Titre : Le Génie civil : revue générale des industries françaises et étrangères
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1935-10-26
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34348662d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 68676 Nombre total de vues : 68676
Description : 26 octobre 1935 26 octobre 1935
Description : 1935/10/26 (A55,T107,N17). 1935/10/26 (A55,T107,N17).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6493184m
Source : Ecole nationale des ponts et chaussées, 2012-302223
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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- SOMMAIRE.
- .......... Page(s) .......... 385
- .......... Page(s) .......... 398
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- .......... Page(s) .......... 404
- .......... Page(s) .......... 405
- .......... Page(s) .......... 406
- .......... Page(s) .......... 407
- .......... Page(s) .......... 408
- .......... Page(s) .......... 408
- .......... Page(s) .......... 412
- ANNONCES: Informations diverses.
26 OCTOBRE 1935 LE GENIE CIVIL 407
cette usine. Le laitier de haut fourneau est, de son côté, agglo-
méré en briquettes.
La solution contient, comme il est indiqué plus haut, tous les
constituants métalliques des résidus, excepté le fer ; elle est
traitée ensuite en vue de l'obtention de différents métaux et du
sulfate de soude.
Tout d'abord, le cui vre est précipité par addition de fer.
L'opération a lieu dans des tambours inclinés de grandes dimen-
sions, ayant chacun 55 ma de capacité et 200 tonnes de poids
total ; ils sont remplis de déchets de fer de toute sorte et sont
soumis à un mouvement de rotation lent. Trois nouveaux tam-
bours vont être ajoutés prochainement aux cinq tambours exis-
tants. Le contact intime de la solution avec les déchets de fer
pendant la rotation produit la précipitation du cuivre et des
métaux précieux (principalement de l'argent et un peu d'or)
qui restent à l'état de schlamms dans des filtres au sortir des
tambours. La solution décuivrée est ensuite dirigée vers l'atelier
de sulfate de soude. Le cuivre précipité, contenant les métaux
Schéma du traitement des résidus de grillage des pyrites.
précieux, est séché et pressé, puis traité au four de raffinage et
enfin coulé en anodes. Ces anodes sont traitées à la Nord-
deutsche Affinerie pour cuivre électrolytique, opération qui
laisse les métaux précieux sous forme de schlamms à l'anode;
une électrolyse consécutive de ceux-ci donne l'argent et l'or fins.
La solution décuivrée est refroidie pour provoquer la précipi-
tation du sel de Glauber (SOiNa! + 10H!O). La soude provient
du chlorure de sodium ajouté avant grillage, et le soufre est
celui des résidus eux-mêmes. Une partie du sel est vendue telle
quelle et le reste est déshydraté et vendu comme sulfate de soude.
La solution résiduaire contient encore prinl ipalement du zinc
et du cobalt. On provoque d'abord la précipitation du cobalt,
opération qui donne comme produit principal l'oxyde de cobalt.
Celui-ci est ensuite réduit à l'état de cobalt métallique.
Comme dernier stade du traitement de la solution, on préci-
pite le zinc à l'état d'hydrate ; par calcination, celui-ci donne
un oxyde de zinc marchand.
Comme l'indique une étude parue dans Metallwirtschaft du
6 septembre, l'usine de la Duisburger Kupferhütte est caractéri-
sée, au point de vue économique, par le fait que l'on récupère
tous les métaux contenus dans les résidus de grillage des pyrites.
Etant donné qu'en dehors du fer, seul le cuivre est payé à l'achat
de ces résidus, les traitements effectués à cette usine répondent
parfaitement aux exigences de la situation actuelle de l'écono-
mie allemande, qui tend à éviter, le plus possible, l'exportation
des devises en récupérant au maximum les métaux des sous-
produits.
CORRESPONDANCE
Le béton vibré.
Considérations sur les différents modes de vibration.
(Rectification).
Nous publions bien volontiers la lettre ci-dessous, que nous avons
reçue de la Société des Procédés techniques de Construction.
Fidèles à notre esprit d'impartialité, nous accueillons avec plaisir,
mais sans aucune appréciation de notre part, toutes rectifications
des erreurs ou fausses interprétations qui auraient pu être com-
mises dans les colonnes du Génie Civil.
Paris, le 19 octobre 1935.
Monsieur le Directeur du Génie Civil,
Dans son numéro du 19 courant, le Génie Civil a inséré un
article intitulé Le béton vibré dans lequel M. Trêves, Ingénieur
à la Compagnie parisienne d'Outillage à Air comprimé, en procé-
dant à l'étude des différents modes et appareils de vibration
fait ressortir les avantages des vibrateurs pneumatiques
opposés aux différents autres appareils vibrants.
Nous nous réservons de vous communiquer ultérieurement les
remarques que nous suggère cette étude, du simple point de vue
technique, notamment en ce qui concerne les applications de la
vibration interne aux barrages et autres masses importantes de
béton, non seulement en France (barrage de Marèges), mais
aussi aux Etats-Unis (Pine Canyon Dam, Boulder Dam, etc.).
Mais nous devons vous signaler dès maintenant une inexacti-
tude de nature à nous porter un grave préjudice et que nous
prions de vouloir bien rectifier : dès le début de son article,
M. Trèves fait remonter « la vibration dans la masse au moyen
d'appareils à main » au brevet pris en 1919 par la Société
Limousin (procédés Freyssinet). A la page 370, deuxième
colonne, dans le paragraphe intitulé : vibration interne, il
déclare à nouveau : « Les appareils tenus à la main et déplacés
dans le béton. sont dans le domaine public, du fait qu'ils sont
nettement visés dans le brevet Limousin de 1919 ». Nous avons
été d'autant plus surpris de cette affirmation, que dans un article
publié en 1929, dans le Constructeur en ciment armé, après avoir
décrit différents appareils de vibration interne de notre fabrica-
tion, que nous équipions alors de vibrateurs C. P. O. A. C.,
M. Trèves écrivait : « Tous ces dispositifs ont été mis en œuvre
par la Société des Procédés techniques de Construction, qui
possède toute une série de brevets et, en particulier, le brevet
de principe du béton vibré intérieurement ».
Nous ne comprenons donc pas d'où peut provenir l'erreur
commise aujourd'hui par M. Trêves, mais il convient que nous
rappelions que ni le brevet Limousin — ni aucun autre
brevet antérieur aux nôtres — ne vise « des appareils tenus à la
main et déplacés dans le béton ».
Nous ajoutons que tous ces appareils de vibration interne,
qu'ils soient tenus à la main ou équipés pour être flottants, cou-
verts les uns et les autres par le même brevet, ont été dénommés
par nos soins « pervibrateurs », et que ce terme constitue notre
marque de fabrique déposée.
En ce qui concerne, enfin, la variété des appareils de cette
nature dont M. Trèves signale l'existence « aux Etats-Unis où
plusieurs constructeurs sont en concurrence », nous devons pré-
ciser que cette situation provient de ce que c'est seulement le
mois dernier (24 septembre 1935) que le brevet nous a été accordé
dans ce pays, après une procédure poursuivie pendant près de
huit ans. Ce long délai met en évidence le soin avec lequel la
question a été étudiée et la valeur de cette décision, qui ne fait
d'ailleurs que confirmer celle adoptée par tous les pays, y com-
pris l'Allemagne, dans lesquels la délivrance des brevets est sou-
mise à un examen préalable, nos revendications n'ayant été
rejetées dans aucun d'entre eux.
Nous vous remercions d'avance, Monsieur le' Directeur, de
l'accueil que vous voudrez bien réserver à la présente lettre et
nous vous prions d'agréer la nouvelle assurance de nos senti-
ments très distingués.
.1. LEUELLE,
Administrateur-délégué
des Procédas techniques de Construction.
cette usine. Le laitier de haut fourneau est, de son côté, agglo-
méré en briquettes.
La solution contient, comme il est indiqué plus haut, tous les
constituants métalliques des résidus, excepté le fer ; elle est
traitée ensuite en vue de l'obtention de différents métaux et du
sulfate de soude.
Tout d'abord, le cui vre est précipité par addition de fer.
L'opération a lieu dans des tambours inclinés de grandes dimen-
sions, ayant chacun 55 ma de capacité et 200 tonnes de poids
total ; ils sont remplis de déchets de fer de toute sorte et sont
soumis à un mouvement de rotation lent. Trois nouveaux tam-
bours vont être ajoutés prochainement aux cinq tambours exis-
tants. Le contact intime de la solution avec les déchets de fer
pendant la rotation produit la précipitation du cuivre et des
métaux précieux (principalement de l'argent et un peu d'or)
qui restent à l'état de schlamms dans des filtres au sortir des
tambours. La solution décuivrée est ensuite dirigée vers l'atelier
de sulfate de soude. Le cuivre précipité, contenant les métaux
Schéma du traitement des résidus de grillage des pyrites.
précieux, est séché et pressé, puis traité au four de raffinage et
enfin coulé en anodes. Ces anodes sont traitées à la Nord-
deutsche Affinerie pour cuivre électrolytique, opération qui
laisse les métaux précieux sous forme de schlamms à l'anode;
une électrolyse consécutive de ceux-ci donne l'argent et l'or fins.
La solution décuivrée est refroidie pour provoquer la précipi-
tation du sel de Glauber (SOiNa! + 10H!O). La soude provient
du chlorure de sodium ajouté avant grillage, et le soufre est
celui des résidus eux-mêmes. Une partie du sel est vendue telle
quelle et le reste est déshydraté et vendu comme sulfate de soude.
La solution résiduaire contient encore prinl ipalement du zinc
et du cobalt. On provoque d'abord la précipitation du cobalt,
opération qui donne comme produit principal l'oxyde de cobalt.
Celui-ci est ensuite réduit à l'état de cobalt métallique.
Comme dernier stade du traitement de la solution, on préci-
pite le zinc à l'état d'hydrate ; par calcination, celui-ci donne
un oxyde de zinc marchand.
Comme l'indique une étude parue dans Metallwirtschaft du
6 septembre, l'usine de la Duisburger Kupferhütte est caractéri-
sée, au point de vue économique, par le fait que l'on récupère
tous les métaux contenus dans les résidus de grillage des pyrites.
Etant donné qu'en dehors du fer, seul le cuivre est payé à l'achat
de ces résidus, les traitements effectués à cette usine répondent
parfaitement aux exigences de la situation actuelle de l'écono-
mie allemande, qui tend à éviter, le plus possible, l'exportation
des devises en récupérant au maximum les métaux des sous-
produits.
CORRESPONDANCE
Le béton vibré.
Considérations sur les différents modes de vibration.
(Rectification).
Nous publions bien volontiers la lettre ci-dessous, que nous avons
reçue de la Société des Procédés techniques de Construction.
Fidèles à notre esprit d'impartialité, nous accueillons avec plaisir,
mais sans aucune appréciation de notre part, toutes rectifications
des erreurs ou fausses interprétations qui auraient pu être com-
mises dans les colonnes du Génie Civil.
Paris, le 19 octobre 1935.
Monsieur le Directeur du Génie Civil,
Dans son numéro du 19 courant, le Génie Civil a inséré un
article intitulé Le béton vibré dans lequel M. Trêves, Ingénieur
à la Compagnie parisienne d'Outillage à Air comprimé, en procé-
dant à l'étude des différents modes et appareils de vibration
fait ressortir les avantages des vibrateurs pneumatiques
opposés aux différents autres appareils vibrants.
Nous nous réservons de vous communiquer ultérieurement les
remarques que nous suggère cette étude, du simple point de vue
technique, notamment en ce qui concerne les applications de la
vibration interne aux barrages et autres masses importantes de
béton, non seulement en France (barrage de Marèges), mais
aussi aux Etats-Unis (Pine Canyon Dam, Boulder Dam, etc.).
Mais nous devons vous signaler dès maintenant une inexacti-
tude de nature à nous porter un grave préjudice et que nous
prions de vouloir bien rectifier : dès le début de son article,
M. Trèves fait remonter « la vibration dans la masse au moyen
d'appareils à main » au brevet pris en 1919 par la Société
Limousin (procédés Freyssinet). A la page 370, deuxième
colonne, dans le paragraphe intitulé : vibration interne, il
déclare à nouveau : « Les appareils tenus à la main et déplacés
dans le béton. sont dans le domaine public, du fait qu'ils sont
nettement visés dans le brevet Limousin de 1919 ». Nous avons
été d'autant plus surpris de cette affirmation, que dans un article
publié en 1929, dans le Constructeur en ciment armé, après avoir
décrit différents appareils de vibration interne de notre fabrica-
tion, que nous équipions alors de vibrateurs C. P. O. A. C.,
M. Trèves écrivait : « Tous ces dispositifs ont été mis en œuvre
par la Société des Procédés techniques de Construction, qui
possède toute une série de brevets et, en particulier, le brevet
de principe du béton vibré intérieurement ».
Nous ne comprenons donc pas d'où peut provenir l'erreur
commise aujourd'hui par M. Trêves, mais il convient que nous
rappelions que ni le brevet Limousin — ni aucun autre
brevet antérieur aux nôtres — ne vise « des appareils tenus à la
main et déplacés dans le béton ».
Nous ajoutons que tous ces appareils de vibration interne,
qu'ils soient tenus à la main ou équipés pour être flottants, cou-
verts les uns et les autres par le même brevet, ont été dénommés
par nos soins « pervibrateurs », et que ce terme constitue notre
marque de fabrique déposée.
En ce qui concerne, enfin, la variété des appareils de cette
nature dont M. Trèves signale l'existence « aux Etats-Unis où
plusieurs constructeurs sont en concurrence », nous devons pré-
ciser que cette situation provient de ce que c'est seulement le
mois dernier (24 septembre 1935) que le brevet nous a été accordé
dans ce pays, après une procédure poursuivie pendant près de
huit ans. Ce long délai met en évidence le soin avec lequel la
question a été étudiée et la valeur de cette décision, qui ne fait
d'ailleurs que confirmer celle adoptée par tous les pays, y com-
pris l'Allemagne, dans lesquels la délivrance des brevets est sou-
mise à un examen préalable, nos revendications n'ayant été
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