Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial
Éditeur : [s.n.] (Rennes)
Date d'édition : 1922-09-18
Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 18 septembre 1922 18 septembre 1922
Description : 1922/09/18 (Numéro 7624). 1922/09/18 (Numéro 7624).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k647036d
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2008
DIRECTEUR POLITIQUE
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JOURNAL REPUBLICAIN: QUOTIDIEN
ARNONCES t
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M, tu du Prt-Bottè
A PARIS
H, M Montmartre
Afram de Publicité
18
SEPTEMBRE
1922
Ste Stéplnnle
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sixntoU. 24
TroUmoil 13 t
Un mol». 4 f OO
Bureaux de pesta. T
|24» ANNEE 15 CENTIMES | W 7M4
TâiPHOKE:Umlnittntioii: 1.67 Rfdactloii 2.46, 2.68
Aérait T/Ujrapltiqne OUCLAIR-RENNES
j LES IPfiBS ET
Quelques curiosités littéraires
« Koffi », Le € J^zband
expulsé des bars
roman vrai d'un noir où il menait ses
par Gasxok-Josbph tapages nocturnes.
rature. Le roman, cette année, se porte tête.
de-nègre Koffi semble avoir été écrit en
réplique à Batouala C'est faire bien de
l'honneur à cette physiologie d'anthropoide
dont on ne retrouvera plus le souvenir d'ici
a. quelques saisons que dans les ouvrages de
propagande allemande. Aux milliers de lec-
teurs de M. Maran, son rival et contradicteur
promet, à grands cris, de leur révéler la
vérité, la vraie vérité sur les nègres, leur
état d'âme et leurs moeurs. La vérité 7 M.
Gaston-Joseph peut être bien assuré que le
pâle troupeau de potaches, de petites dames
avides de sensations, et de vieux messieurs
aux défaillantes ardeurs qui se sont rués aux
danses du ventre de Batouala n'y cher-
chaient en aucune façon à se perfectionner
dans la géographie humaine, ni à pénétrer
les mystères de l'Afrique Batouala », pour
eux n'eut jamais que la saveur d'une truffe
noire. Aussi l'appel de M. Gaston-Joseph,
révélateur de la vérité noire, n'a-t-il point
de chances d'être'entendu. Son nègre, d'abord
boy, puis fonctionnaire, puis roi, puis dépor-
té n'est que libidineux, et ceux de M. Maran
sont immondes. La lutte est inégale. Ah si
ce brave Koffi. dont il nous est conté qu'il
inventa pour charmer son exil un aphrodi-
siaque capable de rendre aux vieillards les
Illusions du jeune âge, si Koffi n'avait pas
"pthgorté sa recette dans la tombe avant de la
-jeonùnunlquer à l'auteur 1 Alors, peut-être,
grâce' cette attraction inédite, M. Gaston-
Joseph pouvait espérer de contrebalancer le
productif succès de M. Maran. Hélas la va-
leur littéraire de son roman ne saurait y
suppléer. Car celle de Batouala », grossière
application de la recette naturaliste, est très
faible -mais celle de Koffi, honnête et lourde
narration, n'est pas supérieure.
de Samba-Diouf le voici. Il est écrit
et dean JÀrAmP qui se sont unis
et Jean Tharadd pour constituer
l'un .des premiers écrivains de notre époque.
Et il est écrit en français, dans un style ad-
tnirable de plénitude, aux muscles vigoureux
sous la forme parfaite, où tout est mouve-
ment et vie. Samba-moût, parti de son village-
pour aller recueillir les biens dont il héritait
d'un oncle lointain ne prévoyait pas que les
hasards de la brousse et les caprices des
tyrans africains dussent le conduire, bien
malgré lui, jusqu'au front français, au beau
milieu de la bataille des peuples. Sa plus
naturelle vertu est d'accepter la destinée. Il
souffre avec courage la misère, la froidure et
la maladie, et il se bat en brave guerrier. Car
11 considère que les hommes blancs sont
doués'd'une si grande puissance que les hom-
mes noirs ne la peuvent ni comprendre, ni
encore moins contrecarrer. Blessé au feu, il
reçoit avec reconnaissance et secret orgueil
les soins attentifs d'une infirmière française.
Puis, pour le consoler d'avoir perdu sa
petite main (1a gauche), les chefs des Tou-
babs lui donnent la médaille militaire et le
renvoient dans son pays, riche de gloire et
d'un peu d'argent. Dans son village, il re-
trouve la femme qu'il aimait autrefois et qui
pendant sa longue absence a écouté les ser-
ments trompeurs d'un autre. Samba-Diouf
s'avoue à lui-même qu'il ne saurait lui en
vouloir. Mais maintenant, elle a un fils T
Hé cela prouve qu'elle est féconde. Cette
certitude a son prix, et puis, un fils solide et
bien constitué est en Afrique une richesse.
Donc Samba-Diouf établit le bilan actif et
passif Yamina, un fils en plus Samba,
une main en moins. Il estime que cela se
compense et que les partis sont bien assortis.
Tout le livre est beau, mais le chapitre
deuxième qui décrit le camp des noirs, leurs
travaux, leurs discussions, leur philosophie
du monde et de la guerre est un tableau pro-
digieux qui restera en bonne place dans la
galerie de la grande guerre.
U kiosque à musique humouresque,
par Franc-Nohain mais qui reste
pourtant plus près
de la poésie véritable que certaines grandes
machines de rhétorique. Tantôt l'effet co-
mique est obtenu par une parodie inavouée
des symbolistes et des décadents, tantôt il
est dans le sujet même, délicieusement bête
exprès, si bêtement bête qu'il en devient drôle
On croit lire, à certaines pages, du Laforgue
en goguette, dont la galté serait guérie, et
qui ne se déchirerait plus le coeur à son
sourire. Et il y a certaines strophes qui font
irrésistiblement songer on en a un peu de
honte, mais on s'en défend en vain à du
Jammes inédit. M. Franc-Nohain traite les
sujets les plus chers à Coppée, sauf qu'au
lieu du petit épicier, Il célèbre le pédicure,
le gendarme et le chef de gare. Mais il ne
s'attendrit pas sur leurs infortunes. Je soup-
çonne M. Franc-Nohatn d'avoir recueilli le
chat noir alors qu'il errait par les rues de
Montmartre, un peu maigri et échaudé. n
l'a installé au coin de son feu, bien bourgeoi-
sement et renonçant aux courses amoureu-
ses sur les gouttières au clair de lune, le
chat noir ronronne maintenant en accord
parfait avec la bouillotte et le pot-au-feu. Le
recueil de -M. Franc-Nohain est un véritable
répertoire de pièces 4 dire que la mémoire
retient sans effort. Puissent ces petites pièces
d'une cocasserie sans fiel égayer les diman-
ches en famille et les desserts de? repas de
noces! La bonne humeur et le bon renom de
l'esprit français ont tout à y gagner et nous
serons enfin libérés des inepties grossières
ou bêlantes qui sévissent d'ordinaire en ces
occasions.
Fille ou garçon Jusqu'à la fin
du monde des
à volonté chercheurs naïfs
Commenté ou malins pour-
par B. DangeNnxs suivront le secret
de la pierre philo-
sophale, du diamant artificiel et de la pro-
création des sexes à volonté. Chaque saison,
un mage et une pythonisse s'écrient
Eurêka.! Et les badauds' d'accourlr. Leur
confiance est unanime, bién que leurs désirs
soient contradictoires. Les Chinois n'ont d'es-
time que pour les garçons. Les congénè-
res de Batouala préfèrent les filles, qui se
vendent cher à leurs prétendants, car en Eu-
rope les parents donnent une dot, mais en
Afrique- ils la reçoivent. La recette que nous
propose aujourd'hui Mme B. Dangennes.a
l'immense mérite 'd'être Inoffensive. Il suffit
de vouloir, parce que l'inconscient, source de
toute vie, obéit fatalement à la suggestion de
l'esprit. La mère ambitieuse de donner le jour
il. un héritier maie n'a qu'à répéter plusieurs
fois par jour, pendant neuf mois Je porte
en mon sein un garçon. C'est facile, peu*
coûteux, sans danger. Un peu ennuyeux peut-
étre surtout si elle récite cette incantation
fi voix haute, pour lui donner plus de force.
Après tout, ,le mari peut bien supporter ce
petit ennui, et si cela agace la bonne! qu'elle
s'en aille! Les chances de réussite sont assez
belles au plus juste calcul, elles sont de
cinquante pour cent, en dehors de l'Au-
vergne.
Cette puissance de la volonté est-elle à ce
point souveraine? Voilà le point. Vous en
doutez? Alors, c'est sûr, l'expérience ratera.
Et ce sera par votre faute. Jean Finot, lui,
doutait pas. Lorsqu'il fut atteint par la ma-
ladie, il réconfortait ses amis et ses pro-
chea Ne vous inquiétez pas. L'homme fort
est le maltre de la vie. Il suffit de vouloir.
Or,. je veux guérir, entendez-vous? Je veux
gué. et il mourut.
L'atelier Avant de mourir,
j.. «pendant, Jeàtt Ffc
oe* gens neveux not avait exposé
par Jean Finot son système datte
uh lirre ain atie lé»
autres hommes en bénéficient après lui. Ce
philosophe qui au rebours de Chateanbriand.
était moins croyant que crédule, s'était con-
vaincu que chacun de nous doit vivre très
longtemps, à condition de le vouloir forte-
ment. Au vrai, on ne meurt pas on se laisse
mourir. En dépit des apparences, presque
tous les décès sont des suicides, ou tout au
moins des abandons de poste devant l'uni-
verselle ennemie, la mort. Le curriculum vi-
tx de Mathusalem lui semblait non seule-
ment vraisemblable, mais normal, mais natu-
rel c'est-à-dire conforme à la nature. En
effet, la simple suggestion possédait, selon
lui, la vertu de guérir toutes les maladies,
et, tout spécialement, les saignements de nez.
Concentrons notre pensée, écrit-il, sur cette
idée vraie que l'homme peut vivre jusqu'à
150 ans, et même au delA.. Je ne sais si vous
goûtiez comme moi le charme gaillard de ce
« même au-delà
Or, pour vivre longuement, vivons gatment.
Et le moyen? C'est de se répéter tous les ma-
tins, au petit lever le suis gai. C'est éton-
nant comme je suis gai! Cependant ce pro-
phète de Jouvence tient à nous mettre en
garde contre les espoirs déraisonnables. Un
certain docteur Fisk, de New-York, ayant
affirmé que la durée normale de la vie hu-
maine était, non pas de cent cinquante ans
peuh! mais bien de neuf cents ans, M.
Jean Finot le soupçonne d'exagérer. Ahl doc-
teur, vraiment, c'est trop!
Ifan DES COGNETS.
Un drame passionnel à Paris
PARIS, 17 septembre. M. Basile Valat,
âgé de 39 ans, débitant rue du Cherche-Midi,
a tiré hier quatre coups de revolver sur un
entrepreneur de serrurerie, M. Langlois, 54
ans, qui habite dans le même immeuble.
M. Langlois était depuis quelques mois l'a-
mi de Mme Valat. Le mari les ayant surpris
à différentes reprises fut bientôt certain de
son infortune conjugale et résolut de tuer M.
Langlois. Il chargea son revolver et fit irrup-
tion dans le bureau da l'entrepreneur.
Atteint au ventre et à la tête ce dernier
s'affaissa.
Après avoir menacé un témoin de la scène.
M. Boileau, de le tuer s'il prévenait la police,
le débitant se précipita à nouveau sur sa vic-
time et le roua de coups.
Le forcené put enfin être maîtrisé et remis
aux mains des agents.
-Ni. Debeury, commissaire de police, arri-
vant alors, dut engager une lutte avec Mme
Valat qui, saisissant le revolver de son mari
voulait se suicider.
M. Langlois a été transporté à l'hôpital de
Vaugirard où 11 est décédé ce matin à 5 h.
Le meurtrier a été écroué.
ON CRAINT UN CYCLONE
A. FORT=DE-FRANCE
Foht-db-Fbakce, J7 septembre. Depuis
trois Jours, on constate de violentes pertur-
batione atmosphériques. On craint un cyclo-
ne à l'ouest de l'ile.
LA SITUATION
L'Amie et les dettes
La t Washington Post » raille ceux des
qui peuvent crobre à un re-
virement du sentiment nattonal concer-
nant l'annulation des dettes, revirement qui
serait révélé au moment prochain des élec-
lions au congrès américain. Nous ne sommes
certes pas de ceux qui croient un revirement
certain, mais nous avona confiance dans un
certain rèvtrement. La majorité restera ac-
quise aux républicains, cela semble évident,
mais la minorité démocratique grossira suf-
fisamment pour influencer les tendances et
les décisions du congrès. Nous sommes loin
d'être aussi frappés par les paroles de Coa
que le sont les anciens collaborateurs de M.
Clemenceau.
La € Washington Post rappelle judicieu-
arment qu'une écrasante majorité a repoussé
•̃a Amérique les vues personnelles de Cox.
• m ne peut donc croire qu'tl parle au nom
Je l'Amérique et que celle-ci va se rallier
aua idées wilsoniennes.
A I'heure présente, sans contestation au-
cune, il est absolument tertain que l'Amé-
rique et les américains se considèrent com-
me nos créanciers et exigent que nous nous
acquittions. On n'a pas assez remarqué que
le Sénat avait vaté le bill relatif à la part
du combattant. Les soldats américains, qui
ont combattu au pays de La Fayette, rece-
vront une pension mais cette pension c'est
nous qui la payerons. Elle sera imputée sur
les sommes que les Alliés verseront à l'Amé-
rique. Voilà une réponse formellement néga-
tive et saisissante à la demande en faveur
d'une annulation des dettes.
Oui, mais nous nous souvenons qu'en 1914,
quand le droit fut violé, le peuple américain
était à peu près unanimement opposé toute
intervention dans la guerre européenne. Pen.
dant trois ans, sourdement, lentement, une
évolution se fit dans sa conscience et, en 1917
les américains débarquaient en France.
Pourquoi ne pas croire à un revirement
chez ce peuple aux mouvements lents et ré-
gulièrement alternés ?
Après nous avoir aidés à gagner la guerre,
pourquoi l'Amérique ne nous aiderait-elle pas
gagner la paix et le calme nécessaires a
notre relèvement P. O. Dolbçrt,
Lee événementa ont des répercussions atngn-
Hères voici que la défaite grecque ragaillardit
les ennemis de l'enseignement classique l Un dé-
pute lettré. M. Bracke, je crois, ayant attribué
aux humanités la victoire contre les Boches, on
interprète la défaite hellène comme étant une
preuve contraire, on ricane, on guoguenarde et
on dit La voilà, votre culture grecque. Vous
voyez comme elle est de nature donner l'avan-
tage à un peuple et une race 1
On jubile que les Grecs modernes n'ont avec
les Grecs de l'antiquité rien de commun que le
nom; et que les guerriers en fustanelle de Tino
ne sont aucunement les descendants des hoplites
de MUttade ou de Thémlstocle..Ceux-ci, comme
les Romains de la Rome antique, ont totalement
disparu et pour la même cause par extinction
voulue, hélas Dans la vie des grands peuples qui
comptèrent dans l'histoire du monde, 11 y a une
période d'ascension, celle où la suprême joie de
l'homme est d'avoir une famille, et aussi nom-
breuse que possible, des fils virilement élevés,
des fllles qui puissent faire de bonnes mères. La
population croissante et énergique amène la ri-
chesse la richesse amène le luxe et l'abus des
plaisirs; le luxe amène la mollesse. Vient une
heure où on ne peut plus avoir à la fois une
existence conteuse et de nombreux enfants et on
sacrifia la famille. Mais tandIs que l'Athénien
s'éteint, les esclaves qu'il a Importés de Thrace,
de Scythle ou d'Asie-Mineure et qui vivent sim-
plement croissent et multiplient. Bientôt la der-
nière famille véritablement athénienne ou spar-
tlata a disparu. n ne reste plus que les descen-
dans d'esclaves, qui ont une mentalité, d'escla-
ves. Des hommes, et respectables en cela, oui.
Des Grecs a la façon de Léonidas, de Platon ou
de Praxitèle, non.
En somme, Il s'est passé en Grèce et à Rome,
ce qui se produit actuellement chez nous. J'étais
récemment en Lorraine la province est aussi
peuplée que Jamais, seulement Il n'y a plus de
Français de France, mais des Belges, des Polo-
nais, des Luxembourgeois, des Italiens, ces der-
niers en si grand nombre qu'à Igney-Avricourt.
par exemple, on ne vend guère que la Gazzeta
de! Popolo. Ces étrangers ne s'en retourneront
pas tous chez eux. Beaucoup s'établiront dans le
pays, et leurs fils se feront naturaliser. Nous
aurons ainsi quantité de Français de nom. et
braves gens, c'est possible. Mais des descendants
des grognards do Napoléon ou des poilus de 1914,
non
Un jour, & Rome, un confrère de la Trtbuna
m'a conduit au Transtévère visiter la deml-dou-
zaine de familles qui prétendent descendre direc-
tement des Romains du temps de Titus ou de
Vespasien. En fait. les hommes beaux comme des
demi-dieux ont un profil de médaille et les fem-
mes, avec leur coiffure en diadème, ont l'air d'im-
pératrices en haillons. Mais ces gens, comme dé-
couragés par la vie. s'éteignent lentement eux
aussi, et à la pensée que cette race fameuse allait
bientôt disparaître A tout lamais, Je ne sais
qnelle association d'idées m'a fait penser à mon
pays.
S. LEP.
VOIR n-a» pjua
Un romancier enlevé par les gtnn-felnen.
LE MEETING AUTOMOBILE DE LA SARTHE
Coupe Internationale ûes Voiîurettes
LEE GU1NESS, sur TALBOT-DARRACQ,;
triomphe,
après une lutte ardente,
à 116 à l'heare
le Grand-Pr|x_des Cyclecars
BENOIST, sur SALMSON,
et le pilote-constructeur SENECHAL
vainqueurs respectifs
en 1100 cmc. et 750 cmc.
La voiture TALBOT-DARRACQ, victorieuse de la Coupe des Voiturettes
[De notre envoyé spécial)
Le MM», 17 septembre. La. «tonique
épreuve organisée par l'Automobile Club de
l'Ouest de la France t'est courue dimanche
matin, seras un ciel gris et par une tempéra'
ture un peu 1ralche, très favorable la route.
La Coupe des~VQiturettès'a'avaiV pas ïéunl
le nombre de concurrents qu'on ,aurait pui-es-
compter et l'intérêt àe la course s'en est res-
senti. Trois grandes marques seulement af-
frontaient l'épreuve, mettant en'ligne cinq voi-
tures Talbot, Crouch et Corre-La Licorne.
Le départ
Le départ est donné à 6 heures 45, en pré-
sence d'une assistance déjà nombreuse mal-
gré l'heure matinale et l'air vif de la plaine.
Les cinq concurrents prennent le départ. Ce
sont 1. S. Marshal (Crouch) 2. Lee Gui-
nées (Talbot) 3. Colomb [Corre-La Licorne)
4. Seegrave (Talbot) 5. Divo (Talbot).
Le départ s'effectue en ligne et lancé. Le
champion régional motocycliste Compain rè-
gle l'allure des concurrents jusqu'à la ligne
du départ qui est donné par M. Bazin, chro-
nométreur officiel de l'Automobile-Club de
France.
Ce départ lancé est impressionnant. Mais
cinq secondes se sont à peine écoulées que les
voitures, déjà échelonnées, ont disparu au
fond de la piste comme des bolides. Dès le
début, l'équipe Taibot prend le meilleur.
Après le premier tour, le passage au contrôle
s'effectue dans l'ordre suivant
1. Lee Guiness, en 9' 3"; 2. Divo, en 9'20":
3. Seegrave, en 9' 24"; 4. Colomb, en 10' 25";
5. Marshall, en 10' 54".
Au 2. tour, Colomb qui parait avoir quelques
difficultés avec son moteur, perd une place et
passe 5e.
Dès ce moment, on a l'impression que, à
moins d'accidents, la course est acquise à
l'équipe Talbot, la lutte restant vive entre les
deux représentants de cette maison qui se dis-
puteront jusqu'à la fin la premiere place, Divo
et Lee Guiness.
Cependant, Marshall n'abandonne pas la
partie et avec une régularité très remarquée,
continue à abattre tour sur tour. Quant à Co-
lomb, qui, au 4o tour, a 14 minutes de retard
sur le premier, il a enfin réussi à mettre son
moteur au point et accomplit son 5a tour en
11' 53". La course continue dans ces condi-
tions.
La lattt est ardente
Au 20» tour, soit 345 kilomètres 240. l'ordre
est le suivant
1. Divo, 2 h. 58' 15"; 2. Lee Guiness. 2 h.
tU' 2"; 3. Leegrave, 3 h. 14' 3"; 4. Marshall,
3 h. 33' 3"; 5. Colomb, 3 h. 35' 14".
Au 23° tour, soit 397 kilom. 026, le speaker
annonce que l'écart entre le premier et le
deuxième est seulement de 15 secondes.
Le meilleur temps a été effectué par Divo
qui, dans le kilomètre lancé, a réalisé la vi-
tesse moyenne de 152 kilomètres à l'heure.
Au 25e tour, Lee Guinness, une fois de plus,
repasse en tête en 3 h. 42' 23".
La lutte demeure ardente entre Divo et Lee
Guiness qui n'a qu'un seconde d'avance.
Soleil et pluie
A ce moment, le soleil fait son apparition
à la grande joie des spectateurs qui. de plus
en plus nombreux, grelottent et battent la se-
melle.
La course devient palpitante, car non seu-
lement Divo et Guiness luttent coude à cou-
de, mais Marshall et Colomb ss disputent la
quatrième place, Marshall accomplissant le
25e tour en 4 h. 24'25" et Colomb en 4 h. 26'35"
A 11 heures et quart. le soleil disparaît et
la pluie lui succède. Des opérateurs cinéma-
tographistes allument un feu de bruyère.
Au 27* tour, Colomb dont le moteur ronfle
admirablement,, passe en 4· place devant
Marshall et approche de lit" la troisième
voiture de Talbot, que conduit Seegravft
mais, au tour suivant, une crevaison le fait.
rétrograder à nouveau. J
Jusqu'au 34* tour (avant-dernier). l'ordrer*!
reste le même, les deux premières voitures
se suivent à quelques secondes:
Au 35» tour, soit 604 kilom. 400. Lee Guiness
passe premier, ayant accompli le parcours
en 5 h. 12"7" 2/5, soit a une moyenne de
U6 kilom.' 100, battant tous les records de
'lan dernier sur route pour voiturettes.
2° Divo, en 5 h. 12'12" 1;'t;
3« Seegrave, en 5 h. 55'31" 1/5.
(Ces trois premières voiture); sur pneu*
Dunlop.)
4» Marshall, en 6 h. 9'47' 1i5;
5* Colomb, en 6 h. 25'1" 3/5.
Le vainqueur est vivement félicité. On lui.
remet des fleurs.
LES CYCLECARS
A 9 h. 30, au moment où le départ va être
donné aux concurrents du Grand Prix des
Cyclecars. la pluie tombe menue, serrée,
ce oui n'empêche pas que des milliers de
SDectaeurs sont là, impatients de voir auxï
prises ces petits engins automobiles nouvel-
lement conçus par le cerveau de nos ingé.
nieurs. dont aucune ne pèse plus de 350 kt-
loerammes et qui sont en train de gagner,'
par le monde la faveur populaire.
Dix-seDt machines s'alignent, qui s'élan-
cent à 1 h. 40 sur les 17 km. 262 m. du Car-
cuit.
Dès le départ, on a 6'impression qu'elles
marcheront vite, très vite. En effet, dix mi-
nutes et neuf secondes se sont seulement
écoulées que déjà le numéro 5, cycle-car
Salmson. conduite par M. Bueno, franchit
les lianes. Son camarade de garage Benoist.
le suit à g" puis enfin, dans l'ordre, les
vpitures Almicar, les E. H. P., les Elfe,
toute la catégorie 1.100 cmc. L'unique repré-
sentant de la Maison Morgan, est resté en
panne. Il ne participera pas à la course.
Dans la catégorie 750 cmc., Sénéchal, qui
pilote une voiture de sa fabrication, arrive
en tête. ayant mis 11' 32" à couvrir les
17 km. 262 mètres du parcours.
A mi-course
Au 10· tour. soit 172 km. 620 mètres, voici
auel est l'ordre 1*' Buéno. sur Sclmson, en
1 h. 40' 35" 21. Benoist, sur Salmson, en
1 h. 41' 25" 3°, Morel, sur Ami.!car, en
1 h. 44' 53" 4° Fardeau, sur Amilcar, en
1 h. 45' 10" Se ^festivier, sur Amilcar, ,en
1 h. 46' 11" 6" Devaux, sur Salmson, e
1 h. 49' 30" 7", Derny, sur E. H. P., dtl
1 h. 49' 41" 80, Satrustegui, sur E. H. P.,eh
1 h. 53' 7" 90 Sénéchal, sur Sénéchal (750
cmc.1 en 1 h. 54' 10° Chabreiron, sur E. H.
P., en 1 h. 59' 26", etc.
La pluie redouble, on annonce qu'un acci-
dent s'est produit route de Tours
Au 12« tour, Derny abandonne. La vitesse
moyenne est Jusqu'ici de 95 km. à l'heure,
alors qu'elle était de 88 km. l'an dernier.
Au 16« tour, Bueno, qui tenait toujours la
tête. a capoté, se brisant la clavicule. Dé ce
fait, Benoist s'est trouvé placé en tête du
classement. serré de près par Mestivier, à
2' 17"
La movenne atteint maintenant 98 km.
pour catégorie 1.100 cmc.
La 17° tour. le dernier pour la catégorie
570 cmc s'achève par la victoire de Séné-
chai, sur voiture Sénéchal et pneus Dun-
lop, oui a couvert les 293 km. 454 du paît
ccurs en 3 heures 23' 37", soit a une moye»
nn de 86 km. 500 à l'heure.
Se classe seconde Mm* Ciourand-Morrtafc,
Emunl DES8BÉES Il LJU
JOURNAL REPUBLICAIN: QUOTIDIEN
ARNONCES t
dus no* Bveanx I
M, tu du Prt-Bottè
A PARIS
H, M Montmartre
Afram de Publicité
18
SEPTEMBRE
1922
Ste Stéplnnle
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Bureaux de pesta. T
|24» ANNEE 15 CENTIMES | W 7M4
TâiPHOKE:Umlnittntioii: 1.67 Rfdactloii 2.46, 2.68
Aérait T/Ujrapltiqne OUCLAIR-RENNES
j LES IPfiBS ET
Quelques curiosités littéraires
« Koffi », Le € J^zband
expulsé des bars
roman vrai d'un noir où il menait ses
par Gasxok-Josbph tapages nocturnes.
rature. Le roman, cette année, se porte tête.
de-nègre Koffi semble avoir été écrit en
réplique à Batouala C'est faire bien de
l'honneur à cette physiologie d'anthropoide
dont on ne retrouvera plus le souvenir d'ici
a. quelques saisons que dans les ouvrages de
propagande allemande. Aux milliers de lec-
teurs de M. Maran, son rival et contradicteur
promet, à grands cris, de leur révéler la
vérité, la vraie vérité sur les nègres, leur
état d'âme et leurs moeurs. La vérité 7 M.
Gaston-Joseph peut être bien assuré que le
pâle troupeau de potaches, de petites dames
avides de sensations, et de vieux messieurs
aux défaillantes ardeurs qui se sont rués aux
danses du ventre de Batouala n'y cher-
chaient en aucune façon à se perfectionner
dans la géographie humaine, ni à pénétrer
les mystères de l'Afrique Batouala », pour
eux n'eut jamais que la saveur d'une truffe
noire. Aussi l'appel de M. Gaston-Joseph,
révélateur de la vérité noire, n'a-t-il point
de chances d'être'entendu. Son nègre, d'abord
boy, puis fonctionnaire, puis roi, puis dépor-
té n'est que libidineux, et ceux de M. Maran
sont immondes. La lutte est inégale. Ah si
ce brave Koffi. dont il nous est conté qu'il
inventa pour charmer son exil un aphrodi-
siaque capable de rendre aux vieillards les
Illusions du jeune âge, si Koffi n'avait pas
"pthgorté sa recette dans la tombe avant de la
-jeonùnunlquer à l'auteur 1 Alors, peut-être,
grâce' cette attraction inédite, M. Gaston-
Joseph pouvait espérer de contrebalancer le
productif succès de M. Maran. Hélas la va-
leur littéraire de son roman ne saurait y
suppléer. Car celle de Batouala », grossière
application de la recette naturaliste, est très
faible -mais celle de Koffi, honnête et lourde
narration, n'est pas supérieure.
de Samba-Diouf le voici. Il est écrit
et dean JÀrAmP qui se sont unis
et Jean Tharadd pour constituer
l'un .des premiers écrivains de notre époque.
Et il est écrit en français, dans un style ad-
tnirable de plénitude, aux muscles vigoureux
sous la forme parfaite, où tout est mouve-
ment et vie. Samba-moût, parti de son village-
pour aller recueillir les biens dont il héritait
d'un oncle lointain ne prévoyait pas que les
hasards de la brousse et les caprices des
tyrans africains dussent le conduire, bien
malgré lui, jusqu'au front français, au beau
milieu de la bataille des peuples. Sa plus
naturelle vertu est d'accepter la destinée. Il
souffre avec courage la misère, la froidure et
la maladie, et il se bat en brave guerrier. Car
11 considère que les hommes blancs sont
doués'd'une si grande puissance que les hom-
mes noirs ne la peuvent ni comprendre, ni
encore moins contrecarrer. Blessé au feu, il
reçoit avec reconnaissance et secret orgueil
les soins attentifs d'une infirmière française.
Puis, pour le consoler d'avoir perdu sa
petite main (1a gauche), les chefs des Tou-
babs lui donnent la médaille militaire et le
renvoient dans son pays, riche de gloire et
d'un peu d'argent. Dans son village, il re-
trouve la femme qu'il aimait autrefois et qui
pendant sa longue absence a écouté les ser-
ments trompeurs d'un autre. Samba-Diouf
s'avoue à lui-même qu'il ne saurait lui en
vouloir. Mais maintenant, elle a un fils T
Hé cela prouve qu'elle est féconde. Cette
certitude a son prix, et puis, un fils solide et
bien constitué est en Afrique une richesse.
Donc Samba-Diouf établit le bilan actif et
passif Yamina, un fils en plus Samba,
une main en moins. Il estime que cela se
compense et que les partis sont bien assortis.
Tout le livre est beau, mais le chapitre
deuxième qui décrit le camp des noirs, leurs
travaux, leurs discussions, leur philosophie
du monde et de la guerre est un tableau pro-
digieux qui restera en bonne place dans la
galerie de la grande guerre.
U kiosque à musique humouresque,
par Franc-Nohain mais qui reste
pourtant plus près
de la poésie véritable que certaines grandes
machines de rhétorique. Tantôt l'effet co-
mique est obtenu par une parodie inavouée
des symbolistes et des décadents, tantôt il
est dans le sujet même, délicieusement bête
exprès, si bêtement bête qu'il en devient drôle
On croit lire, à certaines pages, du Laforgue
en goguette, dont la galté serait guérie, et
qui ne se déchirerait plus le coeur à son
sourire. Et il y a certaines strophes qui font
irrésistiblement songer on en a un peu de
honte, mais on s'en défend en vain à du
Jammes inédit. M. Franc-Nohain traite les
sujets les plus chers à Coppée, sauf qu'au
lieu du petit épicier, Il célèbre le pédicure,
le gendarme et le chef de gare. Mais il ne
s'attendrit pas sur leurs infortunes. Je soup-
çonne M. Franc-Nohatn d'avoir recueilli le
chat noir alors qu'il errait par les rues de
Montmartre, un peu maigri et échaudé. n
l'a installé au coin de son feu, bien bourgeoi-
sement et renonçant aux courses amoureu-
ses sur les gouttières au clair de lune, le
chat noir ronronne maintenant en accord
parfait avec la bouillotte et le pot-au-feu. Le
recueil de -M. Franc-Nohain est un véritable
répertoire de pièces 4 dire que la mémoire
retient sans effort. Puissent ces petites pièces
d'une cocasserie sans fiel égayer les diman-
ches en famille et les desserts de? repas de
noces! La bonne humeur et le bon renom de
l'esprit français ont tout à y gagner et nous
serons enfin libérés des inepties grossières
ou bêlantes qui sévissent d'ordinaire en ces
occasions.
Fille ou garçon Jusqu'à la fin
du monde des
à volonté chercheurs naïfs
Commenté ou malins pour-
par B. DangeNnxs suivront le secret
de la pierre philo-
sophale, du diamant artificiel et de la pro-
création des sexes à volonté. Chaque saison,
un mage et une pythonisse s'écrient
Eurêka.! Et les badauds' d'accourlr. Leur
confiance est unanime, bién que leurs désirs
soient contradictoires. Les Chinois n'ont d'es-
time que pour les garçons. Les congénè-
res de Batouala préfèrent les filles, qui se
vendent cher à leurs prétendants, car en Eu-
rope les parents donnent une dot, mais en
Afrique- ils la reçoivent. La recette que nous
propose aujourd'hui Mme B. Dangennes.a
l'immense mérite 'd'être Inoffensive. Il suffit
de vouloir, parce que l'inconscient, source de
toute vie, obéit fatalement à la suggestion de
l'esprit. La mère ambitieuse de donner le jour
il. un héritier maie n'a qu'à répéter plusieurs
fois par jour, pendant neuf mois Je porte
en mon sein un garçon. C'est facile, peu*
coûteux, sans danger. Un peu ennuyeux peut-
étre surtout si elle récite cette incantation
fi voix haute, pour lui donner plus de force.
Après tout, ,le mari peut bien supporter ce
petit ennui, et si cela agace la bonne! qu'elle
s'en aille! Les chances de réussite sont assez
belles au plus juste calcul, elles sont de
cinquante pour cent, en dehors de l'Au-
vergne.
Cette puissance de la volonté est-elle à ce
point souveraine? Voilà le point. Vous en
doutez? Alors, c'est sûr, l'expérience ratera.
Et ce sera par votre faute. Jean Finot, lui,
doutait pas. Lorsqu'il fut atteint par la ma-
ladie, il réconfortait ses amis et ses pro-
chea Ne vous inquiétez pas. L'homme fort
est le maltre de la vie. Il suffit de vouloir.
Or,. je veux guérir, entendez-vous? Je veux
gué. et il mourut.
L'atelier Avant de mourir,
j.. «pendant, Jeàtt Ffc
oe* gens neveux not avait exposé
par Jean Finot son système datte
uh lirre ain atie lé»
autres hommes en bénéficient après lui. Ce
philosophe qui au rebours de Chateanbriand.
était moins croyant que crédule, s'était con-
vaincu que chacun de nous doit vivre très
longtemps, à condition de le vouloir forte-
ment. Au vrai, on ne meurt pas on se laisse
mourir. En dépit des apparences, presque
tous les décès sont des suicides, ou tout au
moins des abandons de poste devant l'uni-
verselle ennemie, la mort. Le curriculum vi-
tx de Mathusalem lui semblait non seule-
ment vraisemblable, mais normal, mais natu-
rel c'est-à-dire conforme à la nature. En
effet, la simple suggestion possédait, selon
lui, la vertu de guérir toutes les maladies,
et, tout spécialement, les saignements de nez.
Concentrons notre pensée, écrit-il, sur cette
idée vraie que l'homme peut vivre jusqu'à
150 ans, et même au delA.. Je ne sais si vous
goûtiez comme moi le charme gaillard de ce
« même au-delà
Or, pour vivre longuement, vivons gatment.
Et le moyen? C'est de se répéter tous les ma-
tins, au petit lever le suis gai. C'est éton-
nant comme je suis gai! Cependant ce pro-
phète de Jouvence tient à nous mettre en
garde contre les espoirs déraisonnables. Un
certain docteur Fisk, de New-York, ayant
affirmé que la durée normale de la vie hu-
maine était, non pas de cent cinquante ans
peuh! mais bien de neuf cents ans, M.
Jean Finot le soupçonne d'exagérer. Ahl doc-
teur, vraiment, c'est trop!
Ifan DES COGNETS.
Un drame passionnel à Paris
PARIS, 17 septembre. M. Basile Valat,
âgé de 39 ans, débitant rue du Cherche-Midi,
a tiré hier quatre coups de revolver sur un
entrepreneur de serrurerie, M. Langlois, 54
ans, qui habite dans le même immeuble.
M. Langlois était depuis quelques mois l'a-
mi de Mme Valat. Le mari les ayant surpris
à différentes reprises fut bientôt certain de
son infortune conjugale et résolut de tuer M.
Langlois. Il chargea son revolver et fit irrup-
tion dans le bureau da l'entrepreneur.
Atteint au ventre et à la tête ce dernier
s'affaissa.
Après avoir menacé un témoin de la scène.
M. Boileau, de le tuer s'il prévenait la police,
le débitant se précipita à nouveau sur sa vic-
time et le roua de coups.
Le forcené put enfin être maîtrisé et remis
aux mains des agents.
-Ni. Debeury, commissaire de police, arri-
vant alors, dut engager une lutte avec Mme
Valat qui, saisissant le revolver de son mari
voulait se suicider.
M. Langlois a été transporté à l'hôpital de
Vaugirard où 11 est décédé ce matin à 5 h.
Le meurtrier a été écroué.
ON CRAINT UN CYCLONE
A. FORT=DE-FRANCE
Foht-db-Fbakce, J7 septembre. Depuis
trois Jours, on constate de violentes pertur-
batione atmosphériques. On craint un cyclo-
ne à l'ouest de l'ile.
LA SITUATION
L'Amie et les dettes
La t Washington Post » raille ceux des
qui peuvent crobre à un re-
virement du sentiment nattonal concer-
nant l'annulation des dettes, revirement qui
serait révélé au moment prochain des élec-
lions au congrès américain. Nous ne sommes
certes pas de ceux qui croient un revirement
certain, mais nous avona confiance dans un
certain rèvtrement. La majorité restera ac-
quise aux républicains, cela semble évident,
mais la minorité démocratique grossira suf-
fisamment pour influencer les tendances et
les décisions du congrès. Nous sommes loin
d'être aussi frappés par les paroles de Coa
que le sont les anciens collaborateurs de M.
Clemenceau.
La € Washington Post rappelle judicieu-
arment qu'une écrasante majorité a repoussé
•̃a Amérique les vues personnelles de Cox.
• m ne peut donc croire qu'tl parle au nom
Je l'Amérique et que celle-ci va se rallier
aua idées wilsoniennes.
A I'heure présente, sans contestation au-
cune, il est absolument tertain que l'Amé-
rique et les américains se considèrent com-
me nos créanciers et exigent que nous nous
acquittions. On n'a pas assez remarqué que
le Sénat avait vaté le bill relatif à la part
du combattant. Les soldats américains, qui
ont combattu au pays de La Fayette, rece-
vront une pension mais cette pension c'est
nous qui la payerons. Elle sera imputée sur
les sommes que les Alliés verseront à l'Amé-
rique. Voilà une réponse formellement néga-
tive et saisissante à la demande en faveur
d'une annulation des dettes.
Oui, mais nous nous souvenons qu'en 1914,
quand le droit fut violé, le peuple américain
était à peu près unanimement opposé toute
intervention dans la guerre européenne. Pen.
dant trois ans, sourdement, lentement, une
évolution se fit dans sa conscience et, en 1917
les américains débarquaient en France.
Pourquoi ne pas croire à un revirement
chez ce peuple aux mouvements lents et ré-
gulièrement alternés ?
Après nous avoir aidés à gagner la guerre,
pourquoi l'Amérique ne nous aiderait-elle pas
gagner la paix et le calme nécessaires a
notre relèvement P. O. Dolbçrt,
Lee événementa ont des répercussions atngn-
Hères voici que la défaite grecque ragaillardit
les ennemis de l'enseignement classique l Un dé-
pute lettré. M. Bracke, je crois, ayant attribué
aux humanités la victoire contre les Boches, on
interprète la défaite hellène comme étant une
preuve contraire, on ricane, on guoguenarde et
on dit La voilà, votre culture grecque. Vous
voyez comme elle est de nature donner l'avan-
tage à un peuple et une race 1
On jubile que les Grecs modernes n'ont avec
les Grecs de l'antiquité rien de commun que le
nom; et que les guerriers en fustanelle de Tino
ne sont aucunement les descendants des hoplites
de MUttade ou de Thémlstocle..Ceux-ci, comme
les Romains de la Rome antique, ont totalement
disparu et pour la même cause par extinction
voulue, hélas Dans la vie des grands peuples qui
comptèrent dans l'histoire du monde, 11 y a une
période d'ascension, celle où la suprême joie de
l'homme est d'avoir une famille, et aussi nom-
breuse que possible, des fils virilement élevés,
des fllles qui puissent faire de bonnes mères. La
population croissante et énergique amène la ri-
chesse la richesse amène le luxe et l'abus des
plaisirs; le luxe amène la mollesse. Vient une
heure où on ne peut plus avoir à la fois une
existence conteuse et de nombreux enfants et on
sacrifia la famille. Mais tandIs que l'Athénien
s'éteint, les esclaves qu'il a Importés de Thrace,
de Scythle ou d'Asie-Mineure et qui vivent sim-
plement croissent et multiplient. Bientôt la der-
nière famille véritablement athénienne ou spar-
tlata a disparu. n ne reste plus que les descen-
dans d'esclaves, qui ont une mentalité, d'escla-
ves. Des hommes, et respectables en cela, oui.
Des Grecs a la façon de Léonidas, de Platon ou
de Praxitèle, non.
En somme, Il s'est passé en Grèce et à Rome,
ce qui se produit actuellement chez nous. J'étais
récemment en Lorraine la province est aussi
peuplée que Jamais, seulement Il n'y a plus de
Français de France, mais des Belges, des Polo-
nais, des Luxembourgeois, des Italiens, ces der-
niers en si grand nombre qu'à Igney-Avricourt.
par exemple, on ne vend guère que la Gazzeta
de! Popolo. Ces étrangers ne s'en retourneront
pas tous chez eux. Beaucoup s'établiront dans le
pays, et leurs fils se feront naturaliser. Nous
aurons ainsi quantité de Français de nom. et
braves gens, c'est possible. Mais des descendants
des grognards do Napoléon ou des poilus de 1914,
non
Un jour, & Rome, un confrère de la Trtbuna
m'a conduit au Transtévère visiter la deml-dou-
zaine de familles qui prétendent descendre direc-
tement des Romains du temps de Titus ou de
Vespasien. En fait. les hommes beaux comme des
demi-dieux ont un profil de médaille et les fem-
mes, avec leur coiffure en diadème, ont l'air d'im-
pératrices en haillons. Mais ces gens, comme dé-
couragés par la vie. s'éteignent lentement eux
aussi, et à la pensée que cette race fameuse allait
bientôt disparaître A tout lamais, Je ne sais
qnelle association d'idées m'a fait penser à mon
pays.
S. LEP.
VOIR n-a» pjua
Un romancier enlevé par les gtnn-felnen.
LE MEETING AUTOMOBILE DE LA SARTHE
Coupe Internationale ûes Voiîurettes
LEE GU1NESS, sur TALBOT-DARRACQ,;
triomphe,
après une lutte ardente,
à 116 à l'heare
le Grand-Pr|x_des Cyclecars
BENOIST, sur SALMSON,
et le pilote-constructeur SENECHAL
vainqueurs respectifs
en 1100 cmc. et 750 cmc.
La voiture TALBOT-DARRACQ, victorieuse de la Coupe des Voiturettes
[De notre envoyé spécial)
Le MM», 17 septembre. La. «tonique
épreuve organisée par l'Automobile Club de
l'Ouest de la France t'est courue dimanche
matin, seras un ciel gris et par une tempéra'
ture un peu 1ralche, très favorable la route.
La Coupe des~VQiturettès'a'avaiV pas ïéunl
le nombre de concurrents qu'on ,aurait pui-es-
compter et l'intérêt àe la course s'en est res-
senti. Trois grandes marques seulement af-
frontaient l'épreuve, mettant en'ligne cinq voi-
tures Talbot, Crouch et Corre-La Licorne.
Le départ
Le départ est donné à 6 heures 45, en pré-
sence d'une assistance déjà nombreuse mal-
gré l'heure matinale et l'air vif de la plaine.
Les cinq concurrents prennent le départ. Ce
sont 1. S. Marshal (Crouch) 2. Lee Gui-
nées (Talbot) 3. Colomb [Corre-La Licorne)
4. Seegrave (Talbot) 5. Divo (Talbot).
Le départ s'effectue en ligne et lancé. Le
champion régional motocycliste Compain rè-
gle l'allure des concurrents jusqu'à la ligne
du départ qui est donné par M. Bazin, chro-
nométreur officiel de l'Automobile-Club de
France.
Ce départ lancé est impressionnant. Mais
cinq secondes se sont à peine écoulées que les
voitures, déjà échelonnées, ont disparu au
fond de la piste comme des bolides. Dès le
début, l'équipe Taibot prend le meilleur.
Après le premier tour, le passage au contrôle
s'effectue dans l'ordre suivant
1. Lee Guiness, en 9' 3"; 2. Divo, en 9'20":
3. Seegrave, en 9' 24"; 4. Colomb, en 10' 25";
5. Marshall, en 10' 54".
Au 2. tour, Colomb qui parait avoir quelques
difficultés avec son moteur, perd une place et
passe 5e.
Dès ce moment, on a l'impression que, à
moins d'accidents, la course est acquise à
l'équipe Talbot, la lutte restant vive entre les
deux représentants de cette maison qui se dis-
puteront jusqu'à la fin la premiere place, Divo
et Lee Guiness.
Cependant, Marshall n'abandonne pas la
partie et avec une régularité très remarquée,
continue à abattre tour sur tour. Quant à Co-
lomb, qui, au 4o tour, a 14 minutes de retard
sur le premier, il a enfin réussi à mettre son
moteur au point et accomplit son 5a tour en
11' 53". La course continue dans ces condi-
tions.
La lattt est ardente
Au 20» tour, soit 345 kilomètres 240. l'ordre
est le suivant
1. Divo, 2 h. 58' 15"; 2. Lee Guiness. 2 h.
tU' 2"; 3. Leegrave, 3 h. 14' 3"; 4. Marshall,
3 h. 33' 3"; 5. Colomb, 3 h. 35' 14".
Au 23° tour, soit 397 kilom. 026, le speaker
annonce que l'écart entre le premier et le
deuxième est seulement de 15 secondes.
Le meilleur temps a été effectué par Divo
qui, dans le kilomètre lancé, a réalisé la vi-
tesse moyenne de 152 kilomètres à l'heure.
Au 25e tour, Lee Guinness, une fois de plus,
repasse en tête en 3 h. 42' 23".
La lutte demeure ardente entre Divo et Lee
Guiness qui n'a qu'un seconde d'avance.
Soleil et pluie
A ce moment, le soleil fait son apparition
à la grande joie des spectateurs qui. de plus
en plus nombreux, grelottent et battent la se-
melle.
La course devient palpitante, car non seu-
lement Divo et Guiness luttent coude à cou-
de, mais Marshall et Colomb ss disputent la
quatrième place, Marshall accomplissant le
25e tour en 4 h. 24'25" et Colomb en 4 h. 26'35"
A 11 heures et quart. le soleil disparaît et
la pluie lui succède. Des opérateurs cinéma-
tographistes allument un feu de bruyère.
Au 27* tour, Colomb dont le moteur ronfle
admirablement,, passe en 4· place devant
Marshall et approche de lit" la troisième
voiture de Talbot, que conduit Seegravft
mais, au tour suivant, une crevaison le fait.
rétrograder à nouveau. J
Jusqu'au 34* tour (avant-dernier). l'ordrer*!
reste le même, les deux premières voitures
se suivent à quelques secondes:
Au 35» tour, soit 604 kilom. 400. Lee Guiness
passe premier, ayant accompli le parcours
en 5 h. 12"7" 2/5, soit a une moyenne de
U6 kilom.' 100, battant tous les records de
'lan dernier sur route pour voiturettes.
2° Divo, en 5 h. 12'12" 1;'t;
3« Seegrave, en 5 h. 55'31" 1/5.
(Ces trois premières voiture); sur pneu*
Dunlop.)
4» Marshall, en 6 h. 9'47' 1i5;
5* Colomb, en 6 h. 25'1" 3/5.
Le vainqueur est vivement félicité. On lui.
remet des fleurs.
LES CYCLECARS
A 9 h. 30, au moment où le départ va être
donné aux concurrents du Grand Prix des
Cyclecars. la pluie tombe menue, serrée,
ce oui n'empêche pas que des milliers de
SDectaeurs sont là, impatients de voir auxï
prises ces petits engins automobiles nouvel-
lement conçus par le cerveau de nos ingé.
nieurs. dont aucune ne pèse plus de 350 kt-
loerammes et qui sont en train de gagner,'
par le monde la faveur populaire.
Dix-seDt machines s'alignent, qui s'élan-
cent à 1 h. 40 sur les 17 km. 262 m. du Car-
cuit.
Dès le départ, on a 6'impression qu'elles
marcheront vite, très vite. En effet, dix mi-
nutes et neuf secondes se sont seulement
écoulées que déjà le numéro 5, cycle-car
Salmson. conduite par M. Bueno, franchit
les lianes. Son camarade de garage Benoist.
le suit à g" puis enfin, dans l'ordre, les
vpitures Almicar, les E. H. P., les Elfe,
toute la catégorie 1.100 cmc. L'unique repré-
sentant de la Maison Morgan, est resté en
panne. Il ne participera pas à la course.
Dans la catégorie 750 cmc., Sénéchal, qui
pilote une voiture de sa fabrication, arrive
en tête. ayant mis 11' 32" à couvrir les
17 km. 262 mètres du parcours.
A mi-course
Au 10· tour. soit 172 km. 620 mètres, voici
auel est l'ordre 1*' Buéno. sur Sclmson, en
1 h. 40' 35" 21. Benoist, sur Salmson, en
1 h. 41' 25" 3°, Morel, sur Ami.!car, en
1 h. 44' 53" 4° Fardeau, sur Amilcar, en
1 h. 45' 10" Se ^festivier, sur Amilcar, ,en
1 h. 46' 11" 6" Devaux, sur Salmson, e
1 h. 49' 30" 7", Derny, sur E. H. P., dtl
1 h. 49' 41" 80, Satrustegui, sur E. H. P.,eh
1 h. 53' 7" 90 Sénéchal, sur Sénéchal (750
cmc.1 en 1 h. 54' 10° Chabreiron, sur E. H.
P., en 1 h. 59' 26", etc.
La pluie redouble, on annonce qu'un acci-
dent s'est produit route de Tours
Au 12« tour, Derny abandonne. La vitesse
moyenne est Jusqu'ici de 95 km. à l'heure,
alors qu'elle était de 88 km. l'an dernier.
Au 16« tour, Bueno, qui tenait toujours la
tête. a capoté, se brisant la clavicule. Dé ce
fait, Benoist s'est trouvé placé en tête du
classement. serré de près par Mestivier, à
2' 17"
La movenne atteint maintenant 98 km.
pour catégorie 1.100 cmc.
La 17° tour. le dernier pour la catégorie
570 cmc s'achève par la victoire de Séné-
chai, sur voiture Sénéchal et pneus Dun-
lop, oui a couvert les 293 km. 454 du paît
ccurs en 3 heures 23' 37", soit a une moye»
nn de 86 km. 500 à l'heure.
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