Description : 23 juillet 1921 23 juillet 1921
Description : 1921/07/23 (A41,N4,T79). 1921/07/23 (A41,N4,T79).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6504189r
Source : Ecole nationale des ponts et chaussées, 2012-302223
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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- SOMMAIRE.
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Le paquebot Paris, de la Compagnie Générale Transatlantique.
86 LE GÉNIE CIVIL TOME LXXIX - N° 4
Mais c'est surtout dans la Fédération des cheminots que l'on a
pu voir les résultats de cette tactique.
Cette organisation, qui est évidemment la plus importante de
la C. G. T., avait compris, après l'échec de la grève de mai 1920
qu'elle devait se réorganiser, reconstituer ses effectifs; M. Bide-
garay en avait repris la direction. Mais au Congrès qui s'est tenu
les 31 mai, 1er et 2 juin 1921 à Paris, les extrémistes l'ont de nou-
veau emporté de quelques voix (motion Bidegaray, 53677;
motion extrémiste, 55 140).
Les deux tendances étaient donc à peu près d'égale force. Mais
le succès des révolutionnaires ne changeait rien à la direction
même de la Fédération. Le Comité directeur est désigné en effet
par les Congrès particuliers des divers réseaux qui s'étaient
réunis avant le Congrès fédéral et avaient donné une majorité
aux réformistes.
La situation ne laissait pas d'être paradoxale. Les extrémistes
ont tranché le différend en s'emparant de force de la maison de
la Fédération (19, rue Baudin), et en nommant un bureau révo-
lutionnaire. Les réformistes, appuyés sur les statuts, ont nommé
également un bureau composé de leurs amis, de telle sorte que
deux bureaux, l'un extrémiste, l'autre modéré, administrent la
même Fédération. Le second a, du reste, demandé à la justice
d'ordonner l'expulsion du premier de l'immeuble fédéral (').
Mais la solution syndicale de ce conflit ne sera trouvée qu'au
prochain Congrès de la C. G. T., à Lille ; la scission à peu près
complète entre cheminots réformistes et cheminots révolution-
naires est le prélude de la scission générale à la C. G. T.
*
* *
A l'heure actuelle, la C. G. T. française est l'organisation
ouvrière la plus faible de tous les grands pays du monde. En
Allemagne, la Commission générale des syndicats compte plus
de huit millions d'adhérents. En Angleterre, où des grèves suc-
cessives ont beaucoup affaibli les Trade Unions, celles-ci groupent
encore huit millions d'ouvriers. En Amérique, deux grandes
organisations se partagent le monde des travailleurs. L'une,
l'American Fédération of' Labor, réunit plus de cinq millions
d'adhérents - surtout des ouvriers qualifiés - l'autre, les Indus-
trial Workers of the World, est moins forte; elle a des tendances
révolutionnaires et ne publie pas de statistiques de ses effectifs,
que l'on peut évaluer cependant à plus de deux millions. En
Italie, la Confederazione groupe un million et demi d'adhérents;
750 000 en Belgique, 600 000 aux Pays-Bas, 200 000 en Espagne,
700000 en Autriche, etc. Au total, l'Internationale syndicale
d'Amsterdam, qui réunit les C. G. T. nationales, a à son actif
plus de 20 millions de travailleurs.
Mais les luttes de tendances entre révolutionnaires et réfor-
mistes ne sont pas particulières à la France; elles existent dans
toutes les nations où le mouvement syndical est important. Les
révolutionnaires ont estimé que l'Internationale d'Amsterdam,
dont les tendances sont à peu près celles des « majoritaires » de
la C. G. T., doit être remplacée. Ils ont constitué à Moscou une
« Internationale rouge » dont le premier Congrès s'est ouvert le
4 juillet. Vingt nations y sont représentées par 200 délégués. Il est
difficile, du reste, de connaître, même approximativement, le
nombre des adhérents à l'Internationale syndicale de Moscou (2).
Dans certains pays, par exemple, elle ne groupe que les minorités
révolutionnaires qui appartiennent elles-mêmes à l'Internationale
d'Amsterdam. Les « noyaux » communistes des syndicats français
sont, par exemple, représentés à Moscou, sans pour cela cesser
de faire partie de la C. G. T. (3).
Les délégués des syndicats français auront à dire au Congrès
de Lille s'ils veulent quitter l'Internationale d'Amsterdam pour
celle de Moscou. Remy RaunE.
(1) Cet immeuble appartient à l'ensemble des cheminots; mais, au moment où son
acquisition avait été décidée, les lois françaises n'accordaient pas encore le droit de
propriété aux unions de syndicats. « Il fallait, a déclaré M. Bidegaray, qu'une per-
sonnalité passât l'affaire à son nom. Je fus choisi par le conseil. » Et c'est ainsi que,
propriétaire no:\.inal, M. Bidegaray a pu obtenir, d'accord du reste avec le bureau
réformiste, la mise sous séquestre de la maison de la rue Baudin, que devront
quitter les extrémistes.
(2) Trotsky estime que ce nombre est de 17 millions d'adhérents.
(3) Deux de ces délégués, MM. Tommasi et Godonnèche, ont accepté une motion
de l'Internationale de Moscou qui prévoit « une liaison étroite et réelle entre les
syndicats ouvriers rouges et l'Internationale communiste ». L'indépendance du syn-
dicalisme en face des partis politiques est donc de nouveau mise en jeu. Un
certain nombre de révolutionnaires français ont protesté contre la motion votée à
Moscou,
MÉTALLURGIE
L'EMPLOI DES ALLIAGES LÉGERS ET ULTRA-LÉGERS
dans la construction mécanique
et notamment dans l'industrie automobile e).
Jusqu'ici, on n'a guère envisagé l'emploi des alliages légers ou
ultra-légers que dans les cas où les organes faits avec ces alliages
travaillent statiquement, et encore ne l'a-t-on fait qu'avec beau-
coup de circonspection ; mais cette circonspection se change en
méfiance si l'ingénieur a l'occasion ou est obligé de recourir à
ces alliages pour des organes en mouvement, travaillant dyna-
miquement.
L'ingénieur, on le comprend aisément, hésite à employer des
alliages de dureté peu élevée, possédant une résistance à la trac-
tion et un coefficient d'élasticité assez faibles, une résilience peu
appréciable, alors qu'il dispose d'aciers bien connus, classés,
possédant ces propriétés mécaniques à un très haut degré et
suivant des gammes si variées qu'il n'a que l'embarras du choix
pour en jouer à son gré.
Il ne - faut pas s'attendre à ce que la métallurgie de ces nou-
veaux alliages fasse de tels progrès qu'on puisse compter un jour
voir leurs propriétés mécaniques s'améliorer grandement. Tels
qu'ils sont, cependant, ils peuvent, dès maintenant, rendre de
très grands services si on se débarrasse de toute idée préconçue,
résultant de l'habitude prise avec l'emploi de l'acier. Il a fallu
les besoins impérieux de l'automobile et de l'aviation pour s'en
apercevoir, mais le champ qui s'ouvre à leurs applications est
bien plus vaste.
Rôle de la section. - Le moment d'inertie intervenant fré-
quemment dans la résistance d'un organe, la possibilité de l'ac-
croître en augmentant les dimensions sans accroître le poids a
au moins autant d'importance que la résistance propre du métal
avec lequel cette section est réalisée. On conçoit donc qu'un
métal, même de propriétés mécaniques médiocres, si on l'em-
ploie en grandes sections, peut rendre les mêmes services que
l'acier avec des sections moindres. L'organe ainsi réalisé n'aura
rien perdu de sa solidité, de sa rigidité, de sa résilience globale.
Si l'on doit construire un organe allégé à l'extrême, on est
amené, avec l'acier, à des éléments trop menus, présentant des
flexibilités locales (cas des tubes ou des semelles ou croisillons
de poutres) exagérées et même dangereuses : l'organe pourra
bien supporter des tonnes, d'après le calcul, mais la pression du
doigt suffira à enfoncer ou à voiler localement un élément essen-
tiel de cet organe et compromettre ainsi la solidité de l'ensemble.
Une vibration infime et répétée aurait le même effet. Ici, les
alliages légers l'emportent incontestablement sur l'acier.
Notion généralisée des charges et des surcharges. — La notion
des charges et des surcharges est usuelle dans la construction
des ponts et des charpentes à grande portée. Une poutre, par
exemple, outre les surcharges qu'elle doit porter, doit d'abord se
porter elle-même, c'est-à-dire porter « sa charge ». Cette notion
peut être étendue aux pièces en mouvement : la surcharge sera
l'ensemble des forces extérieures appliquées à l'organe ; la charge
résultera des inerties globales ou locales de l'organe, c'est-à-
dire de ses mouvements et réactions propres.
Prenons le cas où la charge est dominante, celui d'un rotor à
grande vitesse : les effets dus aux réactions sont fonctions de
l
- mv* ; or, la masse étant proportionnelle à la densité, il s'ensuit
que les vitesses circonférentielles limites sous la charge propre
du rotor seront les mêmes pour un métal léger ou pour l'acier,
pourvu que les résistances unitaires soient dans le rapport des
densités. Pour pouvoir comparer logiquement les métaux entre
eux, M. de Fleury pense qu'il convient d'étendre cette notion de
charge et de surcharge aux pièces en mouvement, même jusqu'aux
chocs répétés et aux vibrations.
(1) Résumé d'une conférence faite au cours de la Semaine de l'Aluminium par
M. DE FLEUHY, Ingénieur des Arts et Manufactures. Voir le compte rendu de cette
manifestation dans le Génie Civil du 9 juil et, et l'analyse de la communication
de M. Fi.uSIN dans le numéro du 16 juillet 1921. Rappelons que. dans l'Exposition
qui a eu lieu pendant la Semaine de l'Aluminium, la Société d'Electrochimie et
d'Electrométallurgie a présenté des tubes et des carters de moteurs entièrement en
magnésium, fondus par la Compagnie parisienne de Fonderie, montrant la possibilité
des applications mécaniques du magnésium.
Mais c'est surtout dans la Fédération des cheminots que l'on a
pu voir les résultats de cette tactique.
Cette organisation, qui est évidemment la plus importante de
la C. G. T., avait compris, après l'échec de la grève de mai 1920
qu'elle devait se réorganiser, reconstituer ses effectifs; M. Bide-
garay en avait repris la direction. Mais au Congrès qui s'est tenu
les 31 mai, 1er et 2 juin 1921 à Paris, les extrémistes l'ont de nou-
veau emporté de quelques voix (motion Bidegaray, 53677;
motion extrémiste, 55 140).
Les deux tendances étaient donc à peu près d'égale force. Mais
le succès des révolutionnaires ne changeait rien à la direction
même de la Fédération. Le Comité directeur est désigné en effet
par les Congrès particuliers des divers réseaux qui s'étaient
réunis avant le Congrès fédéral et avaient donné une majorité
aux réformistes.
La situation ne laissait pas d'être paradoxale. Les extrémistes
ont tranché le différend en s'emparant de force de la maison de
la Fédération (19, rue Baudin), et en nommant un bureau révo-
lutionnaire. Les réformistes, appuyés sur les statuts, ont nommé
également un bureau composé de leurs amis, de telle sorte que
deux bureaux, l'un extrémiste, l'autre modéré, administrent la
même Fédération. Le second a, du reste, demandé à la justice
d'ordonner l'expulsion du premier de l'immeuble fédéral (').
Mais la solution syndicale de ce conflit ne sera trouvée qu'au
prochain Congrès de la C. G. T., à Lille ; la scission à peu près
complète entre cheminots réformistes et cheminots révolution-
naires est le prélude de la scission générale à la C. G. T.
*
* *
A l'heure actuelle, la C. G. T. française est l'organisation
ouvrière la plus faible de tous les grands pays du monde. En
Allemagne, la Commission générale des syndicats compte plus
de huit millions d'adhérents. En Angleterre, où des grèves suc-
cessives ont beaucoup affaibli les Trade Unions, celles-ci groupent
encore huit millions d'ouvriers. En Amérique, deux grandes
organisations se partagent le monde des travailleurs. L'une,
l'American Fédération of' Labor, réunit plus de cinq millions
d'adhérents - surtout des ouvriers qualifiés - l'autre, les Indus-
trial Workers of the World, est moins forte; elle a des tendances
révolutionnaires et ne publie pas de statistiques de ses effectifs,
que l'on peut évaluer cependant à plus de deux millions. En
Italie, la Confederazione groupe un million et demi d'adhérents;
750 000 en Belgique, 600 000 aux Pays-Bas, 200 000 en Espagne,
700000 en Autriche, etc. Au total, l'Internationale syndicale
d'Amsterdam, qui réunit les C. G. T. nationales, a à son actif
plus de 20 millions de travailleurs.
Mais les luttes de tendances entre révolutionnaires et réfor-
mistes ne sont pas particulières à la France; elles existent dans
toutes les nations où le mouvement syndical est important. Les
révolutionnaires ont estimé que l'Internationale d'Amsterdam,
dont les tendances sont à peu près celles des « majoritaires » de
la C. G. T., doit être remplacée. Ils ont constitué à Moscou une
« Internationale rouge » dont le premier Congrès s'est ouvert le
4 juillet. Vingt nations y sont représentées par 200 délégués. Il est
difficile, du reste, de connaître, même approximativement, le
nombre des adhérents à l'Internationale syndicale de Moscou (2).
Dans certains pays, par exemple, elle ne groupe que les minorités
révolutionnaires qui appartiennent elles-mêmes à l'Internationale
d'Amsterdam. Les « noyaux » communistes des syndicats français
sont, par exemple, représentés à Moscou, sans pour cela cesser
de faire partie de la C. G. T. (3).
Les délégués des syndicats français auront à dire au Congrès
de Lille s'ils veulent quitter l'Internationale d'Amsterdam pour
celle de Moscou. Remy RaunE.
(1) Cet immeuble appartient à l'ensemble des cheminots; mais, au moment où son
acquisition avait été décidée, les lois françaises n'accordaient pas encore le droit de
propriété aux unions de syndicats. « Il fallait, a déclaré M. Bidegaray, qu'une per-
sonnalité passât l'affaire à son nom. Je fus choisi par le conseil. » Et c'est ainsi que,
propriétaire no:\.inal, M. Bidegaray a pu obtenir, d'accord du reste avec le bureau
réformiste, la mise sous séquestre de la maison de la rue Baudin, que devront
quitter les extrémistes.
(2) Trotsky estime que ce nombre est de 17 millions d'adhérents.
(3) Deux de ces délégués, MM. Tommasi et Godonnèche, ont accepté une motion
de l'Internationale de Moscou qui prévoit « une liaison étroite et réelle entre les
syndicats ouvriers rouges et l'Internationale communiste ». L'indépendance du syn-
dicalisme en face des partis politiques est donc de nouveau mise en jeu. Un
certain nombre de révolutionnaires français ont protesté contre la motion votée à
Moscou,
MÉTALLURGIE
L'EMPLOI DES ALLIAGES LÉGERS ET ULTRA-LÉGERS
dans la construction mécanique
et notamment dans l'industrie automobile e).
Jusqu'ici, on n'a guère envisagé l'emploi des alliages légers ou
ultra-légers que dans les cas où les organes faits avec ces alliages
travaillent statiquement, et encore ne l'a-t-on fait qu'avec beau-
coup de circonspection ; mais cette circonspection se change en
méfiance si l'ingénieur a l'occasion ou est obligé de recourir à
ces alliages pour des organes en mouvement, travaillant dyna-
miquement.
L'ingénieur, on le comprend aisément, hésite à employer des
alliages de dureté peu élevée, possédant une résistance à la trac-
tion et un coefficient d'élasticité assez faibles, une résilience peu
appréciable, alors qu'il dispose d'aciers bien connus, classés,
possédant ces propriétés mécaniques à un très haut degré et
suivant des gammes si variées qu'il n'a que l'embarras du choix
pour en jouer à son gré.
Il ne - faut pas s'attendre à ce que la métallurgie de ces nou-
veaux alliages fasse de tels progrès qu'on puisse compter un jour
voir leurs propriétés mécaniques s'améliorer grandement. Tels
qu'ils sont, cependant, ils peuvent, dès maintenant, rendre de
très grands services si on se débarrasse de toute idée préconçue,
résultant de l'habitude prise avec l'emploi de l'acier. Il a fallu
les besoins impérieux de l'automobile et de l'aviation pour s'en
apercevoir, mais le champ qui s'ouvre à leurs applications est
bien plus vaste.
Rôle de la section. - Le moment d'inertie intervenant fré-
quemment dans la résistance d'un organe, la possibilité de l'ac-
croître en augmentant les dimensions sans accroître le poids a
au moins autant d'importance que la résistance propre du métal
avec lequel cette section est réalisée. On conçoit donc qu'un
métal, même de propriétés mécaniques médiocres, si on l'em-
ploie en grandes sections, peut rendre les mêmes services que
l'acier avec des sections moindres. L'organe ainsi réalisé n'aura
rien perdu de sa solidité, de sa rigidité, de sa résilience globale.
Si l'on doit construire un organe allégé à l'extrême, on est
amené, avec l'acier, à des éléments trop menus, présentant des
flexibilités locales (cas des tubes ou des semelles ou croisillons
de poutres) exagérées et même dangereuses : l'organe pourra
bien supporter des tonnes, d'après le calcul, mais la pression du
doigt suffira à enfoncer ou à voiler localement un élément essen-
tiel de cet organe et compromettre ainsi la solidité de l'ensemble.
Une vibration infime et répétée aurait le même effet. Ici, les
alliages légers l'emportent incontestablement sur l'acier.
Notion généralisée des charges et des surcharges. — La notion
des charges et des surcharges est usuelle dans la construction
des ponts et des charpentes à grande portée. Une poutre, par
exemple, outre les surcharges qu'elle doit porter, doit d'abord se
porter elle-même, c'est-à-dire porter « sa charge ». Cette notion
peut être étendue aux pièces en mouvement : la surcharge sera
l'ensemble des forces extérieures appliquées à l'organe ; la charge
résultera des inerties globales ou locales de l'organe, c'est-à-
dire de ses mouvements et réactions propres.
Prenons le cas où la charge est dominante, celui d'un rotor à
grande vitesse : les effets dus aux réactions sont fonctions de
l
- mv* ; or, la masse étant proportionnelle à la densité, il s'ensuit
que les vitesses circonférentielles limites sous la charge propre
du rotor seront les mêmes pour un métal léger ou pour l'acier,
pourvu que les résistances unitaires soient dans le rapport des
densités. Pour pouvoir comparer logiquement les métaux entre
eux, M. de Fleury pense qu'il convient d'étendre cette notion de
charge et de surcharge aux pièces en mouvement, même jusqu'aux
chocs répétés et aux vibrations.
(1) Résumé d'une conférence faite au cours de la Semaine de l'Aluminium par
M. DE FLEUHY, Ingénieur des Arts et Manufactures. Voir le compte rendu de cette
manifestation dans le Génie Civil du 9 juil et, et l'analyse de la communication
de M. Fi.uSIN dans le numéro du 16 juillet 1921. Rappelons que. dans l'Exposition
qui a eu lieu pendant la Semaine de l'Aluminium, la Société d'Electrochimie et
d'Electrométallurgie a présenté des tubes et des carters de moteurs entièrement en
magnésium, fondus par la Compagnie parisienne de Fonderie, montrant la possibilité
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