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- Neuvièmes Actualités du Pharo. III e de couv
REPARTITION ET PROPAGATION DE LA TRYPANOSOMIASE HUMAINE
AFRICAINE: INTERET DE L'IDENTIFICATION GENETIQUE DES TRYPANOSOMES
P. TRUC, G. CUNY
Med. Trop. 2001 ; 61 : 433-436
RESUME. De nombreux facteurs extrinsèques au trypanosome peuvent contribuer à expliquer la distribution et la propa-
gation de la trypanosomiase humaine africaine ou THA. Ils sont cependant difficilement quantifiables. Par contre, l'identifi-
cation des trypanosomes et la distinction de Trypanosoma brucei rhodesiense de Trypanosoma brucei gambiense d'une part, puis
la détermination de différents génotypes au sein de chaque sous-espèce chez l'hôte et le vecteur permettent de suivre l'évolu-
tion et la propagation de la THA par le «traçage» des parasites, et par conséquent de l'hôte ou du vecteur. Le rôle de l'hôte
vertébré dans la distribution et la propagation de la THA a pu être confirmé grâce à l'identification génétique des trypano-
somes. Cependant, bien que les techniques biomoléculaires soient de plus en plus performantes, il est impératif d'effectuer ces
identifications sur les réelles populations naturelles de trypanosomes qui circulent dans les liquides biologiques de l'hôte et chez
le vecteur pour éviter le biais dû à l'isolement des trypanosomes in vivo ou in vitro.
MOTS-CLES - Trypanosomiase Humaine Africaine - Endémie et épidémie - Marqueurs génétiques.
VALUE OF GENETIC IDENTIFICATION OF TRYPANOSOMES FOR ASSESSING THE DISTRIBUTION AND SPREAD
OF HUMAN AFRICAN TRYPANOSOMIASIS
ABSTRACT. Numerous factors extrinsic to trypanosome populations have been implicated in the distribution and spread of
human African trypanosomiasis (HAT), but quantification of these factors has proven difficult. An easier method of monito-
ring HAT consists of tracking parasites by genetic identification of trypanosomes in hosts and vectors. This method requires
distinction between Trypanosoma brucei rhodesiense and Trypanosoma brucei gambiense followed by determination of the geno-
type of each subspecies in the host and vector. The role of vertebrate hosts in the distribution and spread of HAT has been confir-
med by genetic identification of trypanosomes. Despite the ever-improving performance of biomolecular techniques, identifi-
cation must be carried out on natural populations actually circulating in the biological fluids of the host and vector. This
precaution is necessary to rule out the biasing effect of in vivo or in vitro isolation of trypanosomes.
KEY WORDS. Human African trypanosomiasis - Endemic and epidemic outbreak - Genetic markers.
L
a maladie du sommeil ou Trypanosomiase Humaine
/Africaine (THA) est provoquée par la transmission puis
la multiplication chez l'homme de trypanosomes de l'espèce
Trypanosoma brucei. Le cycle inclut de façon certaine un
réservoir animal sauvage et domestique pour la forme aiguë
dite rhodésienne (due à Trypanosoma brucei rhodesiense).
Un réservoir animal a aussi été décrit pour la forme chronique
dite gambienne (due à Trypanosoma brucei gambiense), mais
son rôle en termes de transmission reste encore à préciser.
Quelle que soit la sous-espèce, y compris Trypanosoma bru-
* Travail de l'Unité de Recherche 035 de l'Institut de Recherche pour le
Développement (ET., chargé de Recherches, G. C. Directeur de Recherches
et Directeur de l'UR 035).
- Correspondance: P. TRUC., Laboratoire d'Etude de la chimiosensibilité
des trypanosomes, OCEAC, BP 288, Yaoundé, Cameroun. e-mail :
truc@ iccnet.cm -
- Article sollicité.
cei brucei non pathogène pour l'homme, ces trypanosomes
sont morphologiquement identiques. Le vecteur, la glossine
ou mouche tsétsé, diffère selon la localisation géographique.
En Afrique de l'Ouest et Centrale, le groupe palpalis a besoin
de beaucoup d'humidité, ce qui explique sa présence à proxi-
mité des cours d'eau. Ces glossines se nourrissent préféren-
tiellement sur l'homme, en particulier grâce à un contact fré-
quent homme-glossine. Ainsi, l'homme est-il le principal
réservoir de THA pour la forme chronique, bien que le réser-
voir animal puisse aussi avoir un rôle dans la transmission
active. L'importance d'un réservoir actif, l'homme, contri-
bue à expliquer, en l'absence de traitement des malades, les
épisodes épidémiques auxquels nous assistons par exemple
aujourd'hui en Guinée, en Angola, en République
Démocratique du Congo et au Congo. La transmission de la
forme rhodésienne en Afrique de l'Est est faite par des
espèces de glossines de savane du groupe morsitans. Ces
glossines vivent dans de vastes zones beaucoup plus sèches
Médecine Tropicale. 2001 » 61 » 4-5 a ma
AFRICAINE: INTERET DE L'IDENTIFICATION GENETIQUE DES TRYPANOSOMES
P. TRUC, G. CUNY
Med. Trop. 2001 ; 61 : 433-436
RESUME. De nombreux facteurs extrinsèques au trypanosome peuvent contribuer à expliquer la distribution et la propa-
gation de la trypanosomiase humaine africaine ou THA. Ils sont cependant difficilement quantifiables. Par contre, l'identifi-
cation des trypanosomes et la distinction de Trypanosoma brucei rhodesiense de Trypanosoma brucei gambiense d'une part, puis
la détermination de différents génotypes au sein de chaque sous-espèce chez l'hôte et le vecteur permettent de suivre l'évolu-
tion et la propagation de la THA par le «traçage» des parasites, et par conséquent de l'hôte ou du vecteur. Le rôle de l'hôte
vertébré dans la distribution et la propagation de la THA a pu être confirmé grâce à l'identification génétique des trypano-
somes. Cependant, bien que les techniques biomoléculaires soient de plus en plus performantes, il est impératif d'effectuer ces
identifications sur les réelles populations naturelles de trypanosomes qui circulent dans les liquides biologiques de l'hôte et chez
le vecteur pour éviter le biais dû à l'isolement des trypanosomes in vivo ou in vitro.
MOTS-CLES - Trypanosomiase Humaine Africaine - Endémie et épidémie - Marqueurs génétiques.
VALUE OF GENETIC IDENTIFICATION OF TRYPANOSOMES FOR ASSESSING THE DISTRIBUTION AND SPREAD
OF HUMAN AFRICAN TRYPANOSOMIASIS
ABSTRACT. Numerous factors extrinsic to trypanosome populations have been implicated in the distribution and spread of
human African trypanosomiasis (HAT), but quantification of these factors has proven difficult. An easier method of monito-
ring HAT consists of tracking parasites by genetic identification of trypanosomes in hosts and vectors. This method requires
distinction between Trypanosoma brucei rhodesiense and Trypanosoma brucei gambiense followed by determination of the geno-
type of each subspecies in the host and vector. The role of vertebrate hosts in the distribution and spread of HAT has been confir-
med by genetic identification of trypanosomes. Despite the ever-improving performance of biomolecular techniques, identifi-
cation must be carried out on natural populations actually circulating in the biological fluids of the host and vector. This
precaution is necessary to rule out the biasing effect of in vivo or in vitro isolation of trypanosomes.
KEY WORDS. Human African trypanosomiasis - Endemic and epidemic outbreak - Genetic markers.
L
a maladie du sommeil ou Trypanosomiase Humaine
/Africaine (THA) est provoquée par la transmission puis
la multiplication chez l'homme de trypanosomes de l'espèce
Trypanosoma brucei. Le cycle inclut de façon certaine un
réservoir animal sauvage et domestique pour la forme aiguë
dite rhodésienne (due à Trypanosoma brucei rhodesiense).
Un réservoir animal a aussi été décrit pour la forme chronique
dite gambienne (due à Trypanosoma brucei gambiense), mais
son rôle en termes de transmission reste encore à préciser.
Quelle que soit la sous-espèce, y compris Trypanosoma bru-
* Travail de l'Unité de Recherche 035 de l'Institut de Recherche pour le
Développement (ET., chargé de Recherches, G. C. Directeur de Recherches
et Directeur de l'UR 035).
- Correspondance: P. TRUC., Laboratoire d'Etude de la chimiosensibilité
des trypanosomes, OCEAC, BP 288, Yaoundé, Cameroun. e-mail :
truc@ iccnet.cm -
- Article sollicité.
cei brucei non pathogène pour l'homme, ces trypanosomes
sont morphologiquement identiques. Le vecteur, la glossine
ou mouche tsétsé, diffère selon la localisation géographique.
En Afrique de l'Ouest et Centrale, le groupe palpalis a besoin
de beaucoup d'humidité, ce qui explique sa présence à proxi-
mité des cours d'eau. Ces glossines se nourrissent préféren-
tiellement sur l'homme, en particulier grâce à un contact fré-
quent homme-glossine. Ainsi, l'homme est-il le principal
réservoir de THA pour la forme chronique, bien que le réser-
voir animal puisse aussi avoir un rôle dans la transmission
active. L'importance d'un réservoir actif, l'homme, contri-
bue à expliquer, en l'absence de traitement des malades, les
épisodes épidémiques auxquels nous assistons par exemple
aujourd'hui en Guinée, en Angola, en République
Démocratique du Congo et au Congo. La transmission de la
forme rhodésienne en Afrique de l'Est est faite par des
espèces de glossines de savane du groupe morsitans. Ces
glossines vivent dans de vastes zones beaucoup plus sèches
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