Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial
Éditeur : [s.n.] (Rennes)
Date d'édition : 1923-10-10
Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 10 octobre 1923 10 octobre 1923
Description : 1923/10/10 (Numéro 8061). 1923/10/10 (Numéro 8061).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG14 Collection numérique : BIPFPIG14
Description : Collection numérique : BIPFPIG29 Collection numérique : BIPFPIG29
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Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne Collection numérique : Fonds régional : Bretagne
Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque... Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6474235
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2008
Pour l'Exposition internationale
des Arts appliqués
'Ffermation d'un comité de défense
de l'Art breton
MM. les Présidents des 5» et 69 régions éco-
nomiques. MM. les Présidents des Comités
d'arts appliqués de Ia région de Nantes et de
celle de Reunes, MM. les Présidents et vice-
présidents des sections et des comités de cha-
que département, M. le Président de la Cham-
bre des Métiers; MM. les Directeurs des Eco-
les des Beaux-Arts de Rennes, Nantes, Brest;
MM. les représentants de l'Union Régiona-
lisle et de la Fédération Régionaliste.
Réuni* pour la première fois dnus la Salle
des Conférences du Château de Nuntes, le 8
courant, ont décldé la formation d'un co-
mité de défense de l'art breton qui oeiitrall-
sera les efforts de tous les organismes exis-
tant.
Ont été nommés
Président M. Jean-Julien Leinordant, com-
mandeur de ta Légion d'lionneur, Président
de Ja Fédération Artistique des Intellectuels
et des Musiciens de la Bretagne
Membres du Comité MM. Deniaud et Vuil-
leinaju, présidents des 5e et 6» régions écono-
miques MM. les Présidents des Chambres de
Commerce des départements de la Loire-Infé-
rieure, de l'llle-et-Vilaine, des Cotes-du-Nord,
du Morbihan, du Finistère; M. Dottin, doyen
de la Faculté des Lettres de Rennes, président
du Comité des Arts appliqués de la région
de Nantes;* MM. Le .Ray, Bourgin, Henrlot,
Poulfcs, présidents des sections des comités
d'arts appliqués; NI. l'abbé Bossard du Clos,
président de la Chambre de Métiers; MM.
Ronsln, Pola Léonard, directeurs des Eco-
les de Rennes, tantes et Brest; M. le marquis
de l'Estourbelllon, .président de l'Union Ré-
gionaliste; M. Choleau, président de la Fédé-
ration Régionaliste.
La préparation de l'Exposition
Dans la séance du matin, le Président,
après avoir montré par un exposé d'ensem-
ble que la situation toute particulière dans
laquelle se trouve la Bretagne Insista sur la
nécessité d'obtenir dès maintenant du Pou-
voir central, des garanties qui permettront
à nos industriels et il nos artisans de partici-
per à cette exposition.
Ces couclusions furent adoptées à l'unani-
mité.
La séance de l'après-midi fut consacrée à
l'étude de difr< rems projets.
Tout** lus solutions susceptibles de mettre
en voleur rexirè*in<> variété et la profonde ori-
pinc.iit' dos œuvres de nos industriels et de
nos artistes, furent examtnées -et ensuite
adoptée; pu les délégués qui, avant de se
sépsrei, procédèrent à la nomination du nou-
veae Comité.
L'unit* morale de la Brttagne
Un travail utile qui donnera certainement
des résultais féconds, fut rn mtnpli. Mais cette
journée aura des conséquences plus Impor-
tuantes encore à un point de vue général et
elle marquera dans les annales
Toute la lutte soutenue les dernières an-
nées par les esprits généreux et désintéres-
sés, afin d assurer l'unité morale chez nous,
vient d'avoir sa conclusion, et c'est au mi-
lieu d'une chaude atmosphère de cordialité
que fut sceilé dans ce vieux château l'ac-
cord des représentants de nos cinq départe-
ments bretons.
La séaure du matin, surtout consacrée à.ra
discussion des Idées générales, fut Impres-
sionaano.
Un silène* presque religieux régnait dans
l'immense salle dont le parquet a néchl jadis
sous le poids de rudes guerriers caparaçon-
nés de métal. Pas d'éclats de voix. pas d'ef-
fets oratoires, un exposé simple, préc.t0. des
demandes et des repensée nettes Chacun des
délégués comprenait que quelque chose d'Im-
portant se passait et que cette réunion
n'étatt pas une réunion ordinaire où trbp
scuvent le poids des préoccupations person-
nelles pèse lourdement sur les décisions
prises. •
Tons ces intellectuels, ces artistes, ces In-
dustrieh et ceî artisans qui ont consacré
leur effort et une grande partie de leur fxis-
tence A 1a défense d'idées généreuses ou A
l'embellissement de nos cités ou de nos ha-
bitations vivaient avec intensité une de ces
heureuses minutes où l'on a la certitude de
eol'iborer une jrrande œuvre.
Bien que très décidés faire ce qul est en
leur pouvoir pour assurer In réussite de cette
exposition destinée *à montrer nu monde les
multiple-, ressources de notre eénle. Ils sen-
taient qu'ils contribuaient dans la mesure
de leurs moyens et de leurs facultés A
l'énorme travail de redressement moral de
leur ran; Et par cette trrise journée d'au-
tomn? ils entrevoyaient Fauta railleuse où
nos artisans et not industriels, ennn lihérés
de la routine, allaient s'eneaper dans la
vole que leurs camarades peintres ei sculp-
teurs, plus décidés et plus audacieux, leur
ont tracée depuis plusieurs années déjà.
Comment une race qui a donné naissincp
n tant d'admirables peintures et imagier'! et
a ces artistes mil ont iessiné ces costume"
qu'on porte 'encore en pt dont
le « stvle » nous émerveille, pourrait-elle
doutrr de se? destinées
Cp qni Ini a manqui5 Jusan'n cp tour. c'e
fut l'unité d'nrtion. nn moins dnns le do-
main(, artistique pIIp est maintenant réa-
lisée dans tnttte la Bretagne.
Les étrangers sont venus en France très
nnmhreux cet été: parmi eux. nombre de rue-
porters nmérienins chargés de nous étudier.
L'un d'eux a transmis A son lotirnal cette con-
clusion Vie Rennaise parait infiniment
plaisante mais bien courte, pas ou peu de
vieillards Rassurions les Américains: les
Rennais ont l'allure jeune et Ils sont bruns.
blond% nn rhAtains. parce qu'ils connaissent
tous l'Orrai, la teinture pour cheveux.
AVANT LES ASSISES
D'ILLE-ET-VILAINE
Le orime de Fougères
Lu Chambre des mises en ncc.isution Ce la
Cour d'uppel vient de uVclder le renvoi de-
vaut le.; p-rIuimico Assises lV la femme
Louiifi Veistejjen (lui. le juiu dernier, tua
il coulis de revulver son amant, M. Cliautard.
directeur des travaux de captation des eaux
a Fougères.
Née à- Paris, IJfcuise Versisgea est âgée de
43 au» elle exeryait la protession d'artiste
lyrique. C'est une femme uivuroie.
Elle a déclaré n'avoir tiré eur son amant
que parce que celui-ci devait l'abandonner
pour uller aux Colonies.
LeS, .débats de cc drume passionnel seront
sans doute longs et mouvementés. 16 témoFis
ont elé cités.
Loutre Vcrsicgon seru défendue par Me
EN PASSANT
Vite Querelle lunluisiste.
Mardi soir, vers 21 heures, alors que notre
ville, déjà somnolente comme de coutume
à cette heure pourtant peu tardive, se lais-
sait doucement nller au summeil réparateur.
une soudaine explosion., de voix se pro-
duisit rue Lc Uastard, ne bris.mt pas les
carreaux, ni.us faisant fc'ouvnr un bon
notuhre de fen.'treb du voisinage uù parurent
aies vit-aces anxieux, autant qu'on en peu-
vait Juiïer ;i la pAle clarté qui tombait des
rareb réverbères.
Cet éclHtrage. bien que modestie, permit
néuumoius de distinguer, dans la pénom-
bre .deux puysmis qul xesticulaient à une
prudente distance l'un juriant dans un patois des plus « terroir
que 'quelques rares et îiiOme problématiques
initiés durent >euls comprendre ei îl|i|mV>-
cier. ils auraii-nt menu; employé desi-
tlicles grès varices tû montre totis deux
beaucoup d'esprit. Cette scène L>uil(?.-que dé-
chaîna, en quelques instants, une franche
Kaiete narmi les oecupanis îles fenêtres et
les badauds de la rue qui faisaient boule
de neice.
Connue le ton de la discusnion allait cres-
cendu. chacun se demandait ce qui allait
advenir. Soudain, l'on vit, a lébahissement
général, les deux contestants se prendre
Da.r le l>rns et se diriger vers un grand café
en entonnant Joyeusement une chanson d'é-
tudiants.
He'nseieneiiiesits pris, il s'aplssait d'une
blague conçue et exécutée par deux de nos
sympathiques étudiants.
Le Piéton dc service.
LE CONCOURS D'ADMISSION
AU CONSERVATOIRE
Aujourd'hui il 16 h.
Cours, supérieur et moyen des jeunes nflee.
I je main jeinll, Il lii il 15, solfece Cours
élémentaire tt préparatoire des jeunes tilles.
Vendredi, a lf h. l.">. solfège Cours suj*
rieur, njoyen, clémeninlro cs préparatoire des
garçons.
Sem.uO, à 16 h. 15, plano Cours supérieur
et moyen.
LES NOUVELLES RUES
MARTEVILLE (180&1867)
Comme nous allons le voir au cours de
cette notice, Marteville fut le continuateur
d'Ogée, on a donc eu raison do les faire voi-
siner dans la gloire.
La rue Marteville se trouve nussi dHhs le
quartier du boulevard de l'Ouest, elle part
du Il'' 44 pour aboutir au canal.
La plaque indicatrice mentionnera que Mnr-
teville fut L'historien de Rennes.
Sa vie fut bien compitquée et remplie de
vicissitudes. Ce Rennais devait même utourir
en Espagne.
Son père, Louis-Jean-Bupliste Marteville,
originaire de Salnt-Mnlo, capitaine au
166 régiment de chasseurs A cheval, adjoint
il l'état-major de la 13* division militaire de
Rennes, avult épouse dans notre ville., le 18
ventôse un XI (1H0A), uno demoiselle Hen-
rictte-Jeanne-HyacIntlie Roblquet, fille d'un
très célèbre maître-imprimeur, demeurant es
Toussaints.
Et c'est de cet aleul que notre historien, de-
vnit hériter de l'amour des choses du livre.
Alphonse-Kdiiiond Marteville naquit, rue de
Fougères, le 30 nivôse an XI] (1R05) et il son
actc de naissance, nous voyons que son
grand-père, Jean-François Rohlquet, Impri-
meur-libraire, avait sa boutique rue de la Ré-
publique, actuellement rue. Nationale, et sans
doute au n° 8, comme nous le verrons par la
suite.
Cette rue devait d'ailleurs changer de nom
chaque foi» que lit France chanta île gou-
vernement. Elle s'appelait rue ll»umoment on Marteville, apré« <|(- forme études,
y devint n son tour inaMrci!ii;irlni''i;r.
Il avait ("'té élevé dans les Idée* libérales et,
après la chute de Chnrles X. il «'un constltun
l'ardent champion. Marteville devint ionrna-
liste en 1K30. et devait l'être jusqu'en 1S64.
Ceux qui furent bcs collaborateurs attestent
que. comme publiciste. Marteville lit ses preu-
ves, que toujours sur la brèche. Il sut con-
quérir une pince fort honorable dnns la
pTosse df province.
Son Journal s'appela d'abord I.'Av:r1lln1re
Uretnn- Il devrait rayonneur, enr Il portait pn
sous-litre, la mention « Journal politique, lu-
diciaire industriel et d'annonces du départ-
ment d'IUe-et-VilMine et des départements de
l'Ouest
Ses tendances politiques étaient nettement
affichées par 1e symbole du gouvernement de
Juillet qui rayonnait en première tiace avec,
en épigraphe" la formule Le flot et
Charte
Nous avons parcouru cette curieuse collec-
tio.i de VAuiiliaiie nmon qui rhHnfrea de
format et même de nom, suivant les besoins
de la cause, Mertevllle fut un journaliste
quelque peu éclectique, un>- sorte d'oppor-
tuitlste avant la lettre.
En faire l'analyse dépasserait de beaucoup
le carlre de notre travail Notons seuloment
qu'il cette lointaine époque, un abonnement
annuel coûtait 16 fi.inrs semestriel » fr. so
trimestriel, i fr iiO \rJ[1ntr'\l>ïe'nnj
ces9ivem*nt bi et trl-liebdomadnlre. devait
devenir quotidien par la suite. Le premier
numéro en parut le samedi El Juillet 1830 et
les burenux étalent situés rue Royale, 8, dans
la deuxième cour.
Les colonne» en «talent ouvertoB au public;
un avis spécial le mentionnai! line botte
est placée dans l'allée pour recevoir les ré-
clamation» elle sera levée tous les soirs
a 10 heures.
Survint la Révolution de février 1848 qui
chassa honteusement les d'Orléans. L'Auxt-
liaire Breton continua de défendre l'ordre
mais le public ne fut peut-être plus uunl
empressé tans doute car Il no s'attarda pas
a pleurer sur les ruines de Sion la V Juin
1849, Il changeait de nom.
L'Auxiliaire Breton devenait lo Concilia-
teur, avec le sous-titre Journal de la Bre-
tagne, ancien « Auxiliaire Breton
Son programme tenait en trois lignes
Force au oouvoir, Tolérance des opinions,
Conciliation des partis; Marteville avait alors
pour associé un M. J.-M. L"fa6 père ils ces-
sèrent toute participation à la rédaction po-
litique Alphonse Marteville restait chargé
exclusivement de la partie littéraire.
Le Conciliateur parut jtisqu'en 1852. A cette
époque, le 17 mars, il annonce qu'il va re-
prendre son ancien nom.
En effet, le 19 mars parait le premier nu-
taéio de la nouvelle série de ['Auxiliaire
Breton, journal d'Ille-et-Vilalne, qui devait
se poursuivre jusqu'au 31 décembre 1857.
Avec la nbuvelle année, le 2 Janvier, Il deve-
nait le Journal d'llle-et-Vllalne (.Auxiliaire
Breton), faisant revivre le uorn d'un ancien
journal rennais qui avait eu son heure de
célébrité du 3 vendémiaire an XII (1803) à
1814.
Mais aveu ce nom nouveau, il prétendait
bien continuer la tradition, car il portait en
manchette la mention 290 minée, et le sous-
titre marquait qu'il élargissait le rayon de
sou action Le Journal d' llle-et-Vilaine deve-
nait politique, littéraire, agricole et Indus-
triel. C'était tout à fait un grand journal.
Marteville en était le rédacteur en chef et
son nom ne devait disparaître de la man-
chettp du journal que le 5 avril 186j, et le
jnurnal continua de paraitre jusqu'en 1888.
Les bureaux, sans changer de place, étaient
au n° 8 de la rue impériale, jusqu'à leur
transfert au bas de la rue Snini-François,
aujourd'hui rue Hoche.
Nous nous souvenons que, jeune enfant,
nous allions y cherclter 1 exemplaire destiné
Il M. Lucien "Decombe, qui fut notre initia-
teur, notre premier guide dans le culte des
vieilles choses rennaises.
Nous avons cru intéressant de rappeler
cette page de l'histoire des journaux ren-
nais.
Marteville ne fut pas toujours absorbé par
son imprimerie dans laquelle il fut succes-
sivement l'associe des MM. Lofas et de HI.
Oberthtir, ni par son ruue labeur de journa-
liste.
Il trouva le temps de se donner a sea
concitoyens il lit partie du Conseil muni-
clpal au temps où MM. Ange de Léon et
Robinot de Salvt-Cyr furent maires de lien*
nos.
Il fut plusieurs années secrétaire en titre
de la Chambre de Commerce qui se tenait
alors rue Saint-Georges, 34 (Hôtel de Fer-
ron> :IL A. Le Tarouilly en était président.
Enfln, et c'est son principal titre de gloire,
Alphonse Marteville fut un historien reinar-
Il réédita d'abord le Dictionnaire d'Osée,
et consacra dix ans il ee travail considérable,
et pour rendre cette œuvre digne de la Bre-
tagne, il s'assura le concours d'hommes omi-
nents, P. Varin, Aymar de Blols, Ducrest de
Villeneuve, Guépin, de Nantes et Le Huérou.
Nous pouvons souscrire le Jugement de
Levot sur l'édition Martevillo qu'elle est
indispensable à quiconque veut connaître
sûrement les faits historiques géographiques
et archéologiques se rapportant aux moindres
localités de notre pays.
Son UinMre de Hennés, en trois volumes, fut
le couronnement de ses travaux •llllérslro». et
donne unc l.tOo de l'On talent d historien et de
cJiorclieur inf:itlff:ii)lc.
On doit bien s'imaginer combien ccs nccupa-
lions si diverses l'absorbèrent d'abord, puis al-
Uirûrcnt f. santé.
Il était encor Jeune, et avait un besoin inces-
sant de ce dépenser.
Il avait de grandes connaissances sur la chi-
niif: il avait résumé et publié les savantes le-
çon» iu-o fessas à Rennes, par Malnputi, il ac-
cepta la direction de la Société houillère et mé-
tallurRkmc des Asturics.
Après avoir réalieé ses affaires commerciales
il nemnes. (1864) Il quitta son charmant >opi« du
n" 7 de li ruc de la Barbais et fut se fixer il
Micron del Camliio, rlans la province d'Oviedo,
en Kspa-ftne, et c'est là qu'il devait mourir au
déhnt de novembre 1867.
Beaucoup de Hennals l'ont Ci-vm, et pourtant
son nom ëemblftlt devenir «««soger il sa ville
natale.
On a donc bien fait d+ rappeier aux nou-
velles générations.
Eczéma
Les personnes rtui soutTrent d eczéma depuis
des années |>cuvont recouvrer un sommeil
paisible en employant la Pommade Cadinn
'lui arrêln instantanément les démangeaisons.
Bien dos suniTrancos sont évitées en employant
à temps ia Pommade Cadum contre l'ecztema
les boutons, dartre», gale, éruptions, écorchures
hémorroïdes, urticaire, croûtes, coupures.
SYNDICATS & SOCIÉTÉS
EcumeuRa it fianci, (Louv*t«mm). con-
vocation Jtudl Il jetohr* ̃ sortie aux Butta» itv
Co«m#» «m cas de pluie, 18 Motli-.nrrtloni. Pré-
wnco oDlIritiolr* il» ton* !et Louv«tp»ux pour la
lor, i"f dt lwrl«
Dimanche tt «ortie nu t>ol« de Vaux, thé à
heures. UpikIoï-vom» A la h. S0, place liochp.
Cilla LFs otlHlFR* tlollUNnr.RM. Le Syndlcnl
de. ijurrl-Tf boulingprs rappelle à tous les ou-
vrier! boulanger* ^yndlriués et non lynrilqups.
licu, t. 0 heures, HMIe-aux-Tolles. la rtunlon
lêner»! Il attire en iii£ine tcnipi l'attention de:!
ouvrlen deà campiimei.
vn l'importance de la réunion. it prlunca di
chacun est lndl»p*ni»bl«, Le Syndical.
ECOLE PRATIQUE D'INDUSTRIE
Cours professionnels pour les apprentis
de industrie
Les cours professionnels ci-ap'ès seront
organisés à l'Ecole Pratique d'Industrie de
Hennés, a partir du lô octobre, puur les ap-
prentis de l'industrie menuisiers, mécani-
ciens, électriciens. Ces cours permettront à
ceux qui le désirent de se préparer à l'exa-
men du certificat d'aptitude professionnelle
prévu par la loi du 26 juillet 1919.
Section A. Dessin industriel et notions de
géométrie le lundi et le Jeudi, de 19 h. 30 à
21 heures.
Section B. Dessin tndustrtet et notions de
mécanique et de technologie, le mardi et le
vendredi, de 19 h. 30 à 21 heures.
Electricité industrielle le mercredi, do
19 h. 30 fi 21 heures.
Conférences sur les moteur industriels .<
deux conférences par mois.
Lee Inscriptions seront reçues l'Ecole
d'Industrie, 1, boulevard Laênneo.
MATINÉES & SOIRÉES
Omnia-p»thê. Du mercredi 10 au dimanche 14:
Les Rôdeurs de l'Air, v épisode: Dorgta j'amu-
se, drame en & parties; Eau de Jouvtnct, co
mique; Pathè-llcvue et PatM-Journal.
LE Ballet Russe Dz Moaoou. rtappelons que
c'est ce so'r mercredi, au Seiect-Paloce, qu'à lieu
le deuxlemo gala de danse, organisé par .M. P.
Boquel, avec le ballot russe de Moscou qui donne-
ra V Histoire de,la fente, depuis les anciennes dan-
ses hindoues et égyptiennes Jutqu'ai'x ballets mo-
dernes.
Au TniATRE Municipal. Le Théâtre Munici-
pal n'a pas encore ouvert ses portes, mals déjà an
travail y est accomplt en elT?t, depuis lundi. les
répétitions ont commencé. Artistes, choristes, dan-
seuses, tout la monde répète usas son coin. Auul
les trou répétiteurs que M. Boutau à enragé, ne
nanent pas en ce moment,.
.Nous pouvons dire que le cadre ̃'̃» chmurs sera
composé de beaucoup plus da 30 choristes, et les
chefs de servlce MAI. Jorto et Kodîrle, font l'im-
possible pour donner des repreientatloiis impecca-
blea.
Paul Loyonnet Le quatuor Poulet
Eugène Reuschel
vos lecteurs apprendront avec plaisir que
M. Beesau organise pour ce trimestre trois
concerts de musique de chambre au cinéma
Patbé.
Le premier aura lieu mercredi 17 octobre,
il 4 h. 30. avec le graud planiste Paul Loyon-
net. Consulter le très beau programme ¡¡[fiche
en ville.
Le deuxième, avec le célèbre quatuor Pou-
let, considAré à l'heure actuelle comme le
premier des quatuors français, qui se fera
entendre [pour la première lois d Rennes) le
3 novembre en matinée.
Enfin le virtuose Eugène fteuschel, avec
une cantatrice. If 15 décembre, également
en matinée.
MAISON DES ETUDIANTS. Le président
de l'Association générale des Etudiants et
Etudiantes nous prie d'annoncer que l'ouver-
ture de la Maison des Etudiants, rue Chalats.
aura lieu officiellement le lundi 15 octobre.
ETAT-CIVIL DE RENNES
• Naissances
9 nctoDre. Eugène Besuard, k Saint-Laurent;
Maurice Audlaet, faubourg de tantes. 44; René
Saulals. place des Lices, 90: Itenée I.emarctianruo Jean-Macé.
Dtctb
9 octobre Marie Plnelle, 1 an. rue it'Antrain,
17- Marcel Chnuvlère, i mols, t. la Hetlte-Rlchar-
lil'err: Mme Uascbol née Morlu, la ans, route de
Brest; (ilscle Carreau, M Jour», canal Slnnt-Martln.
W • Miirie Joiilmiid. cultivatrice, célibataire 16
ans r.iulnjurtr de Paris. 71; OdWtt- Reucher. 4 ans.
rue de N.iiuo», M: Mme Penhouet. née Dufeix, 30
ans, rue François-Lanno.
Oonvaii mortuaires
du mercredi 10 octobre 1993
8 heures Mme Busnel. route de l.orient, 44,
St-Etlenne, Est.
8 heures Mme Lecoublet. rue du Puits-Jacob, SI,
Sncrés-CVrurs, Est.
8 heures M. Lavocat, boulevard de Strasbourg,
0, Notre-Dame, Est.
t heures Mme Catchot, route de Bre-t. Jar-
dins Ouvriers, St-Ktlenne, Nord.
2 heures Enfnnt Plnclle, rue d'Aa/trnln. 17.
Saint-Aubin, Est
4 heures Enfant Carreau. canal Salnt-Mnrtln,
Sulnt-Etlcnno. Nord.
Melesse
CONDAMNE A UN MOIS DE PRISON, UN
JOURNALIER SL I END DANS UN GRENIER.
Le 7 octobre dernier, M. le maire de Me-
lesse et M. le docteur Gérard étalent préve-
nus qu'un individu venait de se pendre dans
un grenier situé au-dessus d'une grange a
proximité de la îiiaisor. d'habitation
époux Roulé.
Cet individu h été reconn't pour Atre un
nommé Roulé Désiré, journalier il Melesse,
qui avait été condamné samedi dernier, ain-
el que nous l'avons relaté, par défaut par le
trlbunal correctionnel à un mois de prison.
pour coups et blessures. sur la personne de
sa femme
Saint-Aubin d'Aublgne
UNE FEMME DISPARAIT. NI. Ilippolyle
Gauthier, cordonn;er au bourg de Saint-Aubin
d'Aiiblgné, a fait une décl-iration à la gen-
darinorie n propos de la disparition de su
femme, Agée (le 42 ans, née Bazin Jennne,
originaire de Montreuilsur Ille.
Mme Gauthier avait qui t. ,on domicile,
dans la nuit du 18 au l'.i septembre dernier.
Depuis cette date, on n'a reçu d'elle aucune
nouvelle.
Mme Gni'.iliier a déjà tait plusieurs fu-
mies. notamment en avril ct en mat dernier.
Elle ne paraissait pas jou:r de toutes ses ra·
cultès mentales.
Oourdain
COUPS LT BLESSURES. NI. Joseph Les
tard, âgé de li) nns demeurant chez ses pa-
rems à la Germerais, en Dourdain, a porté
plainte à la gendarmerie de LilTré contre le
nommé Constant Briet, demeurant également
il Dourdain.
Lundi 1" octobre, vers 1!) heures, le jeune
Lesturd conduisait ses chevaux à l'abreuvoir
de M. Ferron, demeurant a la Réhétals, en
Dourdnln. situé a 81)0 mètres de la Corinerais
Il emprunta a cet effet le chemin rural qui
va de la CormernU la Réhétais. Quelques
mètres avant d'arriver J'abreuvoir, Itriet se
plaça au milieu dn chemin, et nrmé d'un bn
ton il rWendii au leune l.estnrd tic nasser
par là. M. LeRtnrd continua snns rien dire sn
route. Au m?nif instant Brlet lui asséna trois
coups de bâton sur la tête et deux sur le bras
droit.
M. Lestard s'est fait délivrer un certificat
médlcnl.
Domloup
ENTRE BEAM-PERE E'I GENDRE. M.
Isidore Barbier, âgé do 5D ans, cultivateur
il l'Omelette des Landes, s'adressant l'autre
Jour 4 sa femme, aurait émis quelques insi-
nuations malveillantes à l'égard de M. Adam,
son gendre, demeurant anx Croix, en Donv
loup.
-NI. Adam demanda alors des explications
à son beau-père et lui administra una pairt
de giffles. Une enquête est ouverte.
LA FORMATION DU 4V RÉGIMENT,
La question des logements. --Un député
qui n'est pas content 1
Tout vient à point a qui suit attendre Noua
«Jffnallons récemment les difficultés que créatt
la crise du logement pour l'installation dans
notre ville des cadres d'officier» et sous-offlolers
marlc«. Ces dlflleultCs ont été surmontées et
nou croyons savoir que tous les officiers et sous-
officier déjà arrivés ont trouvé à se «caser».
D'autres voat venir qui. eux aussi, comme leurs
camarades. chercheront et. trouveront. Il y a
em:ore des :ojremects qui sont vacants ou vont
le devenir A très bref délai. Il nous platt d'ail-
nous croyons savoir que tous les ofîlciPrs et s.-
ciers ne se montrent pas exigeants. En vrais
sages lla se contentent de peu et savent à l'oo-
casion se passeur de confort. Ceci est tout à leur
honneur et facilite slnorullèreaient la tâche com-
mune.
Nous avons entendu exprimer le regrei que
l'autorité militaire n'ait pas cru devoir attendre
la dissolution du 31 bataillon du 418 R. I. de
lijrne pouf procéder à la formation du régiment
de tirailleurs coloniaux. Nous sommes de cet
avis. Le problème du loeement eut été en effet
simplifié si ies cadres du 38 bataillon avatent
vidé les lieux. Cet abandon est actuellement im-
possible, les oWclers et souô-offlclers de cette
unité n'ayant pas encore reçu leur nouvelle
affectation. Néaumoins tout finira par «se tas-
ser», nous ne non? lasserons pas de le répéter.
Vitré qui, avant la jruerre, loceait sans difficulté
aucune, les officiers et sous-offlclers du 70* R.
parviendra, ma'ljrri1 les clrconstancea plus pé-
n:bles, à lofrer ceux du 418 régiment. quoi qu'en
pense certain dAptité qnl, dans un journal cela-
nial, fulminant contre la décision de l'EUt-ma-
jor envoyant !es Malgaches Vitré, traite lrré-
véreucieusemom r.oîrn bonne ville de « pot da
chambre réduit». I,p langage parlementalre est
parfois si. choisi que nous n'avons pas nom
formaliser. Au fond ce député pense comme
nruç que Vi'.rp' est une coquette petite ville qui
1 si' cniisi-rv!1 le caractère du passé et où te
nouveau répiment se trouvera très bien, maia
ù son avis, il n'aurait pas dû v être envoyé l Ceci
est une autrs histoire comme dirait Kipline. M.
le députe peut n'itre lias content c'est son af-
faire! Quant fi nous Vltréens, nous nous ré-
jouissons b!en vivement de la décision de l'E-
tat-ni.ijor. et sommes enchantés de l'arrivée de
U nouvelle, garnison.
Que M. le député se rassure. Tous, officier»
et sous-offlclers seront logés. Vitré fera tout
son possible pour rendre leur sélour asrréabls
et nos coloniaux n'auront pas à s'en plamdre.
Ni. le !ieu tenant-colonel Lemolne de l'Infan-
terie coloniale, été chante par le «rénéral Pas-
saga, commsndftnt le 10" corps d'armée de la
formation du 41* régiment en attendant l'arri-
vée du colonel Bétrix. qui a è\A nortmtd au com-
mandement lit liinment mais n'arrivera à Vltrd
que dins deux mois.
Le bataillon de malgaches, atfecté à R.nne3,
Le sera pas conslitué avant la fin du mois de
décembre. Dès sa formation il sera dirigé sur
èa nouvelle destination.
CONSEIL DE REVISION. L»« opérations
du Conseil de révision ont io..tinué nier
après-midi, nu Château, pour les con!5crlis
du canton Ouest de Vitré, sous la présidence
de M. le Prélet d'ille-et-Vllatne.
Voici U- lésultat des opérations pour les
deux cantons
Canton Est. Ajournés de.s classes 1922 et
1923. 38, aoni 9 ont été reconnus bons pour
le servlce ormé, S!) ajournés ou verses dans
le service auxiliaire.
Classe 192i. Sur 147 conscrits qui se pré-
sentaient. 6i< ont été reconnus bons pour le
service armé. 6 exemptés, 53 ajournés oa
versés dans le service auxiliaire.
Canton Ouest Ajournés (les (lasses 1921
et 192:4 30, dont 13 ont ctô reconnus aptes
au sarvice nnnû et 23 ajournes a nouveau
ou versés dins le service auxiliaire.
Classe l'J.'4. Insrits, Vil bons pour le
service armé, 67 exemptés, 7: ajournés on
verses dnns le service auxiliaire, 53.
OFFICE MUNICIPAL DE PLACEMENT
GRATUIT. On demanda Une jeune fille
pour papeterie, deux gérants-livreurs mariés
pour succuisnles commerciales, des ouvriers
terrassiers.
L'Office dispose d'une femme de ménage,
• l'une UMiuiie de chambre et d'une bonne à
toutes imiins.
Pour tous renseignements, s'adresser ta
bureau de l'Office, octroi, gare de Vitré.
cîossuLr-vno.s U1:: nourrissons.
Nous rapplons que la pesée des nourrissons
aura lieu désormais à la Créche municip ale,
dans un local au rez-de-cli.iiHsée. ies h et
samedis du mois, à deux heures de l'a-
près-midi, en présence du médecin affecté
il ce service et avec le gracieux concours
des dames natronesses de la Société mater-
nette de Vitré.
La consultation des nourrissons, qui est
annuité, est ohltaatoire pour les mtres de
la/utile oui reçoivent la prime d'allaitement
et présente le plus sérieux Intérêt pour les
ruuiveiiiix-nés et i^néralement pour la pré.
servation de l'entance.
La Diomlèro pesée aura lieu le samedi 13
octobre.
PATRONAGE JEANNE-DARC. Lei jeunes
filles du piironape leanne-d'Arc et de la Cho>
raie Sainte-Cécile donneront deux séances r*>
créatives, Ics dimanches SI et 28 octobre, à
4 h 30 (jais la salle du patronage, Impasse
des Viviers
Au programme 17/lro'irfSHacte La raria'letl.v opérette en un acte.
Le; carfs d'entrée seront eu vente chez
M. Revaul:, sacrisu de Saint-Martin, ̃̃ partit
du mardi 16 octobre, pour la premiers
séanro. et du mar.il ti octobre, pour la ses
conde séance.
Prit de-* places premières. Il franes 1
seconde* ? francs.
CLASSE i!H7 Les homm?i de la classe
1917 sont pries de se réuntr la dimanche !1
octobre prochntn, au Café Cndieu. rue Dt>
çuesclln. a il heures du matin.
L'ILLE-ET-VILAI NE
Hebdomadaire départemental
«000 IXIMPLAIRII
des Arts appliqués
'Ffermation d'un comité de défense
de l'Art breton
MM. les Présidents des 5» et 69 régions éco-
nomiques. MM. les Présidents des Comités
d'arts appliqués de Ia région de Nantes et de
celle de Reunes, MM. les Présidents et vice-
présidents des sections et des comités de cha-
que département, M. le Président de la Cham-
bre des Métiers; MM. les Directeurs des Eco-
les des Beaux-Arts de Rennes, Nantes, Brest;
MM. les représentants de l'Union Régiona-
lisle et de la Fédération Régionaliste.
Réuni* pour la première fois dnus la Salle
des Conférences du Château de Nuntes, le 8
courant, ont décldé la formation d'un co-
mité de défense de l'art breton qui oeiitrall-
sera les efforts de tous les organismes exis-
tant.
Ont été nommés
Président M. Jean-Julien Leinordant, com-
mandeur de ta Légion d'lionneur, Président
de Ja Fédération Artistique des Intellectuels
et des Musiciens de la Bretagne
Membres du Comité MM. Deniaud et Vuil-
leinaju, présidents des 5e et 6» régions écono-
miques MM. les Présidents des Chambres de
Commerce des départements de la Loire-Infé-
rieure, de l'llle-et-Vilaine, des Cotes-du-Nord,
du Morbihan, du Finistère; M. Dottin, doyen
de la Faculté des Lettres de Rennes, président
du Comité des Arts appliqués de la région
de Nantes;* MM. Le .Ray, Bourgin, Henrlot,
Poulfcs, présidents des sections des comités
d'arts appliqués; NI. l'abbé Bossard du Clos,
président de la Chambre de Métiers; MM.
Ronsln, Pola Léonard, directeurs des Eco-
les de Rennes, tantes et Brest; M. le marquis
de l'Estourbelllon, .président de l'Union Ré-
gionaliste; M. Choleau, président de la Fédé-
ration Régionaliste.
La préparation de l'Exposition
Dans la séance du matin, le Président,
après avoir montré par un exposé d'ensem-
ble que la situation toute particulière dans
laquelle se trouve la Bretagne Insista sur la
nécessité d'obtenir dès maintenant du Pou-
voir central, des garanties qui permettront
à nos industriels et il nos artisans de partici-
per à cette exposition.
Ces couclusions furent adoptées à l'unani-
mité.
La séance de l'après-midi fut consacrée à
l'étude de difr< rems projets.
Tout** lus solutions susceptibles de mettre
en voleur rexirè*in<> variété et la profonde ori-
pinc.iit' dos œuvres de nos industriels et de
nos artistes, furent examtnées -et ensuite
adoptée; pu les délégués qui, avant de se
sépsrei, procédèrent à la nomination du nou-
veae Comité.
L'unit* morale de la Brttagne
Un travail utile qui donnera certainement
des résultais féconds, fut rn mtnpli. Mais cette
journée aura des conséquences plus Impor-
tuantes encore à un point de vue général et
elle marquera dans les annales
Toute la lutte soutenue les dernières an-
nées par les esprits généreux et désintéres-
sés, afin d assurer l'unité morale chez nous,
vient d'avoir sa conclusion, et c'est au mi-
lieu d'une chaude atmosphère de cordialité
que fut sceilé dans ce vieux château l'ac-
cord des représentants de nos cinq départe-
ments bretons.
La séaure du matin, surtout consacrée à.ra
discussion des Idées générales, fut Impres-
sionaano.
Un silène* presque religieux régnait dans
l'immense salle dont le parquet a néchl jadis
sous le poids de rudes guerriers caparaçon-
nés de métal. Pas d'éclats de voix. pas d'ef-
fets oratoires, un exposé simple, préc.t0. des
demandes et des repensée nettes Chacun des
délégués comprenait que quelque chose d'Im-
portant se passait et que cette réunion
n'étatt pas une réunion ordinaire où trbp
scuvent le poids des préoccupations person-
nelles pèse lourdement sur les décisions
prises. •
Tons ces intellectuels, ces artistes, ces In-
dustrieh et ceî artisans qui ont consacré
leur effort et une grande partie de leur fxis-
tence A 1a défense d'idées généreuses ou A
l'embellissement de nos cités ou de nos ha-
bitations vivaient avec intensité une de ces
heureuses minutes où l'on a la certitude de
eol'iborer une jrrande œuvre.
Bien que très décidés faire ce qul est en
leur pouvoir pour assurer In réussite de cette
exposition destinée *à montrer nu monde les
multiple-, ressources de notre eénle. Ils sen-
taient qu'ils contribuaient dans la mesure
de leurs moyens et de leurs facultés A
l'énorme travail de redressement moral de
leur ran; Et par cette trrise journée d'au-
tomn? ils entrevoyaient Fauta railleuse où
nos artisans et not industriels, ennn lihérés
de la routine, allaient s'eneaper dans la
vole que leurs camarades peintres ei sculp-
teurs, plus décidés et plus audacieux, leur
ont tracée depuis plusieurs années déjà.
Comment une race qui a donné naissincp
n tant d'admirables peintures et imagier'! et
a ces artistes mil ont iessiné ces costume"
qu'on porte 'encore en pt dont
le « stvle » nous émerveille, pourrait-elle
doutrr de se? destinées
Cp qni Ini a manqui5 Jusan'n cp tour. c'e
fut l'unité d'nrtion. nn moins dnns le do-
main(, artistique pIIp est maintenant réa-
lisée dans tnttte la Bretagne.
Les étrangers sont venus en France très
nnmhreux cet été: parmi eux. nombre de rue-
porters nmérienins chargés de nous étudier.
L'un d'eux a transmis A son lotirnal cette con-
clusion Vie Rennaise parait infiniment
plaisante mais bien courte, pas ou peu de
vieillards Rassurions les Américains: les
Rennais ont l'allure jeune et Ils sont bruns.
blond% nn rhAtains. parce qu'ils connaissent
tous l'Orrai, la teinture pour cheveux.
AVANT LES ASSISES
D'ILLE-ET-VILAINE
Le orime de Fougères
Lu Chambre des mises en ncc.isution Ce la
Cour d'uppel vient de uVclder le renvoi de-
vaut le.; p-rIuimico Assises lV la femme
Louiifi Veistejjen (lui. le juiu dernier, tua
il coulis de revulver son amant, M. Cliautard.
directeur des travaux de captation des eaux
a Fougères.
Née à- Paris, IJfcuise Versisgea est âgée de
43 au» elle exeryait la protession d'artiste
lyrique. C'est une femme uivuroie.
Elle a déclaré n'avoir tiré eur son amant
que parce que celui-ci devait l'abandonner
pour uller aux Colonies.
LeS, .débats de cc drume passionnel seront
sans doute longs et mouvementés. 16 témoFis
ont elé cités.
Loutre Vcrsicgon seru défendue par Me
EN PASSANT
Vite Querelle lunluisiste.
Mardi soir, vers 21 heures, alors que notre
ville, déjà somnolente comme de coutume
à cette heure pourtant peu tardive, se lais-
sait doucement nller au summeil réparateur.
une soudaine explosion., de voix se pro-
duisit rue Lc Uastard, ne bris.mt pas les
carreaux, ni.us faisant fc'ouvnr un bon
notuhre de fen.'treb du voisinage uù parurent
aies vit-aces anxieux, autant qu'on en peu-
vait Juiïer ;i la pAle clarté qui tombait des
rareb réverbères.
Cet éclHtrage. bien que modestie, permit
néuumoius de distinguer, dans la pénom-
bre .deux puysmis qul xesticulaient à une
prudente distance l'un
que 'quelques rares et îiiOme problématiques
initiés durent >euls comprendre ei îl|i|mV>-
cier. ils auraii-nt menu; employé des
tlicles grès varices tû montre totis deux
beaucoup d'esprit. Cette scène L>uil(?.-que dé-
chaîna, en quelques instants, une franche
Kaiete narmi les oecupanis îles fenêtres et
les badauds de la rue qui faisaient boule
de neice.
Connue le ton de la discusnion allait cres-
cendu. chacun se demandait ce qui allait
advenir. Soudain, l'on vit, a lébahissement
général, les deux contestants se prendre
Da.r le l>rns et se diriger vers un grand café
en entonnant Joyeusement une chanson d'é-
tudiants.
He'nseieneiiiesits pris, il s'aplssait d'une
blague conçue et exécutée par deux de nos
sympathiques étudiants.
Le Piéton dc service.
LE CONCOURS D'ADMISSION
AU CONSERVATOIRE
Aujourd'hui il 16 h.
Cours, supérieur et moyen des jeunes nflee.
I je main jeinll, Il lii il 15, solfece Cours
élémentaire tt préparatoire des jeunes tilles.
Vendredi, a lf h. l.">. solfège Cours suj*
rieur, njoyen, clémeninlro cs préparatoire des
garçons.
Sem.uO, à 16 h. 15, plano Cours supérieur
et moyen.
LES NOUVELLES RUES
MARTEVILLE (180&1867)
Comme nous allons le voir au cours de
cette notice, Marteville fut le continuateur
d'Ogée, on a donc eu raison do les faire voi-
siner dans la gloire.
La rue Marteville se trouve nussi dHhs le
quartier du boulevard de l'Ouest, elle part
du Il'' 44 pour aboutir au canal.
La plaque indicatrice mentionnera que Mnr-
teville fut L'historien de Rennes.
Sa vie fut bien compitquée et remplie de
vicissitudes. Ce Rennais devait même utourir
en Espagne.
Son père, Louis-Jean-Bupliste Marteville,
originaire de Salnt-Mnlo, capitaine au
166 régiment de chasseurs A cheval, adjoint
il l'état-major de la 13* division militaire de
Rennes, avult épouse dans notre ville., le 18
ventôse un XI (1H0A), uno demoiselle Hen-
rictte-Jeanne-HyacIntlie Roblquet, fille d'un
très célèbre maître-imprimeur, demeurant es
Toussaints.
Et c'est de cet aleul que notre historien, de-
vnit hériter de l'amour des choses du livre.
Alphonse-Kdiiiond Marteville naquit, rue de
Fougères, le 30 nivôse an XI] (1R05) et il son
actc de naissance, nous voyons que son
grand-père, Jean-François Rohlquet, Impri-
meur-libraire, avait sa boutique rue de la Ré-
publique, actuellement rue. Nationale, et sans
doute au n° 8, comme nous le verrons par la
suite.
Cette rue devait d'ailleurs changer de nom
chaque foi» que lit France chanta île gou-
vernement. Elle s'appelait rue ll»u
y devint n son tour inaMrci!ii;irlni''i;r.
Il avait ("'té élevé dans les Idée* libérales et,
après la chute de Chnrles X. il «'un constltun
l'ardent champion. Marteville devint ionrna-
liste en 1K30. et devait l'être jusqu'en 1S64.
Ceux qui furent bcs collaborateurs attestent
que. comme publiciste. Marteville lit ses preu-
ves, que toujours sur la brèche. Il sut con-
quérir une pince fort honorable dnns la
pTosse df province.
Son Journal s'appela d'abord I.'Av:r1lln1re
Uretnn- Il devrait rayonneur, enr Il portait pn
sous-litre, la mention « Journal politique, lu-
diciaire industriel et d'annonces du départ-
ment d'IUe-et-VilMine et des départements de
l'Ouest
Ses tendances politiques étaient nettement
affichées par 1e symbole du gouvernement de
Juillet qui rayonnait en première tiace avec,
en épigraphe" la formule Le flot et
Charte
Nous avons parcouru cette curieuse collec-
tio.i de VAuiiliaiie nmon qui rhHnfrea de
format et même de nom, suivant les besoins
de la cause, Mertevllle fut un journaliste
quelque peu éclectique, un>- sorte d'oppor-
tuitlste avant la lettre.
En faire l'analyse dépasserait de beaucoup
le carlre de notre travail Notons seuloment
qu'il cette lointaine époque, un abonnement
annuel coûtait 16 fi.inrs semestriel » fr. so
trimestriel, i fr iiO \rJ[1ntr'\l>ïe'nnj
ces9ivem*nt bi et trl-liebdomadnlre. devait
devenir quotidien par la suite. Le premier
numéro en parut le samedi El Juillet 1830 et
les burenux étalent situés rue Royale, 8, dans
la deuxième cour.
Les colonne» en «talent ouvertoB au public;
un avis spécial le mentionnai! line botte
est placée dans l'allée pour recevoir les ré-
clamation» elle sera levée tous les soirs
a 10 heures.
Survint la Révolution de février 1848 qui
chassa honteusement les d'Orléans. L'Auxt-
liaire Breton continua de défendre l'ordre
mais le public ne fut peut-être plus uunl
empressé tans doute car Il no s'attarda pas
a pleurer sur les ruines de Sion la V Juin
1849, Il changeait de nom.
L'Auxiliaire Breton devenait lo Concilia-
teur, avec le sous-titre Journal de la Bre-
tagne, ancien « Auxiliaire Breton
Son programme tenait en trois lignes
Force au oouvoir, Tolérance des opinions,
Conciliation des partis; Marteville avait alors
pour associé un M. J.-M. L"fa6 père ils ces-
sèrent toute participation à la rédaction po-
litique Alphonse Marteville restait chargé
exclusivement de la partie littéraire.
Le Conciliateur parut jtisqu'en 1852. A cette
époque, le 17 mars, il annonce qu'il va re-
prendre son ancien nom.
En effet, le 19 mars parait le premier nu-
taéio de la nouvelle série de ['Auxiliaire
Breton, journal d'Ille-et-Vilalne, qui devait
se poursuivre jusqu'au 31 décembre 1857.
Avec la nbuvelle année, le 2 Janvier, Il deve-
nait le Journal d'llle-et-Vllalne (.Auxiliaire
Breton), faisant revivre le uorn d'un ancien
journal rennais qui avait eu son heure de
célébrité du 3 vendémiaire an XII (1803) à
1814.
Mais aveu ce nom nouveau, il prétendait
bien continuer la tradition, car il portait en
manchette la mention 290 minée, et le sous-
titre marquait qu'il élargissait le rayon de
sou action Le Journal d' llle-et-Vilaine deve-
nait politique, littéraire, agricole et Indus-
triel. C'était tout à fait un grand journal.
Marteville en était le rédacteur en chef et
son nom ne devait disparaître de la man-
chettp du journal que le 5 avril 186j, et le
jnurnal continua de paraitre jusqu'en 1888.
Les bureaux, sans changer de place, étaient
au n° 8 de la rue impériale, jusqu'à leur
transfert au bas de la rue Snini-François,
aujourd'hui rue Hoche.
Nous nous souvenons que, jeune enfant,
nous allions y cherclter 1 exemplaire destiné
Il M. Lucien "Decombe, qui fut notre initia-
teur, notre premier guide dans le culte des
vieilles choses rennaises.
Nous avons cru intéressant de rappeler
cette page de l'histoire des journaux ren-
nais.
Marteville ne fut pas toujours absorbé par
son imprimerie dans laquelle il fut succes-
sivement l'associe des MM. Lofas et de HI.
Oberthtir, ni par son ruue labeur de journa-
liste.
Il trouva le temps de se donner a sea
concitoyens il lit partie du Conseil muni-
clpal au temps où MM. Ange de Léon et
Robinot de Salvt-Cyr furent maires de lien*
nos.
Il fut plusieurs années secrétaire en titre
de la Chambre de Commerce qui se tenait
alors rue Saint-Georges, 34 (Hôtel de Fer-
ron> :IL A. Le Tarouilly en était président.
Enfln, et c'est son principal titre de gloire,
Alphonse Marteville fut un historien reinar-
Il réédita d'abord le Dictionnaire d'Osée,
et consacra dix ans il ee travail considérable,
et pour rendre cette œuvre digne de la Bre-
tagne, il s'assura le concours d'hommes omi-
nents, P. Varin, Aymar de Blols, Ducrest de
Villeneuve, Guépin, de Nantes et Le Huérou.
Nous pouvons souscrire le Jugement de
Levot sur l'édition Martevillo qu'elle est
indispensable à quiconque veut connaître
sûrement les faits historiques géographiques
et archéologiques se rapportant aux moindres
localités de notre pays.
Son UinMre de Hennés, en trois volumes, fut
le couronnement de ses travaux •llllérslro». et
donne unc l.tOo de l'On talent d historien et de
cJiorclieur inf:itlff:ii)lc.
On doit bien s'imaginer combien ccs nccupa-
lions si diverses l'absorbèrent d'abord, puis al-
Uirûrcnt f. santé.
Il était encor Jeune, et avait un besoin inces-
sant de ce dépenser.
Il avait de grandes connaissances sur la chi-
niif: il avait résumé et publié les savantes le-
çon» iu-o fessas à Rennes, par Malnputi, il ac-
cepta la direction de la Société houillère et mé-
tallurRkmc des Asturics.
Après avoir réalieé ses affaires commerciales
il nemnes. (1864) Il quitta son charmant >opi« du
n" 7 de li ruc de la Barbais et fut se fixer il
Micron del Camliio, rlans la province d'Oviedo,
en Kspa-ftne, et c'est là qu'il devait mourir au
déhnt de novembre 1867.
Beaucoup de Hennals l'ont Ci-vm, et pourtant
son nom ëemblftlt devenir «««soger il sa ville
natale.
On a donc bien fait d+ rappeier aux nou-
velles générations.
Eczéma
Les personnes rtui soutTrent d eczéma depuis
des années |>cuvont recouvrer un sommeil
paisible en employant la Pommade Cadinn
'lui arrêln instantanément les démangeaisons.
Bien dos suniTrancos sont évitées en employant
à temps ia Pommade Cadum contre l'ecztema
les boutons, dartre», gale, éruptions, écorchures
hémorroïdes, urticaire, croûtes, coupures.
SYNDICATS & SOCIÉTÉS
EcumeuRa it fianci, (Louv*t«mm). con-
vocation Jtudl Il jetohr* ̃ sortie aux Butta» itv
Co«m#» «m cas de pluie, 18 Motli-.nrrtloni. Pré-
wnco oDlIritiolr* il» ton* !et Louv«tp»ux pour la
lor, i"f dt lwrl«
Dimanche tt «ortie nu t>ol« de Vaux, thé à
heures. UpikIoï-vom» A la h. S0, place liochp.
Cilla LFs otlHlFR* tlollUNnr.RM. Le Syndlcnl
de. ijurrl-Tf boulingprs rappelle à tous les ou-
vrier! boulanger* ^yndlriués et non lynrilqups.
lêner»! Il attire en iii£ine tcnipi l'attention de:!
ouvrlen deà campiimei.
vn l'importance de la réunion. it prlunca di
chacun est lndl»p*ni»bl«, Le Syndical.
ECOLE PRATIQUE D'INDUSTRIE
Cours professionnels pour les apprentis
de industrie
Les cours professionnels ci-ap'ès seront
organisés à l'Ecole Pratique d'Industrie de
Hennés, a partir du lô octobre, puur les ap-
prentis de l'industrie menuisiers, mécani-
ciens, électriciens. Ces cours permettront à
ceux qui le désirent de se préparer à l'exa-
men du certificat d'aptitude professionnelle
prévu par la loi du 26 juillet 1919.
Section A. Dessin industriel et notions de
géométrie le lundi et le Jeudi, de 19 h. 30 à
21 heures.
Section B. Dessin tndustrtet et notions de
mécanique et de technologie, le mardi et le
vendredi, de 19 h. 30 à 21 heures.
Electricité industrielle le mercredi, do
19 h. 30 fi 21 heures.
Conférences sur les moteur industriels .<
deux conférences par mois.
Lee Inscriptions seront reçues l'Ecole
d'Industrie, 1, boulevard Laênneo.
MATINÉES & SOIRÉES
Omnia-p»thê. Du mercredi 10 au dimanche 14:
Les Rôdeurs de l'Air, v épisode: Dorgta j'amu-
se, drame en & parties; Eau de Jouvtnct, co
mique; Pathè-llcvue et PatM-Journal.
LE Ballet Russe Dz Moaoou. rtappelons que
c'est ce so'r mercredi, au Seiect-Paloce, qu'à lieu
le deuxlemo gala de danse, organisé par .M. P.
Boquel, avec le ballot russe de Moscou qui donne-
ra V Histoire de,la fente, depuis les anciennes dan-
ses hindoues et égyptiennes Jutqu'ai'x ballets mo-
dernes.
Au TniATRE Municipal. Le Théâtre Munici-
pal n'a pas encore ouvert ses portes, mals déjà an
travail y est accomplt en elT?t, depuis lundi. les
répétitions ont commencé. Artistes, choristes, dan-
seuses, tout la monde répète usas son coin. Auul
les trou répétiteurs que M. Boutau à enragé, ne
nanent pas en ce moment,.
.Nous pouvons dire que le cadre ̃'̃» chmurs sera
composé de beaucoup plus da 30 choristes, et les
chefs de servlce MAI. Jorto et Kodîrle, font l'im-
possible pour donner des repreientatloiis impecca-
blea.
Paul Loyonnet Le quatuor Poulet
Eugène Reuschel
vos lecteurs apprendront avec plaisir que
M. Beesau organise pour ce trimestre trois
concerts de musique de chambre au cinéma
Patbé.
Le premier aura lieu mercredi 17 octobre,
il 4 h. 30. avec le graud planiste Paul Loyon-
net. Consulter le très beau programme ¡¡[fiche
en ville.
Le deuxième, avec le célèbre quatuor Pou-
let, considAré à l'heure actuelle comme le
premier des quatuors français, qui se fera
entendre [pour la première lois d Rennes) le
3 novembre en matinée.
Enfin le virtuose Eugène fteuschel, avec
une cantatrice. If 15 décembre, également
en matinée.
MAISON DES ETUDIANTS. Le président
de l'Association générale des Etudiants et
Etudiantes nous prie d'annoncer que l'ouver-
ture de la Maison des Etudiants, rue Chalats.
aura lieu officiellement le lundi 15 octobre.
ETAT-CIVIL DE RENNES
• Naissances
9 nctoDre. Eugène Besuard, k Saint-Laurent;
Maurice Audlaet, faubourg de tantes. 44; René
Saulals. place des Lices, 90: Itenée I.emarctian
Dtctb
9 octobre Marie Plnelle, 1 an. rue it'Antrain,
17- Marcel Chnuvlère, i mols, t. la Hetlte-Rlchar-
lil'err: Mme Uascbol née Morlu, la ans, route de
Brest; (ilscle Carreau, M Jour», canal Slnnt-Martln.
W • Miirie Joiilmiid. cultivatrice, célibataire 16
ans r.iulnjurtr de Paris. 71; OdWtt- Reucher. 4 ans.
rue de N.iiuo», M: Mme Penhouet. née Dufeix, 30
ans, rue François-Lanno.
Oonvaii mortuaires
du mercredi 10 octobre 1993
8 heures Mme Busnel. route de l.orient, 44,
St-Etlenne, Est.
8 heures Mme Lecoublet. rue du Puits-Jacob, SI,
Sncrés-CVrurs, Est.
8 heures M. Lavocat, boulevard de Strasbourg,
0, Notre-Dame, Est.
t heures Mme Catchot, route de Bre-t. Jar-
dins Ouvriers, St-Ktlenne, Nord.
2 heures Enfnnt Plnclle, rue d'Aa/trnln. 17.
Saint-Aubin, Est
4 heures Enfant Carreau. canal Salnt-Mnrtln,
Sulnt-Etlcnno. Nord.
Melesse
CONDAMNE A UN MOIS DE PRISON, UN
JOURNALIER SL I END DANS UN GRENIER.
Le 7 octobre dernier, M. le maire de Me-
lesse et M. le docteur Gérard étalent préve-
nus qu'un individu venait de se pendre dans
un grenier situé au-dessus d'une grange a
proximité de la îiiaisor. d'habitation
époux Roulé.
Cet individu h été reconn't pour Atre un
nommé Roulé Désiré, journalier il Melesse,
qui avait été condamné samedi dernier, ain-
el que nous l'avons relaté, par défaut par le
trlbunal correctionnel à un mois de prison.
pour coups et blessures. sur la personne de
sa femme
Saint-Aubin d'Aublgne
UNE FEMME DISPARAIT. NI. Ilippolyle
Gauthier, cordonn;er au bourg de Saint-Aubin
d'Aiiblgné, a fait une décl-iration à la gen-
darinorie n propos de la disparition de su
femme, Agée (le 42 ans, née Bazin Jennne,
originaire de Montreuilsur Ille.
Mme Gauthier avait qui t. ,on domicile,
dans la nuit du 18 au l'.i septembre dernier.
Depuis cette date, on n'a reçu d'elle aucune
nouvelle.
Mme Gni'.iliier a déjà tait plusieurs fu-
mies. notamment en avril ct en mat dernier.
Elle ne paraissait pas jou:r de toutes ses ra·
cultès mentales.
Oourdain
COUPS LT BLESSURES. NI. Joseph Les
tard, âgé de li) nns demeurant chez ses pa-
rems à la Germerais, en Dourdain, a porté
plainte à la gendarmerie de LilTré contre le
nommé Constant Briet, demeurant également
il Dourdain.
Lundi 1" octobre, vers 1!) heures, le jeune
Lesturd conduisait ses chevaux à l'abreuvoir
de M. Ferron, demeurant a la Réhétals, en
Dourdnln. situé a 81)0 mètres de la Corinerais
Il emprunta a cet effet le chemin rural qui
va de la CormernU la Réhétais. Quelques
mètres avant d'arriver J'abreuvoir, Itriet se
plaça au milieu dn chemin, et nrmé d'un bn
ton il rWendii au leune l.estnrd tic nasser
par là. M. LeRtnrd continua snns rien dire sn
route. Au m?nif instant Brlet lui asséna trois
coups de bâton sur la tête et deux sur le bras
droit.
M. Lestard s'est fait délivrer un certificat
médlcnl.
Domloup
ENTRE BEAM-PERE E'I GENDRE. M.
Isidore Barbier, âgé do 5D ans, cultivateur
il l'Omelette des Landes, s'adressant l'autre
Jour 4 sa femme, aurait émis quelques insi-
nuations malveillantes à l'égard de M. Adam,
son gendre, demeurant anx Croix, en Donv
loup.
-NI. Adam demanda alors des explications
à son beau-père et lui administra una pairt
de giffles. Une enquête est ouverte.
LA FORMATION DU 4V RÉGIMENT,
La question des logements. --Un député
qui n'est pas content 1
Tout vient à point a qui suit attendre Noua
«Jffnallons récemment les difficultés que créatt
la crise du logement pour l'installation dans
notre ville des cadres d'officier» et sous-offlolers
marlc«. Ces dlflleultCs ont été surmontées et
nou croyons savoir que tous les officiers et sous-
officier déjà arrivés ont trouvé à se «caser».
D'autres voat venir qui. eux aussi, comme leurs
camarades. chercheront et. trouveront. Il y a
em:ore des :ojremects qui sont vacants ou vont
le devenir A très bref délai. Il nous platt d'ail-
nous croyons savoir que tous les ofîlciPrs et s.-
ciers ne se montrent pas exigeants. En vrais
sages lla se contentent de peu et savent à l'oo-
casion se passeur de confort. Ceci est tout à leur
honneur et facilite slnorullèreaient la tâche com-
mune.
Nous avons entendu exprimer le regrei que
l'autorité militaire n'ait pas cru devoir attendre
la dissolution du 31 bataillon du 418 R. I. de
lijrne pouf procéder à la formation du régiment
de tirailleurs coloniaux. Nous sommes de cet
avis. Le problème du loeement eut été en effet
simplifié si ies cadres du 38 bataillon avatent
vidé les lieux. Cet abandon est actuellement im-
possible, les oWclers et souô-offlclers de cette
unité n'ayant pas encore reçu leur nouvelle
affectation. Néaumoins tout finira par «se tas-
ser», nous ne non? lasserons pas de le répéter.
Vitré qui, avant la jruerre, loceait sans difficulté
aucune, les officiers et sous-offlclers du 70* R.
parviendra, ma'ljrri1 les clrconstancea plus pé-
n:bles, à lofrer ceux du 418 régiment. quoi qu'en
pense certain dAptité qnl, dans un journal cela-
nial, fulminant contre la décision de l'EUt-ma-
jor envoyant !es Malgaches Vitré, traite lrré-
véreucieusemom r.oîrn bonne ville de « pot da
chambre réduit». I,p langage parlementalre est
parfois si. choisi que nous n'avons pas nom
formaliser. Au fond ce député pense comme
nruç que Vi'.rp' est une coquette petite ville qui
1 si' cniisi-rv!1 le caractère du passé et où te
nouveau répiment se trouvera très bien, maia
ù son avis, il n'aurait pas dû v être envoyé l Ceci
est une autrs histoire comme dirait Kipline. M.
le députe peut n'itre lias content c'est son af-
faire! Quant fi nous Vltréens, nous nous ré-
jouissons b!en vivement de la décision de l'E-
tat-ni.ijor. et sommes enchantés de l'arrivée de
U nouvelle, garnison.
Que M. le député se rassure. Tous, officier»
et sous-offlclers seront logés. Vitré fera tout
son possible pour rendre leur sélour asrréabls
et nos coloniaux n'auront pas à s'en plamdre.
Ni. le !ieu tenant-colonel Lemolne de l'Infan-
terie coloniale, été chante par le «rénéral Pas-
saga, commsndftnt le 10" corps d'armée de la
formation du 41* régiment en attendant l'arri-
vée du colonel Bétrix. qui a è\A nortmtd au com-
mandement lit liinment mais n'arrivera à Vltrd
que dins deux mois.
Le bataillon de malgaches, atfecté à R.nne3,
Le sera pas conslitué avant la fin du mois de
décembre. Dès sa formation il sera dirigé sur
èa nouvelle destination.
CONSEIL DE REVISION. L»« opérations
du Conseil de révision ont io..tinué nier
après-midi, nu Château, pour les con!5crlis
du canton Ouest de Vitré, sous la présidence
de M. le Prélet d'ille-et-Vllatne.
Voici U- lésultat des opérations pour les
deux cantons
Canton Est. Ajournés de.s classes 1922 et
1923. 38, aoni 9 ont été reconnus bons pour
le servlce ormé, S!) ajournés ou verses dans
le service auxiliaire.
Classe 192i. Sur 147 conscrits qui se pré-
sentaient. 6i< ont été reconnus bons pour le
service armé. 6 exemptés, 53 ajournés oa
versés dans le service auxiliaire.
Canton Ouest Ajournés (les (lasses 1921
et 192:4 30, dont 13 ont ctô reconnus aptes
au sarvice nnnû et 23 ajournes a nouveau
ou versés dins le service auxiliaire.
Classe l'J.'4. Insrits, Vil bons pour le
service armé, 67 exemptés, 7: ajournés on
verses dnns le service auxiliaire, 53.
OFFICE MUNICIPAL DE PLACEMENT
GRATUIT. On demanda Une jeune fille
pour papeterie, deux gérants-livreurs mariés
pour succuisnles commerciales, des ouvriers
terrassiers.
L'Office dispose d'une femme de ménage,
• l'une UMiuiie de chambre et d'une bonne à
toutes imiins.
Pour tous renseignements, s'adresser ta
bureau de l'Office, octroi, gare de Vitré.
cîossuLr-vno.s U1:: nourrissons.
Nous rapplons que la pesée des nourrissons
aura lieu désormais à la Créche municip ale,
dans un local au rez-de-cli.iiHsée. ies h et
samedis du mois, à deux heures de l'a-
près-midi, en présence du médecin affecté
il ce service et avec le gracieux concours
des dames natronesses de la Société mater-
nette de Vitré.
La consultation des nourrissons, qui est
annuité, est ohltaatoire pour les mtres de
la/utile oui reçoivent la prime d'allaitement
et présente le plus sérieux Intérêt pour les
ruuiveiiiix-nés et i^néralement pour la pré.
servation de l'entance.
La Diomlèro pesée aura lieu le samedi 13
octobre.
PATRONAGE JEANNE-DARC. Lei jeunes
filles du piironape leanne-d'Arc et de la Cho>
raie Sainte-Cécile donneront deux séances r*>
créatives, Ics dimanches SI et 28 octobre, à
4 h 30 (jais la salle du patronage, Impasse
des Viviers
Au programme 17/lro'irfSH
Le; carfs d'entrée seront eu vente chez
M. Revaul:, sacrisu de Saint-Martin, ̃̃ partit
du mardi 16 octobre, pour la premiers
séanro. et du mar.il ti octobre, pour la ses
conde séance.
Prit de-* places premières. Il franes 1
seconde* ? francs.
CLASSE i!H7 Les homm?i de la classe
1917 sont pries de se réuntr la dimanche !1
octobre prochntn, au Café Cndieu. rue Dt>
çuesclln. a il heures du matin.
L'ILLE-ET-VILAI NE
Hebdomadaire départemental
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