Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial
Éditeur : [s.n.] (Rennes)
Date d'édition : 1922-10-16
Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 16 octobre 1922 16 octobre 1922
Description : 1922/10/16 (Numéro 7682). 1922/10/16 (Numéro 7682).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG14 Collection numérique : BIPFPIG14
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Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne Collection numérique : Fonds régional : Bretagne
Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque... Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k647064p
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2008
PRÈS DE LISIEUX,
UN CHARRETIER EST ÉCRASÉ
Lisieuz, 15 octobre. (De notre correspon-
dant particulier.) Un pénible accident s'est
produit à Hiévjfle. M. Emile Ledanots, Agé
de 51 ans, demeurant Condé-sur-Ifs, condui-
sait un chargement de bois attelé de deux
chevaux.
Il était assis sur un des brancards du vé-
hicule, quand à un moment donné, il perdit
l'équilibre en voulant porter un coup de fouet
aux clievaux. Il tomba alors à la renverse
entre les deux brancards, derrière le deuxième
cheval la roue gauche du chargement lui
passa sur le corps.
M. Lebecq, témoin de l'accident, se porta
aussitôt au secours du blessd qu'il déposa
sur le côté de la route.
M. Ledanois, mortellement blessé, ne put
prononcer un mot et expira quelques minutes
après.
A Corsenl (près Dioan)
UN COUVREUR TOMBE D'UN TOIT
ET $E TUE
A la en Corseul, NI. Thoreux, cul-
tivateur, faisait reviser la toiture des bâti-
ments de lt ferme.
Sru le toit de l'écurie, haut d'environ 10 mè-
tres, travaillait l'ouvrier couvreur Colas Jo-
seph Marie, âgé de 61 ans.
A un moment donné, son patron, M. Lert-
goleur, l'appela pour lui donner un ordre
Colaa se détourna, perdit l'équilibre, roula
sur le toit et vint s'abuttre dans la cour, où
il se tua m-t
RENSEIGNEMENTS MILITAIRES
Démobilisation, allocations. sures. mutation», per
miss., etc., l'adr. Service de correspond. mtlllatrt
Ouest-Eclair o tr. *o en tlmb.-p p. frais de recher-
che*. (Si La demande émane d'an civil, n tt.
Un commencement d incendie
dans nne usine d'amenblement
Les habitants du paisible quartier de la
rue Oupont-des-Loges furent réveillés, il y a
deux jours, par la pompe à incendie. Hier
.matin, n h. 30. leur repos dominical fut
encore troublé brutalement par le passage
des pompiers. Voici dans quelles circonstan-
ce*
L'alarme
Vers 5 heures du matin, un commencement
d'incendie se déclarait dans une usine d'a-
meublemant, sise rue Léon et appartenant
u la Société Rennaise Industrielle du Meu-
fcle. Le feu s'était manifesté dans un tas
de copeaux et de débris de bois servant il ali-
menter la machine.
Il se peut qu'au moment de l'extinction des
foyers, samedi soir, une escarbille ait volé
sur ce tas de bois où le feu aurait couvé jus-
qu'au matin. Toute supposition de malveil-
lance semble, en effet, devoir être écartée
au premier chef.
Une épaisse fumée attira donc Ips regards
d'un voisin vers 5 heures. Celui-ci donna im-
médiatement l'alarme et les sinistres appels
de e Victoire retentissaient quelques ins-
tants plus tard, rue de Vlarmes, avenue de
la Gare et rue Dupont-des-Loges.
Les pompiers maîtrisent le feu
Sous la direction de M. le capitaine Du-
bois, les pompes furent mises en batterie et
les lances déversèrent des torrents d'eau sur
la partie des bâtiments menacée.
Etant donnée la nature des matériaux em-
'̃̃ pliasant l'usine, un fléau était à craindre.
Fort heureusement qnelques- mètres cubes
d'eau vinrent facilement a bout de ce com-
mencement d'incendie et à 6 heures, tout
était terminé.
Les dégâts sont peu importants.
Une fois de plus, il convient de féliciter nos
Sapeurs de la rapidité avec laquelle ils se
rendent sur les lieux menacés autant que de
la judicieuse façon dont ils combattent les
Incendier.
FEU DE CHEMIXRF. Hier à 16 h. 90, le
poste des pompiers de la rue de l'Horloge
fut alertJ. In feu <1p cheminée s'était déclaré
chez Mme ('harponner, demeurant 11, rue du
Pré-Perche. l.e cnj>ornl de service se rendit
aussitôt sur les lieux, mais à son arrivée
tout était dOjà terminé.
RHUM SMAMES
ce prestigieux pays des Antilles est le lieu
d'origine des premiers Rhums du Monde.»
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LES TRAMWAYS DE RENNES
Une Compagnie qai dort
Il suffit de jeter un coup d'oeil sur le p:an
de l'agglomération rennaise et sur celui de
notre réseau de tramways, comme nous l'a-
vons fait l'autre jour, pour se rendre compte
qu'en face de l'activité grandissante et du
continuel développement de notre ville, la
Compagnie des Tramways électriques de
Rennes n'a rien fait. Elle dort.
La carte du réseau n'a pas changé. Elle est
restée ce qu'elle fut de tout temps un essai
timide. Avec l'expérience et les années, la
Compagnie n'a pas gagné en audace. Elle n'a
ni améliore son esprit d'entreprise, ni ren-
forcé son sens des affaires et son initiative.
Elle dort, vous dis-je 1 Et qu'il pleuve ou
qu'il vente au dehors, que Phébus ou Phébœ
l'éclaire, comme le héros de Galathée elle
sommeille en sa berçant ou se berce en som-
meillant, comme vous voudrez
Que de festivités ou manifestations quel-
conques attirent la foule en tel ou tel point
de la ville, peu lui chaud. Elle ne fait pus
le moindre effort pour être agréable au pu-
blic qui constitue sa clientèle, ni ce qui de-
vrait la décider mieux, pour augmenter ses
recettes. Elle reste indifférente à tout et re-
garde coûter les événements comme l'eau
sous les ponts.
Une circonstance attirerait L. Rennes cent
mille étrangers qu'on ne verrait pas circuler
une voiture de plus.
De* tramways qui se couohent aveo le soleil
Et puis, dès que descendent les premières
ombres dn soir, les quelques tramways qu'on
pouvait voir circuler dans la journée dispa-
laissent en toute hâte. 113 filent Comme des
bolides vers le dépôt. Nos tramwaya sont
comme nos poules ils se couchent avec le
soleil.
A 8 h. 30 du soir..bien nalf et bien témé-
raire l'habitant de Port-Cahours ou des fau-
bourgs, qui. hésitant devant les kilomètres
a faire pour regagner son domicile, s'avise-
rait îngtnuement d'attendre un car. Comme
sœur Anne, il attendrait longtemps, sous les
l'ires amuses des derniers passants.
Car, par sune ue l'absence de toute com-
mimicaiioii. nos concitoyens que rien d'im-
portiiiil ne retient en Ville ae liaient, l'heure
venue, tous la pousse lyraunique des cho-
ses, d imiter les tramways et due rentrer au
logis. (juaut au commerce, n'ayant plu» rien
espérer, il ferme boutique. Ces' le repos
obligatoire.
Mais ennn, qui prétend qu on ne pourrait,
par un tout petit effort, prolonger le service
d'une heure ou deux Y
La vie d'une grande cité comme ia nôtre
ne s'éteint pas avec le soleil. Le soir, à
Rennes, il n'est pas que des noctambules en
fête qui peuvent s'offrir le luxe d'une voiture
de place. 11 est des gens que leurs occupa-
lions retiennent tard dans le centre et qui
voudraient bien, leur chez eux autrement qu'à pied. Il en est d'au-
tres qui rentrent de voyage par les trains du
soir et qui. débarqués avec leurs bagages en
cette capitale bretonne, n'y trouvent plus
aucun moyen de transport populaire.
Et puis, il y a dans le centre des salles de
spectacle et, dans la banlieue, des établisse-
ments champêtres iù le soir est doux, où il
fait bon s'attarder un peu, dans la griserie
du srnml :'ir
Après une journée de travail, le Rennats
ne pi •.•teiiuie allt1:' *u.t loi siens a
l'autre bout de la ville Ne peut-il poflter
des beaux soirs parfantés pour s'offrir, com-
me tout le monde, une promenade reposante
il la campagne
Et. s'il habite la banlieue, entend-on lui
disputer le droit de se rendre en ville, le soir,
pour son plaisir ?
Non, bien sur Pourtant, en fermant les
yeux, je vois et j'entends le baryton de la
Cutnpagnie des Tramways murmurer son
grand air d'une voix languissante
Ah pu'iL est doux de ne rien faire.
Quand tout s'agite nutour de nous.
SDIRÉES
< Faust » au Théâtre municipal
Dans .11(ilion et dans La'mé. notre excellente
troupe d'O]i*Ta fomliiiv a îetnwiiè un éclatant
justement acclama le merveilleux artiste a re-
AuM. faut-11 pr-volr une «ail? comble pour l'ap.
(Jlaudlr m&rtl soir, dans MépliLsto.
La location, pour cette iiutgrnlflque reprAsentu-
'!un de Fautt, uuvrlra aujourd'hui dundi, ù 10
finirai.
LA bureaux seront ouvert* de 10 heures a 17
heures, s;ns Uuerrujjtlo:i.
Convois mortuaires
du lundi 18 octobre
A heures il Quévet. rue Saint-Héuter, Est
ligures ir. Pierrot rue rie l'.Uma, 21 Sa-
cré*-CotuTs. Est.
10 heures. Mm» Plasian, rue Salle-Verte. 3,
Salnt-Eilenne. Nord
s heures Mme Qlllet. Pratrle de Brie, Saint-
Etienne Est
Il heures Mlle Huchet EOteU-Dleu, Est.
9 htiiH» Mme Lebru, rua Cbleogne, t, Twut-
PENIBLE ACCIDENT
A LA FETE DE QUINELEU
Un forain est bieete d'un coup de carabine
par sa femme
Les fêtes de Quineleu, qui depuis samedi
soir se déroulaient au milieu d'un entrain
remarquable, ont été contrariées par un pé-
nible accident qui se produisit, hier après-
midi, et qui, nous l'espérons, n'aura pas de
suites graves.
En aimant une carabine
Le Stand Rennais attirait nombre de spec-
tateurs désireux de s'essayer au tir sur les
cartons fixes et mobiles ou sur les pipes.
M. Léon Ardagh et sa femme, propriétaires
de ce stand, fidèles habitués des fêtes de
quartier, armaient les carabines et les re-
mettaient toutes chargées aux clients placés
à l'extérieur du stand et séparés d'eux par
la table de tir.
Vers 15 h. 45, Mme Ardagh, se livrant a
cette occupation, manoeuvrait la culaese d'u-
ne carabine Lebel pour l'armer lorsqu'une
petite détonation sèche retentit. M. Arâagh,
atteint an sein droit par la petite balle qui
pénétra profondément dans les chairs.
A I'Hôî-Dtu
Le poste de police de la rue Volvire fut
avisé aussitôt de cet accident et Vambolunce
municipale transporta bientôt le blessé
l'Hôtel-Dieu.
Nous nous sommes présentée dans la soi-
rée il l'hôpital. L'extraction Qe la balle avait
été pratiquée et aucun organe essentiel ne
semblait atteint. Sauf complication impré-
vue. M. Ardagh sera sur pied dans quelque
jours.
THEATRE MUNICIPAL
Matinée, Les Cloches de Corne vint
Après la soirée d'ouverture de Manon, la
Direction du Théâtre municipal, voulant don-
ner un spectacle pour les familles, nous a
offert, ditnanche en rnatinée, Les Cloches de
Corneville, la célèbre opérette de Robert Plan-
quette. il ne s'agi, plus ici certes d'une œuvre
musicale de grande envergure. Pourtant la
partition des Cloches, malgré un livret un
peu niais sans doute est une œuvre pleine
d'entrain et de jeunesse.
Mlle Lange, première dugazon, fut char-
mante dans le rôle de Serpolette où son suc-
cès fut très vif. Elle possède une voix d'une
réelle souplesse et un jeu fort intelligent. On
peut en dire autant du ténor. M. Fourès.
(Grenicheux). Mmes Granry et Lambot ont
honorablement tenu leurs rôles et M. Gaspard
s'est montré excellent comique, fort doué
d'ailleurs au point de -vue du chant. N'on-
blions pas non plus NI. Lemaire (le Bailli),
agréable ténor et NI. Lambot, ainsi que Mlles
Solvy et Boyer. Tous ont eu une large part
du succès de la matinée.
Soirée. Lakmé
Lakmi, le chef-d'œuvre de Léo Delibes, a
été, comme lfanon la veille, accueilli avec
enthousiasme.
On a surtout applaudi, au premier acte. le
fameux duo entre Lakmé et Gerald « C'est
le Dieu de la jeunesse » qui est peut-être le
plus beau morceau de la partition. Les in-
terprètes Mme Nadlajif et le ténor, M. Mai-
son, l'ont enlevé magistralement.
.Ni. Paul Cabanel a fait valoir sa puissante
voix de basse dans le rôle de Nilakanta. Au
point de vue de la diction, il est peut-être
supérieur à tons les autres artistes de la
troupe.
Mlles Lange et Soloy; MM. Granry et Four
ont composé habilement les sihouettes de
leurs personnages secondaires.
Il serait injuste d'omettre les danseuses du
ballet qui réalisèrent; nu second acte, un en-
semble de beaucoup de grâc». Mentionnions
enfin que les décors. infiniment harmonieux
avec leurs massifs de verdure et de fleurs,
furent également un des attraits, et non des
moindres, du spectacle.
EN PASSANT.
Sur les pupitres
Aujourd'hui, au Lycée et à la Faculté des
Sciences ont lieu les épreuves écrites du Bac-
calauréat. Première journée de la deuxième
session.
En les a composant combien seront à
e l'épreuve î Tous, plus ou moins car, sans
vouloir blaguer, nos potaches savent bien
qu'ils Jouent gros jeu et qu'il n'est pas Inté-
ressant de redoubler la rhétorique ou la.phllo.
Ih vont déployer toutes leurs ressources.
qu'elles soient sérieuses ou bien superficielles.
C'est une grosse partie pour eux. Puisse
le dieu Hasard sur lequel ils comptent vrai-
ment pour la première fois de leur vie, ré-
pondre à leur attente. Ils s'y cramponneront
comme à une solide rampe mais la rampe
est bien fragile.
Sur la plateforme.
Une dame escalade le tram faubourg de
Fougères, hier à 14 heures. Elle demande un
billet pour l'avenue de la Gare.
Je descendrai à l'angle du boulevard de
la Liberté. C'est bien ce boulevard n'est-ce
pas qui se trouve au milieu de l'avenue de la
Gare T
Parfaitement Madame. Je vous arrête-
rai à la t burifleation de la rue Saint-Hé-
lier.
Les voyageurs sourirent ils avaient fort
bien compris cependant
Allons tout le monde ont son billet T:
En route 1.
Le Piéton de service.
COESMES
LA VENGEANCE D'UN BRACONNIER
Rouyer Jean, 33 ans, cultivateur à la Tou-
ltiudière, avait été surpris Il y a deux ans,
chassant sur les (errns de M. Dausby, par le
garde des proprlétes dP ce dernier, M. Sarra-
zin, et Il avait dO verser una somme de 25 fr.
à titre de dommages-intérêts Furieux de
cette aventure, Rouyer ne pardonnait pas au
garde il lui gardait. disait-il, un chien de
sa chienne ».
Or. dimanche 8 octobre, il rencontra le gw-
de Sarrazin et lui demanda la rernbourse-
ment de la prise. M. Sarrazin, pour s'en dé-
barrasser, lui paya na litre de cidre et sortit.
Rouyer le suivit et vers 20 heures, au détour
d'un chemins, lui asséna un violent coup de
trique sur l'épaule droite. NI. Sarraztn s'é-
vanouit et eut toutes les peines du monde
nnur regagner sa demeure. Il a porté plainte
̃ ontre l'irascible chasseur et la gendarmerie
enquête.
Paimpent
SOUSCRIPTION POUR I£ MONUMBNT
AUX MORTS. Village du Cannée Bose
Ambroise, lo fr.; Cochet Paul, 20 fr.; Bou-
chérie Joseph, a fr.: Lévêque Atsbrcijsei.
2 fr.; Patier Henri, 3 fr.; Desbois Joseph,
10 fr.; Crochard Théophile, 5 fr.; Lajierche
J.-M.. 5 fr.; Duval Th., 2 fr.; Cormier Céles-
tin, 5 fr.; Cormier Aunstin, 5 fr.; Métairie,
2 fr.; Lecomte P., 5 fr.; Guyomard J.-M..
5 fr.; Veuve Simon, 5 fr.; Simon Augustin,
5 fr.; Simon Jules, 5 fr.: Veuve Droguet, 0.50;
Rissel Augustin, 1 fr.; Catheline Emiee, 2 fr.:
Veuve Morice I.-B., 1 fr.; Moriee Isidore,
5 tr.; Veuve Morice Almé, 8 fr. 50; Guyomar,l
L., 2 fr.; Guyomard Angélina, 2 fr.; Veuve
Danton. 1 fr.: Daniel Félix, 1 fr.; Lefuevre
eJan, 5 fr.; Veuve Reriimel, 10 tr.; Renimel,
B., 5 fr.; Lecomte Henri, 3 fr.; Cormien
Isidore, 5 fr.; Godet Isidore, 3 fr.; Collln
Joseph, 3 fr.; Flémon René, 5 fr.: Bourrée
Bapt., 2 fr.; Leiaale Louis, 2 fr.; Veuve Letnrt,
6 fr.; Aubry Jean, 5 Ir.; Jallu Armand, 4 fur.
Guillot Armand, 1 fr.; Duval Joseph, 3 fr.;
Renalùt Joseph, 2 fr; Février Th., 1 fur.
Veuve Paviot, 0 lévéque J.-R.,
Veuve Cathetine 3 tr.; Bçtleutuit Fernand.
5 fr.; Ranllals Math. 2 fr.; Lévêque Cbarles,
10 fr.; Leroux Jean. 3 fr.; Daniel Jaan, 10 fr.
REMISE DE MATCH. Par suite d'un ac-
cord intervenu entre les deux Sociétés, le
match qui devait avoirlieu au Pâti' entre l'U-
njon Sportive St-Convoïon et l'Union Sportive
gauloise. n'a pas été joué. Ce match a été
remis à dimanche prochain E° ootqbre
QUIPRY
L'INAUGURATION DU MONUMENT
AUX MORTS
La municipalité de Guipry, qui, comme on
le sait, est présidée par l'aimable M. Bellamy,
et la section de l'Union nationale des com-
battants, dont le sympathique M. Gislais di-
rige les destinées, avaient convié hier la po-
pulation de la commune, ainsi qu'un certain
nombre d'invités, u assister à l'inauguration
du monument aux morts.
La cérémonie fut, hâtons-nous de le dire,
on ne peut plus digne et parfaitement réus-
sie. Tous les habitants communièrent dans
la même pensée d'union et dans le même sou-
venir de nos glorieux morts.
Le matin, à 9 h. 1/2, un cortège à la tête
duquel on remarquait M. Bellamy, maire,
tous les conseillers municipaux, MM. les sé-
nateurs Lemarié, Porteu et Garnier, MM. les
députés Poussineau et Ruellan, NI. de Ta-
nonarn, conseiller général, les pompiers, les
enfants des écoles, les anciens combattants,
plusieurs maires des environs, etc. se ren-
dit à l'église où un service était célébré à la
mémoire des enfants de Guipry morts pen-
dant la grande guerre.
La vaste nef était trop petite pour contenir
tous ceux qui auraient voulu assister à l'of-
fice, chanté par M. l'abbé Heurtel. curé de
Guipry. Beaucoup durent rester sur la place.
A l'pvanglle, M. l'abbé Delalande. recteur de
Noô-Blanche, monta en chaire et fit un élo-
quent panégyrique des « martyrs de la
plus noble des causes, pleurés par tous ceux
que la guerre a épargnés, et particulièrement
par les êtres chers qu'ils ont laissés et qui
sont privés de leur affection et de leur sou-
tien. Bien des yeux se mouillèrent et com-
bien cfe larmes furent versées 1
tjn programme musical, très bien exécuté
par MM. Robert et Castel, professeurs au
Conservatoire de Rennes, et M. X. violon-
celllste, fut appuyé par les chants de la psa-
lette paroissiale dirigée par MM. les abbés
Cht'vnller et Guérin.
Aju'.? le chant du Libéra, le cortège se re-
forrai» et, clergé en tête, se rendtt au monu.
ment, La, Aussitôt qu'eut été appelée la liste
des 147 entants de la commune morts an
champ d'honneur, des orateurs éloquents se
firent entendre. Ce fut d'abord M. le Maire de
Guipry qui fit remise du monument à la com-
mune et exposa, en termes simples et claim
partant du cœur, les raisons qui avaient dé»
terminé ses administrés à vouloir un mono»
ment commémoratif de la guerre sur Ia
grande place de la Cité.
M. Glslais, président de la section de 11T.
N. C., lui succéda. En quelques phrases vi-
brantes de patriotisme, il salua la mémoire
de ses anciens camarades et les proposa en
exemple aux générations de l'avenir.
M. de Tanoûarn, conseiller général, dont on
connaît la grande activité et le dévouement,
vint ensuite redire l'héroïsme des poilus de
la grande guerre et assura les parents, les
veuves et les orphelins de toute sa sollicitude.
Puis snccessivernent, MM. Aubry et Pous-
sineau, députés, MM. Garnier et Lemarié, sé-
nateurs chacun suivant son tempérament et
ses Idées célébrèrent les vertus des 1.500.000
morts de la guerre, affirmèrent leur sympa-
thie pour toutes les victimes de l'effroyable
hécatombe et se déclarèrent d'accord pour es-
sayer d'empêcher que pareille calamité
s'abatte jamais sur l'humanité.
Le clergé procéda ensuite la bénédiction
du monument, et enfin, une visite aux tombes
des soldats ramenés da front termina l'émou-
vante cérémonie.
Vin d'honneur et banquet
Sona le proau de l'école publique, quelque*
instant* plus tard, la Municipalité oflrait aux
poilus et iL ssâ invités un vin d'honneur.
Ni Ruellan, député, après avoir dit sa Joie-
de se trouver au milieu d'anciens combat-
tante, préconisa l'union comme moyen de
gagner la paix après avoir--gagné la guerre.
Un banquet de 300 couverts, qui fut adjm>
rablenient servi par M. et Mme Dupuis, réu-
nit les anciens combattants et leurs amis
dans la vaste et superbe salle du patronage
catholique.
Au dessert, d'un mot très applaudi, M.
Bellamy remercia à nouveau tous ceux qui
avaient contribué au succès de cette fête
du souvenir NI. Porteu. sénateur, dans un
remarquable discours, traça xs droits et
devoirs de ceux qui ont survécu au cata-
clysme M. Gislais et Fredouët, celui-ci en
sa qualité de fondateur de la Section
Gnlpry, s'adressèrent particulièrement aux
anciens combattants, leurs camarades et le»
vèrent leur verre au maintien de « l'amitié
des tranchées •-
Tous cos toasts recueillirent des applau»
dissoments unanftnas. <•
Et c'est sur cette impression de concan»
absolue, de fraternité joyeuse entre les. -Il*
teurs du grand drame que s'acheva •*»/
journée mémorable et qut fut par le tïel'
magnifiquement ensoleillée.
CHEVAL DE RETOUR. AljGonse Captet.
un fougerais bien connu du tribunal cotres
tionnel de Saint-Malo, vient da sa faire ar-.
rêter par la gendarmerie, pour vagabondage
et simulation d'infirmité. Pour apttoyer les
passants auxquels Il tendait la main, Caplet
cachait l'un de ses bras sous sa manche»».;
Arrêté et déféré au Parquet, il a été écroué. 3
LE JERSIAIS N'AVAIT PAS ETE VOLE.
Un jersiais venu les jours derniers villégia-
turer a Saint-Malo, se présentait le lende-
main da son arrivée ,au bureau de police, se
plalgmint d'avoir été dévalisé au cours de la.
nuit.
[:ne rnqui'V fut ouverte nussitot. Elle a
établi que le brave iusulaire n'avait été vic-
time d'aucun vol. Sans doute, Il avait perdu
son argent d'une façon ou d'une autre, mais
il n'y avait pas eu vol en la circonstance.
STATISTIQUE DE L'OCTROI. Pendant
le mois de septembre, il a été. consommé à
'St-Malo 56 bœufs et vaches; 226 moutons,
130 agneaux, 387 veaux et 2:3 porcs.
ATTENTION AUX BICYCLETTES Avec
les soirées d'hiver, les vols de bicyclettes
semblent reprendre à St-Malo. Aussi n'est-il
pas prudent, le soir venu, de laisser sa bé-
cane 1 la porte d'un débit.
Passe un quidam qui veut s'épargner une
longue route a faire pied et le volet qui
enfourche votre bicyclette, quitte l'aban-
donner quand il est rendu. laissant au ha-
sard le soin de la restituer au propriétaire.
Un Servannats venu samedi soir à Staiald
en a fait l'expérience. Sa bicyclette, laissée
à la porte d'un café de la rue Jacques-Car-
lier fut utilisée par un passant qui l'aban-
donna aux environs des quais de St-Servan.
Une telle façon d'opérer est peut-être pra-
tique pour Ips gens pressés, mais elle est tn-
délicate et il serait bon qu'une leçon soit
donnée a ces emprunteurs de bécanes.
DINARD
ACCIDENT MORTEL
Samedi l'après-midi, deux tracteurs a va-
peur de l'entreprise Girard étaient occupés
au déchargement de sable il l'hôpital La
Providence ». L'un d'eux, sous le poids de
son chargement, s'enlisa dans le chemin de
l'Hôpital. Il fallait le retirer de sa mauvai-
se position. T.es deux mécaniciens convin.
rent de s'aider, mais pour procéder à ce
travail, il était nécessaire de démonter un
phare. Ernest Daloze, :9 ans, se mit en de-
voir de faire le nécessaire. -un des boulons
faisant le récalcitrant, le mécanicien du
tracteur vide sj pencha pour passer la Du.
rette d'huile Daloz» en se relevant, J4
vesto.i du mécanicien étant pris dans la ma-
nette du régulateur, le tracteur avança de
quarante centimètres environ, écrasant litté-
ralement entre les deux véhicules le mal.
heureux ouvrier. On le transporta immé-
diatement l'hôpital et Ni. le docteur Si-
mon, appelé il lui lonner ses soins, constata
des contusions abdominales profondes ayant
entrainé la fracture du bassin. la rupture de
la vessie et des contusions graves de l'intes.
tin avec hémorragie interne. Dan? la soirée,
le malheureux Daloze rendait le dernier sou-
pir. Il laisse une veuve et trois enfants.
Certtul
UN PENDU n y a quelque temps, M,
et Mme Atllet étaient venus habiter la Btt»
lais ,en Corseul.
Le mari était neurasthénique, malade. C4A
UN CHARRETIER EST ÉCRASÉ
Lisieuz, 15 octobre. (De notre correspon-
dant particulier.) Un pénible accident s'est
produit à Hiévjfle. M. Emile Ledanots, Agé
de 51 ans, demeurant Condé-sur-Ifs, condui-
sait un chargement de bois attelé de deux
chevaux.
Il était assis sur un des brancards du vé-
hicule, quand à un moment donné, il perdit
l'équilibre en voulant porter un coup de fouet
aux clievaux. Il tomba alors à la renverse
entre les deux brancards, derrière le deuxième
cheval la roue gauche du chargement lui
passa sur le corps.
M. Lebecq, témoin de l'accident, se porta
aussitôt au secours du blessd qu'il déposa
sur le côté de la route.
M. Ledanois, mortellement blessé, ne put
prononcer un mot et expira quelques minutes
après.
A Corsenl (près Dioan)
UN COUVREUR TOMBE D'UN TOIT
ET $E TUE
A la en Corseul, NI. Thoreux, cul-
tivateur, faisait reviser la toiture des bâti-
ments de lt ferme.
Sru le toit de l'écurie, haut d'environ 10 mè-
tres, travaillait l'ouvrier couvreur Colas Jo-
seph Marie, âgé de 61 ans.
A un moment donné, son patron, M. Lert-
goleur, l'appela pour lui donner un ordre
Colaa se détourna, perdit l'équilibre, roula
sur le toit et vint s'abuttre dans la cour, où
il se tua m-t
RENSEIGNEMENTS MILITAIRES
Démobilisation, allocations. sures. mutation», per
miss., etc., l'adr. Service de correspond. mtlllatrt
Ouest-Eclair o tr. *o en tlmb.-p p. frais de recher-
che*. (Si La demande émane d'an civil, n tt.
Un commencement d incendie
dans nne usine d'amenblement
Les habitants du paisible quartier de la
rue Oupont-des-Loges furent réveillés, il y a
deux jours, par la pompe à incendie. Hier
.matin, n h. 30. leur repos dominical fut
encore troublé brutalement par le passage
des pompiers. Voici dans quelles circonstan-
ce*
L'alarme
Vers 5 heures du matin, un commencement
d'incendie se déclarait dans une usine d'a-
meublemant, sise rue Léon et appartenant
u la Société Rennaise Industrielle du Meu-
fcle. Le feu s'était manifesté dans un tas
de copeaux et de débris de bois servant il ali-
menter la machine.
Il se peut qu'au moment de l'extinction des
foyers, samedi soir, une escarbille ait volé
sur ce tas de bois où le feu aurait couvé jus-
qu'au matin. Toute supposition de malveil-
lance semble, en effet, devoir être écartée
au premier chef.
Une épaisse fumée attira donc Ips regards
d'un voisin vers 5 heures. Celui-ci donna im-
médiatement l'alarme et les sinistres appels
de e Victoire retentissaient quelques ins-
tants plus tard, rue de Vlarmes, avenue de
la Gare et rue Dupont-des-Loges.
Les pompiers maîtrisent le feu
Sous la direction de M. le capitaine Du-
bois, les pompes furent mises en batterie et
les lances déversèrent des torrents d'eau sur
la partie des bâtiments menacée.
Etant donnée la nature des matériaux em-
'̃̃ pliasant l'usine, un fléau était à craindre.
Fort heureusement qnelques- mètres cubes
d'eau vinrent facilement a bout de ce com-
mencement d'incendie et à 6 heures, tout
était terminé.
Les dégâts sont peu importants.
Une fois de plus, il convient de féliciter nos
Sapeurs de la rapidité avec laquelle ils se
rendent sur les lieux menacés autant que de
la judicieuse façon dont ils combattent les
Incendier.
FEU DE CHEMIXRF. Hier à 16 h. 90, le
poste des pompiers de la rue de l'Horloge
fut alertJ. In feu <1p cheminée s'était déclaré
chez Mme ('harponner, demeurant 11, rue du
Pré-Perche. l.e cnj>ornl de service se rendit
aussitôt sur les lieux, mais à son arrivée
tout était dOjà terminé.
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ce prestigieux pays des Antilles est le lieu
d'origine des premiers Rhums du Monde.»
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LES TRAMWAYS DE RENNES
Une Compagnie qai dort
Il suffit de jeter un coup d'oeil sur le p:an
de l'agglomération rennaise et sur celui de
notre réseau de tramways, comme nous l'a-
vons fait l'autre jour, pour se rendre compte
qu'en face de l'activité grandissante et du
continuel développement de notre ville, la
Compagnie des Tramways électriques de
Rennes n'a rien fait. Elle dort.
La carte du réseau n'a pas changé. Elle est
restée ce qu'elle fut de tout temps un essai
timide. Avec l'expérience et les années, la
Compagnie n'a pas gagné en audace. Elle n'a
ni améliore son esprit d'entreprise, ni ren-
forcé son sens des affaires et son initiative.
Elle dort, vous dis-je 1 Et qu'il pleuve ou
qu'il vente au dehors, que Phébus ou Phébœ
l'éclaire, comme le héros de Galathée elle
sommeille en sa berçant ou se berce en som-
meillant, comme vous voudrez
Que de festivités ou manifestations quel-
conques attirent la foule en tel ou tel point
de la ville, peu lui chaud. Elle ne fait pus
le moindre effort pour être agréable au pu-
blic qui constitue sa clientèle, ni ce qui de-
vrait la décider mieux, pour augmenter ses
recettes. Elle reste indifférente à tout et re-
garde coûter les événements comme l'eau
sous les ponts.
Une circonstance attirerait L. Rennes cent
mille étrangers qu'on ne verrait pas circuler
une voiture de plus.
De* tramways qui se couohent aveo le soleil
Et puis, dès que descendent les premières
ombres dn soir, les quelques tramways qu'on
pouvait voir circuler dans la journée dispa-
laissent en toute hâte. 113 filent Comme des
bolides vers le dépôt. Nos tramwaya sont
comme nos poules ils se couchent avec le
soleil.
A 8 h. 30 du soir..bien nalf et bien témé-
raire l'habitant de Port-Cahours ou des fau-
bourgs, qui. hésitant devant les kilomètres
a faire pour regagner son domicile, s'avise-
rait îngtnuement d'attendre un car. Comme
sœur Anne, il attendrait longtemps, sous les
l'ires amuses des derniers passants.
Car, par sune ue l'absence de toute com-
mimicaiioii. nos concitoyens que rien d'im-
portiiiil ne retient en Ville ae liaient, l'heure
venue, tous la pousse lyraunique des cho-
ses, d imiter les tramways et due rentrer au
logis. (juaut au commerce, n'ayant plu» rien
espérer, il ferme boutique. Ces' le repos
obligatoire.
Mais ennn, qui prétend qu on ne pourrait,
par un tout petit effort, prolonger le service
d'une heure ou deux Y
La vie d'une grande cité comme ia nôtre
ne s'éteint pas avec le soleil. Le soir, à
Rennes, il n'est pas que des noctambules en
fête qui peuvent s'offrir le luxe d'une voiture
de place. 11 est des gens que leurs occupa-
lions retiennent tard dans le centre et qui
voudraient bien, leur
tres qui rentrent de voyage par les trains du
soir et qui. débarqués avec leurs bagages en
cette capitale bretonne, n'y trouvent plus
aucun moyen de transport populaire.
Et puis, il y a dans le centre des salles de
spectacle et, dans la banlieue, des établisse-
ments champêtres iù le soir est doux, où il
fait bon s'attarder un peu, dans la griserie
du srnml :'ir
Après une journée de travail, le Rennats
ne pi •.•teiiuie allt1:' *u.t loi siens a
l'autre bout de la ville Ne peut-il poflter
des beaux soirs parfantés pour s'offrir, com-
me tout le monde, une promenade reposante
il la campagne
Et. s'il habite la banlieue, entend-on lui
disputer le droit de se rendre en ville, le soir,
pour son plaisir ?
Non, bien sur Pourtant, en fermant les
yeux, je vois et j'entends le baryton de la
Cutnpagnie des Tramways murmurer son
grand air d'une voix languissante
Ah pu'iL est doux de ne rien faire.
Quand tout s'agite nutour de nous.
SDIRÉES
< Faust » au Théâtre municipal
Dans .11(ilion et dans La'mé. notre excellente
troupe d'O]i*Ta fomliiiv a îetnwiiè un éclatant
justement acclama le merveilleux artiste a re-
AuM. faut-11 pr-volr une «ail? comble pour l'ap.
(Jlaudlr m&rtl soir, dans MépliLsto.
La location, pour cette iiutgrnlflque reprAsentu-
'!un de Fautt, uuvrlra aujourd'hui dundi, ù 10
finirai.
LA bureaux seront ouvert* de 10 heures a 17
heures, s;ns Uuerrujjtlo:i.
Convois mortuaires
du lundi 18 octobre
A heures il Quévet. rue Saint-Héuter, Est
ligures ir. Pierrot rue rie l'.Uma, 21 Sa-
cré*-CotuTs. Est.
10 heures. Mm» Plasian, rue Salle-Verte. 3,
Salnt-Eilenne. Nord
s heures Mme Qlllet. Pratrle de Brie, Saint-
Etienne Est
Il heures Mlle Huchet EOteU-Dleu, Est.
9 htiiH» Mme Lebru, rua Cbleogne, t, Twut-
PENIBLE ACCIDENT
A LA FETE DE QUINELEU
Un forain est bieete d'un coup de carabine
par sa femme
Les fêtes de Quineleu, qui depuis samedi
soir se déroulaient au milieu d'un entrain
remarquable, ont été contrariées par un pé-
nible accident qui se produisit, hier après-
midi, et qui, nous l'espérons, n'aura pas de
suites graves.
En aimant une carabine
Le Stand Rennais attirait nombre de spec-
tateurs désireux de s'essayer au tir sur les
cartons fixes et mobiles ou sur les pipes.
M. Léon Ardagh et sa femme, propriétaires
de ce stand, fidèles habitués des fêtes de
quartier, armaient les carabines et les re-
mettaient toutes chargées aux clients placés
à l'extérieur du stand et séparés d'eux par
la table de tir.
Vers 15 h. 45, Mme Ardagh, se livrant a
cette occupation, manoeuvrait la culaese d'u-
ne carabine Lebel pour l'armer lorsqu'une
petite détonation sèche retentit. M. Arâagh,
atteint an sein droit par la petite balle qui
pénétra profondément dans les chairs.
A I'Hôî-Dtu
Le poste de police de la rue Volvire fut
avisé aussitôt de cet accident et Vambolunce
municipale transporta bientôt le blessé
l'Hôtel-Dieu.
Nous nous sommes présentée dans la soi-
rée il l'hôpital. L'extraction Qe la balle avait
été pratiquée et aucun organe essentiel ne
semblait atteint. Sauf complication impré-
vue. M. Ardagh sera sur pied dans quelque
jours.
THEATRE MUNICIPAL
Matinée, Les Cloches de Corne vint
Après la soirée d'ouverture de Manon, la
Direction du Théâtre municipal, voulant don-
ner un spectacle pour les familles, nous a
offert, ditnanche en rnatinée, Les Cloches de
Corneville, la célèbre opérette de Robert Plan-
quette. il ne s'agi, plus ici certes d'une œuvre
musicale de grande envergure. Pourtant la
partition des Cloches, malgré un livret un
peu niais sans doute est une œuvre pleine
d'entrain et de jeunesse.
Mlle Lange, première dugazon, fut char-
mante dans le rôle de Serpolette où son suc-
cès fut très vif. Elle possède une voix d'une
réelle souplesse et un jeu fort intelligent. On
peut en dire autant du ténor. M. Fourès.
(Grenicheux). Mmes Granry et Lambot ont
honorablement tenu leurs rôles et M. Gaspard
s'est montré excellent comique, fort doué
d'ailleurs au point de -vue du chant. N'on-
blions pas non plus NI. Lemaire (le Bailli),
agréable ténor et NI. Lambot, ainsi que Mlles
Solvy et Boyer. Tous ont eu une large part
du succès de la matinée.
Soirée. Lakmé
Lakmi, le chef-d'œuvre de Léo Delibes, a
été, comme lfanon la veille, accueilli avec
enthousiasme.
On a surtout applaudi, au premier acte. le
fameux duo entre Lakmé et Gerald « C'est
le Dieu de la jeunesse » qui est peut-être le
plus beau morceau de la partition. Les in-
terprètes Mme Nadlajif et le ténor, M. Mai-
son, l'ont enlevé magistralement.
.Ni. Paul Cabanel a fait valoir sa puissante
voix de basse dans le rôle de Nilakanta. Au
point de vue de la diction, il est peut-être
supérieur à tons les autres artistes de la
troupe.
Mlles Lange et Soloy; MM. Granry et Four
ont composé habilement les sihouettes de
leurs personnages secondaires.
Il serait injuste d'omettre les danseuses du
ballet qui réalisèrent; nu second acte, un en-
semble de beaucoup de grâc». Mentionnions
enfin que les décors. infiniment harmonieux
avec leurs massifs de verdure et de fleurs,
furent également un des attraits, et non des
moindres, du spectacle.
EN PASSANT.
Sur les pupitres
Aujourd'hui, au Lycée et à la Faculté des
Sciences ont lieu les épreuves écrites du Bac-
calauréat. Première journée de la deuxième
session.
En les a composant combien seront à
e l'épreuve î Tous, plus ou moins car, sans
vouloir blaguer, nos potaches savent bien
qu'ils Jouent gros jeu et qu'il n'est pas Inté-
ressant de redoubler la rhétorique ou la.phllo.
Ih vont déployer toutes leurs ressources.
qu'elles soient sérieuses ou bien superficielles.
C'est une grosse partie pour eux. Puisse
le dieu Hasard sur lequel ils comptent vrai-
ment pour la première fois de leur vie, ré-
pondre à leur attente. Ils s'y cramponneront
comme à une solide rampe mais la rampe
est bien fragile.
Sur la plateforme.
Une dame escalade le tram faubourg de
Fougères, hier à 14 heures. Elle demande un
billet pour l'avenue de la Gare.
Je descendrai à l'angle du boulevard de
la Liberté. C'est bien ce boulevard n'est-ce
pas qui se trouve au milieu de l'avenue de la
Gare T
Parfaitement Madame. Je vous arrête-
rai à la t burifleation de la rue Saint-Hé-
lier.
Les voyageurs sourirent ils avaient fort
bien compris cependant
Allons tout le monde ont son billet T:
En route 1.
Le Piéton de service.
COESMES
LA VENGEANCE D'UN BRACONNIER
Rouyer Jean, 33 ans, cultivateur à la Tou-
ltiudière, avait été surpris Il y a deux ans,
chassant sur les (errns de M. Dausby, par le
garde des proprlétes dP ce dernier, M. Sarra-
zin, et Il avait dO verser una somme de 25 fr.
à titre de dommages-intérêts Furieux de
cette aventure, Rouyer ne pardonnait pas au
garde il lui gardait. disait-il, un chien de
sa chienne ».
Or. dimanche 8 octobre, il rencontra le gw-
de Sarrazin et lui demanda la rernbourse-
ment de la prise. M. Sarrazin, pour s'en dé-
barrasser, lui paya na litre de cidre et sortit.
Rouyer le suivit et vers 20 heures, au détour
d'un chemins, lui asséna un violent coup de
trique sur l'épaule droite. NI. Sarraztn s'é-
vanouit et eut toutes les peines du monde
nnur regagner sa demeure. Il a porté plainte
̃ ontre l'irascible chasseur et la gendarmerie
enquête.
Paimpent
SOUSCRIPTION POUR I£ MONUMBNT
AUX MORTS. Village du Cannée Bose
Ambroise, lo fr.; Cochet Paul, 20 fr.; Bou-
chérie Joseph, a fr.: Lévêque Atsbrcijsei.
2 fr.; Patier Henri, 3 fr.; Desbois Joseph,
10 fr.; Crochard Théophile, 5 fr.; Lajierche
J.-M.. 5 fr.; Duval Th., 2 fr.; Cormier Céles-
tin, 5 fr.; Cormier Aunstin, 5 fr.; Métairie,
2 fr.; Lecomte P., 5 fr.; Guyomard J.-M..
5 fr.; Veuve Simon, 5 fr.; Simon Augustin,
5 fr.; Simon Jules, 5 fr.: Veuve Droguet, 0.50;
Rissel Augustin, 1 fr.; Catheline Emiee, 2 fr.:
Veuve Morice I.-B., 1 fr.; Moriee Isidore,
5 tr.; Veuve Morice Almé, 8 fr. 50; Guyomar,l
L., 2 fr.; Guyomard Angélina, 2 fr.; Veuve
Danton. 1 fr.: Daniel Félix, 1 fr.; Lefuevre
eJan, 5 fr.; Veuve Reriimel, 10 tr.; Renimel,
B., 5 fr.; Lecomte Henri, 3 fr.; Cormien
Isidore, 5 fr.; Godet Isidore, 3 fr.; Collln
Joseph, 3 fr.; Flémon René, 5 fr.: Bourrée
Bapt., 2 fr.; Leiaale Louis, 2 fr.; Veuve Letnrt,
6 fr.; Aubry Jean, 5 Ir.; Jallu Armand, 4 fur.
Guillot Armand, 1 fr.; Duval Joseph, 3 fr.;
Renalùt Joseph, 2 fr; Février Th., 1 fur.
Veuve Paviot, 0 lévéque J.-R.,
Veuve Cathetine 3 tr.; Bçtleutuit Fernand.
5 fr.; Ranllals Math. 2 fr.; Lévêque Cbarles,
10 fr.; Leroux Jean. 3 fr.; Daniel Jaan, 10 fr.
REMISE DE MATCH. Par suite d'un ac-
cord intervenu entre les deux Sociétés, le
match qui devait avoirlieu au Pâti' entre l'U-
njon Sportive St-Convoïon et l'Union Sportive
gauloise. n'a pas été joué. Ce match a été
remis à dimanche prochain E° ootqbre
QUIPRY
L'INAUGURATION DU MONUMENT
AUX MORTS
La municipalité de Guipry, qui, comme on
le sait, est présidée par l'aimable M. Bellamy,
et la section de l'Union nationale des com-
battants, dont le sympathique M. Gislais di-
rige les destinées, avaient convié hier la po-
pulation de la commune, ainsi qu'un certain
nombre d'invités, u assister à l'inauguration
du monument aux morts.
La cérémonie fut, hâtons-nous de le dire,
on ne peut plus digne et parfaitement réus-
sie. Tous les habitants communièrent dans
la même pensée d'union et dans le même sou-
venir de nos glorieux morts.
Le matin, à 9 h. 1/2, un cortège à la tête
duquel on remarquait M. Bellamy, maire,
tous les conseillers municipaux, MM. les sé-
nateurs Lemarié, Porteu et Garnier, MM. les
députés Poussineau et Ruellan, NI. de Ta-
nonarn, conseiller général, les pompiers, les
enfants des écoles, les anciens combattants,
plusieurs maires des environs, etc. se ren-
dit à l'église où un service était célébré à la
mémoire des enfants de Guipry morts pen-
dant la grande guerre.
La vaste nef était trop petite pour contenir
tous ceux qui auraient voulu assister à l'of-
fice, chanté par M. l'abbé Heurtel. curé de
Guipry. Beaucoup durent rester sur la place.
A l'pvanglle, M. l'abbé Delalande. recteur de
Noô-Blanche, monta en chaire et fit un élo-
quent panégyrique des « martyrs de la
plus noble des causes, pleurés par tous ceux
que la guerre a épargnés, et particulièrement
par les êtres chers qu'ils ont laissés et qui
sont privés de leur affection et de leur sou-
tien. Bien des yeux se mouillèrent et com-
bien cfe larmes furent versées 1
tjn programme musical, très bien exécuté
par MM. Robert et Castel, professeurs au
Conservatoire de Rennes, et M. X. violon-
celllste, fut appuyé par les chants de la psa-
lette paroissiale dirigée par MM. les abbés
Cht'vnller et Guérin.
Aju'.? le chant du Libéra, le cortège se re-
forrai» et, clergé en tête, se rendtt au monu.
ment, La, Aussitôt qu'eut été appelée la liste
des 147 entants de la commune morts an
champ d'honneur, des orateurs éloquents se
firent entendre. Ce fut d'abord M. le Maire de
Guipry qui fit remise du monument à la com-
mune et exposa, en termes simples et claim
partant du cœur, les raisons qui avaient dé»
terminé ses administrés à vouloir un mono»
ment commémoratif de la guerre sur Ia
grande place de la Cité.
M. Glslais, président de la section de 11T.
N. C., lui succéda. En quelques phrases vi-
brantes de patriotisme, il salua la mémoire
de ses anciens camarades et les proposa en
exemple aux générations de l'avenir.
M. de Tanoûarn, conseiller général, dont on
connaît la grande activité et le dévouement,
vint ensuite redire l'héroïsme des poilus de
la grande guerre et assura les parents, les
veuves et les orphelins de toute sa sollicitude.
Puis snccessivernent, MM. Aubry et Pous-
sineau, députés, MM. Garnier et Lemarié, sé-
nateurs chacun suivant son tempérament et
ses Idées célébrèrent les vertus des 1.500.000
morts de la guerre, affirmèrent leur sympa-
thie pour toutes les victimes de l'effroyable
hécatombe et se déclarèrent d'accord pour es-
sayer d'empêcher que pareille calamité
s'abatte jamais sur l'humanité.
Le clergé procéda ensuite la bénédiction
du monument, et enfin, une visite aux tombes
des soldats ramenés da front termina l'émou-
vante cérémonie.
Vin d'honneur et banquet
Sona le proau de l'école publique, quelque*
instant* plus tard, la Municipalité oflrait aux
poilus et iL ssâ invités un vin d'honneur.
Ni Ruellan, député, après avoir dit sa Joie-
de se trouver au milieu d'anciens combat-
tante, préconisa l'union comme moyen de
gagner la paix après avoir--gagné la guerre.
Un banquet de 300 couverts, qui fut adjm>
rablenient servi par M. et Mme Dupuis, réu-
nit les anciens combattants et leurs amis
dans la vaste et superbe salle du patronage
catholique.
Au dessert, d'un mot très applaudi, M.
Bellamy remercia à nouveau tous ceux qui
avaient contribué au succès de cette fête
du souvenir NI. Porteu. sénateur, dans un
remarquable discours, traça xs droits et
devoirs de ceux qui ont survécu au cata-
clysme M. Gislais et Fredouët, celui-ci en
sa qualité de fondateur de la Section
Gnlpry, s'adressèrent particulièrement aux
anciens combattants, leurs camarades et le»
vèrent leur verre au maintien de « l'amitié
des tranchées •-
Tous cos toasts recueillirent des applau»
dissoments unanftnas. <•
Et c'est sur cette impression de concan»
absolue, de fraternité joyeuse entre les. -Il*
teurs du grand drame que s'acheva •*»/
journée mémorable et qut fut par le tïel'
magnifiquement ensoleillée.
CHEVAL DE RETOUR. AljGonse Captet.
un fougerais bien connu du tribunal cotres
tionnel de Saint-Malo, vient da sa faire ar-.
rêter par la gendarmerie, pour vagabondage
et simulation d'infirmité. Pour apttoyer les
passants auxquels Il tendait la main, Caplet
cachait l'un de ses bras sous sa manche»».;
Arrêté et déféré au Parquet, il a été écroué. 3
LE JERSIAIS N'AVAIT PAS ETE VOLE.
Un jersiais venu les jours derniers villégia-
turer a Saint-Malo, se présentait le lende-
main da son arrivée ,au bureau de police, se
plalgmint d'avoir été dévalisé au cours de la.
nuit.
[:ne rnqui'V fut ouverte nussitot. Elle a
établi que le brave iusulaire n'avait été vic-
time d'aucun vol. Sans doute, Il avait perdu
son argent d'une façon ou d'une autre, mais
il n'y avait pas eu vol en la circonstance.
STATISTIQUE DE L'OCTROI. Pendant
le mois de septembre, il a été. consommé à
'St-Malo 56 bœufs et vaches; 226 moutons,
130 agneaux, 387 veaux et 2:3 porcs.
ATTENTION AUX BICYCLETTES Avec
les soirées d'hiver, les vols de bicyclettes
semblent reprendre à St-Malo. Aussi n'est-il
pas prudent, le soir venu, de laisser sa bé-
cane 1 la porte d'un débit.
Passe un quidam qui veut s'épargner une
longue route a faire pied et le volet qui
enfourche votre bicyclette, quitte l'aban-
donner quand il est rendu. laissant au ha-
sard le soin de la restituer au propriétaire.
Un Servannats venu samedi soir à Staiald
en a fait l'expérience. Sa bicyclette, laissée
à la porte d'un café de la rue Jacques-Car-
lier fut utilisée par un passant qui l'aban-
donna aux environs des quais de St-Servan.
Une telle façon d'opérer est peut-être pra-
tique pour Ips gens pressés, mais elle est tn-
délicate et il serait bon qu'une leçon soit
donnée a ces emprunteurs de bécanes.
DINARD
ACCIDENT MORTEL
Samedi l'après-midi, deux tracteurs a va-
peur de l'entreprise Girard étaient occupés
au déchargement de sable il l'hôpital La
Providence ». L'un d'eux, sous le poids de
son chargement, s'enlisa dans le chemin de
l'Hôpital. Il fallait le retirer de sa mauvai-
se position. T.es deux mécaniciens convin.
rent de s'aider, mais pour procéder à ce
travail, il était nécessaire de démonter un
phare. Ernest Daloze, :9 ans, se mit en de-
voir de faire le nécessaire. -un des boulons
faisant le récalcitrant, le mécanicien du
tracteur vide sj pencha pour passer la Du.
rette d'huile Daloz» en se relevant, J4
vesto.i du mécanicien étant pris dans la ma-
nette du régulateur, le tracteur avança de
quarante centimètres environ, écrasant litté-
ralement entre les deux véhicules le mal.
heureux ouvrier. On le transporta immé-
diatement l'hôpital et Ni. le docteur Si-
mon, appelé il lui lonner ses soins, constata
des contusions abdominales profondes ayant
entrainé la fracture du bassin. la rupture de
la vessie et des contusions graves de l'intes.
tin avec hémorragie interne. Dan? la soirée,
le malheureux Daloze rendait le dernier sou-
pir. Il laisse une veuve et trois enfants.
Certtul
UN PENDU n y a quelque temps, M,
et Mme Atllet étaient venus habiter la Btt»
lais ,en Corseul.
Le mari était neurasthénique, malade. C4A
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