Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1921-01-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 12 janvier 1921 12 janvier 1921
Description : 1921/01/12 (T17,N1648). 1921/01/12 (T17,N1648).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6425381r
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÈRE
DES
JPPALRES ÉTRANGÈRES
N° 1648
Mercredi 12 janvier 1921
Bnlletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PnESSE ALLEMANDE. — L'accord de Spa sur le
charbon (Siegfried Hartmann dans
Deutsche Allgemeine Zeitung). — L'am-
bassadeur d'Allemagne à Paris : bruits
de départ (Vossische Zeitung, Frank-
furter Zeitung).
Presse américaine. — Les Etats-Cnis et la
Société des Nations : le voyage de
\1. Me Gormick (New York Times) ; les
conférences de M. Harding à 'l\lar'ion
(Chicago Daily News). — Les crédits
militaires aux Etats-Unis (Washington
Post, New Republic). — Le chômage
aux Etats-Unis (Chicago Daily News',.
- La marine marchande américaine
(lVew York Times).
PRESSE anglaise. — Les élections sénatoria-
les .en France et la situation ministé-
rielle (Times, Morning Post. Daily Tele-
graph). — Le chômage en Grande-Ere
tagne (Daily Herald, Daily Chr_/nHe).
PRESSE ITALIENNE. — La réunion Ces Pre-
miers Ministres alliés (Kim dans
Mattino).
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
LE TRAITÉ DE VERSAILLES
LA REUNION DES PREMIERS MINIS-
TRp ALLIES. — Dans sa prochaine réu-
Hio à Paris, le Conseil suprême pourra dé-
cid la paix ou la guerre en Europe. Cela
clairement du programme. Si les re-
Co esentants des trois puissances se retirent
Co d'ordinaire sans avoir pris aucune
ta Olutron décisive, ceci ne signifiera cer-
vIlIYlent pas qu'on n'aurait pas pu arri-
Ver à Une de ces résolutions si les gouver-
Hç T^S avaient eu à cœur d'en finir et de
lluendre des décisions, au lieu de conti-
îlUe r leur stérile lutte d'influence. Nous
Peu n,s dire cependant que nous avons bien
Peu espoir.
ces e Passé nous apprend que le résultat de
Ces entrevues est ordinairement insigni-
fiant Il serait possible d'arriver à un ré-
Palsl Lloyd George, qui sera le princi-
pal personnage de la réunion, n'était pas
un homme si facilement influençable par
le milieu, si prompt à changer d'attitude
d'un jour à l'autre, et si prompt à s'ac-
commoder de solutions imparfaites et am-
biguës, dont il est absolument impossible
d'apprécier la valeur si l'on ne tient pas
compte du fait que le Premier anglais est
surtout un parlementaire et le chef d'une
coalition formée, par moitié de conserva-
teurs et de libéraux, de partisans de la ma-
nière forte et de partisans de la pacifica-
tion.
Il faut certainement déplorer que cette
situation politique spéciale doive influer
sur les affaires européennes juste pendant
les années où la fermeté et la décision sont
nécessaires plus que jamais ; mais il est
indéniable que cette situation a influé et
continuera à influer, annihilant toute bon-
ne intention, changeant chaque jour la
politique de l'Entente et surtout retardant
toujours le choix d'une attitude conséquen-
te et la possibilité d'une action décisive
dans un sens ou dans l'autre.
Il sera donc inutile de faire grand cas
de la politique anglaise actuelle qui s'an-
nonce, pour le moment, comme absolu-
ment opposée à celle de la France sur la
question du désarmement allemand et des
sanctions que réclame la France pour la
prétendue non-exécution du traité. Aujour-
d'hui, l'opinion, anglaise se montre contrai-
re à la politique des sanctions ; demain, à
la réunion, Lloyd George peut, pour des
raisons de politique continentale, - comme
pour des raisons de politique parlementai-
re anglaise, montrer, à l'improviste, un vi-
sage complètement différent, ou bien avoir
celui qu'il a eu tant de fois, c'est-à-dire se
contenter d'un communiqué privé de toute
signification et qui ne puisse que signaler
aux nations vaincues qu'une fois encore
l'Entente n'a pu arriver à aucun accord
positif. L'Angleterre doit d'ailleurs affron-
ter la politique française pour des questions
qui ne regardent pas seulement le désar-
mement allemand, et il est probable qu'en
échange de concessions sur cette partie de
son programme, elle se laissera arracher
des concessions sur la politique répressive
envers l'Allemagne, politique qui, après
tout, ne manque pas de partisans en
Angleterre même, et qui a été jusqu'à pré-
sent la plus facile, la moins coûteuse, et
celle qui donnait le plus grand nombre de
satisfactions stériles.
L'Angleterre n'abandonne pas ses projets
en Asie-Mineure ; elle appuiera la ratifica-
tion du traité de Sèvres et l'attribution de la
Thrace et de Smyrne à la Grèce de Cons-
tantin ; c'est, sur ce point, que la France,
qui, pour son compte, voudrait s'accorder
avec les kemalistes, transigera avec l'An-
gleterre en échange de la note purement
formelle à envoyer à l'Allemagne. Nous di-
sons tout ceci pour montrer que nous ne
nous illusionnons ni sur les' résultats de
l'entrevue ni sur la politique purement arti-
ficielle et au fond toute en paroles que l'on
continue à faire en Europe depuis le traité
de Versailles. Echanges de déclarations, sa-
tisfactions verbales réciproques, qui ne ca-
chent pas le. fait que les intérêts des na-
tions de l'ex-Entente sont pour le moment
étrangers les uns aux autres, en attendant
qu'ils deviennent opposés. Nous ne nous
cachons pas que c'est la France qui a choi-
si l'attitude la plus sotte entre toutes, celle
d'une nation qui entend tenir enchaînée une
autre nation plus forte et plus riche qu'elle
et qui demande Chaque jour à la magistra-
ture suprême de l'Entente die confirmer ses
droits. Mais l'attitude anglaise, oscillant
sans cesse entre des deux pôles de la ger-
manophilie platonique et de la germano-
phobie verbale, n'est pas des plus intelli-
gentes. Quant, à l'Italie, d'elle-même, elle
s'est exclue peu à peu du jeu continental et
sa présence à ces réunions devient chaque
jour davantage fU)X' question de forme. Le
comte Sforza pourra se plaind'e de cette ap-
préciation qui contraste avec les idées de
ses admirateurs et amis ; mais, avant tout,
il n'a pas la responsabilité de cette situa-
tion et, en second lieu, la politique conti-
nentale est devenue quelque chose de si sté-
rile, de si infécond et de si vide que nous
nous demandons si ce n'est pas un bien
pour l'Italie de n'y exercer aucune influence
puisqu'elle diminue ainsi ses responsabi-
lités. Peu à peu, on s'aperçoit que l'Europe
est devenue une bien petite chose d'epuis
que la Russie est retournée à l'Asie et que
l'Allemagne est forcée de subir une éclipse
plus ou moins longue ; que, privée de plus
die la moitié de ses forces, elle vaut beau-
coup moins que ne valait autrefois une de
ses moitiés et. que, peu à peu, elle a perdu
toute influence mondiale hors de son ter-
rain restreint depuis que les affaires mon-
diales appartiennent en définitive aux trois
nations extra-contmentales : Amérique, Ja-
pon et Angleterre qui, avant longtemps,
feront rougir le nez de cette pauvre planète
par un conflit aussi stupide et aussi peu dé-
cisif que celui qui a inutilement ensanglanté
le, continent. Dans cette joyeuse perspective,
nous ne pouvons souhaiter à l'Italie que de
se tenir hors des débats et des conflits et de
laisser la France à cette stupide illusion
d'être le centre de la politique mondiale,
quand elle n'en est. qu'une des dernières
cartes ; et de se retirer dans ses murs,
{';ollltente d'avoir le minimum d'influence
possible, quand influence signifie gaspillage
de ses propres forces, pour le compte des
autres. — Kim.
MATTINO, 8-9.1.
DES
JPPALRES ÉTRANGÈRES
N° 1648
Mercredi 12 janvier 1921
Bnlletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PnESSE ALLEMANDE. — L'accord de Spa sur le
charbon (Siegfried Hartmann dans
Deutsche Allgemeine Zeitung). — L'am-
bassadeur d'Allemagne à Paris : bruits
de départ (Vossische Zeitung, Frank-
furter Zeitung).
Presse américaine. — Les Etats-Cnis et la
Société des Nations : le voyage de
\1. Me Gormick (New York Times) ; les
conférences de M. Harding à 'l\lar'ion
(Chicago Daily News). — Les crédits
militaires aux Etats-Unis (Washington
Post, New Republic). — Le chômage
aux Etats-Unis (Chicago Daily News',.
- La marine marchande américaine
(lVew York Times).
PRESSE anglaise. — Les élections sénatoria-
les .en France et la situation ministé-
rielle (Times, Morning Post. Daily Tele-
graph). — Le chômage en Grande-Ere
tagne (Daily Herald, Daily Chr_/nHe).
PRESSE ITALIENNE. — La réunion Ces Pre-
miers Ministres alliés (Kim dans
Mattino).
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
LE TRAITÉ DE VERSAILLES
LA REUNION DES PREMIERS MINIS-
TRp ALLIES. — Dans sa prochaine réu-
Hio à Paris, le Conseil suprême pourra dé-
cid la paix ou la guerre en Europe. Cela
clairement du programme. Si les re-
Co esentants des trois puissances se retirent
Co d'ordinaire sans avoir pris aucune
ta Olutron décisive, ceci ne signifiera cer-
vIlIYlent pas qu'on n'aurait pas pu arri-
Ver à Une de ces résolutions si les gouver-
Hç T^S avaient eu à cœur d'en finir et de
lluendre des décisions, au lieu de conti-
îlUe r leur stérile lutte d'influence. Nous
Peu n,s dire cependant que nous avons bien
Peu espoir.
ces e Passé nous apprend que le résultat de
Ces entrevues est ordinairement insigni-
fiant Il serait possible d'arriver à un ré-
Palsl Lloyd George, qui sera le princi-
pal personnage de la réunion, n'était pas
un homme si facilement influençable par
le milieu, si prompt à changer d'attitude
d'un jour à l'autre, et si prompt à s'ac-
commoder de solutions imparfaites et am-
biguës, dont il est absolument impossible
d'apprécier la valeur si l'on ne tient pas
compte du fait que le Premier anglais est
surtout un parlementaire et le chef d'une
coalition formée, par moitié de conserva-
teurs et de libéraux, de partisans de la ma-
nière forte et de partisans de la pacifica-
tion.
Il faut certainement déplorer que cette
situation politique spéciale doive influer
sur les affaires européennes juste pendant
les années où la fermeté et la décision sont
nécessaires plus que jamais ; mais il est
indéniable que cette situation a influé et
continuera à influer, annihilant toute bon-
ne intention, changeant chaque jour la
politique de l'Entente et surtout retardant
toujours le choix d'une attitude conséquen-
te et la possibilité d'une action décisive
dans un sens ou dans l'autre.
Il sera donc inutile de faire grand cas
de la politique anglaise actuelle qui s'an-
nonce, pour le moment, comme absolu-
ment opposée à celle de la France sur la
question du désarmement allemand et des
sanctions que réclame la France pour la
prétendue non-exécution du traité. Aujour-
d'hui, l'opinion, anglaise se montre contrai-
re à la politique des sanctions ; demain, à
la réunion, Lloyd George peut, pour des
raisons de politique continentale, - comme
pour des raisons de politique parlementai-
re anglaise, montrer, à l'improviste, un vi-
sage complètement différent, ou bien avoir
celui qu'il a eu tant de fois, c'est-à-dire se
contenter d'un communiqué privé de toute
signification et qui ne puisse que signaler
aux nations vaincues qu'une fois encore
l'Entente n'a pu arriver à aucun accord
positif. L'Angleterre doit d'ailleurs affron-
ter la politique française pour des questions
qui ne regardent pas seulement le désar-
mement allemand, et il est probable qu'en
échange de concessions sur cette partie de
son programme, elle se laissera arracher
des concessions sur la politique répressive
envers l'Allemagne, politique qui, après
tout, ne manque pas de partisans en
Angleterre même, et qui a été jusqu'à pré-
sent la plus facile, la moins coûteuse, et
celle qui donnait le plus grand nombre de
satisfactions stériles.
L'Angleterre n'abandonne pas ses projets
en Asie-Mineure ; elle appuiera la ratifica-
tion du traité de Sèvres et l'attribution de la
Thrace et de Smyrne à la Grèce de Cons-
tantin ; c'est, sur ce point, que la France,
qui, pour son compte, voudrait s'accorder
avec les kemalistes, transigera avec l'An-
gleterre en échange de la note purement
formelle à envoyer à l'Allemagne. Nous di-
sons tout ceci pour montrer que nous ne
nous illusionnons ni sur les' résultats de
l'entrevue ni sur la politique purement arti-
ficielle et au fond toute en paroles que l'on
continue à faire en Europe depuis le traité
de Versailles. Echanges de déclarations, sa-
tisfactions verbales réciproques, qui ne ca-
chent pas le. fait que les intérêts des na-
tions de l'ex-Entente sont pour le moment
étrangers les uns aux autres, en attendant
qu'ils deviennent opposés. Nous ne nous
cachons pas que c'est la France qui a choi-
si l'attitude la plus sotte entre toutes, celle
d'une nation qui entend tenir enchaînée une
autre nation plus forte et plus riche qu'elle
et qui demande Chaque jour à la magistra-
ture suprême de l'Entente die confirmer ses
droits. Mais l'attitude anglaise, oscillant
sans cesse entre des deux pôles de la ger-
manophilie platonique et de la germano-
phobie verbale, n'est pas des plus intelli-
gentes. Quant, à l'Italie, d'elle-même, elle
s'est exclue peu à peu du jeu continental et
sa présence à ces réunions devient chaque
jour davantage fU)X' question de forme. Le
comte Sforza pourra se plaind'e de cette ap-
préciation qui contraste avec les idées de
ses admirateurs et amis ; mais, avant tout,
il n'a pas la responsabilité de cette situa-
tion et, en second lieu, la politique conti-
nentale est devenue quelque chose de si sté-
rile, de si infécond et de si vide que nous
nous demandons si ce n'est pas un bien
pour l'Italie de n'y exercer aucune influence
puisqu'elle diminue ainsi ses responsabi-
lités. Peu à peu, on s'aperçoit que l'Europe
est devenue une bien petite chose d'epuis
que la Russie est retournée à l'Asie et que
l'Allemagne est forcée de subir une éclipse
plus ou moins longue ; que, privée de plus
die la moitié de ses forces, elle vaut beau-
coup moins que ne valait autrefois une de
ses moitiés et. que, peu à peu, elle a perdu
toute influence mondiale hors de son ter-
rain restreint depuis que les affaires mon-
diales appartiennent en définitive aux trois
nations extra-contmentales : Amérique, Ja-
pon et Angleterre qui, avant longtemps,
feront rougir le nez de cette pauvre planète
par un conflit aussi stupide et aussi peu dé-
cisif que celui qui a inutilement ensanglanté
le, continent. Dans cette joyeuse perspective,
nous ne pouvons souhaiter à l'Italie que de
se tenir hors des débats et des conflits et de
laisser la France à cette stupide illusion
d'être le centre de la politique mondiale,
quand elle n'en est. qu'une des dernières
cartes ; et de se retirer dans ses murs,
{';ollltente d'avoir le minimum d'influence
possible, quand influence signifie gaspillage
de ses propres forces, pour le compte des
autres. — Kim.
MATTINO, 8-9.1.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Desgrange Henri Desgrange Henri /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Desgrange Henri" or dc.contributor adj "Desgrange Henri")
- Auteurs similaires Desgrange Henri Desgrange Henri /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Desgrange Henri" or dc.contributor adj "Desgrange Henri")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6425381r/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6425381r/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6425381r/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6425381r/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6425381r
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6425381r
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6425381r/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest