Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial
Éditeur : [s.n.] (Rennes)
Date d'édition : 1920-05-11
Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 11 mai 1920 11 mai 1920
Description : 1920/05/11 (Numéro 7418). 1920/05/11 (Numéro 7418).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG14 Collection numérique : BIPFPIG14
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k646176t
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/11/2008
uinti-icUH POIJUQut 0 FIL 1ÊLÉOBAPH1QUI
Emmmu» DESCRÉES DU LOU JOURNAL- RÉPUBLICAIN QUOTIDIEN SPÉCIAL
ANNONCES
Sllaa nat nçum
du. no« Bureaux 2
A RENNES
SI. du Prt Bcttt
A PARIS
1, lu de Ia son»
et dans toute- le*
Aganoe* de PnbhciU
MARDI
II
MAI
S. Mamert
Ne 7.418,
Un 10. 4SI.
Six mots.. 24 t.
Trois mois 13 f.
Un molto. 4 f 60
0m nu
inii «au ton 1m
baraau et Kit*.
Ain– IMvnThiq», OUCLAIR- RENNES
Les menées allemandes contre la Pologne
Les négociations en cours ne doivent pas
nous faire perdue de vue les événements qui
pe dèrou'Mit dans l'Europe arientailie. Nous
devons continuer à suivre soigneusement les
affaires de Pologne. Plus que dans toutes
autres, en effet, s'y dévoile la pensée du
gouverne mont allemand, sur laquelle nous
avons le plus évident intérêt à être rensei-
gnas aussi exactement que possil/.e.
Null» part les AV.eina.nds n'ont abandonné
l'ospjiir de reprendre dans un avenir plus
ou moins rapproché ce que le traité de Ver-
sai l'es tau a retiré du butin de leurs an-
ri-anfs rapines. S'ils ne l'avouent ras net-
teintant en « qui eonieirne l' Alsace, ils le
ruajuf-eeUUit cyniquement pour loutre nncieii-s
territoires de 3'Est, actuellement soumis,
comme on sait, à un plébiscite qui décidera
de leur attribution cru non à la Po:ogne.
_Ije but poursuivi s'avoue hautement ainsi
à Menue.] ville purement lithuanienne et ne
possédant qu'une petite colonie allemande,
association patriotique allemande de fi-
thiia.iii* a tenu, il y a quelques jours, le
3î avra, urw» grande réunion où parlait
«ntre autres M. Emerson, colonel de 1 armée
américaine et président de la section alle-
mande dt la l6gue des peuples opprimés, où
l'on a rappelé que l'Allemagne devait con-
s.idAr»T Miemel et les autres vires arraché-os
par le « traité inique » comme étant toujours
st« provinces; ainsi à Dantzig, où la revue
de défense germanique die Bruche (le pont)
exposait il y a quelqu-fs mois les directive.»
allemandes c Pour nous autres /Ueraand;;
de l'Est, il y a deux pensées dirigeantes
1- Je maintien d'un contact étroit avec l'Enfi-
piro en dépit de toutes les Towwes de
l'Entente: 2» la création en Prusse orientale
d'un nouveau centre de puissance allemande
qui rayonnera sur l'Orient et le dominera
de tout son éclat. la s'agit de développer la
force germanique de façon à pouvoir lap
pM
Conformément à ce programme, les offi-
ciers d'état-major du 27» corps prussien s oc-
cupent à monter à Dantzig un vaste com-
plot milttaiire auquel les autorités civiles.
avant à leur tbte le bourgmestre, un oer-
tain Sahm tristement célèbre en Pologne
pour son rôle pendant l'occupation alle-
mande rôle qui lui a valu d'être inscrit sur
jsTnsté des ooup&bîea. prêtent' un wncAw*
actif ne complot tend à faire de la vUle
libre' un pont reliant la PrueM oriemoAe à
lE' grande Allemagne. Un oorps de police a
ciots offloiers de Ludendorff; on l'a pourvu
d'un canon de 75, d'autos blindes, de mi-
rxnwrrfer et de mitraiLleuses; il comprend
même un corps d'aviation avec d** liydro-
planes DrtoU suggestif la vi'ie libre a
prévn ;2 son budget une somme amiueUc
Ji, iso.nfirt marks pour 1es frais d'enU-otwn de
<̃> corps de police, frais qui se montât en
à il. plusieurs millions de marks. Qui
nsie la différence
:nns Vs régions prussiennes soumises au
ivre beaucoup plus suggestives. La corn- j
d'administrer
los; plébiscitaires, n'a sous la main
q,W < effectifs tout à fait insutnsant*
four f«.:« assurer l'exécution des clauses
du tra-ité les commissaires nont à teuT
Il, deux bataillons de wupes
et trots de troupes »^™»- "b
ont dm- r-nonré à se charger de 1 ad mm«s-
tù-n déformations mWhte pros^ennes
qui ««Slmwit à terroriser et à maJtra.ter
taKnOv.^c«* !situation. dans sa rf-nce
jVibb dénier, hi Diète de Pologne. a
écïiéanî! à une action énergique les inqiHé-
tudes de nos alliés sont parfaitement justl
il suffit pour s'en assurer, de parcou-
rir "l« journaux allemand» qui, comme la
\inz,-t n-Tront rtés maintenant limminsnee de la
v'/f>i.-o allemande, vantant à l'occasion l'a-
nvenit*"™H« it-Hiiens a l'ég.r,1 des toncUoi.n«iro«
pruwiens. U exaltnnt l'a..tivité de la H"»-
in"i-wri,r (jiii. ivvnitiV r«rmi les anciens
•oldats commandée par les officiers de tac-
th,e pénètre dans 1rs sa'.les de réunion po.
lonaise et disperse les pa.rtjcipants il coups
f1o Mto-n«. et de croç=-e«. A'nsi tout le terrain
plébiscitaire est devfnn un vaste camp re-
tranché dans lequel les soldats de ta police
d» sùr-a:<: se comportent en maîtres absolus
Il v a là un? violation quanr au texte du
traité. En fait. la propagande allemande
s'exerce en -p nnrowt métho la Prus*-? oriertt.lî, peur consfrveir au neich.
A"i.ns son in:ccr;i(s V.iiiciHii fief des Holien-
»'llern. la base stratégique r"v«itu»lle la puis
Imnontante vis-avis de la Pologne.
F.n Hsnte-SiKsie il faut comtyter avec
rn-tivit/1 germanique. Ces jours-ci les ou-
VTiers allemands n» vten-nenUte pas de de-
mander a la commission interalliée n'annu-
JerJeis élections du Roiclirtag et rolle du Pre-
rtdw. d'Empire 7 Devant. le refus oppose à
T^m prétentions Ils me-nn-rit de déi-lenc'i^r
la pre\e eénersle s'ils n'oWi*nTwm.t paa «w«-
fartinn dnrw un délai fixé. CMeM-t-on 7
D'autre part, de véritables bandes se cons-
fMu»>nt n Rre-slnu avec le nrogTamme ouverte
meast affiché de détruire le* mines et les usi-
nes polonaises par des inondations, des ln-
«Mjdies et des explosions.
On pourrait sicmaler une Infinité die faite
de ce cenre. Arturtlenvrrt. dans les terriioi-
re» plébiscitaires, la mauvaise foi et l'im-
;y*t aBcmand» se maoMealent quotldien-
ne-ment au grand jour. Le gouvernement du
Reich ne peut prétendre qu'il demeure étran-
ger à ces tentatives cyniques pour entamer
et effriter à l'Est les stipulations du Traite
de Versailles.
L'homme auquel Il est redevable du succès
remporte tout dernièrement au plébiscite dans
la deuxième zone du Slesswig, le docteur
KoesteT, vient d'être appelé au ministère des
Affaires Etrangères de Berlin c'est lui qw
appliquera le fameux article 88 du Traité
dû à la volonté de M. laoyd George et rela-
tif au plébiscite de Hau-te-Silésie.
Aussi, à moins que les Alliés ne se décident
à renforcer leurs effectifs dans les pays il
plénteeite et à exiger l'exécution de leurs
propres décisions, on peut considérer que le
nouvel ordre européen se trouve là-bas à la j
veille d'ftrs irrémédiablememt compromis
pour ne pas d6me plus. S'en désintéresser en
pensant que 1es seule Polonais seraient victt
mes de cette première revamche germanique j
indiquerait bien peu de clairvoyance, politi-
que. Qu'on le veuille ou non désormais, par
1N fait même de leur position géographique
S l'Ouest, et à l'Est de la botte allemande.
France et Pologne on,t le, mêmes intérêts et
̃(-̃. mêmes craintes. Il faut comprendre que
tout ce qui peut maintenant diminuer la Po
l'-qn.p. nous en ressentirions l'immédiat con-
f-e cf im.
Te Traité doit deTOeniir»r Intangible à l'O-
•̃•rm comme à l'Occident.
Henri de MONTFORT,
Membres du Comité directeur de.
« Amis de la Pologne ••
M. Millerand
et les problèmes d'Alsace-Lorraine
PARIS. 10 mai. Le président du Conseil
a eu deux conférences ces jours derniers
avec M. Alapetite, commissaire général de la
République à Strasbourg. Il s'est mis d'ac-
cord avec lui sur la méthode à employer
pour résoudre aussi promptement que possi-
ble les nouveaux problèmes qui se posent
dans l'oeuvre de réorganisation de l'Alsace
et de la Lorraine Statut des fonctionnaires
du cadre local et de c#ux venu» de 1'inté-
rieur; liaison plu» Intime à mesure que ir
période de guerre s'éloigne entre les servicee
locaux et les administrations centrales de
Paris; réduction de certains services et rat-
tachement de certains autres services cen-
'traux; diffusion plus rapide de la langue
française; procédure à employer avant l'in-
troduction des lois françaises
Le commissaire général reviendra prochai-
nement it Paris dès qu'il aura terminé l'étu-
de des propositions définitives à soumettm
au gouvernement.
CHOSES <& GENS
on n'était pas sans inquiétude sur ce qu'était
i iltvenu l'etroRrad. sous le négtme bolchevlki.
1 le Musée de l'Ermitage, propriété personnelle des
Tsars, qui y avatent accumulé de père e- fils,
quantité de merveilles. L'Ermitage est notam-
ment le plus riche musée d'Eur6pe en fait de
peintures de. l'école française des xvw et xtih'
siècles beaucoup plus riche, en tout cas. que
notre Louvre. Lesueur, Lebrun, Rtgaud, Mlgnard.
Watteau. Boucher, par exemple, y sont représen- j
tés par des chefs il œuvres que la gravure a po-
pularlsês chez nous. Qu est-ce que tout cela était
devenu
On vient d'avoir des nouvelles certatnes par un
voyageur letton, M. W. Koch. L'Ermitage est
Intact Il a été sauvé par un fonctionnaire, M.
Alexandre Denols (vraisemblablement d'ascen-
dance franchise), comme les collections do Lou-
vre le furent en i87t par M. Héron de Vllletosse
et pour les mûmes raisons.
On se souvient des faits. Nos Intelligents com-
munards tenaient absolument à Incendier un
tas de tableaux bondleusards ̃̃ (Raphaël, Titlen,
Le Corrège. etc.. etc.) comme ils avalent réduit
en cendres l'Hdt-" de Ville, les Tutlerles et le
Conseil d'Etat. M. de Vllletosse felgnlt d'abonder
dans leur sens. lis avalent bien raison de ne pas
tolérer en France ces manifestations de l'obscu-
rantisme et de la réaction mats mieux valait
le vendre ne manquait pas en Angleterre, aux
Etats-Unis, etc.. de bourgeois assez Idiots pour
attribuer de la valeur à ces sortes d'Inutilités
que bref, on pourrait en tirer des millions, voire
des milliards. Cela les fit réfléchir. ')n gagna
ainsi du temps et les troupes de Versailles
tirent le reste. Quand on monte au Louvre l'esca-
lier Daru au haut duquel resplendit la Victoire
de Samothrace. on aperçoit sur ua piller 'i pla-
que de marbre qui traduit, A l'égard de M de
Vllletosse et de deux autres bons Français qui
l'ont aidé. la reconnaissance nationale.
En Russie, le gouvernement des Soviets s'est
laissé Impressionner par les mémes arguments, si
bien que les anciens fonctionnaires Impériaux ont
pu, avec l'Ermitage, préserver Gatchina ome
trouve la plus belle collection de porcelaines chi-
noises et Japonaises du monde. Et même, ob-
serve M. Koch, le soin qu'on prend des œuvres
d'art parait étrange et fantastique au milieu de
la barbarie environnante
En revanche, tout ce qui, en fait d'objets de
valeur, appartenait aux particuliers a été pitié.
détruit ou vendu à l'étranger par certains bolche-
vikts qui ont ainsi réalisé des sommes énormes.
Inutile de dire qu'ils ne sont pas rentrés en Rus-
sie pour partager. Le communisme est l'idéal
pour les communistes tant qu'il s'agit de s'em-
parer de ce que possède le prochain malt le
communisme ne vaut naturellement plus rien du
Jour où les dits communistes ont de quoi se faire
de bonnes mîtes.
La canonisation
de Jeanne d'Arc
N. HANOTAUX, AMBASSADEUR EXTRAORDINAIRE
PART AUJOURD'HUI POUR ROME
PARIS, 10 mai. Le Président de la Répu-
blique a reçu aujourd'hui M. Gabriel Hano-
taux, de l'Académie Française, ancien minis-
tre des affaires étrangères, qui part demain
pour Rome où il se rend en qualité d'ambas-
sadeur extraordinaire pour représenter le
gouvernement de la République aux solenni-
tés de la canonisation de Jeanne d'Arc.
!Il, GABRIEL HANOTAUX
PELERINS FRANÇAIS ARRIVENT
A ROME
ROME, 10 mai. Un train amenant 300 pè-
iii-ins français est arrivé ce soir à Rome.
Le Pape a reçu les évêques d'Angers et de
Rodez, Ainsi que M. Daubert, chai'gé d'aflai-
TBrtle France.-
UN DEFI DE l'EMIR' FÀYÇAL
AU CONSEIL SUPREME
LONDRES. 10 mai. On télégraphie du Caire
jue le refus de l'émir Kayçal de se rendre a la
convocation qui lui a été- adresse par le
Conseil suprC-iue est considère dans les mi-
lieux nationalistes syriens du Caire comme
indiquant que les extrémistes de Damas out
repris la haute main dans les Conseils de
l'émir:
A
I-ayçaJ, fils diu roi
liLasein, chérif de La
',1{'(:que, a été i»rocla-
iié par ses fidèles roi
le toute la Syrie, et
[d'il s'est empressé de
1 aire acte de souve-
rain en dehors de la
zone indépendante
:.rabe fixée par le Con-
..eU sapréme des Al-
liés. Citait agir en
violation formelle des
accords convenus et
signés.
ça1 s'est dérobé. il se met aujourd'hui ou-
vertement en révolte contre les Alliés.
Le fait est d'autant plus digne d'altentkm
que Damas, capitale du nouveau royaume du
Hedjaz, est le fover des intrigues arabes en
Tunisie, en Algérie, peut-être au Maroc que,
d'autre part, nous avons nous-mêmes réduit
l'importance du port de Beyrouth en dressant
la barrière d'un Etat arabe entre ce port et
son hinterland.
Puissance musulmane, la Faance doit sur-
veiller Damas, si elle veut s'éviter des sur-
prises douloureuses. Puissance chrétienne,
elle se doit de défendre la Syrie, où le mot
France est synonyme d'Europe, contre re
nationalisme arabe. Qua,nt Il l'Angleterre, en
suscitant l'émir Fayçal, elle a mis en branle
un mouvement dont la maîtrise lui échappe.
Elle n'ignorait pas cependant, crue les Arabes
sont loin d'être mûrs pour l'indépendance, et
c'était déjà une imprudence pour les protec-
teurs de l'Egypte de montrer i1 leurs sujets
l'exemple d'un Hedjaz indépendant.
Il faut que Londres et Paris montrent un
front sévère é ÎY«mlr Faynl. Vous l'avons
créé, nous pouvons le briser L'avenir de
l'Orient dépend de sa soumission.
L'OFFENSIVE POLONAISE
Varsovie, 10 mai. Un communiqué of-
ficiel résumc ainsi les résultats de l'offensive
polonaise
Attaquant le 28 avril sur un front de 400
UilonK'tres, nos troupes ont mis en complète
déroute les vingt divisions bolchevif.tes réu-
nies en Voll<5'n.ie poux tenter une ruée crfi-
risive.
Trois divisions ennemies ont été anéanties;
quatre autres furent retirées de la bataille
riès le second jour car leurs effectifs avaient
fondu et on en signale encore cinq qui au-
ront besoin d'être sérieusement renforcées
car leurs pertes ont été sévères.
Notre gain>de teBHKxLre dépasse 400.000 kilo-
métras' carrés et ainsi une partie de l'Ukrai-
ne est délivrée de la tyrannie bolchevlste.
ENTRE SAN-REMO & SPA
L'Allemagne doit payer
PARIS, 10 mai. C'est vendred1 prochain
que le Président du Conseil, qu'aocompagne-
ra le ministre des finances, dont quitter Paris
pour rencontrer M. Lloyd George à Folkesto-
ne. Les deux premiers ministres établiront
aux cours de cette entrevue le programme de
la conférence de Spa.
Est-il vrai qu'on soit tout à fait d'accord
sur le principe de l'annuité forfaitaire Cxi-
per de l'Allemagne T II ne semble pas. La
France en effet, parait devoir maintenir les
principes déjà posés à San-Remo. La France
créancière ne demande qu'une chose c'est
fc voir son débiteur tenir l'engagement con-
tresigné par tous les Alliés Sans haine, sans
impatience, elle réclame son dû.
La France a un titre le traité. Elle n'y
renoncera pas. Elle attendra qu'on trouve un
moyen acceptable pour elle de faire honneur
aux signatures qui sont au Ixas de ce titre.
Pour faire face aux dépenses de la guer-
re reconstruction des pays dévastés et paie-
ment des pensions, elle compte sur ses alliés,
et, a défaut. sur elle-même pour arriver au
.'̃•sultat qu'elle attend.
Il faut que l'Allemagne paie. Elle peut
payer, cela est certain. Si nous l'avions exi-
!ré, elle se serait déjà acquittée d'une part
le aa dette. Tenez, d'après l'article 2S9 du
;raité. l'Allemagne devait. bien livrer, un
̃nois après sa mise en vkrueur. le dépôt d'or
>ttoman de la It^ictisbank 575 millions de
̃lancs Cette crosse somme se trouve encore
Berlin qu'est-ce que l'on attend pour la
'̃!re passer d
.TI ne faut pas qn'?i Spa les AlliVs se lais-
̃•̃nt prendre an chantage allemand. Le chan-
-plier n» mannuem nas o*p crier à l>a misère
̃t 11 la ruino nrochaine Les Alliés ne l'écnu-
•i^ront pus Ils le prieront seulement de dire
̃imm-ont l'Mlpmacne, compte payer. Car il
̃̃̃> désormais bien »nt«ndn qn'elle payera
l'no bonne nouvelle pour finir dans tnns
'•"< milieux anglais on constate une chalen-
puse sympathie pour la France. svmpathie
• 1 pourrit se traduire par une disposition
i lut accorder la priorité dans les naiements
we VAllematme effectuera. La France a souf-
fert le plus. Il est juste qu'elle soit secourue
la première
La révolution
au Mexique
LES REBELLES S'EMPARENT DE MEXICO
LE PRESIDENT CARRANIA EN FUITE
Washington, 10 mai. L'ambassade des
Etats-Unis à Mexico confirme la nouvelle quu
les rebelles se sont emparés de la capitale
vendredi à midi. Tous les étrangers de la
ville sont indemnes.
CARRANZA EST EN FUIT*
Galveston, 10 mai. On annonce que la
général Carranza se cacherait à la Ver»-
Cruz. Son arrestation serait imminente. Le*
rebelles occuperaient la Vera-Cni«.
NAVIRES AMERICAINS DANS LES EAUX
MEXICAINES
Washington, 10 mai. Cinq destroyers o«t
quitté Key West pour Tampico.
NOUVELLES DE TURQUIE
LONDRES, 10 mai. Le bruit a couru hier 9.
Constantinople. que la mission italienne de
contrôle du poste radlotélégraphique de Ti-
flis aurait été fait prisonnière par les bolche-
vistes. La ville de Batoum ei ses environs
vont être probablement protégées par un dé-
tachement naval britannique.
D'autre part, un télégramme de Constan-
tinople, 8 mai, à la Chicago Tribttne, annon-
ce que le croiseur américatn Pittxburg est
parti de Batoum pour Constantinople avec
76 membres de la mission de secoures améri-
raine en Transcaucasie. On est sans nouTOlto»
du colonel américain Haskell, haut commis-
saire des Alliés en Arménie, depuis le mo-
ment où il se trouvait a Tiflis, capitale de 1a
Géorgie, qui serait tombée aux mains des Bol-
rhevistes. Il est probable que le iîênéra.1 va se
rendre en Arménie.
La délégation de la Géorgie, interrogée.
déclare n'avoir reçu aucune nouvelle confir-
mant les événements mentionnôs dans les dé-
pêches ci-dessus.
LES GRÈVES
PARIS 10 mai. La physionomie oe matin
à son réveil, ne différait pas sensiblement de
celle des jours uernicrà, sauf en ce qui con-
cerne le renforcement des services d'ordne.
Au métro et au uord-sud, dont le personnel
n'a pas décidé lu grève, le service parait nor-
mal et le nombre des rames mises en route ne
semble pas diminué. Le service d'ordre a été
rentes aux tètes de ligne des tramways et
dos autobus et quelques patrouilles de chas-
seurs à cheval parcourent les grandes artères.
Mais le fait saillant est la penurie de taxis.
Ils ne manquent pas complètement on en
comptait vers 6 heures sept à La garc de l'est
et 4 vers 7 heures à la gare Saint-Lazarrr.
Mais ce n'est pas à l'ordre de la C. G. T. quv
doit être attribué ce chômage, c'est au pri
élevé de l'essence qul, même avec les tarifs
nouveaux, interdit toute exploitation rémuné-
ratrice. Le fait nous a été certifié à la fois
par des chauffeurs et par des administrateurs
de compagnie; identique des deux cotés, ce
son de cloche doit par conséquent être juste.
Il n'est pas exagéré de dire que le puhlic
éprouvait un certain contentemorit consta-
ter que rien n'était venu contrarier ce matin
sps h«T.hilu(lPs « encore une de loupée dl-
saient les gavroches, faisant allusion aux
nouvelles grèves annoncées.
A midi, aucun incident n'est signalé. Los
trains et les autobus continuent h circuler en
1res grand nombre. Sur certaines lignes d'av-
(les volontaires concourent il assurer le
service.
LE PERSONNEL DU METRO FAIT LA CREVE
.DES RÉUNIONS SYNDICALES
PARIS 10 mai. L'assemblée à laquelle les
employés du métro étaient convoqués ce ma-
tin à la bourse du travail a dû, faute d'assis-
tants, le personnel'ayant refusé de quitter le
travail, être transformée en une réunion de
iltMégués syndicaux.
Ceux-ci, qui ont siégé en séance privée, au-
raient décidé de rester eux-mêmes à leur
poste puisque la masse des syndiqués ne veut
pas répondre à l'appel confédéral.
DANS LES TRANSPORTS SOUTERRAINS,
LE MOUVEMENT A ÉCHOUÉ
Paris 10 mal. A la direction duM^tro,
on déclare « Le service m'arche normale-
ment. Ce matin, nous n'avons pas eu a er
registrés une défection.
Et demain
Demain ça sera la même chose.
Mais on annonce des meetings t
Vous prouvez annoncer que le personnel
ne suit pas le mouvement.
AU NORD-SUD,
TOUT LE MONDE TRAVAILLE
Pas de grève iau Nord-Sud. Ce matin tout
le personnel était à son poste. Le directeur
déclare que le service est normale, qu il n y
a pas de défections et qu'aux usines comme
sur le réseau le travail est assuré par le per-
sonne). sans aucune aide de l'extérieure.
OPTIMISME A LA 0. 0. 0.
A la Compagnie des Omnibus on se mon-
tra très optimiste et on déclare qu'à peu de
chose près le service reste normale. La note
officielle annonce Service normal et com-
plet sur toutes les lignes
Au tramways, Nord, on nous déclare Le
mouvement est si peu sensible que nous n'a-
vona eu besoin d'aucun, service d'ordre et de
protection sur les voitures. Notre personnel
est nettement hostile à une grève dont il ne
s'ait pas même les raisons.
Des manifestants s'étant rendus au dépôt
du boulevard Ney, le chef de ce dépôt n'a
pas laissé sortir ̃•(̃ matin les voitures. Des
renforts de police ont été envoyas et ce ser-
vice a été rétabli dans la journée.
DANS LA METALLURGIE
Paris 10 mai. L ordre de grève a provo-
.ui6 ce matin dans la métallurgie une aug-
mentatinn assez sensible du nombre des chô-
meurs. Néanmoins il s'en faut que ce soit le
mouvement unanime qu'annonce la presse
révolutionnaire. Voici en effet quelques chif-
A .tubervilliers. sur 6.000 ouvriers, on
compte 1.500 grévistes à Puleaux Suresruss
et Nanterre, 7 000 chômeurs sur 30.000 ou-
vriers à Ivnl. 2.000 chômeurs sur 15.000 ou-
vriers à Saint-Denis, aux usines Delaunay,
Belleville 600 chômeurs sur 3.000 onvriers.
La proportion est la même dans la plupart
des usines D'ailleurs, beaucoup de grévistes
manifestent ouvertement leur ennui de quit-
ter le travail mais ils n'osent pas faire au-
trement Pt ils accue.illeraient avec joie des
mesures de protection.
ET LES ELECTRICIENS
S'y l'on en croit les rumeurs qui circulent
dans les milieux syndicalistes, les «««tn-
ciens seraient appelés dans un très bref dé-
lai à se joindre au mouvement. Cependant,
dans les compagnies on reste très optimiste.
A la Compagnie parisienne de distribution
d'électricité, notamment, on ne croit pas à la
irrève du moins pour l'instant. Toutefois, si
le personnel obéissait à l'ordre cégétiste, il
nous a été déclaré que des mesures rigoureu-
ses et nécessaires étaient déjà prises, mais
la direction a pleine confiance dans son per-
sonnel.
DANS LES CHEMINS DE FER
Paris 10 mai. 3 heures. Dans l'ensem-
hle. la situation sur les réseaux demeure sa-
tisfaisante. hlalqré la propagande intensive
des grévistes, malgré l'annonre des nouvel-
les grèves déclenchées par la C. G. T. pour
soutenir le mornl des cheminots en grève,
non seulement le nombre des grévistes n'a
pas augmenté mais il a diminué et le ser-
vice continue a être assuré dans des condi-
tions meilleures que précédemment.
CHEZ LES MINEURS
Lille, 10 mal. Dans les mines, la pro-
portion des ouvriers qui travaillent est la
suivante Aux mines d'4n;in. 12.000 ouvriers
travaillent sur 13.000. A A niche, 50 travail-
lent à Brray. 20 il Marles, 50 a Bè-
thvne. 40 à Vœiu:, 25
La dérision de reprise du mouvement par
les cheminots de Mlle et d'Hellemmes ne
semble pas avoir 6tè suivie. On déclare offl-
cieJïêment qu'il n'y a aucune défection dans
le service roulant. Seul un cheminot persiste
à faire grève députe le début du mooM olvmm.
Emmmu» DESCRÉES DU LOU JOURNAL- RÉPUBLICAIN QUOTIDIEN SPÉCIAL
ANNONCES
Sllaa nat nçum
du. no« Bureaux 2
A RENNES
SI. du Prt Bcttt
A PARIS
1, lu de Ia son»
et dans toute- le*
Aganoe* de PnbhciU
MARDI
II
MAI
S. Mamert
Ne 7.418,
Un 10. 4SI.
Six mots.. 24 t.
Trois mois 13 f.
Un molto. 4 f 60
0m nu
inii «au ton 1m
baraau et Kit*.
Ain– IMvnThiq», OUCLAIR- RENNES
Les menées allemandes contre la Pologne
Les négociations en cours ne doivent pas
nous faire perdue de vue les événements qui
pe dèrou'Mit dans l'Europe arientailie. Nous
devons continuer à suivre soigneusement les
affaires de Pologne. Plus que dans toutes
autres, en effet, s'y dévoile la pensée du
gouverne mont allemand, sur laquelle nous
avons le plus évident intérêt à être rensei-
gnas aussi exactement que possil/.e.
Null» part les AV.eina.nds n'ont abandonné
l'ospjiir de reprendre dans un avenir plus
ou moins rapproché ce que le traité de Ver-
sai l'es tau a retiré du butin de leurs an-
ri-anfs rapines. S'ils ne l'avouent ras net-
teintant en « qui eonieirne l' Alsace, ils le
ruajuf-eeUUit cyniquement pour loutre nncieii-s
territoires de 3'Est, actuellement soumis,
comme on sait, à un plébiscite qui décidera
de leur attribution cru non à la Po:ogne.
_Ije but poursuivi s'avoue hautement ainsi
à Menue.] ville purement lithuanienne et ne
possédant qu'une petite colonie allemande,
association patriotique allemande de fi-
thiia.iii* a tenu, il y a quelques jours, le
3î avra, urw» grande réunion où parlait
«ntre autres M. Emerson, colonel de 1 armée
américaine et président de la section alle-
mande dt la l6gue des peuples opprimés, où
l'on a rappelé que l'Allemagne devait con-
s.idAr»T Miemel et les autres vires arraché-os
par le « traité inique » comme étant toujours
st« provinces; ainsi à Dantzig, où la revue
de défense germanique die Bruche (le pont)
exposait il y a quelqu-fs mois les directive.»
allemandes c Pour nous autres /Ueraand;;
de l'Est, il y a deux pensées dirigeantes
1- Je maintien d'un contact étroit avec l'Enfi-
piro en dépit de toutes les Towwes de
l'Entente: 2» la création en Prusse orientale
d'un nouveau centre de puissance allemande
qui rayonnera sur l'Orient et le dominera
de tout son éclat. la s'agit de développer la
force germanique de façon à pouvoir lap
pM
Conformément à ce programme, les offi-
ciers d'état-major du 27» corps prussien s oc-
cupent à monter à Dantzig un vaste com-
plot milttaiire auquel les autorités civiles.
avant à leur tbte le bourgmestre, un oer-
tain Sahm tristement célèbre en Pologne
pour son rôle pendant l'occupation alle-
mande rôle qui lui a valu d'être inscrit sur
jsTnsté des ooup&bîea. prêtent' un wncAw*
actif ne complot tend à faire de la vUle
libre' un pont reliant la PrueM oriemoAe à
lE' grande Allemagne. Un oorps de police a
d'un canon de 75, d'autos blindes, de mi-
rxnwrrfer et de mitraiLleuses; il comprend
même un corps d'aviation avec d** liydro-
planes DrtoU suggestif la vi'ie libre a
prévn ;2 son budget une somme amiueUc
Ji, iso.nfirt marks pour 1es frais d'enU-otwn de
<̃> corps de police, frais qui se montât en
à il. plusieurs millions de marks. Qui
nsie la différence
:nns Vs régions prussiennes soumises au
ivre beaucoup plus suggestives. La corn- j
d'administrer
los; plébiscitaires, n'a sous la main
q,W < effectifs tout à fait insutnsant*
four f«.:« assurer l'exécution des clauses
du tra-ité les commissaires nont à teuT
Il, deux bataillons de wupes
et trots de troupes »^™»- "b
ont dm- r-nonré à se charger de 1 ad mm«s-
tù-n déformations mWhte pros^ennes
qui ««Slmwit à terroriser et à maJtra.ter
taKnOv.^c«* !situation. dans sa rf-nce
jVibb dénier, hi Diète de Pologne. a
écïiéanî! à une action énergique les inqiHé-
tudes de nos alliés sont parfaitement justl
il suffit pour s'en assurer, de parcou-
rir "l« journaux allemand» qui, comme la
\inz,-t
v'/f>i.-o allemande, vantant à l'occasion l'a-
nvenit*"
pruwiens. U exaltnnt l'a..tivité de la H"»-
in"i-wri,r (jiii. ivvnitiV r«rmi les anciens
•oldats commandée par les officiers de tac-
th,e pénètre dans 1rs sa'.les de réunion po.
lonaise et disperse les pa.rtjcipants il coups
f1o Mto-n«. et de croç=-e«. A'nsi tout le terrain
plébiscitaire est devfnn un vaste camp re-
tranché dans lequel les soldats de ta police
d» sùr-a:<: se comportent en maîtres absolus
Il v a là un? violation quanr au texte du
traité. En fait. la propagande allemande
s'exerce en -p nnrowt métho
A"i.ns son in:ccr;i(s V.iiiciHii fief des Holien-
»'llern. la base stratégique r"v«itu»lle la puis
Imnontante vis-avis de la Pologne.
F.n Hsnte-SiKsie il faut comtyter avec
rn-tivit/1 germanique. Ces jours-ci les ou-
VTiers allemands n» vten-nenUte pas de de-
mander a la commission interalliée n'annu-
JerJeis élections du Roiclirtag et rolle du Pre-
rtdw. d'Empire 7 Devant. le refus oppose à
T^m prétentions Ils me-nn-rit de déi-lenc'i^r
la pre\e eénersle s'ils n'oWi*nTwm.t paa «w«-
fartinn dnrw un délai fixé. CMeM-t-on 7
D'autre part, de véritables bandes se cons-
fMu»>nt n Rre-slnu avec le nrogTamme ouverte
meast affiché de détruire le* mines et les usi-
nes polonaises par des inondations, des ln-
«Mjdies et des explosions.
On pourrait sicmaler une Infinité die faite
de ce cenre. Arturtlenvrrt. dans les terriioi-
re» plébiscitaires, la mauvaise foi et l'im-
;y*t aBcmand» se maoMealent quotldien-
ne-ment au grand jour. Le gouvernement du
Reich ne peut prétendre qu'il demeure étran-
ger à ces tentatives cyniques pour entamer
et effriter à l'Est les stipulations du Traite
de Versailles.
L'homme auquel Il est redevable du succès
remporte tout dernièrement au plébiscite dans
la deuxième zone du Slesswig, le docteur
KoesteT, vient d'être appelé au ministère des
Affaires Etrangères de Berlin c'est lui qw
appliquera le fameux article 88 du Traité
dû à la volonté de M. laoyd George et rela-
tif au plébiscite de Hau-te-Silésie.
Aussi, à moins que les Alliés ne se décident
à renforcer leurs effectifs dans les pays il
plénteeite et à exiger l'exécution de leurs
propres décisions, on peut considérer que le
nouvel ordre européen se trouve là-bas à la j
veille d'ftrs irrémédiablememt compromis
pour ne pas d6me plus. S'en désintéresser en
pensant que 1es seule Polonais seraient victt
mes de cette première revamche germanique j
indiquerait bien peu de clairvoyance, politi-
que. Qu'on le veuille ou non désormais, par
1N fait même de leur position géographique
S l'Ouest, et à l'Est de la botte allemande.
France et Pologne on,t le, mêmes intérêts et
̃(-̃. mêmes craintes. Il faut comprendre que
tout ce qui peut maintenant diminuer la Po
l'-qn.p. nous en ressentirions l'immédiat con-
f-e cf im.
Te Traité doit deTOeniir»r Intangible à l'O-
•̃•rm comme à l'Occident.
Henri de MONTFORT,
Membres du Comité directeur de.
« Amis de la Pologne ••
M. Millerand
et les problèmes d'Alsace-Lorraine
PARIS. 10 mai. Le président du Conseil
a eu deux conférences ces jours derniers
avec M. Alapetite, commissaire général de la
République à Strasbourg. Il s'est mis d'ac-
cord avec lui sur la méthode à employer
pour résoudre aussi promptement que possi-
ble les nouveaux problèmes qui se posent
dans l'oeuvre de réorganisation de l'Alsace
et de la Lorraine Statut des fonctionnaires
du cadre local et de c#ux venu» de 1'inté-
rieur; liaison plu» Intime à mesure que ir
période de guerre s'éloigne entre les servicee
locaux et les administrations centrales de
Paris; réduction de certains services et rat-
tachement de certains autres services cen-
'traux; diffusion plus rapide de la langue
française; procédure à employer avant l'in-
troduction des lois françaises
Le commissaire général reviendra prochai-
nement it Paris dès qu'il aura terminé l'étu-
de des propositions définitives à soumettm
au gouvernement.
CHOSES <& GENS
on n'était pas sans inquiétude sur ce qu'était
i iltvenu l'etroRrad. sous le négtme bolchevlki.
1 le Musée de l'Ermitage, propriété personnelle des
Tsars, qui y avatent accumulé de père e- fils,
quantité de merveilles. L'Ermitage est notam-
ment le plus riche musée d'Eur6pe en fait de
peintures de. l'école française des xvw et xtih'
siècles beaucoup plus riche, en tout cas. que
notre Louvre. Lesueur, Lebrun, Rtgaud, Mlgnard.
Watteau. Boucher, par exemple, y sont représen- j
tés par des chefs il œuvres que la gravure a po-
pularlsês chez nous. Qu est-ce que tout cela était
devenu
On vient d'avoir des nouvelles certatnes par un
voyageur letton, M. W. Koch. L'Ermitage est
Intact Il a été sauvé par un fonctionnaire, M.
Alexandre Denols (vraisemblablement d'ascen-
dance franchise), comme les collections do Lou-
vre le furent en i87t par M. Héron de Vllletosse
et pour les mûmes raisons.
On se souvient des faits. Nos Intelligents com-
munards tenaient absolument à Incendier un
tas de tableaux bondleusards ̃̃ (Raphaël, Titlen,
Le Corrège. etc.. etc.) comme ils avalent réduit
en cendres l'Hdt-" de Ville, les Tutlerles et le
Conseil d'Etat. M. de Vllletosse felgnlt d'abonder
dans leur sens. lis avalent bien raison de ne pas
tolérer en France ces manifestations de l'obscu-
rantisme et de la réaction mats mieux valait
le vendre ne manquait pas en Angleterre, aux
Etats-Unis, etc.. de bourgeois assez Idiots pour
attribuer de la valeur à ces sortes d'Inutilités
que bref, on pourrait en tirer des millions, voire
des milliards. Cela les fit réfléchir. ')n gagna
ainsi du temps et les troupes de Versailles
tirent le reste. Quand on monte au Louvre l'esca-
lier Daru au haut duquel resplendit la Victoire
de Samothrace. on aperçoit sur ua piller 'i pla-
que de marbre qui traduit, A l'égard de M de
Vllletosse et de deux autres bons Français qui
l'ont aidé. la reconnaissance nationale.
En Russie, le gouvernement des Soviets s'est
laissé Impressionner par les mémes arguments, si
bien que les anciens fonctionnaires Impériaux ont
pu, avec l'Ermitage, préserver Gatchina ome
trouve la plus belle collection de porcelaines chi-
noises et Japonaises du monde. Et même, ob-
serve M. Koch, le soin qu'on prend des œuvres
d'art parait étrange et fantastique au milieu de
la barbarie environnante
En revanche, tout ce qui, en fait d'objets de
valeur, appartenait aux particuliers a été pitié.
détruit ou vendu à l'étranger par certains bolche-
vikts qui ont ainsi réalisé des sommes énormes.
Inutile de dire qu'ils ne sont pas rentrés en Rus-
sie pour partager. Le communisme est l'idéal
pour les communistes tant qu'il s'agit de s'em-
parer de ce que possède le prochain malt le
communisme ne vaut naturellement plus rien du
Jour où les dits communistes ont de quoi se faire
de bonnes mîtes.
La canonisation
de Jeanne d'Arc
N. HANOTAUX, AMBASSADEUR EXTRAORDINAIRE
PART AUJOURD'HUI POUR ROME
PARIS, 10 mai. Le Président de la Répu-
blique a reçu aujourd'hui M. Gabriel Hano-
taux, de l'Académie Française, ancien minis-
tre des affaires étrangères, qui part demain
pour Rome où il se rend en qualité d'ambas-
sadeur extraordinaire pour représenter le
gouvernement de la République aux solenni-
tés de la canonisation de Jeanne d'Arc.
!Il, GABRIEL HANOTAUX
PELERINS FRANÇAIS ARRIVENT
A ROME
ROME, 10 mai. Un train amenant 300 pè-
iii-ins français est arrivé ce soir à Rome.
Le Pape a reçu les évêques d'Angers et de
Rodez, Ainsi que M. Daubert, chai'gé d'aflai-
TBrtle France.-
UN DEFI DE l'EMIR' FÀYÇAL
AU CONSEIL SUPREME
LONDRES. 10 mai. On télégraphie du Caire
jue le refus de l'émir Kayçal de se rendre a la
convocation qui lui a été- adresse par le
Conseil suprC-iue est considère dans les mi-
lieux nationalistes syriens du Caire comme
indiquant que les extrémistes de Damas out
repris la haute main dans les Conseils de
l'émir:
A
I-ayçaJ, fils diu roi
liLasein, chérif de La
',1{'(:que, a été i»rocla-
iié par ses fidèles roi
le toute la Syrie, et
[d'il s'est empressé de
1 aire acte de souve-
rain en dehors de la
zone indépendante
:.rabe fixée par le Con-
..eU sapréme des Al-
liés. Citait agir en
violation formelle des
accords convenus et
signés.
ça1 s'est dérobé. il se met aujourd'hui ou-
vertement en révolte contre les Alliés.
Le fait est d'autant plus digne d'altentkm
que Damas, capitale du nouveau royaume du
Hedjaz, est le fover des intrigues arabes en
Tunisie, en Algérie, peut-être au Maroc que,
d'autre part, nous avons nous-mêmes réduit
l'importance du port de Beyrouth en dressant
la barrière d'un Etat arabe entre ce port et
son hinterland.
Puissance musulmane, la Faance doit sur-
veiller Damas, si elle veut s'éviter des sur-
prises douloureuses. Puissance chrétienne,
elle se doit de défendre la Syrie, où le mot
France est synonyme d'Europe, contre re
nationalisme arabe. Qua,nt Il l'Angleterre, en
suscitant l'émir Fayçal, elle a mis en branle
un mouvement dont la maîtrise lui échappe.
Elle n'ignorait pas cependant, crue les Arabes
sont loin d'être mûrs pour l'indépendance, et
c'était déjà une imprudence pour les protec-
teurs de l'Egypte de montrer i1 leurs sujets
l'exemple d'un Hedjaz indépendant.
Il faut que Londres et Paris montrent un
front sévère é ÎY«mlr Faynl. Vous l'avons
créé, nous pouvons le briser L'avenir de
l'Orient dépend de sa soumission.
L'OFFENSIVE POLONAISE
Varsovie, 10 mai. Un communiqué of-
ficiel résumc ainsi les résultats de l'offensive
polonaise
Attaquant le 28 avril sur un front de 400
UilonK'tres, nos troupes ont mis en complète
déroute les vingt divisions bolchevif.tes réu-
nies en Voll<5'n.ie poux tenter une ruée crfi-
risive.
Trois divisions ennemies ont été anéanties;
quatre autres furent retirées de la bataille
riès le second jour car leurs effectifs avaient
fondu et on en signale encore cinq qui au-
ront besoin d'être sérieusement renforcées
car leurs pertes ont été sévères.
Notre gain>de teBHKxLre dépasse 400.000 kilo-
métras' carrés et ainsi une partie de l'Ukrai-
ne est délivrée de la tyrannie bolchevlste.
ENTRE SAN-REMO & SPA
L'Allemagne doit payer
PARIS, 10 mai. C'est vendred1 prochain
que le Président du Conseil, qu'aocompagne-
ra le ministre des finances, dont quitter Paris
pour rencontrer M. Lloyd George à Folkesto-
ne. Les deux premiers ministres établiront
aux cours de cette entrevue le programme de
la conférence de Spa.
Est-il vrai qu'on soit tout à fait d'accord
sur le principe de l'annuité forfaitaire Cxi-
per de l'Allemagne T II ne semble pas. La
France en effet, parait devoir maintenir les
principes déjà posés à San-Remo. La France
créancière ne demande qu'une chose c'est
fc voir son débiteur tenir l'engagement con-
tresigné par tous les Alliés Sans haine, sans
impatience, elle réclame son dû.
La France a un titre le traité. Elle n'y
renoncera pas. Elle attendra qu'on trouve un
moyen acceptable pour elle de faire honneur
aux signatures qui sont au Ixas de ce titre.
Pour faire face aux dépenses de la guer-
re reconstruction des pays dévastés et paie-
ment des pensions, elle compte sur ses alliés,
et, a défaut. sur elle-même pour arriver au
.'̃•sultat qu'elle attend.
Il faut que l'Allemagne paie. Elle peut
payer, cela est certain. Si nous l'avions exi-
!ré, elle se serait déjà acquittée d'une part
le aa dette. Tenez, d'après l'article 2S9 du
;raité. l'Allemagne devait. bien livrer, un
̃nois après sa mise en vkrueur. le dépôt d'or
>ttoman de la It^ictisbank 575 millions de
̃lancs Cette crosse somme se trouve encore
Berlin qu'est-ce que l'on attend pour la
'̃!re passer d
.TI ne faut pas qn'?i Spa les AlliVs se lais-
̃•̃nt prendre an chantage allemand. Le chan-
-plier n» mannuem nas o*p crier à l>a misère
̃t 11 la ruino nrochaine Les Alliés ne l'écnu-
•i^ront pus Ils le prieront seulement de dire
̃imm-ont l'Mlpmacne, compte payer. Car il
̃̃̃> désormais bien »nt«ndn qn'elle payera
l'no bonne nouvelle pour finir dans tnns
'•"< milieux anglais on constate une chalen-
puse sympathie pour la France. svmpathie
• 1 pourrit se traduire par une disposition
i lut accorder la priorité dans les naiements
we VAllematme effectuera. La France a souf-
fert le plus. Il est juste qu'elle soit secourue
la première
La révolution
au Mexique
LES REBELLES S'EMPARENT DE MEXICO
LE PRESIDENT CARRANIA EN FUITE
Washington, 10 mai. L'ambassade des
Etats-Unis à Mexico confirme la nouvelle quu
les rebelles se sont emparés de la capitale
vendredi à midi. Tous les étrangers de la
ville sont indemnes.
CARRANZA EST EN FUIT*
Galveston, 10 mai. On annonce que la
général Carranza se cacherait à la Ver»-
Cruz. Son arrestation serait imminente. Le*
rebelles occuperaient la Vera-Cni«.
NAVIRES AMERICAINS DANS LES EAUX
MEXICAINES
Washington, 10 mai. Cinq destroyers o«t
quitté Key West pour Tampico.
NOUVELLES DE TURQUIE
LONDRES, 10 mai. Le bruit a couru hier 9.
Constantinople. que la mission italienne de
contrôle du poste radlotélégraphique de Ti-
flis aurait été fait prisonnière par les bolche-
vistes. La ville de Batoum ei ses environs
vont être probablement protégées par un dé-
tachement naval britannique.
D'autre part, un télégramme de Constan-
tinople, 8 mai, à la Chicago Tribttne, annon-
ce que le croiseur américatn Pittxburg est
parti de Batoum pour Constantinople avec
76 membres de la mission de secoures améri-
raine en Transcaucasie. On est sans nouTOlto»
du colonel américain Haskell, haut commis-
saire des Alliés en Arménie, depuis le mo-
ment où il se trouvait a Tiflis, capitale de 1a
Géorgie, qui serait tombée aux mains des Bol-
rhevistes. Il est probable que le iîênéra.1 va se
rendre en Arménie.
La délégation de la Géorgie, interrogée.
déclare n'avoir reçu aucune nouvelle confir-
mant les événements mentionnôs dans les dé-
pêches ci-dessus.
LES GRÈVES
PARIS 10 mai. La physionomie oe matin
à son réveil, ne différait pas sensiblement de
celle des jours uernicrà, sauf en ce qui con-
cerne le renforcement des services d'ordne.
Au métro et au uord-sud, dont le personnel
n'a pas décidé lu grève, le service parait nor-
mal et le nombre des rames mises en route ne
semble pas diminué. Le service d'ordre a été
rentes aux tètes de ligne des tramways et
dos autobus et quelques patrouilles de chas-
seurs à cheval parcourent les grandes artères.
Mais le fait saillant est la penurie de taxis.
Ils ne manquent pas complètement on en
comptait vers 6 heures sept à La garc de l'est
et 4 vers 7 heures à la gare Saint-Lazarrr.
Mais ce n'est pas à l'ordre de la C. G. T. quv
doit être attribué ce chômage, c'est au pri
élevé de l'essence qul, même avec les tarifs
nouveaux, interdit toute exploitation rémuné-
ratrice. Le fait nous a été certifié à la fois
par des chauffeurs et par des administrateurs
de compagnie; identique des deux cotés, ce
son de cloche doit par conséquent être juste.
Il n'est pas exagéré de dire que le puhlic
éprouvait un certain contentemorit consta-
ter que rien n'était venu contrarier ce matin
sps h«T.hilu(lPs « encore une de loupée dl-
saient les gavroches, faisant allusion aux
nouvelles grèves annoncées.
A midi, aucun incident n'est signalé. Los
trains et les autobus continuent h circuler en
1res grand nombre. Sur certaines lignes d'av-
(les volontaires concourent il assurer le
service.
LE PERSONNEL DU METRO FAIT LA CREVE
.DES RÉUNIONS SYNDICALES
PARIS 10 mai. L'assemblée à laquelle les
employés du métro étaient convoqués ce ma-
tin à la bourse du travail a dû, faute d'assis-
tants, le personnel'ayant refusé de quitter le
travail, être transformée en une réunion de
iltMégués syndicaux.
Ceux-ci, qui ont siégé en séance privée, au-
raient décidé de rester eux-mêmes à leur
poste puisque la masse des syndiqués ne veut
pas répondre à l'appel confédéral.
DANS LES TRANSPORTS SOUTERRAINS,
LE MOUVEMENT A ÉCHOUÉ
Paris 10 mal. A la direction duM^tro,
on déclare « Le service m'arche normale-
ment. Ce matin, nous n'avons pas eu a er
registrés une défection.
Et demain
Demain ça sera la même chose.
Mais on annonce des meetings t
Vous prouvez annoncer que le personnel
ne suit pas le mouvement.
AU NORD-SUD,
TOUT LE MONDE TRAVAILLE
Pas de grève iau Nord-Sud. Ce matin tout
le personnel était à son poste. Le directeur
déclare que le service est normale, qu il n y
a pas de défections et qu'aux usines comme
sur le réseau le travail est assuré par le per-
sonne). sans aucune aide de l'extérieure.
OPTIMISME A LA 0. 0. 0.
A la Compagnie des Omnibus on se mon-
tra très optimiste et on déclare qu'à peu de
chose près le service reste normale. La note
officielle annonce Service normal et com-
plet sur toutes les lignes
Au tramways, Nord, on nous déclare Le
mouvement est si peu sensible que nous n'a-
vona eu besoin d'aucun, service d'ordre et de
protection sur les voitures. Notre personnel
est nettement hostile à une grève dont il ne
s'ait pas même les raisons.
Des manifestants s'étant rendus au dépôt
du boulevard Ney, le chef de ce dépôt n'a
pas laissé sortir ̃•(̃ matin les voitures. Des
renforts de police ont été envoyas et ce ser-
vice a été rétabli dans la journée.
DANS LA METALLURGIE
Paris 10 mai. L ordre de grève a provo-
.ui6 ce matin dans la métallurgie une aug-
mentatinn assez sensible du nombre des chô-
meurs. Néanmoins il s'en faut que ce soit le
mouvement unanime qu'annonce la presse
révolutionnaire. Voici en effet quelques chif-
A .tubervilliers. sur 6.000 ouvriers, on
compte 1.500 grévistes à Puleaux Suresruss
et Nanterre, 7 000 chômeurs sur 30.000 ou-
vriers à Ivnl. 2.000 chômeurs sur 15.000 ou-
vriers à Saint-Denis, aux usines Delaunay,
Belleville 600 chômeurs sur 3.000 onvriers.
La proportion est la même dans la plupart
des usines D'ailleurs, beaucoup de grévistes
manifestent ouvertement leur ennui de quit-
ter le travail mais ils n'osent pas faire au-
trement Pt ils accue.illeraient avec joie des
mesures de protection.
ET LES ELECTRICIENS
S'y l'on en croit les rumeurs qui circulent
dans les milieux syndicalistes, les «««tn-
ciens seraient appelés dans un très bref dé-
lai à se joindre au mouvement. Cependant,
dans les compagnies on reste très optimiste.
A la Compagnie parisienne de distribution
d'électricité, notamment, on ne croit pas à la
irrève du moins pour l'instant. Toutefois, si
le personnel obéissait à l'ordre cégétiste, il
nous a été déclaré que des mesures rigoureu-
ses et nécessaires étaient déjà prises, mais
la direction a pleine confiance dans son per-
sonnel.
DANS LES CHEMINS DE FER
Paris 10 mai. 3 heures. Dans l'ensem-
hle. la situation sur les réseaux demeure sa-
tisfaisante. hlalqré la propagande intensive
des grévistes, malgré l'annonre des nouvel-
les grèves déclenchées par la C. G. T. pour
soutenir le mornl des cheminots en grève,
non seulement le nombre des grévistes n'a
pas augmenté mais il a diminué et le ser-
vice continue a être assuré dans des condi-
tions meilleures que précédemment.
CHEZ LES MINEURS
Lille, 10 mal. Dans les mines, la pro-
portion des ouvriers qui travaillent est la
suivante Aux mines d'4n;in. 12.000 ouvriers
travaillent sur 13.000. A A niche, 50 travail-
lent à Brray. 20 il Marles, 50 a Bè-
thvne. 40 à Vœiu:, 25
La dérision de reprise du mouvement par
les cheminots de Mlle et d'Hellemmes ne
semble pas avoir 6tè suivie. On déclare offl-
cieJïêment qu'il n'y a aucune défection dans
le service roulant. Seul un cheminot persiste
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