Titre : Journal officiel de la République française. Débats parlementaires. Chambre des députés : compte rendu in-extenso
Éditeur : Impr. du Journal officiel (Paris)
Date d'édition : 1900-01-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328020951
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 208532 Nombre total de vues : 208532
Description : 15 janvier 1900 15 janvier 1900
Description : 1900/01/15 (VOL1). 1900/01/15 (VOL1).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Ministères des Affaires... Collection numérique : Ministères des Affaires étrangères
Description : Collection numérique : Traités, accords et... Collection numérique : Traités, accords et conventions
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IVe République (1946-1958)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6443335f
Source : Bibliothèque et Archives de l'Assemblée nationale, 2012-7516
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/12/2012
CHAMBRE DES DÉPUTÉS - SÉANCE DU 15 JANVIER 1900 49
crOrléansà faire, au lendemain de l'acci-
dent de Juvisy. (Très bien! très bien!)
M. Contant. Mais il y a trop de trains
sur la même voie. Vous ne parlez pas de
cela!
M. le ministre. Je vals y arriver, je ne
peux pas tout dire à la fois.
Quelle devait être ma conduite, mes-
sieurs, au moment où le contrôle essayait
de dégager les responsabilités en ce qui
concerne le fonctionnement de ce séma-
phore ? Le contrôle pouvait reprocher dans
une certaine mesure à l'aiguilleur de ne pas
avoir contrôlé incessamment le bon fonc-
tionnement de son appareil. Il m'a semblé
que ce reproche était démesuré, et j'écrivis
immédiatement une lettre à M. le garde des
sceaux, lui disant qu'il serait tout à fait
injuste d'incriminer ce modeste employé
pour une responsabilité qui, si elle existait,.
devait être plus haute. L'homme a été dé-
gagé et je me félicite d'avoir pu mettre à
mon actif cette bonne action. (Applaudis-
sements.)
Je ne reviens pas sur les conséquences
judiciaires. Dans les explications que j'ai
fournies à la Chambre au sujet d'un autre
accident, j'ai indiqué le rôle du ministre
des travaux publics dans les instructions
provoquées par des accidents. Dans l'es-
pèce, l'instruction a eu lieu, impartiale et
complète; un instant, un ingénieur de. la
"compagnie a été incriminé, mais le juge
d'instruction, dans l'indépendance et la
souveraineté de.sa conscience, a cru devoir
rendre une ordonnance de non-lieu, J'ai la
certitude que. ce juge d'instruction a bien
fait.
Mais, je le disais dernièrement, il importe
de tirer des leçons durables de ces événe-
ments si doùloureux qui sont pour notre
administration et pour celle des compagnies
un avertissement. Je conviens qu'une des
conséquences immédiates de l'accident de
Juvisy a été de nous éclairer sur les dan-
gers qu'il y avait à ne pas constituer plus
fortement l'appareillage de la voie aux
abords de la gare de Paris. Depuis long-
temps l'attention de mon administration
avait été attirée sur ce point. Je rappelle à
la Chambre ce que M. Coutant a dit tout à
l'heure; je n'ai rien à redire aux observa-
tions qu'il a présentées, elles sont parfaite-
ment fondées. *
Oui, il importe qu'aux approches de
Paris il y ait des voies spéciales pour les
trains de grandes lignes et des voies spé-
ciales pour la banlieue. Oui, au moment où
la gare d'Orléans est sur le point d'être
achevée, quand nous avons à prévoir la
circulation intensive qui se produira sur
les voies de ce réseau en 1900, il importe
d'envisager l'exécution immédiate du dou-
blement des voies entre Paris et Brétigny.
Ces considérations ne m'ont pas échappé :
dès la fin du mois d'août j'invitais la com-
pagnie à me présenter son projet. Je l'ai
reçu depuis un mois et le contrôle est sur
le point d'en achever l'examen. La Cham-
bre peut être assurée que je ne perdrai pas
ce travail de vue. Il nous restera ensuite à
étudier le doublement jusqu'à Etampes,
comme le demande M. Amodru, et je m en-
gage à faire cette étude.
- S'il faut qu'une exploitation telle que
celle d'une compagnie de chemins de fer
puisse être aussi intensive qu'il est néces-
saire dans notre pays pour les besoins du
commerce et de l'industrie, encore ne
faut-il pas que les voyageurs courent de
risques. C'est sur ce point encore que mon
administration a dû délibérer; c'est pour
assurer d'une façon plus complète la sécu-
rité que j'ai pris un ensemble de mesures
dont je demande à la Chambre la permis-
sion de lui dire un mot.
D'abord, j'ai pensé qu'il était nécessaire
de revoir tous les règlements généraux qui
fixent le tôle et les responsabilités des ]
agents. Je l'ai fait; les directeurs du con-
trôle ont reçu l'ordre d'enjoindre aux com-
pagnies de mettre plus de clarté dans leurs
ordres généraux et dans leurs consignes.
Ce travail va être l'objet, de la part du ser-
vice du contrôle, dune étude qui sera
poussée avec la plus grande activité, j'en
donne l'assurance à la Chambre. (Très bien
très bien!)
Ensuite, j'ai. demandé à la compagnie
Orléans d'installer au devant de ses séma-
phores un signal qui existe sur les autres
compagnies et que, jusqu'à présent, elle
s'était refusée à étab i.iurs. qu là ]présent, elle
s'était refusée à établir. Il importe qu'au
devant du signal d'arrêt absolu il existe un
signal de ralentissement rattaché automati-
quement au premier. Ainsi donc, quand un
signal analogue à celui de Juvisy fonc-
tionne, il en fera déclencher un autre, vé-
ritable préavertissement adressé au méca-
nicien, qui devra prendre ses dispositions
pour s'arrêter à une station voisine. (Très
bien! très bien!)
Cette amélioration était nécessaire : elle
sera apportée, à bref délai, sur la ligne d'Or-
léans.
L'honorable nI. Lagasse m'a signalé une
ligne de la compagnie du Midi sur laquelle
le block-system n'est pas installé.
Messieurs, à la suite du récent accident
de Montmoreau, j'ai provoqué une réunion
des directeurs du contrôle, et, après une
étude très approfondie, nous sommes ar-
rivés à cette conclusion que, en attendant
la généralisation du block-system sur tou-
tes les lignes où circulent des express
— et où, entre ce service d'express, sont in-
tercalés des trains de moindre vitesse, il
était nécessaire d'établir une sorte de block-
system provisoire constitué à l'aide des
gares intermédiaires; par conséquent, du-
rant la nuit, les gares seront ouvertes et,
lorsque ce système fonctionnera, c'est-à-
dire dans quelques jours, on ne lancera
plus d'express avant d'avoir la certitude que
dans cette section de voie aucun train ne
sé trouve placé. (Très bien! très bien!)
Je passe, craignant de fatiguer la Cham-
bre de ces détails. (Parlez! parlez!) Nous
sommes occupés à l'heure actuelle à assu-
rer, en ce qui concerne l'exploitation des
chemins de fer, le plus de garanties pos-
ble ; nous tenons à ce que sur les réseaux
français on puisse voyager en toute sécu-
rité., (Très bien! très bien!) Je m'associe
à la motion de MM. Coutant et Argeliès,
tendant au doublement des voies. Je
m'associe également à leurs observations.
Longtemps mon administration a résisté
à leurs prières, et, dès 1887, lorsque la
compagnie d'Orléans demandait l'autori-
sation de doubler les voies entre Paris
et Orléans, pour des raisons d'économie sur
lesquelles je n'ai pas à m'expliquer en ce
moment le ministère des travaux publics
a fait opposition. Aujourd'hui nous nous
sommes ralliés à cette proposition et nous
demandons à la Chambre de la voter.
Du reste, M. Sibille, rapporteur du budget
des conventions, a eu soin d'inscrire dans
son rapport la prévision de ce doublement
de voies ; la Chambre qui ne doit à aucun
moment perdre de vue qu'elle exerce sur
ces grands travaux complémentaires un
contrôle nécessaire — car ils ont une ré-
percussion quelquefois très douloureuse
sur le budget général — aura à voter ce
doublement de voies en adoptant les arti-
cles de la loi de finances relatifs au bud-
get des conventions.
Telles sont les explications que j'avais à
fournir à la Chambre. Je les crois de nature
à la satisfaire et à rassurer le public. (Ap-
plaudissements.)
Voix nombreuses. A demain 1 à demainl
M. le président. Je consulte la Chambre
sur le renvoi à demain ittf Jfô luite de la dis-
cussion.
(La Chambre, consultée, ordonne le tiàfr*
voi.)
RÈGLEMENT DE L'ORDRE DU JOUR
M. le président. Demain, mardi, à deuft
heures, réunion dans les bureaux:
Organisation des bureaux ;
Nomination des commissions mensuelles
des congés, des pétitions, d'intérêt local et
d'initiative parlementaire ;
Nomination de la commission de compta-
bilité pour l'année 1900;
Nomination d'une commission pour l'exa-
men du projet de loi portant approbation
d'une convention signée entre la France et
le Mexique pour la protection réciproque
de la propriété industrielle. -
Nomination d'une commission d'hygiène
publique composée de trente-trois mem-
bres (Résolution dn 4 décembre 1899).
A trois heures, séance publique.
M. Rose, d'accord avec la commission
d'initiative, demande l'inscription en tête
4e l'ordre du jour, sous réserve qu'il n'y
aura pas débat, de la discussion sur la
prise en considération de la proposition de
loi de M. Rose relative aux attributions des
commissaires-priseurs et des courtiers da
marchandises.
Il n'y a pas d'opposition?.
L'inscription est ordonnée.
Suite de la discussion du budget ;
Suite des chemins de fer de l'Etat ;
Suite des conventions. -
La commission du budget, d'accord avec,
le Gouvernement, propose de modifier de
la manière suivante l'ordre de débat pour
les budgets des différents ministères :
Beaux-arts;
Instruction publique ;
Finances ;
Monnaies et médailles;
Algérie ;
Agriculture ;
Postes et télégraphes ;
Caisse nationale d'épargne ;
Marine ;
Caisse des invalides de la marine;
Guerre ; r-
Chapitres réservés des colonies et des
travaux publics ;
Loi de finances.
11 n'y a pas d'opposition?, .2
Il en est ainsi ordonné.
Suite de l'ordre du jour.
Il n'y a pas d'observation?.
L'ordre du jour est ainsi fixé.
DÉPÔT DE PROJETS DE LOI
M. le président. J'ai reçu de M. le ml.
nistre des finances un projet de loi portant
prorogation du droit d'octroi de banlieue de
Paris dans le département de la Seine.
Le projet de loi sera imprimé, distribué
et renvoyé à la. commission des octrois.
J'ai reçu de M. le ministre des affaires
étrangères un projet de loi portant appro
bation de la convention relative à l'échange
des mandats de poste entre la France et la
République de Costa-Rica, signée le 18 no-
vembre 1899 à San-Jose de Costa-Rica.
Le projet de loi sera imprimé, distribué,
et, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyé à la
commission du budget. (Assentiment.)
DÉPÔT D'UN RAPPORT
M. le président. J'ai reçu de M. Le Moigne,
au nom de la commission de la marine, un
crOrléansà faire, au lendemain de l'acci-
dent de Juvisy. (Très bien! très bien!)
M. Contant. Mais il y a trop de trains
sur la même voie. Vous ne parlez pas de
cela!
M. le ministre. Je vals y arriver, je ne
peux pas tout dire à la fois.
Quelle devait être ma conduite, mes-
sieurs, au moment où le contrôle essayait
de dégager les responsabilités en ce qui
concerne le fonctionnement de ce séma-
phore ? Le contrôle pouvait reprocher dans
une certaine mesure à l'aiguilleur de ne pas
avoir contrôlé incessamment le bon fonc-
tionnement de son appareil. Il m'a semblé
que ce reproche était démesuré, et j'écrivis
immédiatement une lettre à M. le garde des
sceaux, lui disant qu'il serait tout à fait
injuste d'incriminer ce modeste employé
pour une responsabilité qui, si elle existait,.
devait être plus haute. L'homme a été dé-
gagé et je me félicite d'avoir pu mettre à
mon actif cette bonne action. (Applaudis-
sements.)
Je ne reviens pas sur les conséquences
judiciaires. Dans les explications que j'ai
fournies à la Chambre au sujet d'un autre
accident, j'ai indiqué le rôle du ministre
des travaux publics dans les instructions
provoquées par des accidents. Dans l'es-
pèce, l'instruction a eu lieu, impartiale et
complète; un instant, un ingénieur de. la
"compagnie a été incriminé, mais le juge
d'instruction, dans l'indépendance et la
souveraineté de.sa conscience, a cru devoir
rendre une ordonnance de non-lieu, J'ai la
certitude que. ce juge d'instruction a bien
fait.
Mais, je le disais dernièrement, il importe
de tirer des leçons durables de ces événe-
ments si doùloureux qui sont pour notre
administration et pour celle des compagnies
un avertissement. Je conviens qu'une des
conséquences immédiates de l'accident de
Juvisy a été de nous éclairer sur les dan-
gers qu'il y avait à ne pas constituer plus
fortement l'appareillage de la voie aux
abords de la gare de Paris. Depuis long-
temps l'attention de mon administration
avait été attirée sur ce point. Je rappelle à
la Chambre ce que M. Coutant a dit tout à
l'heure; je n'ai rien à redire aux observa-
tions qu'il a présentées, elles sont parfaite-
ment fondées. *
Oui, il importe qu'aux approches de
Paris il y ait des voies spéciales pour les
trains de grandes lignes et des voies spé-
ciales pour la banlieue. Oui, au moment où
la gare d'Orléans est sur le point d'être
achevée, quand nous avons à prévoir la
circulation intensive qui se produira sur
les voies de ce réseau en 1900, il importe
d'envisager l'exécution immédiate du dou-
blement des voies entre Paris et Brétigny.
Ces considérations ne m'ont pas échappé :
dès la fin du mois d'août j'invitais la com-
pagnie à me présenter son projet. Je l'ai
reçu depuis un mois et le contrôle est sur
le point d'en achever l'examen. La Cham-
bre peut être assurée que je ne perdrai pas
ce travail de vue. Il nous restera ensuite à
étudier le doublement jusqu'à Etampes,
comme le demande M. Amodru, et je m en-
gage à faire cette étude.
- S'il faut qu'une exploitation telle que
celle d'une compagnie de chemins de fer
puisse être aussi intensive qu'il est néces-
saire dans notre pays pour les besoins du
commerce et de l'industrie, encore ne
faut-il pas que les voyageurs courent de
risques. C'est sur ce point encore que mon
administration a dû délibérer; c'est pour
assurer d'une façon plus complète la sécu-
rité que j'ai pris un ensemble de mesures
dont je demande à la Chambre la permis-
sion de lui dire un mot.
D'abord, j'ai pensé qu'il était nécessaire
de revoir tous les règlements généraux qui
fixent le tôle et les responsabilités des ]
agents. Je l'ai fait; les directeurs du con-
trôle ont reçu l'ordre d'enjoindre aux com-
pagnies de mettre plus de clarté dans leurs
ordres généraux et dans leurs consignes.
Ce travail va être l'objet, de la part du ser-
vice du contrôle, dune étude qui sera
poussée avec la plus grande activité, j'en
donne l'assurance à la Chambre. (Très bien
très bien!)
Ensuite, j'ai. demandé à la compagnie
Orléans d'installer au devant de ses séma-
phores un signal qui existe sur les autres
compagnies et que, jusqu'à présent, elle
s'était refusée à étab i.iurs. qu là ]présent, elle
s'était refusée à établir. Il importe qu'au
devant du signal d'arrêt absolu il existe un
signal de ralentissement rattaché automati-
quement au premier. Ainsi donc, quand un
signal analogue à celui de Juvisy fonc-
tionne, il en fera déclencher un autre, vé-
ritable préavertissement adressé au méca-
nicien, qui devra prendre ses dispositions
pour s'arrêter à une station voisine. (Très
bien! très bien!)
Cette amélioration était nécessaire : elle
sera apportée, à bref délai, sur la ligne d'Or-
léans.
L'honorable nI. Lagasse m'a signalé une
ligne de la compagnie du Midi sur laquelle
le block-system n'est pas installé.
Messieurs, à la suite du récent accident
de Montmoreau, j'ai provoqué une réunion
des directeurs du contrôle, et, après une
étude très approfondie, nous sommes ar-
rivés à cette conclusion que, en attendant
la généralisation du block-system sur tou-
tes les lignes où circulent des express
— et où, entre ce service d'express, sont in-
tercalés des trains de moindre vitesse, il
était nécessaire d'établir une sorte de block-
system provisoire constitué à l'aide des
gares intermédiaires; par conséquent, du-
rant la nuit, les gares seront ouvertes et,
lorsque ce système fonctionnera, c'est-à-
dire dans quelques jours, on ne lancera
plus d'express avant d'avoir la certitude que
dans cette section de voie aucun train ne
sé trouve placé. (Très bien! très bien!)
Je passe, craignant de fatiguer la Cham-
bre de ces détails. (Parlez! parlez!) Nous
sommes occupés à l'heure actuelle à assu-
rer, en ce qui concerne l'exploitation des
chemins de fer, le plus de garanties pos-
ble ; nous tenons à ce que sur les réseaux
français on puisse voyager en toute sécu-
rité., (Très bien! très bien!) Je m'associe
à la motion de MM. Coutant et Argeliès,
tendant au doublement des voies. Je
m'associe également à leurs observations.
Longtemps mon administration a résisté
à leurs prières, et, dès 1887, lorsque la
compagnie d'Orléans demandait l'autori-
sation de doubler les voies entre Paris
et Orléans, pour des raisons d'économie sur
lesquelles je n'ai pas à m'expliquer en ce
moment le ministère des travaux publics
a fait opposition. Aujourd'hui nous nous
sommes ralliés à cette proposition et nous
demandons à la Chambre de la voter.
Du reste, M. Sibille, rapporteur du budget
des conventions, a eu soin d'inscrire dans
son rapport la prévision de ce doublement
de voies ; la Chambre qui ne doit à aucun
moment perdre de vue qu'elle exerce sur
ces grands travaux complémentaires un
contrôle nécessaire — car ils ont une ré-
percussion quelquefois très douloureuse
sur le budget général — aura à voter ce
doublement de voies en adoptant les arti-
cles de la loi de finances relatifs au bud-
get des conventions.
Telles sont les explications que j'avais à
fournir à la Chambre. Je les crois de nature
à la satisfaire et à rassurer le public. (Ap-
plaudissements.)
Voix nombreuses. A demain 1 à demainl
M. le président. Je consulte la Chambre
sur le renvoi à demain ittf Jfô luite de la dis-
cussion.
(La Chambre, consultée, ordonne le tiàfr*
voi.)
RÈGLEMENT DE L'ORDRE DU JOUR
M. le président. Demain, mardi, à deuft
heures, réunion dans les bureaux:
Organisation des bureaux ;
Nomination des commissions mensuelles
des congés, des pétitions, d'intérêt local et
d'initiative parlementaire ;
Nomination de la commission de compta-
bilité pour l'année 1900;
Nomination d'une commission pour l'exa-
men du projet de loi portant approbation
d'une convention signée entre la France et
le Mexique pour la protection réciproque
de la propriété industrielle. -
Nomination d'une commission d'hygiène
publique composée de trente-trois mem-
bres (Résolution dn 4 décembre 1899).
A trois heures, séance publique.
M. Rose, d'accord avec la commission
d'initiative, demande l'inscription en tête
4e l'ordre du jour, sous réserve qu'il n'y
aura pas débat, de la discussion sur la
prise en considération de la proposition de
loi de M. Rose relative aux attributions des
commissaires-priseurs et des courtiers da
marchandises.
Il n'y a pas d'opposition?.
L'inscription est ordonnée.
Suite de la discussion du budget ;
Suite des chemins de fer de l'Etat ;
Suite des conventions. -
La commission du budget, d'accord avec,
le Gouvernement, propose de modifier de
la manière suivante l'ordre de débat pour
les budgets des différents ministères :
Beaux-arts;
Instruction publique ;
Finances ;
Monnaies et médailles;
Algérie ;
Agriculture ;
Postes et télégraphes ;
Caisse nationale d'épargne ;
Marine ;
Caisse des invalides de la marine;
Guerre ; r-
Chapitres réservés des colonies et des
travaux publics ;
Loi de finances.
11 n'y a pas d'opposition?, .2
Il en est ainsi ordonné.
Suite de l'ordre du jour.
Il n'y a pas d'observation?.
L'ordre du jour est ainsi fixé.
DÉPÔT DE PROJETS DE LOI
M. le président. J'ai reçu de M. le ml.
nistre des finances un projet de loi portant
prorogation du droit d'octroi de banlieue de
Paris dans le département de la Seine.
Le projet de loi sera imprimé, distribué
et renvoyé à la. commission des octrois.
J'ai reçu de M. le ministre des affaires
étrangères un projet de loi portant appro
bation de la convention relative à l'échange
des mandats de poste entre la France et la
République de Costa-Rica, signée le 18 no-
vembre 1899 à San-Jose de Costa-Rica.
Le projet de loi sera imprimé, distribué,
et, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyé à la
commission du budget. (Assentiment.)
DÉPÔT D'UN RAPPORT
M. le président. J'ai reçu de M. Le Moigne,
au nom de la commission de la marine, un
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