Titre : Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris
Auteur : Paris. Auteur du texte
Auteur : Seine. Auteur du texte
Auteur : Paris (Département / 1975-....). Auteur du texte
Éditeur : Imprimerie municipale (Paris)
Date d'édition : 1933-10-23
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343512457
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 240410 Nombre total de vues : 240410
Description : 23 octobre 1933 23 octobre 1933
Description : 1933/10/23 (A52,N244,T4)-1933/10/24. 1933/10/23 (A52,N244,T4)-1933/10/24.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse Collection numérique : Bibliographie de la presse
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64412075
Source : Ville de Paris / Bibliothèque de l'Hôtel de Ville (BHdV), 2012-46765
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/03/2014
3951 BULLETIN MUNICIPAL OFFICIEL du mardi 24 octobre 1933
d'assister à la distribution des prix de Berck, n'est pas des
nôtres cette année.
Pour des raisons qui l'honorent — dans la craipte que
l'âge ne lui permît plus de se consacrer, comme il l'aurait
souhaité, à ses fonctions avec la même activité qu'au-
trefois — il a donné sa démission de Conseiller municipal.
Son absence jette comme un voile, aujourd'hui, sur
cette fête, et c'est pour nous un regret de ne pas voir ici
sa physionomie de bon vieillard, souriante et charmée au
spectacle de toute cette jeunesse à laquelle il avait voué
une affection sans limites.
Je suis bien sûr dlèlre votre interprète en saluant cette
grande figure d'homme de bien et en formulant le vœu que,
au sein de la retraite, de longs jours de santé lui soient
encore réservés.
La 5e Commission a choisi, pour placer à sa tête, un
homme que vous connaissez bien, qui, lui aussi, vous aime
du plus profond de son cœur, mes jeunes enfants, qui a
rendu, depuis qu'il appartient à notre Assemblée, les plus
grands services dans le domaine de l'assistance, de la
solidarité sociale, M. de Fontenay, hier encore Président
du Conseil Municipal, et dont la magistrature, exercée
avec tant de conscience, a jeté un vif éclat sur la pre-
mière Assemblée municipale de France.
Mon cher Président, les petits pensionnaires de Berck
connaissent la sollicitude que vous avez toujours témoignée
aux enfants malades ; ils savent que leur sort, qui vous est
maintenant confié, est en d'excellentes mains.
Mes chers enfants, je ne voudrais pas trop prolonger
cette allocution et retarder l'heureux moment, impatiem-
ment attendu pour vous, de la distribution des récom-
penses. Je veux cependant, d'abord, vous féliciter pour
avoir suivi avec tant de sérieux, tant d'attention, les
classes ; je tiens à complimenter ceux qui, par leur travail,
ont obtenu le certificat d'études.
Ils ont été à la peine. Malgré leur état maladif, ils ont
bien travaillé ; qu'ils soient aujourd'hui à l'honneur.
Je veux remercier tous ceux, dans cette maison, qui,
à un titre quelconque, contribuent à l'amélioration de
votre santé, à l'ornement de vos esprits, et vous donnent
cette arme précieuse pour demain : « le savoir ». ,
J'exprime notre gratitude à celui qui a été, pendant de
longues années, votre Directeur si dévoué, M. Breidspre-
cher, que nous avons pu conserver quelque temps au delà
du terme légal, mais qui, maintenant, nous quitte — ce
dont nous sommes profondément peinés. Je ne laisserai
pas partir M. Breidsprecher sans lui dire que nous n'ou-
blierons pas avec quelle distinction, quelle haute conscience
il a dirigé l'hôpital. Il a su se faire aimer de tous.
A l'heure où il va goûter un repos si légitime, qu'il sache
que notre reconnaissance profonde lui est acquise ; en votre
nom à tous, je veux lui en adresser l'expression sincère.
J'unis à ces éloges M. Coupez, le jeune économe de Berck,
dont l'activité est de tous les instants ; également M. Médan
que, depuis de longues années, nous connaissons à Lanne-
longup, et qui va remplacer, à la tête de cet établissement
de Berck, M. Breidsprecher. Son passé cautionne l'avenir.
Nous savons ce qu'il fut dans les diverses fonctions qu ll
a remplies ; nous ne doutons pas de ce qu'il sera, eS de J
dire un Directeur qui tiendra à honneur de s'inspirer ,
l'exemple de M. Breidsprecher et voudra être comme lui {
un Directeur vigilant, affectueusement bon pour tous &
petits malades confiés à ses soins. 11
Je félicite MM. les Docteurs André Richard, chirurgien
chef de service, Andrieu, Delahaye et Bouquier, chirr'
giens assistants, Mozer, chef de laboratoire; MM. parlD,
radiologiste, et Renaudin, assistant de pharmacie.
Le personnel médical de Berck comprend des hoifl0^
de haute valeur, d'une très belle conscience professé11
nelle. t,
nelle. l't
Nous savons tous à l'Hôtel de Ville ce que nous l: :e
devons ; qu'ils soient assurés de notre sympathie cordia e
et de notre reconnaissance. J'enveloppe dans les IDènles Q
hommages le personnel hospitalier — que je connais bien, ue
étant son Rapporteur — toujours zélé, toujours dévou (ri
toujours animé d'une tendre sollicitude maternelle pr ne
tous ces enfants avec lesquels ils vivent et dont ils ha, ilJ
ront, par leurs soins éclairés, la guérison. Je ne P u
oublier de complimenter les maîtresses qui, en VOUS '1
inspirant, mes chers enfants, le goût de l'étude et e 10
travail, vous donnent une excellente éducation et Une "ri
travail, vous donnent une excellente éducation et 11 jo
instruction solide.
Leur rôle à tous a été efficacement rempli ; leur cO ]
boration, leurs efforts conjugés en vue de vous donn®1*;
santé du corps et celle de l'esprit, ont été féconds en reSu r ]|iif
tats. Je n'en veux pour preuve que votre bonne hurIleu 5on
qui témoigne des bienfaits de votre séjour à Berck. l'Ol
Et maintenant, en terminant, qu'il me soit per^i
formuler un souhait, c'est, mes chers enfants, que, à (I
cette atmosphère fortifiante, grâce à cet air iodé que fOhe l'os
respirez, grâce aussi au personnel d'élite qui se peCv qn
avec douceur sur vous, le mieux continue sans cesse o , e
votre état. Peut-être des mois, des années pour certalJJ; CDt
de séjour à Berck seront-ils nécessaires, mais nous sav
que le mal dont vous souffrez momentanément est c ra s. e
que l'heure de la santé définitivement retrouvée viefi
Vous avez la volonté de guérir.
Vous guérirez, et c'est d'un cœur tout paternel 4 , :¡¡('I
j'espère pour vous ces beaux lendemains, compen satiou JI.
vos souffrances d'hier, et cet avenir ensoleillé qui
fera oublier les émotions et les petites misères de vO \'I
passé. {Applaudissements prolongés.)
D0h
Discours de M. Quellet, Inspecteur principal de 1'^ :qt
tance publique : :O¡
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Mes chers enfants, >
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Je n'ai jamais aimé les distributions de prix. Ce 11 \':111
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pas, comme vous êtes en train de le penser, parce
n'avais pas de prix; il m'est arrivé d'en avoir,
motif de mon aversion contre ces cérémonies était
longueur, la monotonie, quelquefois même l'incoiBpr >
sion de discours où se plaisaient de vieux messieurs, f ré'
d'assister à la distribution des prix de Berck, n'est pas des
nôtres cette année.
Pour des raisons qui l'honorent — dans la craipte que
l'âge ne lui permît plus de se consacrer, comme il l'aurait
souhaité, à ses fonctions avec la même activité qu'au-
trefois — il a donné sa démission de Conseiller municipal.
Son absence jette comme un voile, aujourd'hui, sur
cette fête, et c'est pour nous un regret de ne pas voir ici
sa physionomie de bon vieillard, souriante et charmée au
spectacle de toute cette jeunesse à laquelle il avait voué
une affection sans limites.
Je suis bien sûr dlèlre votre interprète en saluant cette
grande figure d'homme de bien et en formulant le vœu que,
au sein de la retraite, de longs jours de santé lui soient
encore réservés.
La 5e Commission a choisi, pour placer à sa tête, un
homme que vous connaissez bien, qui, lui aussi, vous aime
du plus profond de son cœur, mes jeunes enfants, qui a
rendu, depuis qu'il appartient à notre Assemblée, les plus
grands services dans le domaine de l'assistance, de la
solidarité sociale, M. de Fontenay, hier encore Président
du Conseil Municipal, et dont la magistrature, exercée
avec tant de conscience, a jeté un vif éclat sur la pre-
mière Assemblée municipale de France.
Mon cher Président, les petits pensionnaires de Berck
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aux enfants malades ; ils savent que leur sort, qui vous est
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Mes chers enfants, je ne voudrais pas trop prolonger
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penses. Je veux cependant, d'abord, vous féliciter pour
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ont obtenu le certificat d'études.
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bien travaillé ; qu'ils soient aujourd'hui à l'honneur.
Je veux remercier tous ceux, dans cette maison, qui,
à un titre quelconque, contribuent à l'amélioration de
votre santé, à l'ornement de vos esprits, et vous donnent
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longues années, votre Directeur si dévoué, M. Breidspre-
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