Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial
Éditeur : [s.n.] (Rennes)
Date d'édition : 1915-11-15
Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 135307 Nombre total de vues : 135307
Description : 15 novembre 1915 15 novembre 1915
Description : 1915/11/15 (Numéro 5999). 1915/11/15 (Numéro 5999).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG14 Collection numérique : BIPFPIG14
Description : Collection numérique : BIPFPIG29 Collection numérique : BIPFPIG29
Description : Collection numérique : BIPFPIG35 Collection numérique : BIPFPIG35
Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne Collection numérique : Fonds régional : Bretagne
Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque... Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6445398
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/11/2008
L»'0»©«t-Eol»ir
9 SS
ne
juste quoi .Chaque fois qu'ils le rencontrenx,
les gardiens l'interpellent en riant'
Ruska
Et chaque fois, il se redresse et répond en
allemand
Non 1 Polonais.
Enfin. le silence se fait de nouveau, et le
reprends avec mon espion la conversation in-
terrompue.
Est-ce que tous les Français restés en
Allemagne sont emprisonnés 7
Non. La plupart sont libres, mais ils dot-
vent se présenter chaque jour à la police.
Et à la moindre incattade, nu moindre soup-
çon, on les enfTnx» t «s Allemands sont fous
avec leur espionnage 1
Et, voua pouviez obtenir quelques ren-
seignements intéressants avant d'être* arrê-
té t
té C'était très difficile la survpiUance est
si étroite Il est presque impossible de se
rendre compte, nar exeTrnle. de l'Importance
d'une garnison, et à moins de connaissance
«spéciales et d'une surveillance continuelle
des gares, on ne peut reconnaître aucun mou-
vement de trounes. Et puis. les Allemands
se méfient tellement des étrangers, mainte-
nant 1 On ne peut plus faire faire de l'es-
plonnace en Allemagne, autrement que par
des Allemands.
Pourtant, avant mon affaire des cartes pos-
tales, je n'avais été inquiété en aucune fa-
çon, rr.alpré mon fort accent français, le Fi-
yaro df-passant •'̃̃
habitude de siffler le Tipperary I
Six heures du Mir. Mon domestique me
prépare avec habilité que donne l'habitude
un lit superbe, avec des matelas, des cou-
vertures et des draps propres. Je vais dor-
mir, parce qu'il fait nuit, en attendant les
événements, et faute de pouvoir faire autre
chose. H. (A suivre).
Une épidémie de grippe
11 règne en ce moment une véritable épi-é- i
mie de grippe, cette maladie que les méde-
ctns, pour la punir de se montrer ten et
rebelle à tout traitement, ont baptisée in-
fluenza.
Dépression ge^rMe. man-' fie tête, fris.
sons, abaissement notable d la température,
qui n'a connu les effets désagréables de la
La thérapeutique ne manque pas de remè-
des pour combattre cette maladie infectieuse.
mais aucun ne vaut le Thermogene dont la
chaleur douce et continue active la circula-
tion et réchauffe le malheureux grippé Une
attaque de grippe n'a Jamais rte durée ni de
suites graves quand ou la traite avec des ap-
plications répétées rie Thermogène dans le
dos et sur la poitrine.
DAMS L'ARMEE
ARTILLERIE (active). Sont promue sous-
lieutenants Ies sous-off. qui ont suivi le
cQurs de perfectionnement de Fontaine-
bleau Le Clech, adj.-chef au 350, aff. au 1"
centre d instr. des canons de tranchées Thl-
bautau mar. des logis au 170, aff. au 28*
Carre, mar. des logis au 31°, aff. au 35*
Bouyssou mar. des logis chef au 51», aff. au
51* Jouanlc, mar. des logis au 28\ art. au
58' Herviot, adj. au 44*. passe au 1er centre
d'intr. des canons de tranchées Caramigeas,
adj.-chef au 2» col., maint. Dubourg et
Rouault mar. des logis au 44», maint. Bé-
zely, mar. au Si*, afl. au 104» Andriou, ad].-
chef au 30 col, maint.
ARTILLER.E (réaerve). Edeneur, mar.
des logis au maint Rérnond, mar. des
logis au 50* afi. au 10* Guiraudet. mar. des
logis au 48*. atf. au 10* Manonvllier, mar.
des logis ch.f au i<* col, maint. Drouet,
mar. des log's au 10e, aff. au 35' FlanOin,
maj\ des logs au 110, aff. au 50» Deuvtlle
de Franssu, mar. des logis au 291, an*, au 51*
de Bauexic. mar. des logis au 50°, aff. au 61*
Bellouard. mar. des logis chef, au 51*. aft. au
8î« Angeard, mar. des iogia au 51°, aff. au
82« Hatten, mar. des logis au 260, passe au
centre d'intr. des canons de tranchées Fal-
lery, mar. des logis au 44., aff. au 12' Bre-
teau, adj. au 26·, maint. Masson, mar. des
logis au 41°, aff. au 44'.
INFANTERIE (active). Sont promus
Lieutenants et maintenus Gaussuren, Gil-
bert. Jourbaire, sous-lieut. au 70e.
Sous-lieutenant et maintenu Bourlen, adj.-
ehzf au 324".
Chef de bataillon Alquier, 3659, aff. au
303' M. Mathieu, cap. au 264', passe au 1550.
INFANTERIE (réserve). Sont réintégrés
dans le grade de chef de bat. 103*. Testart,
chef, de bat. d'inf. en retraite 104*, Pité,
de bat. d'inf. en retraite lieut. au 119',
winling, cap. au long-cours, actuellement
lieut. de rés. à titre tempo au dépôt du 1Î9».
INFANTERIE (territoriale). Sont réinté-
prés dans 'e grade de chef de l>at. (services
spéciaux, 109 région) Lussan, chef de bat.
d'inf. en retraite dans le grade de lieut.,
315", de Kermel. Ueut. démis., actuellement
sergent au 211.
RENNES
L'OR DE LA DÉFENSE NATIONALE
L'or reçu pour la défense nationale par les
succursales de la Banque de France du dépar-
tement d'llle-tt Vilaine, depuis le 3 juillet 1915.
se monte pour la ville de Fougères à 2.660.000
francs, dont pour la dernière semaine, 45.000
francs pour Rennes, il 17.877.000 francs, dont
pour la dernière semaine, 364.000 francs pour
Saint-Malo, à 5.861.000 francs, dont pour la
dernière semaine, 101.000 francs soit au total,
26.393. OfiO francs au 13 novembre soir.
Voici d'autre part les résultats des journées
de l'or de la semaine dans le département
d'IUe-et-Vilalne
La Bouvière a versé 10.000 francs Dour-
dain. 5.000 francs Argentré-du Pissais, 32.000
franc* La Gouesmère, 23.000 francs Bonne-
main, 14.000 francs soit un total de 84.000 tr.
La taxe de la viande
Nous donnons ci-dessous la suite et la fin du
nouvel arrêté de M. le Maire de Rennes sur
la nouvelle taxe de la viande.
Hier, il fallait lire dans notre tableau d<4
prix à la catégorie de la viande de porc et de
charcuterie. 1 fr. 40 Le demi-kilo de faux filet
et non 1 tr. 70.
ABT. 2. La taxe de la viande devra être
affichée d'une façon apparente et dans un en-
droit qui en permette la lecture facile dans
toutes les boucheries et charcuteries. Les af-
flches seront fournies par la municipalité.
AItT. 3. MM. les bouchers et les charcu-
tiers vendant au détail sont tenue de délivrer
à tout acheteur un bullMJn de pesée à leur
nom et adresse Indiquant, en même temps
que l'espèce de viande, la catégorie it la na-
ture des morceaux fournis, le coût de l'unité
de poids par morceaux ainsi que le prix et la
quantité livrée.
ART 4. Le veau, le mouton, le ..porc ne
̃emportent respectivement qu'une muU c*t4-
rone. au contraire, le boeuf, la vache et le
taureau sont divisés en deux catégories. La
première catégorie comprend le boeuf, la va-
che et les Jeunes taureaux de plus de deux
ans et de moins de trois ans de toute première
qualité.
La deuxième catégorie, les autres animaux
4e même espèce, mais de bonne qualité.
La distinction de ces deux catégories sera
faite par le service d'inspection municipal,
soit à l'abattoir, soit aux halles, au moyen
d'une estampille spéciale qui sera apposée sur
l'animal et portera ostensiblement les mar-
ques suivantes pour la première catégorie,
s pour la seconde catégorie.
Art. 5. Les bouchers seront tenus de plan-
ter dans chaque morceau ou quartier exposé
dans la boucherie ou l'étal un fichet portant
l'indication. de la catégorie à laquelle appar-
tient le morceau en question, à moins qu'ils
ne préfèrent séparer dans leur boucherie ou
étal, de façon très nette, les viandes des' deux
catégories, en deux emplacements séparés
auquel cas il leur suffira de fixer au-dessus
de chaque emplacement une enseigne ou écri-
la u, la
qu'il contient.
ART. 6. Aucune viande ne pourra être
mise en vente sans avoir été préalablement
revêtue de l'estampille du service municipal
d'inspection.
ART. 7. Les viandes livrées aux consom-
mateurs ne pourront être vendues qu'avec l'os
qu'elles comportent normalement, sans addi-
tion supplémentaire d'os d'une autre région.
Toutefois et suivant l'usage, l'addition du
jarret de veau et des os de pieds de bœuf
communément appelés molette est tolérée.
mais seulement pour la viande de bœuf livrée
eu pu» uu it'ii ;ii's ie >_ii^, i.i .;ioporilon
d'os ajoutée ne sera pas supérieure à 100
grammes par demi-kilo.
Les rôtis de boeuf parés ne pourront être
livrée qu'avec les déchets réels du morceau
sans addition d'aucune sorte.
ART. 8. Toute contestation sur la qualité
et la catégorie, le poids et le prix de la viande
pourra être soumise à l'appréciation de M. le
ART. 9. Il ne pourra être fait usage, pour
les pesées, de papiers dits d'emballage » ou
de cartoline Celui qui sera employé, de
teinte paille, gris blanc ou blanc, ne pourra
pas dépasser le poids de 18 à 20 kilos la rame
de 480 feuilles au format de 50x65.
En outre, Il ne pourra être placé sur le
plateau de la balance qu'une seule feuille de
papier par pesée.
ART. 10. Toute contravéntion au présent
arrêté, en ce qui concerne la nature du mor-
ceau vendu, son poids ou son prix, sera pour-
suivie conformément à la loi, soit d'office,
soit sur la demande des intéressés.
ART. 11. L'arrêté du 26 octobre 1915 con-
cernant la taxation de la viande de bouche-
rie et de charcuterie est rapporté.
ART. 12. M. le commissaire central. MM.
les commissaires de police, M. le vétérinaire-
) inspecteur des halles et marchés et leurs
agents assermentés sent chargés, chacun en
ce qui les concerne, de l'exécution du présent
1 arrêté..
L'ANNIVERSAIRE DU ROI
ALBERT DE BELGIQUE
Hier, tous les Belges se trouvant il. Rea-
nés, militaires en traitement ou en conva-
lescence, officiers du service de santé ou de
l'administration, du recrutement ou de l'in-
tendance, appartenant à l'armée alliée. réfu-
giés, célébrèrent l'anniversaire de leur sou-
verain.
De nombreux soldats avaient arboré sur leur
uniforme des portraits en miniature du roi
Albert ou de la reine Elisabeth les civils
avaient orné leur boutonnières de petits dra-
peaux aux couleurs nationales belges et fran-
çaises.
Dans les familles résidant à Rennes, on a
parlé de la patrie encore sous le joug alle-
mand, des regrets et des espérances.
Partout ce fut non pas la joie. qui serait
déplacée aujourd'hui en présence des deuils
accumulés par la guerre, mais la manifes-
tation renouvelée de l'indéfectible confiance
dans le succès final.
Dès hier, l'Ouest-Eclair avait formulé, au-
près des hautes personnalités civiles et mili-
taires belges, ses vœux les plus respectueux
pour qu'ils soient présentés au roi Albert de
Belgique.
Aujourd'hui encore, le journal' s'associe à
ceux avec lesquels des œuvres sociales belges
d'assistance le mettent en constants rapports
pour affirmer, lui aussi, la certitude qu'il
garde de voir bientôt le droit triompher de
la force brutale.
UN < TE DEUM à SOLENNEL
Sur l'initiative de M. l'aumûnier division-
naire, chanoine de Temmerman, un le Ueum
a été chanté a la cathédrale, a onze heures,
à l'issue de la grand'messe.
Des places, aux premiers rangs de la nef,
étaient réservées aux divers représentants de
l'armée et de l'administration belges en rési-
dence à Rennes. Elles furent toutes occupées.
De nombreux sous-officiers en délégation
s'étaient joints aux médecins et officiers en
uniforme ainsi que des infirmières en costu-
me d'hOpital.
Les autorités civiles s'étaient fait représen-
ter, ainsi que la base militaire française.
Mgr Dubourg, archevêque de Rennes, assis-
tait au chœur, a ce Te Deum, qui fut chanté
par la maitnse et l'assistance pour le succès
des armées alliées et pour commémorer l'an-
niversaire du roi Albert ¡or.
Une nombreuse assistance avait tenu il. af-
firmer sa sy mpathie à nos alliés, dont l'hym-
ne national, la Brabançonne, fut exécuté au
grand orgue, Il la fin de la cérémonle, mar-
quée d'un caractère particulier d'étroite union
entre tous les Belges. Marcel
AU CERCLE DES BLESSES BELGE.(!
Réunion intime et touchante hier dans la
salle du Carelis, au cercle des blessés belges.
Ceux-ci avaient tenu à fêter leur roi le plus
dignement qu'il leur était possible. Hâtons-
nous de dire qu'ils ont complètement réussi
dans leur projet. Ils avaient demande Vaide
d'artistes qui ont coutume de prêter leur
concours aux œuvres intéressant nos chers
alliés, ceux-ci aussitôt avaient donné leur
adhésion pleine et entière, et grâce il. eux, le
cercle des blessés belges de Rennes put don-
ner ta la célébration de la fête du roi Albert
un lustre émouvant et charmant.
En entrant dans la salle, on se croyait
transplanté en pleine Belgique, toute la salle
vibrait d'enthousiasme aux accents des chan-
teurs dont les morceaux choisis à dessein
parmi les plus évocateurs de leurs répertoires
furent salués par des salves d'applaudisse-
ments nourris.
MM. Blokx et Rinier plurent beaucoup
M. Renier nous charma par sa forte voix de
basse, et M. Blokx détailla Le Cor avec un
brio prometteur du plus joli des talents.
Mlle Chochon, malgré une grippe malencon-
treuse, vécut des ronmances autant qu'elle
les chanta. Nous disons, malgré une grippe, Il
fallait, a vrai dire, qu'on nous en avertit
pour que nous en prissions garde, tellement
nous fumet chaleureusement impressionnés
par le Carillon de Flandre et la Lettre de 1
Jean-Pierre pour ne citer que ces morceaux.
Quant u M. ObeJn, nous avons entendu
hier, détaillés par lut s La voix des tom-
bes ·, les rêves du soir à, le prologue de
c Paillasse », la Toeca 1. Il est l'artiste émé-
rite, toujours fêté et jamais trop à sa juste <
valeur, nous ne dirons pas gâté, mais appré- 1
cié par le public rennais, heureux de la bon-
ne fortune de voir se produire devant lui un
tel talent. <
M. Heyman, président du cercle, remercia
les artistes et et, une fort belle apologie du
rôle du roi Albert et de la reine Elisabeth.
A la fin de la séance, il lut le télégramme
suivant qu'il adressait au souverain
A Sa Majesté Albert I'r, roi des Belges.
Les soldats belges en traitement à Rennes,
réunis au cercle militaire pour fêter leur roi
bien-aimé, lui jurent à nouveau pleine fidéli-
té. Ils le suivront sans faiblir jamais jus-
qu'à la libération glorieuse de la patrie.
Le président du cercle des blessés,
HEYMÀNN.
Les assistants se séparèrent au chant de la
Brabançonne et de la Marseillaise.
M. B.
A LdU ml nt aufetoara-YOna pur la méthode
Voyage de retour en Belgique
I. PAR LA SUissK. Les Beiges qui désirent ren-
trer en Belgique par cette yole doivent être pour-
vues de ressources sufflsantes leur permettant, tout
d'abord de payer leurs fraIS de transport non asu-
lement en France, mals encore au-delà de la fron-
tière française.
Nul ne peut passer de Suisse en Allemagne pour
regagner la Belgique s'il n'est muni d'une autori-
sation et de pièces que les.autorltés allemandes ne
délivrent qu'après avoir effectué une enquête en
Belgique Cette enquête denuinde parfois plusieurs
semaines, période pendant laquelle les Intéressés
doivent séjourner, à leurs frais, en Suisse. Les co-
1 mités de secours aux réfugiés ni les consuls de Bel-
giqut dans ce pays ne peuvent intervenir dans ces
trais de séjour Les voyageurs ont. en outre, à payer
des frais de télégrammes envoyés, aux fins d'en-
quête par les autorités allemandes en Suisse aux
autorités allemandes en Belgique, ainsi que des
taxes de passeports.
Les formalités exigées par les autorités alleman-
des varient fréquemment.
Il est a rrmnrquar que les autorités allemandes
préviennent les anciens garde. civiques qu'Ils se-
ront tntcrnés s'ils rentrent en Belgique.
1 Il, PAR L'ANCUTERSr ET US PAYS-BAS. il est à no-
ter que nul ne peut sortir d 'Angleterre sans une
autorisation du Permit Otfl'-e > M.ihii à Londres.
Downlng Street. L'enquête a laquelle Il est procédé
a ce sujet demande plusieurs Jours.
Pendant cette période de temps, les Intéressés doi-
vent pourvoir eux-mêmes à leurs frais de séjour et
de subsistance en Angleterre, Les comités de réfu-
gtés ni tes consuls de Belgique ne peuvent interve-
nir dans ces trait.
1.e permis de. départ est réfuté, en principe, aux
ouvriers, entrepreneur!, ingénieurs. et. en général.
loti,' les hommes valides dont les services pour-
1 inlenf être réquisitionnés par Vrnnrmt. les person-
nts rentrant dans ces catégories t'exposent à des
frais mutiles en se reniant tn Annleterre dnns l'es-
pofr de qaqner les Pays-Bas n est d recommander
d: n'entreprendre le voyage sans avoir, au préala-
ble. ohtenu cette autorisation
Ceux qui obtiennent l'autorisation de se rendre
aux Pays-Bas sont astreint"! A •élournor tm crtain
temps dans cette contrée avant d'être mitorlsés par
les autorités allemandes à eaener la TMirlqtie. Ils
Orphelinat des Armées
(Section d'Ilu-ct-Viumh)
Nous avons rendu compte dernièrement <1? la
constitution, à Rennes, d'une section départemen.
tale de l'Orphelinat des Armées nous avons don-
ne également la composition du Comité.
Plusieurs nouveaux adhérents sont venus se faire
Inscrire cette semaine. Ce sont
Membre donateur le journal 1 Ouest- Eclair, de
Ren;u*.
MtMBura meurau Société La Franco » (suc-
cursale de Rennes) Syndicat du Bâtiment, rue
Saint-Louis M. Ronsln, directeur de l'École des
Beaux-Aru, de Rennes Comité de secours des
Chemins de ter de l'Etat M. Manscourt. tréso-
rier payeur général d'Ille-et-Vilalne l\1me veuve
Brtolle, institutrice publique, à Rennes M. Aba-
die, professeur à Rennes Mlle Rouault, Institu-
trioe a Rennes Mme Lamballals, Institutrice ù
Rennes Mlle Nédelec. inetitutrtce à Rennes M.
V&Uals-Bessec. 53, rue Salnt-Malo. Rennes M.
Lantln. directeur de la Maison centrale, Rennes
Mlle Clémentine Lebelle, employée à la Maison
centrale, Rennes Mlle R. Derue, Inspectrice a-
l'Ecole de préservation pour les Jeunes tilles Mlle
Marie-Antoinette Gharlier, première surveillant* Il
la Maison centrale de Rennes
Nous rappelons que la cotisation de membre
bienfaiteur est de 5.000 franco au moins une fots
versée oelle de membre fondateur de ico francs
par an ou l.OOO francs une fois verses celle de
membre tltulatre de 10 francs par an ou 100 trana
une fois versés. Incessamment, tous les adhérents
recevront leur carte pour l'année 1915.
Pour tous renseignements, s'adresser, soit au pré-
sident M Dottin, doyen do la Faculté des Lettres
de Rennes, soit au secrétaire eônôral. M. Ijeroux,
adjoint au mal*» de Rennes.
LUE ATTjjMTnrSMENT!
X'Jmprinjerie
de l'Ouest-edair
en mesure de lui livrer TU BIFDEMBR
fous les travaux qui lui seront confiés.
AFFICHES, PROGRAMMES, CIRCULAIRES,
PROSPECTUS, TETES DE LIT1 RES, fUmil,
IRVELOPPES, PLAOAROS, MENUS, «to, etc.
TRAVAIL SOIGNÉ -i– PRIX MODÏBiS
Eri l'honneur de la Chanson
M. Perdooet a tenu, et bien au-delà même. les
noroesses qu'il avait faites au publie, et 11 est ne-
rrettable. Inunlmeat. que le public ne se soit pas
'mpressé de venir assister plus nombreux ce tri-
ple régal pour la pansée, le coeur et l'InteUl-
Durant trois heures, en la salle Saint-Martin, le
îomposlteur Perduoet et Mme Perducet-Roger se
lépensèrent sans compter, et jamais nous n'avons
autant regretté de voir la place mesurée par les
événements au compte rendu de manifestations
l'un art auto délicat.
Après oh court historique de la Chanson de
geste à travers les âges, parmi les bardes, les trou-
vères, les troubadours, le compositeur Pcrducet,
laissant Thibault de aiuunpafne et Guillaume de
la Marche, en vint aux adaptations musicales des
rondeaux, ballades et fabliaux, qui donnèrent la
romance moderne
Des chansons de pères, les deux interprètes
avaient fait une sélection qui nous conduisit des
vieilles rltournelles de Jadis aux rythmes dialo-
gues, en passant par les airs populaires 1 redonnés
aux veillées du bon temps ou aux fêtes de village.
Tour a tour, costumée en Bretonne. en Norman-
de, En Picarde, en Dijonnaise. Mme Perducet nous
transporta aux carretours des • pardons et des
sautes ·, au sein des assemblées et (les dou-
tées ». où s'échangeait des rtres et des serments, au
son des musiques champêtres.
Le Retour du marin, Le Joli tambour, La Mort
du mari, où l'on retrouve la touche de Ttersot, la
Pied qui remue, le /loi a fait battre le tambour,
la Demande en mariage, la Jolie Picarde, l'Auver-
Unat, ne méritaient que des compliments, ne va-
talent que des applaudissements il notre sens, ap-
plaudissements trop rares. lier. puisque le but de
ce concert était encore, et uoujoufs. de procurer
des subsides A la cassette dos blessés militaires.
Citons encore, comme romances délicates et fi-
nament détaillées, les Souvenirs de mette, la Belle
Dijonnaise, la Farceur, où revenait à chaque cou-
plet la bonne humeur gauloise d'une époque où
la Chanson demeurait inséparable de l'esprit,
le compositeur Perdujx't ne montra pas un mé-
rite différent en chantant, avec cette ironie rap-
portée (tes Caveaux ou des Carillons parisiens, du-
près de la blonde, la Prière des Anonats, Ma Sur-
manille, les Trois maillots de Oroix. dont la fac-
ture plaintive obtient, sur un mode mineur. un
effet musical particulier.
Dans la Promenade du Paysan et les Trois nus-
tards, le promoteur do cette mattnée en l'honneur
de la « Chanson > atteignit la perfection sans con-
teste.
Mais le compositeur Perducet nous en voudrait
après l'avoir loue encore pour le Rouleau «une,
pour le Petlt Soldat breton, et pour un fragment
inédit de notre cher llotr?l, de passer sous silence
le concours de ses camarades que l'on trouve tou-
jours prêts a collaborer à une bonne œuvre.
Ce fut d'abord le violoniste A. Magadur, dans un
Intermède musical où sa succéderont la Sérénade
Espagnole, de Lalo, le Prtiuile du Déluge, de SaLnt-
Sagas puis Mlle Marthe Rosetiky, du Grand-
Théatre de Lyon, qui ftt goûter le grand air
de la Fille du Iléglment, de Donlzottl. Nous Ials-
sons a des plumes plus autorisées la mission de
souligner tout ce qu'un tel talent, qui se produit
si souvent, sur d'autres scènes plus élargies, com-
porte de puissance et de perfection.
Avant de conclure félicitons Mlle Qulntin de
son accompagnement que n'effraie aucune diffi-
culté. M. D.
Ptiir les familles des morts pour la Patrie
Nous n'avons pas encore abordé la question ce-
pendant fort pratique des loyers et fermages.
Une loi, depuis longtemps annoncée, doit en effet
la renier. Mais le projet ne vient pas en discussion
et des difficultés multiples nous sont chaque jour
soumises. vous croyons donc utile de préciter, dans
ses grandes lignes, sans pius attendre, l'état actuet
de la législation sur ce point important. rous le
ferons en nous plaçant exclusivement, comme tou-
jours, au point de vue des familles dont un des
membres est mort pour la patrie, en nous bornant
aux solutions certaines, réservant pour les cousu. ta-
tient individuelle* au bureau les cu qui peuvent
donner lieu il controverse.
Une distinction fondamentale s impose entre-1«
baux à loyer et les baux à ferma.
I. En ce qui concerne les baux d lover, c'est-à-dire
de maisons avec ou «ans Jardin, d'appartements,
de chambres garnies ou non, que les immeubles
soient situés en ville ou a la campagne, deux
mesures principales sout signaler le moratorium
et la faculté de rëslitagton.
a) Les veuves des militaires morts sous les dra-
peaux ou disparus, ainsi que les membres de leur
famille qui habitaient antérieurement avec eux les
lieux loués. Jouissenl de p.eln droit du moratortum,
tant pour les loyers courus avant le décès du loca-
taire que pour ceux courus depuis. Ils ne sont pas
dispensés de les payer, mais les décrets leur accot-
dent pour les acquitter des délais qui sont succès
sivement prorogés de trois mois en trois mois.
b) En outre Ils peuvent obtenir la résiliation des
baux en cours lorsqu'il s agit d'une location ver-
hale, ou lorsque s'agissant d une location par écrit.
la bail ne contient pas de clause stipulant expres-
sément sa continuation malgré le décès du loca-
taire
Dans cette double hypothèse, à défaut d'accord
avec Le propriétaire, le juge de paix a quailté pour
autoriser la sortie des lieux loués, c'est-à-dlre la
résiliation.
Mats la résiliation entraîne la cessation du mo-
ratorium et les repré-sentants du locataire décédé
doivent acquitter les loyers courus ainsi que les
Indemnités dues en vertu du bail ou de l'usage des
lieux. Toutefois le Juge de paix peut les autoriser
à effectuer leur déménagement avant de payer ce
qu'IU doivent et fixer les dé'.nls dans taquets Ils
auront A se libérer par acomptes successifs.
Il, Il en est tout autrement en ce qui concerne
les baux a terme. à colonat tertiaire ou métayage.
Les veuves ni les héritiers des fermiers ou mé-
tayers dérédés sous les drapeaux on disparus ne
peuvent obtenir contre le pré du propriétaire la ré-
siliation des baux en cours. Les décrets ne con-
tiennent à cet égard aucune dérogation au droit
commun.
Ils ne Jouissent non plu3 d'aucun moratorium.
Cependant le juge de paix pourrait leur accorder,
selon les circonstances, des délais pour le paiement
des fermages.
Bien des intéressés se plaignent de cette différence
de traitement Mais les auteurs des décrets ont con-
sidéré que la situation n était pas non plus la
même. Le hall d'un immeuble urbain est, dans la
très grande généralité des cas, une charge qul de-
vient ijarticulièroir.ent lourde qunnrt disparaît le
chef de famille, tandis qu'une exploitation a?rtco!<3
reste encore une source de profits I^s charges de
l'exploitation qui peuvent se trouver ag leur compensation dans la majoration du prix des
denrées et des animaux Les rtéTet» y ont du reste
paré en ce qui concerne le colonat partiaire ou mé-
tayage. Lorsque le métayer a été obligé d'embau-
cher des ouvriers pour remplT-er 1« nombres de
sa famille appelés sous les drapeaux, le Juge de
paix peut, a défaut d'accord avec le propriétaire.
1 décider s'il y a lieu ou non de mettre A la charge
du bailleur une partie des frais en résultant. La
veuve et les représentants tn métny<>r décédé sous
les drapeaux ou disparu on\ fortiori la même la,
1 cuite d'embaucher des ouvriers pour le remplacer
et de demander au juge de paix de mettre à la
charge du propriétaire un* partie des frais payés.
Mais Il faut retenir que cette dignosltlon est spé,
claie aux baux colonat rmrtlaire et ne s'étend
pas aux fermes louées à prix d'argent.
Qu'il s'agisse de baux à loyer, ferme ou à co-
lonat paritaire, le juge de paix, auquel U convient
le cas échéant de s'adresser, est celui du cnnton
dans lequel ae trouve l'Immeuble Ion'. la procé-
dure est dec r'us réduites ni citation ni avertis-
sement préalable, une «Impie lettre du greffier pour
convoquer le défendeur. B. BOBCT.
Commission du mnaillement
de la popuiatioa civile
Le ravftalllwnent en charbon
Les livraisons à domtcile du charbon à la po-
pulatlon reonolae commenceront la lundi 16 no-
vembre.
Les personnes habltant le secteur n' t (quartler
de Vlarmcs, de Fougères, du Mais d'Onges, etc.).
ayant transmis leurs commandes, soit au Comité
de* secoure de guerre solt directement an parc,
rue Paul-Féral. seront a>nri«s la lundi 1». il en
sera de même chaque jour pour les familles ha-
bitant les autres secteurs. Jtisqu'alori, près de «00
sacs sont commandés pour Mre Livrés a domicile.
dans les divers secteurs, et !>rm de 300 aaa ont été
livrés directement au dépôt. Nous rappelons aux
t menacera aue le orix du sac de so ktloa «t M
Victime des tranchées,
guéri par ies Pi.ules Pink
lors d'une récente visite au camp de Harde!-
wijk, en Hollande, un soldat belge interné,
n'a rien d'agréable. vous vous en douter un
peu, n'est-ce pas En effet, à coté du danger
permanent auquel on est exposé du fait du
feu de l'ennemi, auquel il est parfota bien
difficile d'échapper, 11 en est un autre au-
quel nous avons presque tous payé le tribut
les douleurs rhumastismales. Quand suis
arrivé Ici, j'étais non seulement épuisé par
les vicissitudes et les épreuves que nous ve-
nions de traverser.. mais encore perclus de
douleurs à la suite du séjour prolonge dans
l'humidité, dans l'eau même >arfois, des
boyaux et des tranchées Mes articulations
étaient si douloureuses que je pouvais il pei-
ne me mouvoir et que pour faire le chemin
j'ai été obligé d'être soutenu par des cama-
rades moins éclopés que moi. Quand la né-
cessité me forçait à un mouvement in peu
brusque, cela m'arra:hait des cris de douleur.
On m'a heureusement fait prendre quelques
boltes de Pilules Pink qui ont eu d'abord en
excellent effet sur mon état général et ensuite
ont fait disparaître mes douleurs comme si
on les avait ôtées avec la main. Depuis que
j'ai pris les Pilules Pink, malgré l'ennui qui
résulte de notre pénible situation. Je me porte
ausi bien que possible. •
Le soldat blege qui nous a tenu ce langage
et nous a remis aussi une déclaration écr .a
de sa guérison par les Pilules Pink, est M.
Victor Hoquet, âgé de 35 ans, habitant avant
la guerre à Chimay, prov. du Hainaut
rue Boucher.
Les Pilules Pink vous débarrasseront de
vos douleurs tout aussi facilement qu'elles
l'ont fait pour ce pauvre militaire. Prenez
aujourd'hui 3 ou 4 de ces bonnes pllules,
continuez pendant quelques jours et vous
sentirez s'éteindre vos douleurs, en même
temps que vous éprouverez une sort'1 de
grand bien-être dû l'amélioration de vot-e
état général.
Les Pilules Pink sont un reconstituant de
premier ordre. Elles guérissent, de façon ra-
pide et sûre, toutes ies maladies causées par
l'appauvrisement du sang ou !a Mobilité du
système nerveux, telles que l'anémie, chloro-
se, migraines, neurasthc-nic. rhumatisme,
maux d'estomac. Elles sont en vente dans tou-
tes les pharmacies et nu dépôt, Pharmac e Ga-
bün, 23, rue Ballu, Paris, 3 fr. 50 la bette,
17 fr. 50 les six t- Kps franco.
3 tr. 80, le prix du transport & domicile est de
0 fr. 25 par sac. L'emploi faisant la livraison à
domtolLe devra ilonc percevoir par sac une somme
de 3 fr. 85. Il délivrera au preneur un ticket pu
sac livré.
FOOTBALL. Tour d'Auveegne contre Cadets de
Bretagne. sur le terraln de la T. A. R., se sont
rencontrées les équipes t et ? de la T. A. R. et les
équipes correspondantes lits C B. L'équipe 1 dea
C. il. a triomphé par 10 buta a t. A remarquer ce-
pondiint (iu'au commencement du Jeu. deux
Joueurs, Luvacher ét Bombais, de ta T. A. H., ont
été blessés et obliges de quitter le terr.Un. L'équtpe
1 a donc joué consumunent u neuf.
L'équipe de la T A. Il a battu l'équipe 9 des
Cadets par 3 buts à 1.
JOURNÉE DES EPROUVES DE LA GUERRE
Les personnes possédant des numéros de la tom-
bola des Eprouvés de la Guerre » trouvés dans
les pochettes vendues le a septembre dernier, et
qui n'en auraient pas encore fait la déclaration à
la mairie de leur résidence, aux ans de transmis
sion par colle-cl à la PréJectu», sont prévenue»
que 1e tirage de la tombola a lieu à Pa.rls, le
courant, et que tous ies billets dont les r.rc.prié-
taires ne seront pas connus de la Préfecture le 90
novembre au plui tard, ne pourront participer au
tirage.
UNE MATINEE-SOIREE AU LYCEE ». Dam
la grande salle du lycée de garçons transformée
actuellement en dépôt de convalescents, a eu lieu.
hter, un concert dea plus réussis auquel prêtaleni
leur concours, dans te but de distraire les bon)
poilus au repas, divers artistes amarcurs et pro-
fessionnels.
On a !lien ri, on a plus applaudi encore.
Nous donnerons demain quelques lignes plus dé-
taillées sur cette initiative qui ne peut qu'engen-
drer des résultas heureux pour les cures innip étal
et amener !es n.alades à prendre patience en atten-
dant la guérison.
ESCROQUKRIE Marie Marquis. â£ie de 38
ans, dom $tique. sans domicile tixa, qui était l'ob-
jet d'un mandat d'arrJt du Parquet de Rennes
l>our escroqueries, a été arrêtée et ébrouée au châ-
taau féodal du boulevard Jacques-Oartier.
DEFENSE DE FUMEU. Pour avoir futné pen-
dant la représontation au théâtre, un spectateur
s'est vu dresser contravention.
L'AUXILIAIRE INTROUVABLE. On n'a tou-
jours aucune nouvelle de Pierre G. disparu de-
douze Jours de la Courrouze, pas plus du
reste que d'un autre soldat également absent en
dehors des délais réglementaires,
La gendarmerie poursult sur ces deux luguea,
une enquête qui. Jusque présent, ne xmble pas
avoir donne de résultat.
APRES L4 TEMPETE. Pou à peu, la ville ré-
pare les dommages d une nuit et «l'une Journée
d'ouragan. On replace des tulles et on raccroche
les volets on remrlace les carreaux br:sis.
A la caserne du -M' dragons, les tentes de campe-
ment, heureusement Inoccupées, ont été démontées
en partio par la tempête. Ces tenus servaient a lo-
er, avant leur départ du dépôt. les formations de
1 complément.
Près du poste de garde, la guérite de la senti-
netle a été consolidée, car elle avait été renversé*
deux fois par l'ouragan, sans causer d'acctdent
heureusement. Les arbres brisés ont été enlevées
A la gare, les forains se remettent d'une chaude
lerte.
L UNE ARRESTATION. Un pauvre hère, du
t nom d'ïves d'Ixlnan, qui imploralt la pitié des pas-
sants, a été ramassé et Incarcéré pour mendicité
e sur la vole publique Yves lunan est estropié des
deux bras. mais le règlement est le règlement.
Cette circonstance cependant doit lui valoir 1'»
t dul£ence du Juge.
^OBSÈQUES
RENNES
Mme EmUé Landais, née Age M. Emile Laa
dais, agent d'affaires M Roger Ijrninlv avocat
près la Cour d'appel M Michel Landais, Soklat
au 1-23' de ttgne Mlle Bernadette Landais M.
Charles Baudran. à Pont-Cthartraln M et Mn»
Alexandre Baixlran à Vlncennes. ont la douieu»
de vous faire part de la perte cxoelle qu'ils Tien-
ment d'éprouver en la personne de
Madame Veuve Alphonte AQIN
nie SuQénie- Arment Ue BAVDRAN
décédée dans sa 79° année, à Rennes, le 13 novéru-
DM, u, place du Champ-Jacquet, munie des Sa-
crements de l'Eglise, et voua prienfd'asslstar a su
convoi, service et tMumation, qui auront lieu le
mercredi 17 novembre uns. a dix Mura du matin,
en l'égllso paroissiale de N.-D ds Bonne-Nour«ll«
de Rennes
On s« réunira & ka maison mortnalre à 9 fl. 3/4
L'Inhumation aura lieu au Cimetière de l'KsV
NI fleur* ni coaronnea.
Le présent ans ttendra lieu de faire-part.
Vous êtes prie d'assister aux otmtqnw de
MoiUMur OISON
qui auront lien mardi Il novembre, «d l'églU» 48
Saint-Etienne.
On se réunira i lia malaoo mortuaire 7 h SO
Il ne sera pas eoTOjé de faire-part, là préasof
avis en tenant uen
9 SS
ne
juste quoi .Chaque fois qu'ils le rencontrenx,
les gardiens l'interpellent en riant'
Ruska
Et chaque fois, il se redresse et répond en
allemand
Non 1 Polonais.
Enfin. le silence se fait de nouveau, et le
reprends avec mon espion la conversation in-
terrompue.
Est-ce que tous les Français restés en
Allemagne sont emprisonnés 7
Non. La plupart sont libres, mais ils dot-
vent se présenter chaque jour à la police.
Et à la moindre incattade, nu moindre soup-
çon, on les enfTnx» t «s Allemands sont fous
avec leur espionnage 1
Et, voua pouviez obtenir quelques ren-
seignements intéressants avant d'être* arrê-
té t
té C'était très difficile la survpiUance est
si étroite Il est presque impossible de se
rendre compte, nar exeTrnle. de l'Importance
d'une garnison, et à moins de connaissance
«spéciales et d'une surveillance continuelle
des gares, on ne peut reconnaître aucun mou-
vement de trounes. Et puis. les Allemands
se méfient tellement des étrangers, mainte-
nant 1 On ne peut plus faire faire de l'es-
plonnace en Allemagne, autrement que par
des Allemands.
Pourtant, avant mon affaire des cartes pos-
tales, je n'avais été inquiété en aucune fa-
çon, rr.alpré mon fort accent français, le Fi-
yaro df-passant •'̃̃
habitude de siffler le Tipperary I
Six heures du Mir. Mon domestique me
prépare avec habilité que donne l'habitude
un lit superbe, avec des matelas, des cou-
vertures et des draps propres. Je vais dor-
mir, parce qu'il fait nuit, en attendant les
événements, et faute de pouvoir faire autre
chose. H. (A suivre).
Une épidémie de grippe
11 règne en ce moment une véritable épi-é- i
mie de grippe, cette maladie que les méde-
ctns, pour la punir de se montrer ten et
rebelle à tout traitement, ont baptisée in-
fluenza.
Dépression ge^rMe. man-' fie tête, fris.
sons, abaissement notable d la température,
qui n'a connu les effets désagréables de la
La thérapeutique ne manque pas de remè-
des pour combattre cette maladie infectieuse.
mais aucun ne vaut le Thermogene dont la
chaleur douce et continue active la circula-
tion et réchauffe le malheureux grippé Une
attaque de grippe n'a Jamais rte durée ni de
suites graves quand ou la traite avec des ap-
plications répétées rie Thermogène dans le
dos et sur la poitrine.
DAMS L'ARMEE
ARTILLERIE (active). Sont promue sous-
lieutenants Ies sous-off. qui ont suivi le
cQurs de perfectionnement de Fontaine-
bleau Le Clech, adj.-chef au 350, aff. au 1"
centre d instr. des canons de tranchées Thl-
bautau mar. des logis au 170, aff. au 28*
Carre, mar. des logis au 31°, aff. au 35*
Bouyssou mar. des logis chef au 51», aff. au
51* Jouanlc, mar. des logis au 28\ art. au
58' Herviot, adj. au 44*. passe au 1er centre
d'intr. des canons de tranchées Caramigeas,
adj.-chef au 2» col., maint. Dubourg et
Rouault mar. des logis au 44», maint. Bé-
zely, mar. au Si*, afl. au 104» Andriou, ad].-
chef au 30 col, maint.
ARTILLER.E (réaerve). Edeneur, mar.
des logis au maint Rérnond, mar. des
logis au 50* afi. au 10* Guiraudet. mar. des
logis au 48*. atf. au 10* Manonvllier, mar.
des logis ch.f au i<* col, maint. Drouet,
mar. des log's au 10e, aff. au 35' FlanOin,
maj\ des logs au 110, aff. au 50» Deuvtlle
de Franssu, mar. des logis au 291, an*, au 51*
de Bauexic. mar. des logis au 50°, aff. au 61*
Bellouard. mar. des logis chef, au 51*. aft. au
8î« Angeard, mar. des iogia au 51°, aff. au
82« Hatten, mar. des logis au 260, passe au
centre d'intr. des canons de tranchées Fal-
lery, mar. des logis au 44., aff. au 12' Bre-
teau, adj. au 26·, maint. Masson, mar. des
logis au 41°, aff. au 44'.
INFANTERIE (active). Sont promus
Lieutenants et maintenus Gaussuren, Gil-
bert. Jourbaire, sous-lieut. au 70e.
Sous-lieutenant et maintenu Bourlen, adj.-
ehzf au 324".
Chef de bataillon Alquier, 3659, aff. au
303' M. Mathieu, cap. au 264', passe au 1550.
INFANTERIE (réserve). Sont réintégrés
dans le grade de chef de bat. 103*. Testart,
chef, de bat. d'inf. en retraite 104*, Pité,
de bat. d'inf. en retraite lieut. au 119',
winling, cap. au long-cours, actuellement
lieut. de rés. à titre tempo au dépôt du 1Î9».
INFANTERIE (territoriale). Sont réinté-
prés dans 'e grade de chef de l>at. (services
spéciaux, 109 région) Lussan, chef de bat.
d'inf. en retraite dans le grade de lieut.,
315", de Kermel. Ueut. démis., actuellement
sergent au 211.
RENNES
L'OR DE LA DÉFENSE NATIONALE
L'or reçu pour la défense nationale par les
succursales de la Banque de France du dépar-
tement d'llle-tt Vilaine, depuis le 3 juillet 1915.
se monte pour la ville de Fougères à 2.660.000
francs, dont pour la dernière semaine, 45.000
francs pour Rennes, il 17.877.000 francs, dont
pour la dernière semaine, 364.000 francs pour
Saint-Malo, à 5.861.000 francs, dont pour la
dernière semaine, 101.000 francs soit au total,
26.393. OfiO francs au 13 novembre soir.
Voici d'autre part les résultats des journées
de l'or de la semaine dans le département
d'IUe-et-Vilalne
La Bouvière a versé 10.000 francs Dour-
dain. 5.000 francs Argentré-du Pissais, 32.000
franc* La Gouesmère, 23.000 francs Bonne-
main, 14.000 francs soit un total de 84.000 tr.
La taxe de la viande
Nous donnons ci-dessous la suite et la fin du
nouvel arrêté de M. le Maire de Rennes sur
la nouvelle taxe de la viande.
Hier, il fallait lire dans notre tableau d<4
prix à la catégorie de la viande de porc et de
charcuterie. 1 fr. 40 Le demi-kilo de faux filet
et non 1 tr. 70.
ABT. 2. La taxe de la viande devra être
affichée d'une façon apparente et dans un en-
droit qui en permette la lecture facile dans
toutes les boucheries et charcuteries. Les af-
flches seront fournies par la municipalité.
AItT. 3. MM. les bouchers et les charcu-
tiers vendant au détail sont tenue de délivrer
à tout acheteur un bullMJn de pesée à leur
nom et adresse Indiquant, en même temps
que l'espèce de viande, la catégorie it la na-
ture des morceaux fournis, le coût de l'unité
de poids par morceaux ainsi que le prix et la
quantité livrée.
ART 4. Le veau, le mouton, le ..porc ne
̃emportent respectivement qu'une muU c*t4-
rone. au contraire, le boeuf, la vache et le
taureau sont divisés en deux catégories. La
première catégorie comprend le boeuf, la va-
che et les Jeunes taureaux de plus de deux
ans et de moins de trois ans de toute première
qualité.
La deuxième catégorie, les autres animaux
4e même espèce, mais de bonne qualité.
La distinction de ces deux catégories sera
faite par le service d'inspection municipal,
soit à l'abattoir, soit aux halles, au moyen
d'une estampille spéciale qui sera apposée sur
l'animal et portera ostensiblement les mar-
ques suivantes pour la première catégorie,
s pour la seconde catégorie.
Art. 5. Les bouchers seront tenus de plan-
ter dans chaque morceau ou quartier exposé
dans la boucherie ou l'étal un fichet portant
l'indication. de la catégorie à laquelle appar-
tient le morceau en question, à moins qu'ils
ne préfèrent séparer dans leur boucherie ou
étal, de façon très nette, les viandes des' deux
catégories, en deux emplacements séparés
auquel cas il leur suffira de fixer au-dessus
de chaque emplacement une enseigne ou écri-
la u, la
qu'il contient.
ART. 6. Aucune viande ne pourra être
mise en vente sans avoir été préalablement
revêtue de l'estampille du service municipal
d'inspection.
ART. 7. Les viandes livrées aux consom-
mateurs ne pourront être vendues qu'avec l'os
qu'elles comportent normalement, sans addi-
tion supplémentaire d'os d'une autre région.
Toutefois et suivant l'usage, l'addition du
jarret de veau et des os de pieds de bœuf
communément appelés molette est tolérée.
mais seulement pour la viande de bœuf livrée
eu pu» uu it'ii ;ii's ie >_ii^, i.i .;ioporilon
d'os ajoutée ne sera pas supérieure à 100
grammes par demi-kilo.
Les rôtis de boeuf parés ne pourront être
livrée qu'avec les déchets réels du morceau
sans addition d'aucune sorte.
ART. 8. Toute contestation sur la qualité
et la catégorie, le poids et le prix de la viande
pourra être soumise à l'appréciation de M. le
ART. 9. Il ne pourra être fait usage, pour
les pesées, de papiers dits d'emballage » ou
de cartoline Celui qui sera employé, de
teinte paille, gris blanc ou blanc, ne pourra
pas dépasser le poids de 18 à 20 kilos la rame
de 480 feuilles au format de 50x65.
En outre, Il ne pourra être placé sur le
plateau de la balance qu'une seule feuille de
papier par pesée.
ART. 10. Toute contravéntion au présent
arrêté, en ce qui concerne la nature du mor-
ceau vendu, son poids ou son prix, sera pour-
suivie conformément à la loi, soit d'office,
soit sur la demande des intéressés.
ART. 11. L'arrêté du 26 octobre 1915 con-
cernant la taxation de la viande de bouche-
rie et de charcuterie est rapporté.
ART. 12. M. le commissaire central. MM.
les commissaires de police, M. le vétérinaire-
) inspecteur des halles et marchés et leurs
agents assermentés sent chargés, chacun en
ce qui les concerne, de l'exécution du présent
1 arrêté..
L'ANNIVERSAIRE DU ROI
ALBERT DE BELGIQUE
Hier, tous les Belges se trouvant il. Rea-
nés, militaires en traitement ou en conva-
lescence, officiers du service de santé ou de
l'administration, du recrutement ou de l'in-
tendance, appartenant à l'armée alliée. réfu-
giés, célébrèrent l'anniversaire de leur sou-
verain.
De nombreux soldats avaient arboré sur leur
uniforme des portraits en miniature du roi
Albert ou de la reine Elisabeth les civils
avaient orné leur boutonnières de petits dra-
peaux aux couleurs nationales belges et fran-
çaises.
Dans les familles résidant à Rennes, on a
parlé de la patrie encore sous le joug alle-
mand, des regrets et des espérances.
Partout ce fut non pas la joie. qui serait
déplacée aujourd'hui en présence des deuils
accumulés par la guerre, mais la manifes-
tation renouvelée de l'indéfectible confiance
dans le succès final.
Dès hier, l'Ouest-Eclair avait formulé, au-
près des hautes personnalités civiles et mili-
taires belges, ses vœux les plus respectueux
pour qu'ils soient présentés au roi Albert de
Belgique.
Aujourd'hui encore, le journal' s'associe à
ceux avec lesquels des œuvres sociales belges
d'assistance le mettent en constants rapports
pour affirmer, lui aussi, la certitude qu'il
garde de voir bientôt le droit triompher de
la force brutale.
UN < TE DEUM à SOLENNEL
Sur l'initiative de M. l'aumûnier division-
naire, chanoine de Temmerman, un le Ueum
a été chanté a la cathédrale, a onze heures,
à l'issue de la grand'messe.
Des places, aux premiers rangs de la nef,
étaient réservées aux divers représentants de
l'armée et de l'administration belges en rési-
dence à Rennes. Elles furent toutes occupées.
De nombreux sous-officiers en délégation
s'étaient joints aux médecins et officiers en
uniforme ainsi que des infirmières en costu-
me d'hOpital.
Les autorités civiles s'étaient fait représen-
ter, ainsi que la base militaire française.
Mgr Dubourg, archevêque de Rennes, assis-
tait au chœur, a ce Te Deum, qui fut chanté
par la maitnse et l'assistance pour le succès
des armées alliées et pour commémorer l'an-
niversaire du roi Albert ¡or.
Une nombreuse assistance avait tenu il. af-
firmer sa sy mpathie à nos alliés, dont l'hym-
ne national, la Brabançonne, fut exécuté au
grand orgue, Il la fin de la cérémonle, mar-
quée d'un caractère particulier d'étroite union
entre tous les Belges. Marcel
AU CERCLE DES BLESSES BELGE.(!
Réunion intime et touchante hier dans la
salle du Carelis, au cercle des blessés belges.
Ceux-ci avaient tenu à fêter leur roi le plus
dignement qu'il leur était possible. Hâtons-
nous de dire qu'ils ont complètement réussi
dans leur projet. Ils avaient demande Vaide
d'artistes qui ont coutume de prêter leur
concours aux œuvres intéressant nos chers
alliés, ceux-ci aussitôt avaient donné leur
adhésion pleine et entière, et grâce il. eux, le
cercle des blessés belges de Rennes put don-
ner ta la célébration de la fête du roi Albert
un lustre émouvant et charmant.
En entrant dans la salle, on se croyait
transplanté en pleine Belgique, toute la salle
vibrait d'enthousiasme aux accents des chan-
teurs dont les morceaux choisis à dessein
parmi les plus évocateurs de leurs répertoires
furent salués par des salves d'applaudisse-
ments nourris.
MM. Blokx et Rinier plurent beaucoup
M. Renier nous charma par sa forte voix de
basse, et M. Blokx détailla Le Cor avec un
brio prometteur du plus joli des talents.
Mlle Chochon, malgré une grippe malencon-
treuse, vécut des ronmances autant qu'elle
les chanta. Nous disons, malgré une grippe, Il
fallait, a vrai dire, qu'on nous en avertit
pour que nous en prissions garde, tellement
nous fumet chaleureusement impressionnés
par le Carillon de Flandre et la Lettre de 1
Jean-Pierre pour ne citer que ces morceaux.
Quant u M. ObeJn, nous avons entendu
hier, détaillés par lut s La voix des tom-
bes ·, les rêves du soir à, le prologue de
c Paillasse », la Toeca 1. Il est l'artiste émé-
rite, toujours fêté et jamais trop à sa juste <
valeur, nous ne dirons pas gâté, mais appré- 1
cié par le public rennais, heureux de la bon-
ne fortune de voir se produire devant lui un
tel talent. <
M. Heyman, président du cercle, remercia
les artistes et et, une fort belle apologie du
rôle du roi Albert et de la reine Elisabeth.
A la fin de la séance, il lut le télégramme
suivant qu'il adressait au souverain
A Sa Majesté Albert I'r, roi des Belges.
Les soldats belges en traitement à Rennes,
réunis au cercle militaire pour fêter leur roi
bien-aimé, lui jurent à nouveau pleine fidéli-
té. Ils le suivront sans faiblir jamais jus-
qu'à la libération glorieuse de la patrie.
Le président du cercle des blessés,
HEYMÀNN.
Les assistants se séparèrent au chant de la
Brabançonne et de la Marseillaise.
M. B.
A LdU ml nt aufetoara-YOna pur la méthode
Voyage de retour en Belgique
I. PAR LA SUissK. Les Beiges qui désirent ren-
trer en Belgique par cette yole doivent être pour-
vues de ressources sufflsantes leur permettant, tout
d'abord de payer leurs fraIS de transport non asu-
lement en France, mals encore au-delà de la fron-
tière française.
Nul ne peut passer de Suisse en Allemagne pour
regagner la Belgique s'il n'est muni d'une autori-
sation et de pièces que les.autorltés allemandes ne
délivrent qu'après avoir effectué une enquête en
Belgique Cette enquête denuinde parfois plusieurs
semaines, période pendant laquelle les Intéressés
doivent séjourner, à leurs frais, en Suisse. Les co-
1 mités de secours aux réfugiés ni les consuls de Bel-
giqut dans ce pays ne peuvent intervenir dans ces
trais de séjour Les voyageurs ont. en outre, à payer
des frais de télégrammes envoyés, aux fins d'en-
quête par les autorités allemandes en Suisse aux
autorités allemandes en Belgique, ainsi que des
taxes de passeports.
Les formalités exigées par les autorités alleman-
des varient fréquemment.
Il est a rrmnrquar que les autorités allemandes
préviennent les anciens garde. civiques qu'Ils se-
ront tntcrnés s'ils rentrent en Belgique.
1 Il, PAR L'ANCUTERSr ET US PAYS-BAS. il est à no-
ter que nul ne peut sortir d 'Angleterre sans une
autorisation du Permit Otfl'-e > M.ihii à Londres.
Downlng Street. L'enquête a laquelle Il est procédé
a ce sujet demande plusieurs Jours.
Pendant cette période de temps, les Intéressés doi-
vent pourvoir eux-mêmes à leurs frais de séjour et
de subsistance en Angleterre, Les comités de réfu-
gtés ni tes consuls de Belgique ne peuvent interve-
nir dans ces trait.
1.e permis de. départ est réfuté, en principe, aux
ouvriers, entrepreneur!, ingénieurs. et. en général.
loti,' les hommes valides dont les services pour-
1 inlenf être réquisitionnés par Vrnnrmt. les person-
nts rentrant dans ces catégories t'exposent à des
frais mutiles en se reniant tn Annleterre dnns l'es-
pofr de qaqner les Pays-Bas n est d recommander
d: n'entreprendre le voyage sans avoir, au préala-
ble. ohtenu cette autorisation
Ceux qui obtiennent l'autorisation de se rendre
aux Pays-Bas sont astreint"! A •élournor tm crtain
temps dans cette contrée avant d'être mitorlsés par
les autorités allemandes à eaener la TMirlqtie. Ils
Orphelinat des Armées
(Section d'Ilu-ct-Viumh)
Nous avons rendu compte dernièrement <1? la
constitution, à Rennes, d'une section départemen.
tale de l'Orphelinat des Armées nous avons don-
ne également la composition du Comité.
Plusieurs nouveaux adhérents sont venus se faire
Inscrire cette semaine. Ce sont
Membre donateur le journal 1 Ouest- Eclair, de
Ren;u*.
MtMBura meurau Société La Franco » (suc-
cursale de Rennes) Syndicat du Bâtiment, rue
Saint-Louis M. Ronsln, directeur de l'École des
Beaux-Aru, de Rennes Comité de secours des
Chemins de ter de l'Etat M. Manscourt. tréso-
rier payeur général d'Ille-et-Vilalne l\1me veuve
Brtolle, institutrice publique, à Rennes M. Aba-
die, professeur à Rennes Mlle Rouault, Institu-
trioe a Rennes Mme Lamballals, Institutrice ù
Rennes Mlle Nédelec. inetitutrtce à Rennes M.
V&Uals-Bessec. 53, rue Salnt-Malo. Rennes M.
Lantln. directeur de la Maison centrale, Rennes
Mlle Clémentine Lebelle, employée à la Maison
centrale, Rennes Mlle R. Derue, Inspectrice a-
l'Ecole de préservation pour les Jeunes tilles Mlle
Marie-Antoinette Gharlier, première surveillant* Il
la Maison centrale de Rennes
Nous rappelons que la cotisation de membre
bienfaiteur est de 5.000 franco au moins une fots
versée oelle de membre fondateur de ico francs
par an ou l.OOO francs une fois verses celle de
membre tltulatre de 10 francs par an ou 100 trana
une fois versés. Incessamment, tous les adhérents
recevront leur carte pour l'année 1915.
Pour tous renseignements, s'adresser, soit au pré-
sident M Dottin, doyen do la Faculté des Lettres
de Rennes, soit au secrétaire eônôral. M. Ijeroux,
adjoint au mal*» de Rennes.
LUE ATTjjMTnrSMENT!
X'Jmprinjerie
de l'Ouest-edair
en mesure de lui livrer TU BIFDEMBR
fous les travaux qui lui seront confiés.
AFFICHES, PROGRAMMES, CIRCULAIRES,
PROSPECTUS, TETES DE LIT1 RES, fUmil,
IRVELOPPES, PLAOAROS, MENUS, «to, etc.
TRAVAIL SOIGNÉ -i– PRIX MODÏBiS
Eri l'honneur de la Chanson
M. Perdooet a tenu, et bien au-delà même. les
noroesses qu'il avait faites au publie, et 11 est ne-
rrettable. Inunlmeat. que le public ne se soit pas
'mpressé de venir assister plus nombreux ce tri-
ple régal pour la pansée, le coeur et l'InteUl-
Durant trois heures, en la salle Saint-Martin, le
îomposlteur Perduoet et Mme Perducet-Roger se
lépensèrent sans compter, et jamais nous n'avons
autant regretté de voir la place mesurée par les
événements au compte rendu de manifestations
l'un art auto délicat.
Après oh court historique de la Chanson de
geste à travers les âges, parmi les bardes, les trou-
vères, les troubadours, le compositeur Pcrducet,
laissant Thibault de aiuunpafne et Guillaume de
la Marche, en vint aux adaptations musicales des
rondeaux, ballades et fabliaux, qui donnèrent la
romance moderne
Des chansons de pères, les deux interprètes
avaient fait une sélection qui nous conduisit des
vieilles rltournelles de Jadis aux rythmes dialo-
gues, en passant par les airs populaires 1 redonnés
aux veillées du bon temps ou aux fêtes de village.
Tour a tour, costumée en Bretonne. en Norman-
de, En Picarde, en Dijonnaise. Mme Perducet nous
transporta aux carretours des • pardons et des
sautes ·, au sein des assemblées et (les dou-
tées ». où s'échangeait des rtres et des serments, au
son des musiques champêtres.
Le Retour du marin, Le Joli tambour, La Mort
du mari, où l'on retrouve la touche de Ttersot, la
Pied qui remue, le /loi a fait battre le tambour,
la Demande en mariage, la Jolie Picarde, l'Auver-
Unat, ne méritaient que des compliments, ne va-
talent que des applaudissements il notre sens, ap-
plaudissements trop rares. lier. puisque le but de
ce concert était encore, et uoujoufs. de procurer
des subsides A la cassette dos blessés militaires.
Citons encore, comme romances délicates et fi-
nament détaillées, les Souvenirs de mette, la Belle
Dijonnaise, la Farceur, où revenait à chaque cou-
plet la bonne humeur gauloise d'une époque où
la Chanson demeurait inséparable de l'esprit,
le compositeur Perdujx't ne montra pas un mé-
rite différent en chantant, avec cette ironie rap-
portée (tes Caveaux ou des Carillons parisiens, du-
près de la blonde, la Prière des Anonats, Ma Sur-
manille, les Trois maillots de Oroix. dont la fac-
ture plaintive obtient, sur un mode mineur. un
effet musical particulier.
Dans la Promenade du Paysan et les Trois nus-
tards, le promoteur do cette mattnée en l'honneur
de la « Chanson > atteignit la perfection sans con-
teste.
Mais le compositeur Perducet nous en voudrait
après l'avoir loue encore pour le Rouleau «une,
pour le Petlt Soldat breton, et pour un fragment
inédit de notre cher llotr?l, de passer sous silence
le concours de ses camarades que l'on trouve tou-
jours prêts a collaborer à une bonne œuvre.
Ce fut d'abord le violoniste A. Magadur, dans un
Intermède musical où sa succéderont la Sérénade
Espagnole, de Lalo, le Prtiuile du Déluge, de SaLnt-
Sagas puis Mlle Marthe Rosetiky, du Grand-
Théatre de Lyon, qui ftt goûter le grand air
de la Fille du Iléglment, de Donlzottl. Nous Ials-
sons a des plumes plus autorisées la mission de
souligner tout ce qu'un tel talent, qui se produit
si souvent, sur d'autres scènes plus élargies, com-
porte de puissance et de perfection.
Avant de conclure félicitons Mlle Qulntin de
son accompagnement que n'effraie aucune diffi-
culté. M. D.
Ptiir les familles des morts pour la Patrie
Nous n'avons pas encore abordé la question ce-
pendant fort pratique des loyers et fermages.
Une loi, depuis longtemps annoncée, doit en effet
la renier. Mais le projet ne vient pas en discussion
et des difficultés multiples nous sont chaque jour
soumises. vous croyons donc utile de préciter, dans
ses grandes lignes, sans pius attendre, l'état actuet
de la législation sur ce point important. rous le
ferons en nous plaçant exclusivement, comme tou-
jours, au point de vue des familles dont un des
membres est mort pour la patrie, en nous bornant
aux solutions certaines, réservant pour les cousu. ta-
tient individuelle* au bureau les cu qui peuvent
donner lieu il controverse.
Une distinction fondamentale s impose entre-1«
baux à loyer et les baux à ferma.
I. En ce qui concerne les baux d lover, c'est-à-dire
de maisons avec ou «ans Jardin, d'appartements,
de chambres garnies ou non, que les immeubles
soient situés en ville ou a la campagne, deux
mesures principales sout signaler le moratorium
et la faculté de rëslitagton.
a) Les veuves des militaires morts sous les dra-
peaux ou disparus, ainsi que les membres de leur
famille qui habitaient antérieurement avec eux les
lieux loués. Jouissenl de p.eln droit du moratortum,
tant pour les loyers courus avant le décès du loca-
taire que pour ceux courus depuis. Ils ne sont pas
dispensés de les payer, mais les décrets leur accot-
dent pour les acquitter des délais qui sont succès
sivement prorogés de trois mois en trois mois.
b) En outre Ils peuvent obtenir la résiliation des
baux en cours lorsqu'il s agit d'une location ver-
hale, ou lorsque s'agissant d une location par écrit.
la bail ne contient pas de clause stipulant expres-
sément sa continuation malgré le décès du loca-
taire
Dans cette double hypothèse, à défaut d'accord
avec Le propriétaire, le juge de paix a quailté pour
autoriser la sortie des lieux loués, c'est-à-dlre la
résiliation.
Mats la résiliation entraîne la cessation du mo-
ratorium et les repré-sentants du locataire décédé
doivent acquitter les loyers courus ainsi que les
Indemnités dues en vertu du bail ou de l'usage des
lieux. Toutefois le Juge de paix peut les autoriser
à effectuer leur déménagement avant de payer ce
qu'IU doivent et fixer les dé'.nls dans taquets Ils
auront A se libérer par acomptes successifs.
Il, Il en est tout autrement en ce qui concerne
les baux a terme. à colonat tertiaire ou métayage.
Les veuves ni les héritiers des fermiers ou mé-
tayers dérédés sous les drapeaux on disparus ne
peuvent obtenir contre le pré du propriétaire la ré-
siliation des baux en cours. Les décrets ne con-
tiennent à cet égard aucune dérogation au droit
commun.
Ils ne Jouissent non plu3 d'aucun moratorium.
Cependant le juge de paix pourrait leur accorder,
selon les circonstances, des délais pour le paiement
des fermages.
Bien des intéressés se plaignent de cette différence
de traitement Mais les auteurs des décrets ont con-
sidéré que la situation n était pas non plus la
même. Le hall d'un immeuble urbain est, dans la
très grande généralité des cas, une charge qul de-
vient ijarticulièroir.ent lourde qunnrt disparaît le
chef de famille, tandis qu'une exploitation a?rtco!<3
reste encore une source de profits I^s charges de
l'exploitation qui peuvent se trouver ag
denrées et des animaux Les rtéTet» y ont du reste
paré en ce qui concerne le colonat partiaire ou mé-
tayage. Lorsque le métayer a été obligé d'embau-
cher des ouvriers pour remplT-er 1« nombres de
sa famille appelés sous les drapeaux, le Juge de
paix peut, a défaut d'accord avec le propriétaire.
1 décider s'il y a lieu ou non de mettre A la charge
du bailleur une partie des frais en résultant. La
veuve et les représentants tn métny<>r décédé sous
les drapeaux ou disparu on\ fortiori la même la,
1 cuite d'embaucher des ouvriers pour le remplacer
et de demander au juge de paix de mettre à la
charge du propriétaire un* partie des frais payés.
Mais Il faut retenir que cette dignosltlon est spé,
claie aux baux colonat rmrtlaire et ne s'étend
pas aux fermes louées à prix d'argent.
Qu'il s'agisse de baux à loyer, ferme ou à co-
lonat paritaire, le juge de paix, auquel U convient
le cas échéant de s'adresser, est celui du cnnton
dans lequel ae trouve l'Immeuble Ion'. la procé-
dure est dec r'us réduites ni citation ni avertis-
sement préalable, une «Impie lettre du greffier pour
convoquer le défendeur. B. BOBCT.
Commission du mnaillement
de la popuiatioa civile
Le ravftalllwnent en charbon
Les livraisons à domtcile du charbon à la po-
pulatlon reonolae commenceront la lundi 16 no-
vembre.
Les personnes habltant le secteur n' t (quartler
de Vlarmcs, de Fougères, du Mais d'Onges, etc.).
ayant transmis leurs commandes, soit au Comité
de* secoure de guerre solt directement an parc,
rue Paul-Féral. seront a>nri«s la lundi 1». il en
sera de même chaque jour pour les familles ha-
bitant les autres secteurs. Jtisqu'alori, près de «00
sacs sont commandés pour Mre Livrés a domicile.
dans les divers secteurs, et !>rm de 300 aaa ont été
livrés directement au dépôt. Nous rappelons aux
t menacera aue le orix du sac de so ktloa «t M
Victime des tranchées,
guéri par ies Pi.ules Pink
lors d'une récente visite au camp de Harde!-
wijk, en Hollande, un soldat belge interné,
n'a rien d'agréable. vous vous en douter un
peu, n'est-ce pas En effet, à coté du danger
permanent auquel on est exposé du fait du
feu de l'ennemi, auquel il est parfota bien
difficile d'échapper, 11 en est un autre au-
quel nous avons presque tous payé le tribut
les douleurs rhumastismales. Quand suis
arrivé Ici, j'étais non seulement épuisé par
les vicissitudes et les épreuves que nous ve-
nions de traverser.. mais encore perclus de
douleurs à la suite du séjour prolonge dans
l'humidité, dans l'eau même >arfois, des
boyaux et des tranchées Mes articulations
étaient si douloureuses que je pouvais il pei-
ne me mouvoir et que pour faire le chemin
j'ai été obligé d'être soutenu par des cama-
rades moins éclopés que moi. Quand la né-
cessité me forçait à un mouvement in peu
brusque, cela m'arra:hait des cris de douleur.
On m'a heureusement fait prendre quelques
boltes de Pilules Pink qui ont eu d'abord en
excellent effet sur mon état général et ensuite
ont fait disparaître mes douleurs comme si
on les avait ôtées avec la main. Depuis que
j'ai pris les Pilules Pink, malgré l'ennui qui
résulte de notre pénible situation. Je me porte
ausi bien que possible. •
Le soldat blege qui nous a tenu ce langage
et nous a remis aussi une déclaration écr .a
de sa guérison par les Pilules Pink, est M.
Victor Hoquet, âgé de 35 ans, habitant avant
la guerre à Chimay, prov. du Hainaut
rue Boucher.
Les Pilules Pink vous débarrasseront de
vos douleurs tout aussi facilement qu'elles
l'ont fait pour ce pauvre militaire. Prenez
aujourd'hui 3 ou 4 de ces bonnes pllules,
continuez pendant quelques jours et vous
sentirez s'éteindre vos douleurs, en même
temps que vous éprouverez une sort'1 de
grand bien-être dû l'amélioration de vot-e
état général.
Les Pilules Pink sont un reconstituant de
premier ordre. Elles guérissent, de façon ra-
pide et sûre, toutes ies maladies causées par
l'appauvrisement du sang ou !a Mobilité du
système nerveux, telles que l'anémie, chloro-
se, migraines, neurasthc-nic. rhumatisme,
maux d'estomac. Elles sont en vente dans tou-
tes les pharmacies et nu dépôt, Pharmac e Ga-
bün, 23, rue Ballu, Paris, 3 fr. 50 la bette,
17 fr. 50 les six t- Kps franco.
3 tr. 80, le prix du transport & domicile est de
0 fr. 25 par sac. L'emploi faisant la livraison à
domtolLe devra ilonc percevoir par sac une somme
de 3 fr. 85. Il délivrera au preneur un ticket pu
sac livré.
FOOTBALL. Tour d'Auveegne contre Cadets de
Bretagne. sur le terraln de la T. A. R., se sont
rencontrées les équipes t et ? de la T. A. R. et les
équipes correspondantes lits C B. L'équipe 1 dea
C. il. a triomphé par 10 buta a t. A remarquer ce-
pondiint (iu'au commencement du Jeu. deux
Joueurs, Luvacher ét Bombais, de ta T. A. H., ont
été blessés et obliges de quitter le terr.Un. L'équtpe
1 a donc joué consumunent u neuf.
L'équipe de la T A. Il a battu l'équipe 9 des
Cadets par 3 buts à 1.
JOURNÉE DES EPROUVES DE LA GUERRE
Les personnes possédant des numéros de la tom-
bola des Eprouvés de la Guerre » trouvés dans
les pochettes vendues le a septembre dernier, et
qui n'en auraient pas encore fait la déclaration à
la mairie de leur résidence, aux ans de transmis
sion par colle-cl à la PréJectu», sont prévenue»
que 1e tirage de la tombola a lieu à Pa.rls, le
courant, et que tous ies billets dont les r.rc.prié-
taires ne seront pas connus de la Préfecture le 90
novembre au plui tard, ne pourront participer au
tirage.
UNE MATINEE-SOIREE AU LYCEE ». Dam
la grande salle du lycée de garçons transformée
actuellement en dépôt de convalescents, a eu lieu.
hter, un concert dea plus réussis auquel prêtaleni
leur concours, dans te but de distraire les bon)
poilus au repas, divers artistes amarcurs et pro-
fessionnels.
On a !lien ri, on a plus applaudi encore.
Nous donnerons demain quelques lignes plus dé-
taillées sur cette initiative qui ne peut qu'engen-
drer des résultas heureux pour les cures innip étal
et amener !es n.alades à prendre patience en atten-
dant la guérison.
ESCROQUKRIE Marie Marquis. â£ie de 38
ans, dom $tique. sans domicile tixa, qui était l'ob-
jet d'un mandat d'arrJt du Parquet de Rennes
l>our escroqueries, a été arrêtée et ébrouée au châ-
taau féodal du boulevard Jacques-Oartier.
DEFENSE DE FUMEU. Pour avoir futné pen-
dant la représontation au théâtre, un spectateur
s'est vu dresser contravention.
L'AUXILIAIRE INTROUVABLE. On n'a tou-
jours aucune nouvelle de Pierre G. disparu de-
douze Jours de la Courrouze, pas plus du
reste que d'un autre soldat également absent en
dehors des délais réglementaires,
La gendarmerie poursult sur ces deux luguea,
une enquête qui. Jusque présent, ne xmble pas
avoir donne de résultat.
APRES L4 TEMPETE. Pou à peu, la ville ré-
pare les dommages d une nuit et «l'une Journée
d'ouragan. On replace des tulles et on raccroche
les volets on remrlace les carreaux br:sis.
A la caserne du -M' dragons, les tentes de campe-
ment, heureusement Inoccupées, ont été démontées
en partio par la tempête. Ces tenus servaient a lo-
er, avant leur départ du dépôt. les formations de
1 complément.
Près du poste de garde, la guérite de la senti-
netle a été consolidée, car elle avait été renversé*
deux fois par l'ouragan, sans causer d'acctdent
heureusement. Les arbres brisés ont été enlevées
A la gare, les forains se remettent d'une chaude
lerte.
L UNE ARRESTATION. Un pauvre hère, du
t nom d'ïves d'Ixlnan, qui imploralt la pitié des pas-
sants, a été ramassé et Incarcéré pour mendicité
e sur la vole publique Yves lunan est estropié des
deux bras. mais le règlement est le règlement.
Cette circonstance cependant doit lui valoir 1'»
t dul£ence du Juge.
^OBSÈQUES
RENNES
Mme EmUé Landais, née Age M. Emile Laa
dais, agent d'affaires M Roger Ijrninlv avocat
près la Cour d'appel M Michel Landais, Soklat
au 1-23' de ttgne Mlle Bernadette Landais M.
Charles Baudran. à Pont-Cthartraln M et Mn»
Alexandre Baixlran à Vlncennes. ont la douieu»
de vous faire part de la perte cxoelle qu'ils Tien-
ment d'éprouver en la personne de
Madame Veuve Alphonte AQIN
nie SuQénie- Arment Ue BAVDRAN
décédée dans sa 79° année, à Rennes, le 13 novéru-
DM, u, place du Champ-Jacquet, munie des Sa-
crements de l'Eglise, et voua prienfd'asslstar a su
convoi, service et tMumation, qui auront lieu le
mercredi 17 novembre uns. a dix Mura du matin,
en l'égllso paroissiale de N.-D ds Bonne-Nour«ll«
de Rennes
On s« réunira & ka maison mortnalre à 9 fl. 3/4
L'Inhumation aura lieu au Cimetière de l'KsV
NI fleur* ni coaronnea.
Le présent ans ttendra lieu de faire-part.
Vous êtes prie d'assister aux otmtqnw de
MoiUMur OISON
qui auront lien mardi Il novembre, «d l'églU» 48
Saint-Etienne.
On se réunira i lia malaoo mortuaire 7 h SO
Il ne sera pas eoTOjé de faire-part, là préasof
avis en tenant uen
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.21%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.21%.
- Auteurs similaires Fonds régional : Auvergne Fonds régional : Auvergne /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "Auvergn1"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 3/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6445398/f3.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6445398/f3.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6445398/f3.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6445398/f3.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6445398
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6445398
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6445398/f3.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest