Presse et revues
10 pages
Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial
Éditeur : [s.n.] (Rennes)
Date d'édition : 1924-09-20
Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 20 septembre 1924 20 septembre 1924
Description : 1924/09/20 (Numéro 8375). 1924/09/20 (Numéro 8375).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne Collection numérique : Fonds régional : Bretagne
Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque... Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k647769r
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2008
̃2§ Septembre 1924"=
B X/'OvMstœdatr SBS
™e«=3
Feutlletoi. u>
du 20 septembre 1924
LES DEUX TENDRESSES
Par Jacques NORMAND
TROISIEME PARTIE
Alors est venue la terrible scène, puis
le délire, puis le voyage si pénible, puis
l'arrivée ici, le séjour dans la nature, dans
le calme, au milieu des chers souvenirs.
Enfin, dominant tout cela, planart sur tout
cela, niuii amour pour Jcuaumne. Cet amour
existait en moi depuis longtemps, depuis
toujours peui-etre. Mais je n'en avais qu une
conscience très vague. C'est Ici seulement
quo J'en ai senti la profondeur. il a chassé
ce qu'il y avait ae sombre et de mauvais en
moi. Il m'a semblé qu'un grand =ouffle
frais me traversait tout entier.. J'ai été tfuérl
par cet amour. et par lui, par cet amour,
j'ai compris l'amour.
Elle l'écoutait, étonnée, émue. Pute l'écar-
larf. doucement d'elle
Que veux-tu dire î
Je veux dire que j'ai compris, aimant
pour la première fois moi-même, toutes les
faiblesses, toutes les illusions de l'amour des
autres. J'étais agressif, je suie devenu indul-
sent je parlais en juge implacable, me voilà
enclin à toutes les pitiés. Ta tendresse pour
lui me révoltait je ne concevais pas que tu
puisses hésiter entre lui et moi il me sem-
blait que tu me devais toute ton aflection
que, lorsque tu lui en donnais une parcelle,
c'ûtuit un vol que tu tne et je tiou
vais cela injuste, et je à^uflralû, et je criais.
Mais maintenant, aime moi-même, vois-tu
J"iime et je comprends que tu l'aies aimé,
que tu l'aimes toujours, et malgré tout 1
Gracieuse était profondément troublée.
Etait-il donc poss'ble que Julien lui dit de
telles choses et qu'elle les pût entendre
Tout ce qu'elle avait souffert ne serait aone
plus désormais que du passé mort Le sup-
plice qui la torturait depuis Et longtemps
allait donc cesser? Ah quelle délivrance.
et quelle joit
Elle tendait déjà les mains pour saisir
cette tête s. chère, pour l'amener a elle et
mettre -;or ce front le plus tendre, le plus
reconnaissant des baisers. Tout a coup, elle
s'arrêta. Un doute affreux la prenait à la
gorge. Non un pareil bonhcur était impos-
sible. Elle n'y pouvait croire. Il mentait,
il mentait psr dévouement pour elle 1
Elle laissa retomber ses bras, et d'une voix
éteinte, après un silence
Mon pauvre enfant 1 Quel mal tu te
donnes pour me convaincre 1
Tu ne me crois pas Y
Non, fit-elle, obstinée. Tu veux te sacri-
fier pour mol, pas autre chose. Je le vois.
et je ne le veux pas. je ne veux pas que tu
souffres
Souffrir 7 mais je ne le peux plus,
maintenant, puisque j'aime. puisque mon
coeur déborde de joie. puisque l'amour m'a
guéri. Mais crois-moi donc crois-moi donc
Il lui avait saisi les poignets, presque
violemment, Ma regardait au fond de l'Ame.
Sous ce regard, Gracieuse hésitait, palpitait
comme un pauvre oiseau blessé. Ah 1 quel
désir ardeat était le sien il être convaincue 1
Mais elle doutai encure, toujours. Rassem-
blant ses forces, elle le regarda à son tour,
et d'une voix presque imperceptible
AIom. alors. U serait possible T
Quand je te du.
Te causer uno émotion, un chagrin.
Qu'importe si ton bonheur en dépend
Vivenv ît changeant de ton, comme le pre-
uant au mot
Tu vois. tu avoues. tu serais malhou-
reux si.
le te jure que non.
Tais-toi tu ne peux me convaincre. Et,
à quoi bon d'ailleurs ?. Mon bonheur, dis-
tu ? Ecoute-moi à ton tour. Tu me jures que
tu as cessé de le haïr ?. Eh bien moi, je te
jure que j'ai cesse de.
Tu mens
Non.
Tu mens Est-ce qu'une femme comme
toi, quand elle a donné son cœur, peut jamais
le reprendre
Il m'a offensée, bleseée. J'ai bien le
droit. 1
Tu mens t tu l'aimes toujours I
Non et je ne veux pas le revoir 1
Julien sourit, et, après ce grand mouve-
ment de passion mutuelle, avec un sou-
pir de contrition, comme un enfant pris en
faute
Alors j'ai eu tort, flt-ll simplement.
Elle se redressa
Tort T. comment tort t
Je lui al dit que tu lui pardonnerais.
Tu lui ae dit. Tu l'as'donC vu 7
Où!
Promets-moi Il'être canne, très calme
raisonnable. très raisonnable.
Je te promets. je te promets. mais
parle.
Eh bien i. ce matin, j« lui ai envoyé un
télégramme Biarritz.
Un télégramme t
Oui. un télégramme en ton nom.
Et tu lui disais dans ce télégramme t
Je lui disais de venir ici.
Pourquoi as-tu fais cela t
Pour te prouver que j8 ne souffrirais
plus en le voyant.
Ah mon chéri, mon chéri I. Alors, tu
l'attends T
Avec unt giace tendre
Non.. Je ne l'attends plus. 11 est arrivé..
Il est ici Y
Gracieus!» s'était levée d'un bond, regar-
dait dans la pièce, répétant à dem: folle
d'émotion
Ici T. Ici Y.
Au même moment, la portière de la tapis-
serie s'écartait
Gracieuse t
II était il lies pieds, lui prenait les mains,
les couvrait de baisers
Pardon I pardon Je t'ai fait bien du
mal.
Avant de lui répondre, la tendre mère se
tourna vers sun fils, et pour calmer une oer-
nière fois sa conscience si adorablement scru-
puleuse
Alors.c'«»t toi, c'est bien toi qui l'auras
voulu T
Oui. oui. Lui aur«te-je dit de %air
sans cela t
Tant d'émotion avait brisé Gracieuse. Elle
toiuuu dans .g
de larme', mar, SI
qu'elle aimait tant, mais qui l'avaient tant
fait suuffru, euiii; unis désor-
mais dan» une même affection pour elle.
Les mauvais jours étaient passés. L'orage
qui avait second sa vie avait tni à l'horizon;
c'était un ciel bleu qm in'iii, tenant rayonnait
en elle
Le docteur et Jouannine, revenant de l'hfc
pitai, entraient dars la pièce. Ils s'arrêtèrJB
sur le seuil stupéfaits d'apercevoir Roger.
Lourlel ? fit le docteur en s'avan<;ant.
C'est un miracle
Julien ce. leva st montrant Jouannin:
Li c'est elie qui l'a fait
Moi f fit la jeune tille rougissante.
Oui. toi dont la vaillance m'a soutenu,
toi qui m'as rendu la volonté et le courage;
toi qui m'as guéri, enfin t
Du diable si j'y comprends quelque cho-
ss flt le docteur.
Vous n'avez pas besoin de comprendre,
mon bon, mon cher ami, dit Gracieuse. On
vous expllquern tout ni da fois m'avez.
vous dit quH voue me voudriez heureuse,
tout à fait heureuse.
Eh bien
Elle mit ses mains dans les siennes et le
regardant avec une affection profonde
Eh bien. Voyez mes yeux 1
FIN
C. JÎM.OT. LA VIERGE DANS L'ART (de siècle
en siècle). t5 francs.
Officiers Ministériels
FORMATION DE SOCIÉTÉ
Suivant acte reçu par Mi Bernard SAL-
MON, notaire Bourc-des-Comptas. la si
août 18S4.
M. Anatole-Jullen-Marie MICHEL, époux
,le Mme Auna-Marla DKSCORMIPRS. mé-
canicien et forgeron, demeurant a Bourg-
dcs-Comptea.
Kt M. Emile-Marie- Josepù MICHEL,
époux de Mme Marcelle-Marie LECRIVAIN
mécanicien et forgeron, demeurant à
Bourg-des-ComptM.
Ont formé entre eux une société en nom
collectif pour le commerce des cycles, lns-
truments agricoles, les travaux de forée,
le débit de boissons.
Cette société est contractée pour 15 an-
n'.es a compter du 21 août 1924. avec la-
mlte pour chacun des associés de provo-
quer sa dissolution en prévenant l'autre.
̃-ix mots d'avance.
La raison sociale est • M1CUEL Frères
Chacun des associes pourra faire usage
de la signature sociale, mais elle n'obli-
gera la société que lorsqu'elle aura pour
objet des affaires qui l'Intéressent. En
conséquence, tous les billets, lettres de
change et généralement nous engagements
exprimeront la cause pour Laquelle Ils
auront été souscrits.
Le siège de la société est à Bourg-des-
Comptes.
Le capital social constitué par le maté-
riel et les marchandises, s'élerant à ïî 3*6
francs a été fourni par moitié.
Deux expéditions de cet acte de société
ont été déposées l'une au Greffe de la Jus-
tice de Paix du canton de Gulchen, le 12
septembre, et l'autre au Greffe du Tribu-
nal de commerce de Redon, le 13 septem-
bre courant.
Pour extrait conforme,
B. SALMON.
Etude de M" Jean VERANT, notaire
& Morlaix. rue «lu Paris, n' 7.
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du 20 septembre 1924
LES DEUX TENDRESSES
Par Jacques NORMAND
TROISIEME PARTIE
Alors est venue la terrible scène, puis
le délire, puis le voyage si pénible, puis
l'arrivée ici, le séjour dans la nature, dans
le calme, au milieu des chers souvenirs.
Enfin, dominant tout cela, planart sur tout
cela, niuii amour pour Jcuaumne. Cet amour
existait en moi depuis longtemps, depuis
toujours peui-etre. Mais je n'en avais qu une
conscience très vague. C'est Ici seulement
quo J'en ai senti la profondeur. il a chassé
ce qu'il y avait ae sombre et de mauvais en
moi. Il m'a semblé qu'un grand =ouffle
frais me traversait tout entier.. J'ai été tfuérl
par cet amour. et par lui, par cet amour,
j'ai compris l'amour.
Elle l'écoutait, étonnée, émue. Pute l'écar-
larf. doucement d'elle
Que veux-tu dire î
Je veux dire que j'ai compris, aimant
pour la première fois moi-même, toutes les
faiblesses, toutes les illusions de l'amour des
autres. J'étais agressif, je suie devenu indul-
sent je parlais en juge implacable, me voilà
enclin à toutes les pitiés. Ta tendresse pour
lui me révoltait je ne concevais pas que tu
puisses hésiter entre lui et moi il me sem-
blait que tu me devais toute ton aflection
que, lorsque tu lui en donnais une parcelle,
c'ûtuit un vol que tu tne et je tiou
vais cela injuste, et je à^uflralû, et je criais.
Mais maintenant, aime moi-même, vois-tu
J"iime et je comprends que tu l'aies aimé,
que tu l'aimes toujours, et malgré tout 1
Gracieuse était profondément troublée.
Etait-il donc poss'ble que Julien lui dit de
telles choses et qu'elle les pût entendre
Tout ce qu'elle avait souffert ne serait aone
plus désormais que du passé mort Le sup-
plice qui la torturait depuis Et longtemps
allait donc cesser? Ah quelle délivrance.
et quelle joit
Elle tendait déjà les mains pour saisir
cette tête s. chère, pour l'amener a elle et
mettre -;or ce front le plus tendre, le plus
reconnaissant des baisers. Tout a coup, elle
s'arrêta. Un doute affreux la prenait à la
gorge. Non un pareil bonhcur était impos-
sible. Elle n'y pouvait croire. Il mentait,
il mentait psr dévouement pour elle 1
Elle laissa retomber ses bras, et d'une voix
éteinte, après un silence
Mon pauvre enfant 1 Quel mal tu te
donnes pour me convaincre 1
Tu ne me crois pas Y
Non, fit-elle, obstinée. Tu veux te sacri-
fier pour mol, pas autre chose. Je le vois.
et je ne le veux pas. je ne veux pas que tu
souffres
Souffrir 7 mais je ne le peux plus,
maintenant, puisque j'aime. puisque mon
coeur déborde de joie. puisque l'amour m'a
guéri. Mais crois-moi donc crois-moi donc
Il lui avait saisi les poignets, presque
violemment, Ma regardait au fond de l'Ame.
Sous ce regard, Gracieuse hésitait, palpitait
comme un pauvre oiseau blessé. Ah 1 quel
désir ardeat était le sien il être convaincue 1
Mais elle doutai encure, toujours. Rassem-
blant ses forces, elle le regarda à son tour,
et d'une voix presque imperceptible
AIom. alors. U serait possible T
Quand je te du.
Te causer uno émotion, un chagrin.
Qu'importe si ton bonheur en dépend
Vivenv ît changeant de ton, comme le pre-
uant au mot
Tu vois. tu avoues. tu serais malhou-
reux si.
le te jure que non.
Tais-toi tu ne peux me convaincre. Et,
à quoi bon d'ailleurs ?. Mon bonheur, dis-
tu ? Ecoute-moi à ton tour. Tu me jures que
tu as cessé de le haïr ?. Eh bien moi, je te
jure que j'ai cesse de.
Tu mens
Non.
Tu mens Est-ce qu'une femme comme
toi, quand elle a donné son cœur, peut jamais
le reprendre
Il m'a offensée, bleseée. J'ai bien le
droit. 1
Tu mens t tu l'aimes toujours I
Non et je ne veux pas le revoir 1
Julien sourit, et, après ce grand mouve-
ment de passion mutuelle, avec un sou-
pir de contrition, comme un enfant pris en
faute
Alors j'ai eu tort, flt-ll simplement.
Elle se redressa
Tort T. comment tort t
Je lui al dit que tu lui pardonnerais.
Tu lui ae dit. Tu l'as'donC vu 7
Où!
Promets-moi Il'être canne, très calme
raisonnable. très raisonnable.
Je te promets. je te promets. mais
parle.
Eh bien i. ce matin, j« lui ai envoyé un
télégramme Biarritz.
Un télégramme t
Oui. un télégramme en ton nom.
Et tu lui disais dans ce télégramme t
Je lui disais de venir ici.
Pourquoi as-tu fais cela t
Pour te prouver que j8 ne souffrirais
plus en le voyant.
Ah mon chéri, mon chéri I. Alors, tu
l'attends T
Avec unt giace tendre
Non.. Je ne l'attends plus. 11 est arrivé..
Il est ici Y
Gracieus!» s'était levée d'un bond, regar-
dait dans la pièce, répétant à dem: folle
d'émotion
Ici T. Ici Y.
Au même moment, la portière de la tapis-
serie s'écartait
Gracieuse t
II était il lies pieds, lui prenait les mains,
les couvrait de baisers
Pardon I pardon Je t'ai fait bien du
mal.
Avant de lui répondre, la tendre mère se
tourna vers sun fils, et pour calmer une oer-
nière fois sa conscience si adorablement scru-
puleuse
Alors.c'«»t toi, c'est bien toi qui l'auras
voulu T
Oui. oui. Lui aur«te-je dit de %air
sans cela t
Tant d'émotion avait brisé Gracieuse. Elle
toiuuu dans .g
de larme', mar, SI
qu'elle aimait tant, mais qui l'avaient tant
fait suuffru, euiii; unis désor-
mais dan» une même affection pour elle.
Les mauvais jours étaient passés. L'orage
qui avait second sa vie avait tni à l'horizon;
c'était un ciel bleu qm in'iii, tenant rayonnait
en elle
Le docteur et Jouannine, revenant de l'hfc
pitai, entraient dars la pièce. Ils s'arrêtèrJB
sur le seuil stupéfaits d'apercevoir Roger.
Lourlel ? fit le docteur en s'avan<;ant.
C'est un miracle
Julien ce. leva st montrant Jouannin:
Li c'est elie qui l'a fait
Moi f fit la jeune tille rougissante.
Oui. toi dont la vaillance m'a soutenu,
toi qui m'as rendu la volonté et le courage;
toi qui m'as guéri, enfin t
Du diable si j'y comprends quelque cho-
ss flt le docteur.
Vous n'avez pas besoin de comprendre,
mon bon, mon cher ami, dit Gracieuse. On
vous expllquern tout ni da fois m'avez.
vous dit quH voue me voudriez heureuse,
tout à fait heureuse.
Eh bien
Elle mit ses mains dans les siennes et le
regardant avec une affection profonde
Eh bien. Voyez mes yeux 1
FIN
C. JÎM.OT. LA VIERGE DANS L'ART (de siècle
en siècle). t5 francs.
Officiers Ministériels
FORMATION DE SOCIÉTÉ
Suivant acte reçu par Mi Bernard SAL-
MON, notaire Bourc-des-Comptas. la si
août 18S4.
M. Anatole-Jullen-Marie MICHEL, époux
,le Mme Auna-Marla DKSCORMIPRS. mé-
canicien et forgeron, demeurant a Bourg-
dcs-Comptea.
Kt M. Emile-Marie- Josepù MICHEL,
époux de Mme Marcelle-Marie LECRIVAIN
mécanicien et forgeron, demeurant à
Bourg-des-ComptM.
Ont formé entre eux une société en nom
collectif pour le commerce des cycles, lns-
truments agricoles, les travaux de forée,
le débit de boissons.
Cette société est contractée pour 15 an-
n'.es a compter du 21 août 1924. avec la-
mlte pour chacun des associés de provo-
quer sa dissolution en prévenant l'autre.
̃-ix mots d'avance.
La raison sociale est • M1CUEL Frères
Chacun des associes pourra faire usage
de la signature sociale, mais elle n'obli-
gera la société que lorsqu'elle aura pour
objet des affaires qui l'Intéressent. En
conséquence, tous les billets, lettres de
change et généralement nous engagements
exprimeront la cause pour Laquelle Ils
auront été souscrits.
Le siège de la société est à Bourg-des-
Comptes.
Le capital social constitué par le maté-
riel et les marchandises, s'élerant à ïî 3*6
francs a été fourni par moitié.
Deux expéditions de cet acte de société
ont été déposées l'une au Greffe de la Jus-
tice de Paix du canton de Gulchen, le 12
septembre, et l'autre au Greffe du Tribu-
nal de commerce de Redon, le 13 septem-
bre courant.
Pour extrait conforme,
B. SALMON.
Etude de M" Jean VERANT, notaire
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